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Un atelier de 5 jours vient de débuter à leur intention. Il regroupe des participants venus du Nord et de l'Est.

 

C'est un atelier qui intervient dans le sillage de la mise en musique du programme de préparation des communautés pour une croisade efficace et efficiente contre des épidémies et pandémies en abrégées CP3. C'est avec le soutien indéfectible des partenaires de la Croix rouge et du Croissant rouge.

 

Pour l'atteinte des résultats escomptés, une rigoureuse démarche de travail est mise à la disposition des participants venus des régions de l'Est et du Nord. Ils vont être capacités sur les actions du CP3 qui consiste à assurer une bonne sensibilisation, ainsi qu'à poser des actions de réponses réfléchies, à en croire les explications de Gavli Dongoa, point focal régional plan surveillance épidémiologique à la délégation régionale de la Santé publique pour le Nord.

 

La formation permettra donc, aux volontaires de se munir d'éléments nécessaires et suffisants afin de former sur le terrain, les techniciens intervenant dans la gestion des épidémies et les pandémies. Ce sont les cas des maladies telles que le choléra, le paludisme qui, de manière routinière causent beaucoup de tort aux populations et constituent jusque-là de véritables problèmes de santé publique au Cameroun en général, et particulièrement dans les régions de l'Est et du Nord.

 

Innocent D H

 

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La journée mondiale du lait rendue à sa troisième édition, s'est célébrée ce mercredi 12 juin 2019. Dans le Nord, l'occasion est toute trouvée de s'interroger sur la situation de la production du lait dans cette région à forte potentialité.

 

Cas pratique, le marché du lait à Garoua connu sous le nom du "marché Mbororo". Ici chaque jour, les femmes d'éleveurs mbororo prennent d'assaut cet espace marchand pour offrir leur lait à la clientèle. Plusieurs qualités de lait sont vendus à des prix préférentiels. Il y a par exemple le lait caillé qui est très prisé par les populations locales dans leur nutrition.

 

Mais une chose est sûre, ce lait vendu se trouve à l'état brute. Conscient de cette réalité qui doit être améliorée l'Etat à travers le Gouvernement soutient l'idée de transformation du lait à travers des structures telles que le Prodel dont le rôle est indéniable dans le Nord. "Booster la production laitière nationale ainsi que son importation journalière. Le Cameroun dépense énormément dans l'importation du lait et produits laitiers. Actuellement, c'est chiffré à plus de 10 milliards de Fcfa", renseigne le docteur Abdouraman Maïkanti, spécialiste régional en production animale.

 

La production laitière reste donc informelle dans la région du Nord, surtout dans les zones péri-urbaines. D'où l'invite à une révolution du secteur qui pourtant est porteuse d'importants indicateurs de développement économique pour la région et par ricochet celle nationale.

 

Innocent D H

 

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C’est ce qui ressort de la première session ordinaire annuelle du dialogue politique structuré Cameroun-Union européenne.

 

La situation socio-politique du Cameroun a été passée en revue hier 12 juin 2019 par les autorités et l’Union européenne (Ue) représentée lors de la session susmentionnée, par  le chef de la délégation de cette institution dans notre pays. Lors de cette rencontre qui a eu pour cadre la salle des Actes du Ministère des Relations extérieures (Minrex), les questions d’actualité relatives au climat socio-politique ont fait l’ordre du jour.

 

Adoum Gargoum le Ministre délégué auprès du Minrex, chargé de la Coopération avec le Monde islamique parlant au nom du Cameroun est revenu dans son propos liminaire sur le contexte actuel marqué par divers événements. Lesdits évènements étant entre autres, les manifestations du samedi 26 janvier 2019 dans les Ambassades du Cameroun ayant donné lieu aux saccages des locaux notamment en France et en Allemagne; la résolution du Parlement européen portant sur la situation au Cameroun ; la descente de Joseph Dion Ngute le Premier Ministre dans les régions anglophones; le Conseil des Ministres Afrique Caraïbes Pacifique (Acp) et Acp-Ue en mai dernier. Sans oublier, les élections européennes qui ont eu lieu le 26 mai 2019.

