The Government of Cameroon has made a fresh appeal for finances to fully implement the Presidential Plan for the Reconstruction and Development of the North West and South West regions, PPRD-NW/SW.
The appeal was made by the Chairman of the steering Committee of the Presidential plan, Balungeli Confiance Ebune during the 3rd session of the committee last Thursday September 16 at the auditorium of the Prime Minister’s Office.
Speaking at the come together, Balungeli Confiance Ebune said the implementation of the reconstruction plan in the war-torn North West and South West regions of Cameroon is suffering from insufficient financial resources.
He revealed that out of an estimated FCFA 89 billion required for the project, only FCFA 10.4 billion has been mobilized so far, meaning about FCFA 78.6 billion is left for the plan to be fully implemented.
Balungeli Confiance Ebune however mentioned some progress have been made since their last session in 2020, including initiatives to promote social cohesion, rehabilitation of schools and health facilities belonging to churches and the financial agreement signed with the Japanese Government worth FCFA 1.5 billion and the commitment of the private sector to support the implementation of the plan.
On his part, the National Coordinator of the PPRD-NW/SW, Paul Tasong said trends now show a net improvement of the socio-economic welfare of the two regions since 2020 as compared to 2019 that was according to him the most disastrous.
“In 2016, the South West exported 136,000 tons of banana. In 2019, this same region barely exported 16,000 tons and this was mainly from the Boh Banana plantation. On the other hand, the agro-industrial giant, the CDC did not export a single ton that year…” Paul Tasong explained to the press, indicating that the situation rendered many jobless.
On the contrary, the PPRD-NW/SW stated that as from 2020, the CDC started back production though could only export 6,000 tons of banana. By June 2021, it had exported 12,000 tons.
As far as education is concerned, Paul Tasong said the number of pupils in primary and secondary schools in the two regions dropped from 1.1 million in 2016 to 225,000 in 2019. The figure he remarked rose to 427,000 in 2020.
The National Coordinator added that despite the recent attacks recorded with destruction of property in the regions, life was gradually returning to normal in many communities where sports and cultural activities are organized.
He made a fresh appeal to Cameroon’s development partners to support the reconstruction plan with financial resources for an effective outcome.
Ariane Foguem
Tibor Nagy le Sous-secrétaire d'Etat américain en charge des Affaires africaines pense qu’il faut absolument que le gouvernement intègre les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, dans la gestion de leurs affaires, pour que le plan de reconstruction de ces régions anglophones réussisse.
Face au congrès américain, Tibor Nagy a déclaré que, pour qu’un projet en rapport avec les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso) marche, il faut absolument que le gouvernement accepte d’intégrer les populations dans la gestion des affaires de leur zone d’habitation. Le Sous-secrétaire d’Etat américain en charge des Affaires africaines pense même que le Plan de reconstruction de ces deux régions anglophones ne peut pas réussir.
«Le gouvernement camerounais parle d'un Programme de reconstruction pour le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, mais malheureusement il n'y a pas de possibilité de le mettre en oeuvre. Et puis, le gouvernement camerounais semble oublier que le désir numéro un des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, c'est d'avoir leur mot à dire dans la gestion de leurs propres affaires», a déclaré le diplomate américain au cours de son audition, face au congrès de son pays. Avant de poursuivre «c'est une chose de parler de développement, mais au coeur de celui-ci se trouve le désir profond des populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest d'avoir un contrôle dans la gestion de leurs propres affaires et tant que le gouvernement du Cameroun ne le comprend pas, tous ces programmes viendront et aucun d'eux n'aura du succès».
A titre de rappel, il faut noter que le Plan de reconstruction et de développement du Noso a été mis en place après les assises du Grand dialogue national. Le budget total arrêté pour son implémentation est de 89,6 milliards de FCFA. Le 13 mai dernier, Paul Tasong le coordonnateur dudit Plan lors de la première réunion du comité de pilotage a indiqué 36 milliards de FCFA vont être mobilisés pour la première année des travaux. Et lesdits travaux vont débuter par les localités pacifiées.
En outre, il convient de préciser que le programme de reconstruction du Noso s’étend sur une période de 10 ans. Les missions prévoient notamment la réhabilitation de 12 000 maisons, 40 ponts, 115 centres de santé, 600 kilomètres de routes, 400 points d’eau, 350 écoles, etc.
Liliane N.
Cette information est donnée par Paul Tassong le Coordonnateur du Plan de reconstruction et de développement du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
11 000 maisons ont été détruites au Sud-Ouest depuis l’enlisement de la crise sociopolitique, survenue en fin d’année 2016 dans les deux régions anglophones du Cameroun. Cette information est l’une des toutes premières rendues publiques par Paul Tasong, en sa qualité de Coordonnateur du Plan de reconstruction et de développement du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso).
Depuis le 29 juin 2020, ce dernier séjourne à Buéa, le chef-lieu de la région du Sud-Ouest. Il y tient des concertations avec les autorités traditionnelles et religieuses. Le but desdites concertations étant d’être mieux outillé pour pouvoir mener à bien le projet de reconstruction du Sud-Ouest. De Paul Tasong, on sait que le plan du gouvernement devrait permettre de bâtir dans cette région 119 écoles, 44 hôpitaux, 315 kilomètres de routes, 36 ponts et des points d'eau.
Avant de se rendre à Buéa dans la région du Sud-Ouest, Paul Tasong a conduit la semaine dernière, la mission du Plan présidentiel de reconstruction et de développement des régions du Noso, à Bamenda. Il faut rappeler que les principales missions assignées audit Plan sont la réhabilitation et l’aménagement des infrastructures de base, œuvrer pour la revitalisation économique du Noso; oeuvrer à la promotion de la cohésion sociale. Paul Biya a donc porté sa confiance au Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire.
