Le document soumis à l’examen des parlementaires, a été présenté par le ministre délégué au ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Paul Tasong. Son importance et sa portée ne sont pas ignorés des sénateurs et députés.
En effet, ce texte signé le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda, sous l’impulsion des Etats de l’Union africaine, est un vérifiable levier de l’intégration économique en Afrique. Ceci passe par la création d’un marché unique, pour les marchandises, les services, les investissements, les droits de la propriété intellectuelle et la circulation des personnes.
Au regard de ces atouts, les parlementaires saluent la volonté des pouvoirs publics de s’approprier ce nouvel outil. Pour eux, le Cameroun pourra développer avec efficacité son économie interne et renforcer la libre-circulation de ses produits sur l’ensemble du continent. Les opérateurs économiques sont donc appelés à exploiter cette nouvelle ouverture qui s’offre à l’économie nationale. Par ailleurs, le pays étant engagé dans la voie de l’intégration sous-régionale, il est clair que sa ratification devrait renforcer cette dynamique.
Cette ratification devrait permettre au Cameroun de renforcer sa coopération avec les autres pays du continent, de s’ouvrir à de nouveaux marchés, de maximiser ses ressources et d’approfondir l’intégration économique africaine à travers la création d’un marché unique. Le 29 avril 2019, le seuil des 22 ratifications nécessaires pour son entrée en vigueur était franchi, d’où la démarche actuelle des autorités camerounaises de se conformer à cette disposition de l’Union africaine (UA).
Conformément à l’article 3 de cet accord signé par une quarantaine de pays dont le Cameroun le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda, « la Zone de libre échange continentale vise à créer un marché unique pour les marchandises et les services facilité par la circulation des personnes et des biens ». L’objectif à terme étant d’approfondir l’intégration économique du continent conformément à la vision panafricaine d’une « Afrique intégrée, prospère et pacifique », telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063.
Une Afrique intégrée économiquement à travers la création d’un marché libéralisé pour les marchandises et les services, la contribution à la circulation des capitaux et des personnes physiques et la facilitation des investissements entrent également dans les visées de la Zlec.
Otric N.
L'Organisation mondiale de la Santé a décerné son Prix Sasakawa 2019 de la santé au Professeur Judith Ndongo Torimiro, née au Cameroun, Directrice des laboratoires du Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la gestion du VIH/SIDA (CIRCB), pour son importante contribution à la recherche opérationnelle sur le VIH/SIDA et les hépatites B et C.
Le professeur camerounais et son homologue péruvien, Eusebio Quispe Rodríguez, ont reçu le prix composé d'une statuette et d'une somme de 30 000 dollars chacun lors d'une cérémonie spéciale qui s'est tenue le vendredi 24 mai dernier à Genève, en Suisse, à la 72e Assemblée mondiale de la Santé. Elle s'est déroulée en présence du Président de l'Assemblée, du Directeur général de l'OMS et d'un représentant de la Fondation Sasakawa.
Le professeur Torimiro est reconnue pour sa contribution à la sensibilisation et à la prestation de services de proximité sur les infections sexuellement transmissibles et les cancers chez les femmes, en particulier dans les zones rurales du Cameroun. Depuis son retour au pays dans les années 1990, le professeur Torimiro a contribué à la création de quatre établissements de recherche en santé dans le pays.
En tant que directrice du département de biochimie de l'Université de Yaoundé I, elle est une figure clé dans le renforcement des capacités académiques en biologie moléculaire tout en formant la prochaine génération de scientifiques camerounais. Elle est fière d'avoir participé à un groupe de recherche multidisciplinaire sur le diagnostic précoce de l'infection à VIH chez les enfants nés de mères séropositives et d'avoir contribué à la création du programme national sur ce travail, un élément clé du Programme national de traitement du sida.
Tout en remerciant le gouvernement camerounais d'avoir proposé sa candidature, elle a déclaré à l'auditoire de Genève que le fonds d'un montant de 16 500 000 FCFA servira à renforcer le système de santé du Cameroun, à intégrer la Prévention de la transmission mère-enfant (PTME) /le diagnostic précoce de l'hépatite B dans le programme réussi de PTME/PTME VIH, et à promouvoir l'objectif de Mme Chantal Biya, Première Dame du Cameroun, de fournir aux mères et leurs enfants une meilleure qualité de vie.