 

 Hans-Peter Schadek le chef de la délégation de l’Ue au Cameroun dans sa prise de parole a indiqué la satisfaction de son institution pour les actions dernièrement entreprises par les autorités dans l’optique de mettre en place un cadre propice au dialogue. «Nous saluons les initiatives tout récemment prises par le Président de la République en vue d’ouvrir un dialogue véritable et constructif qui permettra une sortie durable et non-violente de la crise, tout en préservant l’unité nationale», a-t-il déclaré.

 

Indiquant ce sur quoi la suite des échanges avec l’Ue portera, Adoum Gargoum a précisé qu’il y a des points importants à aborder. «Il s’agit au niveau de la sous-région, des questions sécuritaires, politico-administratives, notamment la situation sur le Lac Tchad, hanté par le terrorisme de Boko Haram. Il faut trouver des solutions politiques, sécuritaires, économiques. De plus, nous abordons le problème centrafricain. Nous avons environ 300 000 réfugiés centrafricains sur notre sol. C’est une des questions sur lesquelles nous demandons l’appui de notre partenaire européen. Nous avons également des problèmes internes, notamment la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Nous verrons comment aborder l’aide et comment faire comprendre à notre partenaire la situation interne réelle sur ce sujet», a-t-il ajouté.

 

Liliane N.

 

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Le fils de Paul Biya, George Gilbert Baongla nomme depuis sa prison, Morgan Palmer comme Vice Président du Parti Républicain.

 

Le journaliste politique, Morgan palmer a décidé de tronquer son costume de chroniqueur et d’analyste des faits politiques pour en devenir un acteur de premier rang. Et depuis le 09 Juin dernier, il est devenu le Vice-président du Parti Républicain et porte parole dudit parti politique. Un poste qui était vacant jusqu’alors. D’ailleurs, la seule figure connue jusqu’ici de ce parti était son fondateur, Georges Gilbert BAONGLA. Un parti qu’il transportait avec lui et qui apparaissait sur la scène publique au gré des sorties médiatiques de son créateur. Comme la plupart des partis politiques de notre pays, pas de siège, encore moins d’assise politique.

 

Morgan Palmer, le Jackpot politique ?  

Pour le parti républicain cela semble bien être le cas. Et l’homme en est bien conscient. Dans le communiqué où il annonce lui-même s nomination à la Vice-présidence de ce parti, l’ancien journaliste de MAGIC FM (une station de radio émettant depuis Yaoundé) a reconnu la faiblesse du cheval politique qu’il enfourche. Il dit, « Je n’ai pas adhéré au Parti Républicain du Cameroun pour ce qu’il est, mais pour ce que nous souhaitons collectivement qu’il devienne. » Conscient de cet état de chose, Morgan Palmer sait pertinemment que c’est lui qui donnera du contenu à la cause du Parti Républicain. Une nouvelle orientation politique qui rejoindra la philosophie qui a toujours conduit l’expert en communication politique dans les multiples projets qui l’ont mené près de grands chefs d’Etat africains. « Je ne suis pas un novice en politique. Voilà des années que je la chronique, l’analyse, conseille ses acteurs, en faisant des prédictions très souvent juste. Je ne compte pas renoncer à mon objectivité. C’est même tout le sens de mon engagement. » Affirme – t – il.

 

Les premières actions posées par le tout nouveau porte-parole du Parti Républicain sont des plaidoyers pour dédouaner le Président du Parti Georges Gilbert BAONGLA incarcéré à la prison centrale de Kondengui. Rien ne filtre jusqu’ici sur les nominations des autres membres du directoire, ou d’une Assemblée Générale élective. Difficile de savoir si le Parti Républicain sera de la course pour les législatives et municipales à venir. Néanmoins, nous avons aperçu le nom de Morgan Palmer dans une liste pour la candidature à la mairie de Yaoundé 5e de Paul Daizy Biya, un autre journaliste.

 

Stéphane Nzesseu

 

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Le montant transféré au Trésor par la Société nationale des hydrocarbures, au bout des quatre premiers mois, est de 157,56 milliards de FCFA, représentant la contribution de cette entreprise au budget de l’Etat. Un montant en augmentation de 28,51% par rapport à la même période l’année dernière, du fait des résultats positifs enregistrés, apprend-on.

 

Les chiffres sont bons en matière d’exploitation des hydrocarbures pour ce début d’année 2019. Le communiqué final sanctionnant le conseil d’administration de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), tenu le 06 juin 2019 sous la présidence de Ferdinand Ngoh Ngoh, président dudit conseil, en présence d’Adolphe Moudiki, l’administrateur-directeur général de la SNH, a apprécié ces performances.