Pour revenir au séjour de la délégation de Paul Tasong à Bamenda, on se rappelle que pour nuire à cette mission, les séparatistes avaient lancé un mot d’ordre de ville morte-ghost town. Cette opération de ghost town devait durer trois jours. Et les populations par peur de représailles étaient restées cloîtrées dans leur maison.
Liliane N.
Depuis quelques jours, le ministre délégué Paul Tasong sillone les villes du Nord-ouest et du Sud-Ouest pour prêcher la reconstruction des édifices pour le redémarrage économique dans les deux régions en proie jusqu’ici à une violente crise sécuritaire. Une démarche que plusieurs camerounais rencontrés ce mardi dans les rues de Douala ne comprennent pas.
Carrefour Hôtel de l’air à Bonapriso (Douala), au milieu de conducteurs de moto présent à ce point de ramassage des clients, de nombreux déplacés qui ont fui les villes du Sud-Ouest du fait de la guerre. Ils se « débrouillent » dans le transport par moto taxi. Nous ouvrons une conversation autour de la question de la reconstruction annoncée par le gouvernement dans les régions en crise.
Le premier qui intervient c’est le jeune Bryan O... Il est à Douala depuis presque deux ans, il était avant de quitter la ville de Buea, en Upper Six dans un établissement de la ville, mais il n’a jamais pu faire son Baccalauréat jusqu’ici. De plus au début de la crise, il a participé avec certains amis dans certains mouvements séparatistes avant de s’en détacher.
Pour ce jeune qui se reconnais et s’identifie comme camerounais, « cette initiative du gouvernement est bien pensé. Parce qu’il n’y a plus de vie dans les villages. Les gens meurent de faim. Certains groupes ambazoniens se sont transformés en groupe pour terroriser les populations et arracher les récoltes dans les champs. En tout cas pour ceux qui ont encore pu cultiver quelques choses.
Parce que ça fait longtemps que la crise dure. Et vous savez que les ambazoniens aiment se cacher en brousse. Du coup c’est compliqué de continuer à aller au champs normalement. Beaucoup de gens ne cultivent plus. Donc, si le gouvernement peut faire quelque chose, ce sera bien pour les gens qui n’ont pas réussi à fuir les zones en guerre. »
A côté de lui, un de ses compagnons de fortune (qui n’a pas souhaité nous parler de lui) fait remarquer « c’est bien de vouloir reconstruire. Mais vous allez reconstruire sans avoir réglé le problème des anglophones comment ? A quoi ça va servir de dépenser beaucoup d’argent pour construire une route sur laquelle on va venir brûler les roues alors que le bitume n’est même pas encore sec ? Je pense que ce que le gouvernement peut faire pour aider les gens du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, c’est qu’il faut d’abord s’occuper de ceux qui ont fui et qui sont ici à Douala, à Banga, à Manjo, à Loum et dans tous les villages là et qui sont abandonnés à eux-mêmes, sans argent, sans travail. Les gens ont abandonné leurs belles maisons à Bamenda, à Buea, à Mamfé et ils dorment dans la rue ici à Douala. Si vous les aidez vraiment, ceux qui sont restés au Nord-Ouest et au Sud-Ouest vont voir que vous êtes bien intentionnés et ils peuvent vous aider à essayer de reconstruire là-bas. »
Manifestement, la volonté de reconstruire pourrait être nourri de bonne intention. Mais à écouter ces jeunes gens, il y a une véritable crainte de l’assimilation par les francophones. De sortes que toutes initiatives du gouvernement de la république sont perçues avec beaucoup de suspicions.
Stéphane NZESSEU
Le document soumis à l’examen des parlementaires, a été présenté par le ministre délégué au ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Paul Tasong. Son importance et sa portée ne sont pas ignorés des sénateurs et députés.
En effet, ce texte signé le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda, sous l’impulsion des Etats de l’Union africaine, est un vérifiable levier de l’intégration économique en Afrique. Ceci passe par la création d’un marché unique, pour les marchandises, les services, les investissements, les droits de la propriété intellectuelle et la circulation des personnes.
Au regard de ces atouts, les parlementaires saluent la volonté des pouvoirs publics de s’approprier ce nouvel outil. Pour eux, le Cameroun pourra développer avec efficacité son économie interne et renforcer la libre-circulation de ses produits sur l’ensemble du continent. Les opérateurs économiques sont donc appelés à exploiter cette nouvelle ouverture qui s’offre à l’économie nationale. Par ailleurs, le pays étant engagé dans la voie de l’intégration sous-régionale, il est clair que sa ratification devrait renforcer cette dynamique.
Cette ratification devrait permettre au Cameroun de renforcer sa coopération avec les autres pays du continent, de s’ouvrir à de nouveaux marchés, de maximiser ses ressources et d’approfondir l’intégration économique africaine à travers la création d’un marché unique. Le 29 avril 2019, le seuil des 22 ratifications nécessaires pour son entrée en vigueur était franchi, d’où la démarche actuelle des autorités camerounaises de se conformer à cette disposition de l’Union africaine (UA).
Conformément à l’article 3 de cet accord signé par une quarantaine de pays dont le Cameroun le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda, « la Zone de libre échange continentale vise à créer un marché unique pour les marchandises et les services facilité par la circulation des personnes et des biens ». L’objectif à terme étant d’approfondir l’intégration économique du continent conformément à la vision panafricaine d’une « Afrique intégrée, prospère et pacifique », telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063.
Une Afrique intégrée économiquement à travers la création d’un marché libéralisé pour les marchandises et les services, la contribution à la circulation des capitaux et des personnes physiques et la facilitation des investissements entrent également dans les visées de la Zlec.
Otric N.