Le Prix Sasakawa pour la santé est décerné à une ou plusieurs personnes, une ou plusieurs institutions ou une ou plusieurs organisations non gouvernementales ayant accompli un travail novateur exceptionnel dans le domaine du développement sanitaire.
Otric N.
« URGENT. Le soutien accordé à Mr Paul BIYA à la présidence de la République Camerounaise s’achève le 21 juillet 2019 ». C’est le message qu’on peut lire dans cette publication mise en ligne dans les tours de 10h de la matinée du 18 juin 2019. Une annonce qui suscite l’intrique et l’hilarité chez plusieurs lecteurs. Ils se demandent si le célèbre musicien des chansons douces en langue béti a complètement perdu la tête.
En effet, voici quelques années déjà que l’artiste a poussé l’art jusqu’aux confins de la spiritualité. Il s’est converti à une croyance qui renie toute religiosité et proclame l’extrême spiritualité, à la lisière du spiritisme. Et celui qui se fait appelé « Dieudonné », ce qui est pour lui synonyme de prophète se défend plutôt bien. Dans les joutes qui suivent son post, il fait un effort pour recadrer et préciser sa pensée.
A la question de savoir si cette déclaration signifie que Paul BIYA quittera le pouvoir à cette date, l’illuminé répond « le soutien divin de son règne s’achève même après demain, le 21 juin, dans trois jours, mais il reste couvert jusqu’au 21 juillet et après, les shoten zen Jin (forces protectrices de la nature et de l’environnement) s’orienteront vers quelqu’un d’autre ». En clair, les puissances ésotériques protectrices du porteur du pouvoir d’Etoudi vont le lâcher le 21 juillet. Saint Desir ATANGO précise qu’il ne dit pas que Paul BIYA va quitter le pouvoir à cette date, mais que c’es sera terminé pour lui, qu’il sera désormais vulnérable et accessible à toute éviction spirituelle de la tête de la République.
Bien que cela puisse paraître surréaliste pour plusieurs, il ne faut pas méconnaître l’existence de pratique métaphysique entourant la gestion du pouvoir quel qu’il soit et plus encore du pouvoir suprême de l’Etat. On se souvient très bien qu’au lendemain de sa prise de pouvoir en 1982, Paul BIYA avait fait le tour des chefferies traditionnelles du Cameroun où il a subit des rites le dotant d’une onction particulière pour la gestion de l’Etat. D’aucuns classent dans ce même registre son érection comme N’Nom Ngui’i par les chefs traditionnels du Sud Cameroun il y a peu. En admettant la possibilité que ces forces métaphysiques soient réelles, tout porte à croire que cela relève de l'inédit, étant donné que le chef de l'Etat a été désigné par voie électorale, au sortir de l'élection du 07 octobre dernier pour un nouveau mandat de 07 ans. Le soutien du peuple qui l'a élu, reste donc actuel et de nombreuses circonscriptions lui renouvellent son soutien pour les échéances électorales prévues cette année (municipales, régionales et législatives).
De toutes façons, le 21 juillet n’est plus si éloigné, et comme cela a toujours été le cas avec de tels discours, on ne perd rie à attendre.
Stéphane NZESSEU
Les Lions Indomptables ont terminé leurs préparatifs à Doha, au Qatar, hier, le 17 juin 2019. Les champions d'Afrique devraient arriver dans le pays aujourd'hui mardi 18 juin 2019 après avoir tenu des camps d'entraînement en Espagne et au Qatar avant la Coupe d'Afrique des Nations Total 2019 en Egypte. L'équipe arrivera dans le pays après avoir fait match nul 1-1 contre le Mali le 14 juin 2019 au stade Wakra de Doha lors d'une rencontre amicale avant la CAN.
Le match de vendredi dernier a été l'occasion pour l'entraîneur-chef Clarence Seedorf d'évaluer ses joueurs ainsi que le niveau de préparation de l'équipe à quelques jours du coup d'envoi de la CAN. Le Mali a ouvert le score à la 22ème minute grâce à Koné, mais Karl Toko Ekambi égalise pour le Cameroun à la fin de la première mi-temps. Ce match était le deuxième pour les Lions pendant leur entraînement à l'étranger. Les Lions Indomptables ont battu le Chipolopolo de Zambie 2-1 lors de leur premier match amical au centre d'entraînement de l'Atlético de Madrid le 09 juin 2019.