 

Sur le plan de la production nationale d’hydrocarbures, rapporte Cameroon Tibune, 8,10 millions de barils de pétrole brut ont été produites au 30 avril dernier, soit une baisse de 1,53 % par rapport à la même période lors de l’exercice précédent. La production nationale de gaz naturel, quant à elle, a été revue à la hausse, avec plus de 26 millions de pieds de cubes, en augmentation de 219,78%.

 

Sur le plan commercial, la SNH a livré à la centrale thermique de Kribi, 3 816 millions de pieds de cube de gaz nature, soit 108,06 millions de m3. Quant au gaz domestique, 8 058,6 tonnes, correspondant à 644 689 bouteilles de 12,5 kg, ont été chargées au dépôt gaz de pétrole liquéfié de la société à Bipaga, pour l’approvisionnement de Yaoundé et ses environs. Par ailleurs, six cargaisons correspondant à 388 054 tonnes métriques ont été exportées.

 

L’entreprise a donc vendu 5,832 millions de barils de pétrole brut pour le compte de l’Etat entre le 1er janvier et le 30 avril dernier. Soit un bond en avant de 44, 57 milliards de FCFA, par rapport à l’année dernière.

 

On note également une hausse des royalties du pipeline Tchad/Cameroun dont les recettes ont généré 11,58 milliards de F au titre du droit de transit. La SNH s’est également employée à promouvoir le domaine minier à travers la signature d’un contrat de partage de production avec la société Perenco Rio Del Rel en vue de la recherche et la production d’hydrocarbure dans le bloc de Bomana.

 

Selon la SNH, ces activités se sont déroulées dans un contexte international marqué par une baisse des cours du pétrole brut et du Gaz naturel liquéfié (GNL), d’une part, et d’autre part, par une hausse du dollar US par rapport à l’euro. « C’est dans cet environnement contrasté que la SNH a poursuivi la mise en œuvre de son plan d’actions, avec des résultats globalement positifs » se félicite l’entreprise publique.  Elle ajoute qu’elle a procédé à une augmentation significative de ses investissements de production, budgétisés à 399,26 millions de dollars US pour l’exercice 2019, contre 209,44 millions en 2018.

 

Otric N.

 

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mercredi, 12 juin 2019 15:17

"Paul Chouta n’est pas membre du SNJC"

L’opinion publique s’interroge sur la lourdeur observée, de la corporation des journalistes à porter secours à celui qu’elle (l’opinion publique) considère comme l’un des leurs.

 

Le Syndicat national des journalistes du Cameroun par la voix de son président, Denis Kwebo a signifié dans un post publié sur son compte Facebook, que le syndicat ne soutient que ses membres. « Le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) est une organisation qui défend les intérêts socioprofessionnels de ses membres. Nous faisons la promotion des bonnes pratiques professionnelles. Nous sommes engagés au respect des règles d'éthique et de déontologie. Le SNJC n'est pas la Croix Rouge ». Dixit Denis Kwebo.

 

Le journaliste blogueur incarcéré depuis peu à la prison centrale de Kondengui n’était pas membre du Snjc. D’après le président du Snjc pour la région du Centre, Thierry EBA, Paul Chouta avait été plusieurs fois approché par les responsables du syndicat question de le recadrer dans son travail de journaliste. De plus, nous avons appris que Paul Chouta avait sollicité une inscription dans les fichiers du syndicat. Seulement, il lui avait été demandé de choisir entre la casquette de journaliste ou d’activiste politique. Deux fonctions incompatibles. Pour la simple raison que l’activiste ne s’encombre pas du respect des principes de neutralité et d’objectivité, principes cardinaux pour l’exercice du métier de journaliste. Face à cette requête, Paul Chouta était resté silencieux et poursuivant dans le type de diffusion de l’information qui a construit sa popularité.

 

Paul Chouta est-il journaliste ou pas ?

