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Dans cette affaire autour de la gestion des fonds Covid-19, plusieurs hommes de médias ont accusé le PCRN et son leader d’avoir participé à croquer l’argent de la lutte contre la pandémie. Une accusation que le PCRN ne digère pas. Une accusation de trop pour Cabral Libii et ses équipes. Ils entendent riposter et ce, très durement.

 

Les cadres communicants du PCRN ont sorti les sabres pour trancher la tête à tous les journalistes qui ont osé s’attaquer au « saint » président Cabral Libii. La tête de proue de cette série de journalistes qui passeront par le couperet du PCRN dans les prochains jours, Sismondi Barlev Bidjocka.

Le patron de RIS RADIO à Yaoundé n’y est pas allé de main moite dans les accusations qu’il a servi à l’opinion publique au sujet du leader du parti de la réconciliation. Sismondi semble être catégorique, Cabral Libii a trempé le doigt dans le miel de fric du Covid-19. Comme le disait La Fontaine dans la Fable « Le Loup et l’Agneau », si ce n’est lui, c’est un des siens.

Lire aussi : Covidgate : Accusé d’avoir gagné des marchés fictifs, Cabral Libii adresse un droit de réponse à un journaliste

Des accusations qui ont le mérite de heurter le néo-parlementaire au plus profond de ses valeurs et de ses principes. Sismondi a mis de la boue sur l’intégrité de Cabral Libii. Ce que les cadres du PCRN trouvent inacceptable. Des artilleurs du PCRN ont d'ailleurs commencé à prévenir Sismondi depuis le weekend. Dans le peloton de tête, le patron de la communication du parti, Armand Okol.

Pour lui, « Le silence ne doit pas être considéré comme une faiblesse. Le PCRN a assez subi comme cela. Quand c'est trop, c'est laid. Désormais, le parti ne laissera plus traîner son nom dans la boue comme auparavant. Depuis son entrée formelle en politique en effet, Cabral Libii et la dynamique qu'il conduit de main de maître ont fait l'objet de cabales, les unes plus farfelues que les autres. L'option privilégiée a toujours été la tolérance, en droite ligne d'ailleurs avec le principe fondamental de "réconciliation" inscrit en lettres d'or dans la dénomination du parti.

Aussi, le PCRN, son leader, ses cadres et militants ont suffisamment montré les gages de crédibilité, honnêteté, probité, morale et éthique dans leurs agissements au quotidien. Pourtant des individus sans foi ni loi continuent à ourdir tous les jours des cabales dans l'intention de nuire à cette incontestable meilleure offre alternative pour notre pays. »

Dans les prochains jours, c’est en justice que ça pourrait se régler. Après Sismondi, à qui sera le tour ?

Lire aussi : Pierre NKA demande la démission de ARMAND OKOL du PCRN

 

Stéphane NZESSEU

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Dans l’une de ses parutions il y a quelques jours, le quotidien bilingue national a attribué au président du Parti Camerounais pour la Réconciliation National des propos qu’il aurait tenu lors du lancement de sa campagne à Makak.

Extrait de ces mots que le journaliste a appelé phrase choc « Je ne fais pas la campagne pour les législatives mais pour la présidentielle. Il faut d’abord faire ses preuves à la mairie ou à l’Assemblée nationale et pourquoi pas être ministre. Je suis avec vous ». Du pur maraboutisme journalistique estime Armand Okol.

 

« Du quotidien national au « Bêtisier National »

Le journalisme est un métier noble. Ici comme ailleurs, on le considère comme relevant du top du corps des professions de l'élite. Au Cameroun d'ailleurs, on lui attribue (certes de manière informelle) le positionnement de quatrième pouvoir, c'est-à-dire immédiatement après l'exécutif, le législatif et le judiciaire. Dans notre pays aussi, une idée préconçue laisse croire que les meilleurs journalistes, sous-entendus comme ceux qui allient bonne formation et professionnalisme sont ceux qui exercent dans les médias publics.

En vérité, ils relèvent réellement du statut du parapublic. Vrai ou faux débat, toujours est-il (honnêteté intellectuelle oblige) que l'on y trouve du bon, mais aussi du mauvais et même (n'ayons pas peur des mots) du piètre voir de l'exécrable. Surtout lorsque, comme en l'espèce, on foule au pied la critique des sources, principe cardinal d'un métier, qui consiste à recouper et à vérifier une information avant de la publier.

Ne pas le faire est pour le moins assimilable à du « maraboutisme journalistique » mais plus sérieusement c'est sorcier, démentiel, manifestement méchant, je voulais dire criminel. C'est cette dernière catégorie qui a pondu ce machin (l'expression n'est pas assez forte) en illustration.

Au-delà de ce que cette phrase pompeusement attribuée à un imaginaire auteur n'a jamais, mais alors jamais été prononcée par celui dont le nom est mentionné en dessous, mais et c'est là où le bas blesse, il y'a vraisemblablement une volonté de nuire dans la posture fantasmatique, fantasmagorique et préméditée de la part de ce(s) mystérieux affabulateur(s).