Après la rencontre de vendredi dernier, les Lions Indomptables ont fait une pause le 15 juin 2019 dans le cadre de leur entraînement pour l'AFCON. Les Lions se sont entraînés au gymnase pour leur entraînement d'après-match. L'entraînement comprenait un programme de récupération à vélo et des étirements. A la fin une séance d'entraînement dans la piscine pour ceux qui ont joué plus de 50 minutes.
Pour les autres, un programme athlétique également basé sur le vélo et le renforcement de la sangle abdominale, des exercices de proprioception et un entraînement pliométrique. Le programme d'entraînement des Lions Indomptables en vue de la CAN 2019 comprenait trois matches amicaux, notamment contre la Zambie, le Mali et l'équipe espagnole de Division 2, Alcorcon. Sur les trois rencontres, les Lions ont remporté deux matches et en ont obtenu un nul. La formation au Qatar a permis aux Lions de s'acclimater au climat égyptien.
Les Lions Indomptables poursuivront leur entraînement à Yaoundé et feront leurs adieux au public camerounais ce 19 juin 2019 lors d'un match de gala avant de se rendre en Egypte le 20 juin 2019. Les Lions disputeront leur premier match contre la Guinée Bissau le mardi 25 juin 2019.
Otric N.
Au départ, bon nombre de personnes dans le Nord du Cameroun, avait fait de la fabrication artisanale de la Chéchia, une activité principale. Ce bonnet qui incarne une identité culturelle de cette partie du pays, permettait alors à ses artisans de faire des bonnes affaires. Au fil du temps malheureusement, la fabrication de cet accessoire vestimentaire connaît une baisse d’engouement.
« La plupart des bonnets viennent de l’Arabie Saoudite, de la Libye, du Nigeria entre autres. Il y a surtout les qualités telles que le worunde, le minista, qu’on ne fabrique pas ici. Il y a aussi des nouvelles techniques de fabrication notamment les machines à coudre. Une situation qui impacte négativement notre marché. Nous sommes obligés de baisser les prix de Chéchia. Actuellement, nous ne comptons que sur les commandes de quelques clients », explique Oumarou Saïdou, fabricant de bonnet artisanal.
Malgré la concurrence qui impacte ce secteur d’activité dans le Nord, le bonnet artisanal fait toujours courir de nombreuses personnes qui ne peuvent pas s’en passer. C’est le prototype de Nassourou qui dit ne jamais se séparer de son bonnet, car non seulement celui-ci le protège contre le soleil, mais c’est aussi pour lui un signe de grandeur.
Même si les fabricants de la Chéchia connaissent des moments de vache maigre, ceux qui persévèrent dans l’activité espèrent des lendemains meilleurs à travers une bonne organisation de leur secteur.
Innocent D H
La journée du dimanche 16 juin 2019 était une journée de joie pour la famille d’Aboubakar chauffeur de profession, âgé de 39 ans, enlevé le 22 avril dernier en République centrafricaine, par des rebelles du Fdpc, une bande de rebelles d’Abdoulaye Miskine de ce pays frontalier au Cameroun. Le père de famille composée de cinq enfants à qui un accueil chaleureux a été réservé, a été libéré après de nombreuses négociations. Il a d’abord été remis à la Mission des Nations unies pour la stabilité de la Centrafrique (Minusca). Celui qui a indiqué que les conditions de sa détention et de sa nutrition étaient mauvaises.
« Nous avons été enlevés vers 16h30. Mon camion était en panne. Nous n’étions pas en escorte. On était quatre avec une femme. La femme, après avoir passé une nuit en captivité, on l’a envoyée vers un autre village pour qu’elle signale que les rebelles ont enlevé trois personnes. Nous dormions sur des feuilles. On envoyait une personne pour nous acheter souvent à manger. Les rebelles mêmes avaient arraché un bœuf à un éleveur centrafricain. Ils l’ont égorgé et ont boucané sa chair. C’est ce que nous mangions tous.
Il y a eu une mésentente entre les rebelles qui nous ont kidnappés. Une faction est venue nous dire : « soyez prêts on va vous libérer ». Douze rebelles nous ont accompagné jusqu’à Zoufra. Avant de franchir la Minusca, dix se sont cachés dans une forêt. Deux rebelles nous ont remis à la Minusca. Je remercie les gouvernements centrafricain et camerounais pour ces efforts », raconte l’otage désormais libre.