La question relance le débat sur qui est journaliste et qui ne l’est pas au Cameroun. Seulement, pour certains journalistes, le Snjc (qui n’a pas encore de position ouverte et définitive sur le cas Paul Chouta), se retrouve dans une position ambivalente, notamment : soit rester légaliste et ne pas le défendre puisqu’il n’en est pas membre, soit mettre en avant le principe déontologique de solidarité confraternelle et de défense des droits des journalistes abusés. En attendant, il n’y a jusqu’ici aucune mobilisation des acteurs de la presse comme ce fut le cas pour la journaliste d’Equinoxe Télévision, MIMI MEFO.

 

De toute évidence, Paul Chouta semble récolter l’inimitié qu’il a souvent entretenue avec cette organisation de défense des droits des journalistes au Cameroun. De plus, au regard des chefs d’accusations à son endroit qui ont évolués depuis son arrestation, même s’ils se décidaient à le faire, il devient compliquer pour un syndicat de journaliste de porter secours pour des accusations de chantage et autres qui se sont rajoutées au dossier Paul Chouta. Toutefois, en tant que journaliste, il faudra veiller à ce que le citoyen Paul Chouta ait droit à un procès juste et équitable.

 

Stéphane Nzesseu

 

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C’est un avis partagé par la plupart des patients qui ont été hospitalisés dans ce centre hospitalier qui a pourtant bénéficié d’une attention particulière de André Mama Fouda, ancien ministre de la Santé Publique

 

On dirait que le gros de cette insalubrité se trouve au niveau des toilettes utilisées par les mamans enceintes qui sont là pour un suivi médical ou pour toute autre raison : “ Je n’ai pas le courage de me rendre dans ces toilettes, j’ai peur d’attraper des maladies…”

Le ménage est pourtant fait chaque jour : “Vous parlez de quel ménage, madame ? Ces femmes viennent ici juste pour se faire de l’argent. Regardez autour de vous, les marches qui mènent au deuxième et au troisième niveau. Regarde cette boue qu’on retrouve même dans les chambres, alors qu’il n’a pas plu depuis quelques jours…”, s’exclame une jeune dame venue accompagner sa maman.

 

Effectivement, alors que la cour avant laisse transparaître un air de propreté, c’est tout le contraire dans les salles d’hospitalisation. Les matelas posés sur des lits en fer ont des trous un peu partout, aucun ne dispose d’une moustiquaire imprégnée alors que sur les murs, on peut lire sur une affiche qu’il est important pour tous, mais plus encore pour les mamans et leurs bébés, d’en avoir.

 

Sont – elles disponibles? Nul ne saurait répondre par l’affirmative: “ Ehhh maman, je ne sais pas. Ils ont découvert que je souffre d’un fort accès palustre mais personne ne m’a donné la moustiquaire. J’ai déjà fait deux jours ici et, les moustiques peuvent me tuer. Nous sommes obligés de fermer les fenêtres très tôt lorsque nous voulons dormir un peu dans la nuit mais, je puis vous assurer que ça ne change rien… Ces moustiques nous traumatisent et, à l’accueil là bas, on nous a fait comprendre qu’il n’y a pas de moustiquaires”.

 

Au delà du manque d’hygiène, les patients semblent remettre en question les soins qui leurs sont donnés par le personnel de ce centre hospitalier. L’on nous raconte l’histoire de cette dame qui a failli perdre sa vie et celle de son bébé :

“ Cette maman a perdu les eaux mais, personne n’a fait attention malgré les cris d’alarme de son époux et la mise en garde d’une maman dont la fille était hospitalisée. L’infirmière appelée, une jeune fille qu’on dit à peine sortie de l’école, a fait le doigté mais a dit à la dame de marcher dans la salle pour faciliter le travail, parce que l’enfant était encore loin. Elle nous a dit que c’est ce qu’on leur enseigne à l’école. Malheureusement pour la dame pratiquement étouffée par la douleur, les contractions se sont accélérées et c’est pratiquement à la porte de la salle d’accouchement qu’elle s’est effondrée, la tête de l’enfant était déjà dehors. Madame, je ne peux vous parler du tollé qui a suivi mais, grâce à Dieu, son enfant et elle sont en santé…”.

 

Ce n’est pas tout: “ Le pire c’est que ces infirmières ont dit au mari de nettoyer toute la saleté faite par son épouse et, je peux vous assurer que je n’ai jamais vu quelqu’un se mettre dans une telle colère. Le type a même dit qu’aujourd’hui, il comprend mieux les hommes en tenue qui dégainent et tirent sur les infirmières. Il aurait fait pareil. Et, alors qu’on leur demandait de rester ici, ils ont préféré s’en aller. Une autre femme qui avait les contractions est partie, en voyant cette scène…”.

