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Selon les informations rendues disponibles par le quotidien Cameroon Tribune, le financement du Fonds international de Développement agricole (FIDA) rentre dans le cadre de la 2ème phase du Projet d’appui au développement des filières agricoles (Padfa). Il servira à doper non seulement la production du riz, mais aussi des oignons dans le pays.

 

Toutes ces informations ont été révélées les 17 et 18 septembre 2020 au cours d’une mission d’inspection de la première phase du projet Padfa dans la localité de Tonga, bassin de production du riz de la région de l’Ouest du Cameroun. L’évolution de la filière rizicole dans cette localité depuis 2017, au lendemain de cette phase du projet a concentré l’attention de la mission d’inspection.  En effet, le Conseil d’administration des riziculteurs de l’arrondissement de Tonga a indiqué que la production des membres de cette coopérative a doublé en l’espace de trois années. L’exploitation d’une superficie de 45 ha a produit des rendements de 3,5 tonnes à l’hectare. Soit une production d’environ 160 tonnes.

4,5 à 5 tonnes à l’hectare sont les rendements obtenus en exploitant respectivement 65 ha et 85 ha lors des deux dernières campagnes agricoles. Des bons résultats enregistrés grâce aux efforts du Gouvernement et du FIDA, centrés sur l’organisation, la structuration et l’apport financier aux petits producteurs.

De l’argent à injecter

Ainsi, dans cadre de la deuxième phase, le FIDA compte injecter une enveloppe de 33,3 milliards de nos francs pour doper la production du riz, mais également des oignons au Cameroun durant la période 2020-2026. Ainsi, le Padfa qui sera implémenté dans 04 régions du pays permettra cette fois-ci d’accompagner 64 coopératives de riziculteurs exploitant au total 19 400 hectares et qui représentent à elles seules 95% de la production nationale des deux denrées (riz et oignons). Il s’agit des régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Ouest, et du Nord-Ouest.

Le projet ambitionne à terme de réduire les importations massives du riz sur le territoire camerounais. Des statistiques officielles révèlent que cette exportation impose au Cameroun l’expatriation d’environ 150 milliards de FCFA en moyenne chaque année. En 2019 par exemple, les importations de ce produit ont atteint l’enveloppe record de 231 milliards de FCFA, à en croire les données fournies par l’Institut national de la Statistique (INS).

Innocent D H

 

 

 

Published in Finances

Le Président de la République Paul Biya a signé le 31 octobre dernier, un décret autorisant Alamine Ousmane Mey, Ministre en charge de l’Economie, de procéder à une souscription des accords de prêts avec trois institutions financières. 

 

Le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (FKDEA) et le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement (FADD), sont les trois partenaires stratégiques concernés. 

Le premier accord de crédit

Le décret du Chef de l’Etat autorise d’une part, le Ministre en charge de l’Economie, de signer à un accord de crédit avec le FIDA d’un montant de 28 millions de dollars US, ce qui est équivalent de 16.548 milliards de francs CFA. De l’argent devant servir pour le financement additionnel de la deuxième tranche du Programme de promotion de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes (PEA-jeunes). Le coût total du financement de ce programme est estimé à 33,5 milliards de francs CFA, pour une durée de six ans (2015-2021). Il est attendu à terme, la création de 4687 entreprise agropastorales et le développement de 356 entreprises existantes, grâce audit programme. Ce sont plus près de 1.000 porteurs d’initiatives économiques qui ont déjà été bénéficiaires non seulement de l’accompagnement technique, mais aussi financier du PEA-jeunes. 

Les accords de crédits

D'autre part, dans ledit décret, il est demandé à Alamine Ousmane Mey, de signer un accord de prêts de 15 millions de dollars US avec le FKDEA, soit un montant d’environ 8.865 milliards de francs CFA pour la reconstruction de la route Olama-Kribi, au niveau du tronçon Bigambo-Grand-Zambi qui est long de 45 kilomètres. Il convient également d’indiquer dans le cadre de ce même projet, Paul Biya donne la permission au Ministre en charge de l’Economie, de conclure un second accord de crédit d’un montant de 12 millions de dollars US avec FADD, soit environ 7.092 milliards de francs CFA. 

Mentionnons ici que, le tronçon Olama-Kribi 204 kilomètres de longueur, nécessite un financement de l’ordre de 100 milliards de francs CFA. Selon le Ministre en charge de l'Économie, la deuxième phase de construction de la route Yaoundé-Kribi, qui permettra de rallier la capitale du Cameroun à la cité balnéaire qu’est la ville de Kribi.  

 

Innocent D H 

 

Published in Finances

Cet investissement permettra d’accroitre la compétitivité des entreprises rurales dans le but d’éliminer la faim et la pauvreté en milieu rural, a-t-on appris de sources officielles.

 

Vendredi dernier, le Cameroun et le Fonds international de développement agricole (Fida) ont fait le point de leur collaboration et fixé le cap pour les six prochaines années (2019-2024). « Depuis 1981, on a réalisé plus de 11 projets pour un montant de plus de 400 millions de dollars soit plus de 233 milliards de FCFA. C’est une coopération satisfaisante », va d’entrée de jeu dire Clémentine Ananga Messina, ministre déléguée au ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) chargé du Développement rural. Des propos rapportés par Cameroon Tribune.

 

Ainsi apprendra-t-on, cette plateforme de collaboration qui vise le développement le renforcement des conditions de vie des populations pauvres des zones rurales couvre des activités comme l’agriculture, la microfinance, l’entrepreneuriat jeune et femmes, etc. « Face aux nouveaux challenges des changements climatiques, un nouveau projet est en train d’être élaboré avec le ministère de l’Environnement sur le développement du bambou. Cela va permettre aux populations de pouvoir améliorer leurs conditions de vie et leur sécurité alimentaire », va poursuivre Clémentine Ananga Messina.

 

Vendredi, 14 juin 2019, l’objectif était de valider le nouveau programme 2019-2024 pour transmission au conseil d’administration du Fida pour validation et mise en œuvre. « Nous sommes en train de convenir avec la partie nationale quel va être le cadre de coopération pour les six prochaines années en vue des opérations de 238 millions de dollars soit 139,1 milliards de F », indique Bernard Mwinyel Hien, représentant du bureau sous-régional Fida pour l’Afrique centrale.

 

Lesquelles opérations poursuivent trois principaux objectifs notamment celui d’accroître durablement la productivité et la production des petites exploitations agricoles et des entreprises rurales. De manière concrète, au cours des six prochaines années, on verra par exemple le programme de promotion de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes se déployer sur le terrain d’une meilleure façon tout comme la formulation de la deuxième phase du projet d’appui au développement des filières agricoles sur le riz et l’oignon.

 

Rappelons que le Fonds International de Développement Agricole est un organisme spécialisé des Nations Unies qui a été créé en 1977 en tant qu'institution financière internationale et qui a pour mandat de permettre aux populations rurales des pays en développement de lutter contre la pauvreté.

 

La stratégie  du FIDA au Cameroun se caractérise par une forte orientation entrepreneuriale visant à donner aux jeunes hommes et femmes, les moyens d’accroître leurs revenus et d’améliorer leur sécurité alimentaire à travers des entreprises rentables, intégrées dans les filières agropastorales porteuses, et offrant des opportunités d’emplois viables en milieu rural.

 

Otric N.

 

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01