Il a donc été remis aux autorités camerounaises qui étaient composées de deux Ministres, deux Préfets, des Sous-préfets et Maires. Cette délégation était conduite par Lamidou Issabi Amadou le Ministre délégué auprès du Ministre de l’Administration territoriale, chargé du Développement local. « Ce n’est pas la première fois que ce genre de kidnapping se réalise. Il y a souvent des situations heureuses comme celle que nous vivons aujourd’hui. C’est pour nous un motif de joie de revenir avec notre fierté qui est vivant. C’est un signal fort pour les relations de coopération entre la Rca et la République du Cameroun.
Vous savez le Cameroun et la Rca sont deux pays frères, qui ont toujours entretenu des relations séculaires de fraternité. Le Cameroun contribue à la sécurisation de la Rca, à la pacification du pays et rien ne peut justifier de la part de nos frères centrafricains le kidnapping de leur frère camerounais dans la mesure où nous avons les mêmes problèmes. Nos préoccupations sont communes », a déclaré Lamidou Issabi Amadou.
Après avoir procédé à l’organisation logistique de la récupération de ces otages à Foro, la Minusca les a remis à une équipe médicale de Banbat, laquelle a attesté que les otages sont en bonne santé. « C’est pour nous un motif de joie que de revenir avec notre frère qui est vivant, qui va retrouver désormais sa famille, son peuple, les populations camerounaises en bonne santé. C’est un signal fort pour les relations de coopération entre la RCA et le Cameroun », a souligné le chef de la délégation centrafricaine, accompagné de son collègue Maxime Mokom, ministre chargé du Désarment, la Démobilisation, de la Réinsertion et du Rapatriement.
Le Front démocratique du peuple centrafricain, souvent abrégé en FDPC, est un mouvement rebelle actif en République centrafricaine. Il a à sa tête le général Abdoulaye Miskine (de son vrai nom Martin Koumtamadji).
Liliane N.
Un thème factuel : « Gestion et conservation pérenne des archives au 21ème siècle : quelles infrastructures archivistiques pour un Cameroun émergent »? qui invite les pratiquants et autres professionnels à l’élaboration des mécanismes de recherche, qui vont efficacement répondre à leurs besoins.
Etat des lieux
La surabondance des sources et contenus d’informations au 21èmesiècle corollaire de l’hyper développement des technologies avec son lot de dérives, interpellent les institutions archivistiques à travers le monde. Ces institutions, par leurs missions et leurs fonctions, sont naturellement susceptibles de répondre efficacement aux besoins des publics en informations fiables et authentiques.
Pour s’y faire, elles doivent disposer des infrastructures notamment des bâtiments et équipements ergonomiques de même qu’une info – structure (archive, instruments de recherche, bases de données …) solides, flexibles et évolutives pour assurer un service centré sur l’humain. Un format différent de la traditionnelle journée Internationale des Archives. Durant cette semaine, les archivistes du monde entier dans leur environnement respectif et professionnel, vont se donner à voir, écouter, se produire…
Les objectifs poursuivis par le Cameroun
Adresser de manière spécifique, les questions de conception et construction des bâtiments d’archives en pays tropicaux
Mettre en exergue, la problématique de la conservation des données dans un contexte d’explosion d’infrastructures et plate formes numériques
Les différentes articulations
Une exposition à laquelle les « yaoundéens » et autres sont conviés, depuis l’ouverture de la semaine au Musée national. Jusqu’au 23 Juin, ceux qui vont faire le déplacement vont contempler les photos des bâtiments d’archives d’ici et d’ailleurs.
Le 19 Juin, le programme prévoit une table ronde au cours de laquelle les participants vont débattre sur le sous thème : « Infrastructures, convergence numérique, sécurisation et protection des données : quel modèle pour le Cameroun « ?
L’importance des archives
Là où elles sont bien établies, les infrastructures archivistiques répondent généralement à des normes architecturales qui ont pour vocation d’une part, de préserver dans la mesure du possible, un matériau devenu de plus en plus complexe et fragile qu’il serait important de mettre à la disposition de ceux qui en font la demande.