 

Quelles sont les tâches qu’on confie à ces jeunes enfants, à peine sortie de la classe de terminale et qui ont décidé d’embrasser ce noble métier? Ils ont à peine le temps d’acquérir quelques expériences qu’ils sont envoyés dans les hôpitaux et, ce sont les malades qui tiennent lieu de cobayes. Il n’est pas évident pour le personnel médical déjà aguerri de perdre les mamans et les enfants dans les maternités, pour ne citer que cet exemple, à plus forte raison ces jeunes apprenants. 

 

Par ailleurs, qui est chargé de mettre la propreté dans les centres hospitaliers? Certains centres médicaux ressemblent malheureusement à des bouillons de germes, propagateurs de maladies.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le délégué régional de l'Education de base, Yvette Kombou est allée s’assurer du bon déroulement des épreuves dans les centres et sous-centres le mardi 11 juin 2019 à Douala.

 

D’après le récit de Cameroon Tribune, la matinée a été consacrée aux épreuves de Français (dictée et questions) et de production d’écrits. Dans l’après-midi, c’était au tour des Mathématiques (calcul rapide, problèmes), de la Connaissance générale (Histoire, Géographie, Education civique et Morale) et des Technologies de l’Information et de la Communication (Tic).

 

Pour s’assurer que tout se passe selon les normes, le délégué régional de l’Education de base du Littoral, Yvette Kombou, a sillonné différents sous-centres du département du Moungo et du Wouri.

 

A l’école publique de Bomono Ba Mbengue, dans le Moungo, première escale du délégué, Simon Mbom, chef de sous-centre, affirme que tout se déroule normalement. Il précise que les examinateurs et les candidats étaient tous présents et qu’aucune absence n’a été notée. « A 6h30, les élèves et les enseignants étaient là. Nous avons respecté les consignes données par la hiérarchie. Nous avons un centre de 230 élèves, et nous n’avons pas noté d’incidents », dira-t-il.

 

Au centre spécial de Bomono Gare, dédié aux apprenants du First School Leaving Certificate et du Cep, tout se passe bien également, malgré l’absence de sept candidats. Les tous petits du First School ce centre spécial ont composé en Mathematics One et Two, Dictation, Handwriting, etc. Dans le Wouri, rien de particulier à signaler en ce qui concerne le déroulement des épreuves. Au sous-centre d’Akwa, on a juste déploré le décès survenu il y a quelques jours de deux élèves, et l’absence hier d’une dizaine d’entre eux.

 

Bilan du délégué régional du Minedub : « Nous avons effectué le tour de certains-sous centres du Cep et du First School, ainsi que les sous-centres spéciaux. Tout se passe bien, selon les examinateurs. Nous avons été agréablement surpris par le faible taux d’absence, le gros des effectifs en ce qui concerne les déplacés internes trouvent dans le Moungo : 262 au Cep et 2438 au First School, issus des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest ».

 

Il faut dire que’au total, 370 000 candidats ont entamé, ce mardi, les épreuves écrites du Certificat d’études primaires (CEP) pour les apprenants francophones et du First school leaving certificate pour les apprenants anglophones, selon les chiffres rendus publics par le ministère de l’Education de base.

Il s’agit essentiellement des élèves du cours moyen II et ceux de Class six à qui sont à l’assaut de leur premier diplôme qui les ouvre les portes de l’enseignement secondaire. Ces épreuves certificatives concernent les enfants généralement âgés de 9 à 11 ans qui bouclent ainsi le cycle primaire.

 

Tous ces candidats aspirent à leur premier diplôme du système éducatif camerounais achèveront leur examen demain avec des épreuves orales sur l’ensemble du pays. L’édition 2019 de ces examens s’achève ce jour avec l’Anglais et l’Education physique et sportive (Eps).

 

Otric N.

 

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“ouuuu sorcier, vieux père sorcier, tu n’as pas honte?”. C’est ainsi qu’ un vieil homme a été hué aux premières heures de ce mercredi, à quelques mètres de l’entrée du marché de Mvog Ada dans la ville de Yaoundé, région du Centre au Cameroun. Rien ne lui aura été épargné. Insultes, coups de pieds et autres.