Les professionnels qui évoluent dans ce domaine sont au quotidien confrontés à un grand défi : C’est celui de trouver le juste équilibre entre les fonctions de conservation / préservation et, celles de communication des archives.
Ils se posent en outre la question de savoir ce que valent ces archives, si elles ne peuvent être exploitées à bon escient et, mises à la disposition des usagers ? Une interrogation sur laquelle est revenue le Directeur des Archives Nationales du Cameroun, en prononçant son allocution de circonstance.
Comment diversifier et intéresser de nouveau publics, particulièrement les « digital native » et les publics hybrides consommateurs de l’archive classique mais aussi de l’archive numérique ?
En clôturant son propos, le Dr Esther Olembe a réaffirmé que « l’archive, centrée sur l’humain suppose une réadaptation et une formation professionnelle continue pour les archivistes, nous conservons les traces de l’activité humaine…Conservons donc des archives pour l’humain… ».
Nicole Ricci Minyem
Vendredi dernier, le Cameroun et le Fonds international de développement agricole (Fida) ont fait le point de leur collaboration et fixé le cap pour les six prochaines années (2019-2024). « Depuis 1981, on a réalisé plus de 11 projets pour un montant de plus de 400 millions de dollars soit plus de 233 milliards de FCFA. C’est une coopération satisfaisante », va d’entrée de jeu dire Clémentine Ananga Messina, ministre déléguée au ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) chargé du Développement rural. Des propos rapportés par Cameroon Tribune.
Ainsi apprendra-t-on, cette plateforme de collaboration qui vise le développement le renforcement des conditions de vie des populations pauvres des zones rurales couvre des activités comme l’agriculture, la microfinance, l’entrepreneuriat jeune et femmes, etc. « Face aux nouveaux challenges des changements climatiques, un nouveau projet est en train d’être élaboré avec le ministère de l’Environnement sur le développement du bambou. Cela va permettre aux populations de pouvoir améliorer leurs conditions de vie et leur sécurité alimentaire », va poursuivre Clémentine Ananga Messina.
Vendredi, 14 juin 2019, l’objectif était de valider le nouveau programme 2019-2024 pour transmission au conseil d’administration du Fida pour validation et mise en œuvre. « Nous sommes en train de convenir avec la partie nationale quel va être le cadre de coopération pour les six prochaines années en vue des opérations de 238 millions de dollars soit 139,1 milliards de F », indique Bernard Mwinyel Hien, représentant du bureau sous-régional Fida pour l’Afrique centrale.
Lesquelles opérations poursuivent trois principaux objectifs notamment celui d’accroître durablement la productivité et la production des petites exploitations agricoles et des entreprises rurales. De manière concrète, au cours des six prochaines années, on verra par exemple le programme de promotion de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes se déployer sur le terrain d’une meilleure façon tout comme la formulation de la deuxième phase du projet d’appui au développement des filières agricoles sur le riz et l’oignon.
Rappelons que le Fonds International de Développement Agricole est un organisme spécialisé des Nations Unies qui a été créé en 1977 en tant qu'institution financière internationale et qui a pour mandat de permettre aux populations rurales des pays en développement de lutter contre la pauvreté.
La stratégie du FIDA au Cameroun se caractérise par une forte orientation entrepreneuriale visant à donner aux jeunes hommes et femmes, les moyens d’accroître leurs revenus et d’améliorer leur sécurité alimentaire à travers des entreprises rentables, intégrées dans les filières agropastorales porteuses, et offrant des opportunités d’emplois viables en milieu rural.
Otric N.
Une douzaine de camions chargés d'aide humanitaire destinés aux personnes déplacées internes (PDI) en raison des bouleversements sociaux qui affectent les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun sont arrivés à Buea le 14 juin 2019 à 21 heures. Les articles conduits par le personnel du Département de la protection civile du Ministère de l'administration territoriale comprenaient 2 000 seaux de 15 litres chacun, 28 grandes piles de couvertures, 575 sacs de riz de 25 kg chacun, 240 bandes dessinées de savons et plus de 500 matelas, a-t-on appris de source officielle.