 

Que s’est – il passé ?

Il y’a quelques jours, cet homme qui répare les parapluies et autres bricoles a accusé un jeune enfant d’être l’auteur d’un vol dont il se dit victime. Il a affirmé que son matériel de travail a été détruit et la marchandise des clients emportés. Très en colère, il aurait proféré des menaces de mort à l’encontre de l’adolescent qui est décédé quarante huit heures plus tard.

 

Coup de sort ou conséquences de la menace du vieil homme, nul ne saurait le dire mais, c’est vers lui que se sont tournés les soupçons : “Nous savons que c’est lui, c’est un vieux sorcier. Chaque fois qu’il se passe quelque chose d’anormal dans son secteur, il n’est jamais loin mais, il n’avait jamais assassiné quelqu’un…”.

 

A la question de savoir si l’adolescent avait été conduit dans un hôpital ou alors, il avait été bénéficié d’une autopsie pratiquée par un médecin légiste, la réponse est surprenante : “ Donc il y’a les médecins légistes au Cameroun ? En tout cas, la famille n’est certainement pas au courant. Elle n’a même pas fait appel à la police ou à la gendarmerie. Ce sorcier a promis de liquider l’enfant qui n’est pas connu comme un voleur. Il se débrouillait à faire son pousse pousse ici au marché, maintenant, le voilà qui s’en va…”.

 

Considéré comme le meurtrier, des personnes se sont donc rendues devant sa boutique ce matin et l’ont patiemment attendu. Elles lui sont tombées dessus sans avertissement et l’homme qui a été sauvé grâce à un appel lancé aux forces de maintien de l’ordre a été conduit dans un centre hospitalier, en attendant la suite.

 

Victime ou non d’une justice populaire ?

Seules les enquêtes pourront le définir. Toujours est–il que la scène de ce jour repose la problématique de ce phénomène qu’on croyait bannit dans la cité capitale politique camerounaise.

Comment peut-on s’en prendre à un individu en utilisant comme seul prétexte, ses propos? Qu’est ce qui pourrait justifier cette “ soif du sang” qui semble de plus en plus habiter certains camerounais, qui n’hésitent pas à ôter la vie et à se vanter de l’avoir fait ?

 

Il est aussi évident que cet incident qui peut coûter la vie à la victime est le fait des propos tenus alors qu’il était en colère. Peut être que s’il avait pu se maîtriser, la mort de ce jeune homme ne lui aurait pas été attribuée.

Les enquêteurs se sont saisis du problème et, les résultats sont attendus. On craint néanmoins une descente des forces de maintien de l’ordre dans ce marché, pour emmener ceux qui ont participé à ce “ lynchage”.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Un tour effectué dans certains sou-centres à Garoua permet d'indiquer que tout se déroule normalement, du moins pour la première journée ce mardi. Quelques cas d'absence ont été néanmoins enregistrés.

 

Ce sont dans l'ensemble 35.710 candidats dont 34.519 au Certificat d'études primaires (CEP) et 10.191 au First school leaving certificate (FSLC) dans la région du Nord, qui sont depuis ce mardi face à leur destin. Et pour certains d'entre ces candidats, ils affrontent ainsi pour une première fois de leur cursus scolaire un examen officiel.

 

Une candidate pas comme les autres, attire les attentions. Elle c'est Madame Marguerite Nguizié âgée de 50 ans qui compose pour une première de son existence un examen. Sur ses motivations, elle est claire :"ce qui m'a motivé à venir faire le Cep avec mes petits enfants, je voulais aussi savoir écrire et parler".

 

Pour ce qui est du sous-centre écrit de l'école publique groupe 1, il y a au total 1.302 candidats parmi lesquels 193 candidats libres, ainsi que 4 sourds muets. Ils ont abordé les premières épreuves des examens sans incident. "Nous avons enregistré une vingtaine d'absences. Dans l'ensemble, tout se déroule dans des très bonnes conditions. Aucun incident n'a été signalé", déclare Tongou Annatou, Chef de sous-centre d'examen.

 

Au sous-centre écrit de l'école publique d'application bilingue groupe 2, ce sont 431 candidats dont 11 candidats libres. Tous composent dans le calme et la sérénité l'examen du First school leaving certificate.

 

Innocent D H

 

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