Les articles ont été reçus à Buea par le Secrétaire général du Bureau du Gouverneur du Sud-Ouest, M. Mohamadou. Il a déclaré au Cameroon Tribune que cet envoi était le plus important depuis l'arrivée de l'aide d'urgence dans la région en raison de la crise. Il a indiqué que le Ministre de l'administration territoriale avait précisé que davantage de matériel de ce type continuerait d'être mis à la disposition des déplacés internes.
Le samedi 15 juin 2019, l'acheminement de l'aide humanitaire vers les six départements du Sud-Ouest a commencé au bureau du gouverneur du Sud-Ouest à 14 heures. Trois camions sont partis pour Limbe (département du Fako) et Mundemba, département du Ndian.
Les neuf autres véhicules se sont dirigés vers Kumba, chef-lieu du département de la Meme. De là, les quantités pour les départements de la Manyu, Kupe Muanenguaba et Lebialem seront séparées et transmises. Le Colonel Eyenga Severin du 21ème Bataillon d'Infanterie Motorisée à Buea a détaillé que tous les articles étaient en sécurité et intacts. Qu'il a pour mission de transmettre le matériel aux autorités administratives locales de l'ensemble de la région.
La Coordinatrice du Centre d'aide humanitaire d'urgence pour le Sud-Ouest, Mayani Apane Stevy, s'est félicitée de la présence de l'aide humanitaire dans la région. Il souligne que la distribution qui sera effectuée par les officiers divisionnaires supérieurs et les officiers divisionnaires débutera certainement la semaine prochaine, mais que les administrateurs doivent fixer une date pour cela dans leurs juridictions respectives.
Soucieux qu’une solution définitive soit trouvée aux préoccupations des populations sur le terrain, le président de la République a demandé que soit accélérée la cadence de la mise à disposition de ces effets aux populations. Ce sont 55 camions pleins de matériels qui ont pris le chemin de ces deux régions jeudi dernier à cet effet.
« Je dois dire que cette assistance humanitaire n’est qu’une phase des différentes mesures qui ont été prises par le président Paul Biya pour trouver des solutions définitives aux préoccupations des populations des régions concernées », a affirmé le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, dans une interview accordée à Cameroon Tribune.
Otric N.
Les Lions Indomptable du volleyball sont arrivés au Cameroun ce lundi 17 juin 2019 avec dans leur bagage, leur ticket de qualification pour la 12e édition des Jeux Africains 2019 prévue au Maroc. Les volleyeurs camerounais ont participé avec brio au tournoi qualificatif de la zone 4, Afrique centrale, pour les Jeux africains, qui s’est déroulé du 14 au 16 juin dernier à Brazzaville, la capitale congolaise. Les Lions ont dominé leurs adversaires, notamment la République démocratique du Congo (3 sets à 0) et le Congo, le pays hôte du tournoi (3 sets à 0).
Ce succès a permis à la jeune sélection camerounaise, de décrocher l’unique ticket disponible pour représenter la sous-région Afrique Centrale du 19 au 31 août 2019 au Maroc. L’objectif visé par le Cameroun à ce tournoi. « Nous avons réussi notre objectif, maintenant nous sommes tourné vers l’avenir, notamment la Can, les Jeux Africains et la qualification pour les Jeux Olympiques. On a intégré de jeunes joueurs, nous avons quatre ou six autres qui vont arriver et petit à petit nous allons mouler l'effectif avec les changements pour élever le niveau de la préparation, et surtout le niveau de performance que nous voulons atteindre. Donc, je crois qu'il va s'en dire que nous allons remodeler notre équipe en faisant un savant dosage entre les jeunes et les anciens qui n'étaient pas de cette expédition congolaise et qui ont de grandes performances dans leur club », a affirmé le sélectionneur national, Blaise Mayam chez nos confrères de Press Sport. Après l’expédition congolaise, les Lions vont se préparer pour les prochaines échéances, notamment la Can qui se déroulera en Tunisie et la phase finale des Jeux africains.
Les Volleyeurs ont rejoint les Lionnes indomptables, Championnes d’Afrique en titre, qui avaient décroché leur ticket de qualification au mois de mai dernier au Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé contre la R.D.C. En attendant le rendez-vous du Royaume Chérifien, les dames se préparent à Yaoundé pour défendre leur titre à la prochaine édition de la Can en Égypte.
Le Cameroun sera également représenté aux Jeux africains 2019, en football dames et messieurs, en handball dans les deux catégories, en basketball dames, entre autres.
Marie MGUE