Et même, on peut y déceler du narcissisme, et un zeste de diabolisation expressément voulu dans la démarche des auteurs du pamphlet. Et pour cause, le fameux média qui orchestre et propage ce propos calomnieux a régulièrement été convié au meeting du Président National du PCRN à Makak dimanche dernier. Mieux, votre humble serviteur a personnellement contacté par deux fois le reporter de « Cameroon Tribune » désigné pour le suivi des activités de notre parti politique (fait rarissime d'ailleurs car c'est à peine si ces laudateurs assermentés du régime relaient souvent notre actualité singulière et celle de l'opposition en général) à l'effet de l'informer non seulement des dispositions prises pour assurer le déplacement des journalistes, mais de notre disponibilité (celle du leader et de l'humble individu que suis-je) à répondre à toutes ses préoccupations.

Par ailleurs, le meeting en question a été entièrement retransmis en direct sur des plateformes officielles et donc consultable h24 par quiconque le souhaiterait. Pis encore, Cabral LIBII a dû suspendre une réunion qu'il présidait le lendemain de l'événement pour accorder au journaliste de cet organe de presse une interview exclusive. Mais curieusement dans le rendu, pas trace du meeting, du moins celui auquel nous autres avons participé, l'interview est mystérieusement porté(e) disparu(e), et à la place, un propos sorti de nulle part, si ce n'est de l'imaginaire inventif de ces manipulateurs de l'opinion.

Et quel que soit le bout par lequel on considère la chose, il dénote de ces propos calomnieux, diffamatoires et outrageants à outrance un plan machiavélique tendant à jeter du discrédit et de l'opprobre sur un leader de parti politique non moins candidat à une échéance électorale imminente en cette période aussi sensible que celle de la campagne électorale. C'est risible, ridicule, inadmissible, et mesquin de la part d'un média qui ne doit son existence et sa survie qu'à l'argent du contribuable, c'est-à-dire celui de nos impôts à tous.

Quand on pense alors à la véhémence avec laquelle ce tabloïd a coutume de qualifier les confrères d'être la presse poubelle ou à caniveau, on a juste envie de conclure qu'il est lui-même un média à gages avec de la mauvaise foi chronique en plus. En somme, la critique est aisée, mais le BÊTISIER COLLECTIF… ».

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre

C’est à travers une très longue lettre qu’il qualifie de sympathique qu'il répond à la correspondance du Pr Nkou Mvondo adressée à Cabral Libii.

 

« Très cher illustre Parrain spirituel, je voudrais tout d'abord vous présenter mes plates excuses pour avoir traîné à vous envoyer cette photo que nous avons très amicalement prise le dimanche 28 Juillet dernier au sortir du plateau de Canal2 International, comme vous me l'avez demandé avec insistance. Comme vous le savez, j'étais déjà mal en point ce jour-là, et aujourd'hui encore je traîne encore cette béquille pour marcher.

À l'époque où c'était la symbiose et l'accord parfait entre nous, je ne doute pas un seul instant que vous m'auriez certainement passé un coup de fil paternel question de vous enquérir de mon état de santé. Mais soyez en rassuré je comprends que le monde avance et évolue, même si je suis obligé, assez peiné je vous l'avoue, de constater que certaines petites attentions comme celle-là tendent à vous échapper de plus en plus.

C'est là, en tous cas, l'une des choses que je déteste et redoute bien dans votre monde politique là, ces "je t'aime moi non plus" lorsqu'on chemine ensemble mais à la moindre petite secousse se transforment en "tu vas me sentir".

Wouaikai!

 

Feu mon grand-père me mettant en garde vis-à-vis de la "polotik" me disait souvent que ce milieu là était comparable à la vie au village où l'adulte qui te précédait sur la route du champ et qui en premier frôlait à l'aurore la rosée de l'herbe sur la piste finit tôt ou tard par clamer haut et fort à toute la contrée que c'est grâce à son effort surhumain de chef de file indienne que tu as réussi à remplir les greniers de toutes tes femmes (il était polygame).

Très honnêtement je ne comprenais pas ce qu'il voulait alors faire passer comme message, cette parabole commence petitement à prendre du sens dans ma mémoire de nos jours.

Autant vous l'avouer Prof, en première option je voulais me résoudre à employer le tutoiement recommandé dans un dialogue entre père et fils, mais de peur d'être tancé d'irrévérencieux, je suis contraint de faire usage de la formule assez lourde du vouvoiement, même si je sais que cette deuxième option a pour inconvénient de créer la distance, dommage!

Je vous sais très et trop intelligent, je ne dirais pas rusé aussi, ça jamais, de peur de devoir justifier ce vocable (on ne sait jamais avec vous), vous sachant intelligent disais je, je sais que vous savez pourquoi je vous écris, oui, oui oui, c'est effectivement à la suite de votre lettre ouverte à votre autre <fils> Cabral Libii.

Je redoute sa réaction car hier soir et même tard dans la nuit il n'a eu de cesse de me marteler de vous laisser tranquille. Ma parole, il était catégoriquement contre une réponse à votre missive à son endroit. Mais voyez-vous, je n'ai pas pu me retenir.

Pour deux raisons au moins :

(1) Parce qu'à vous lire il n'était pas la seule personne visée par votre déclaration d'amour (j'ai pas dit d'inimitié eihn),

(2) Pour évacuer cette boule qui me tenaillait au point de vouloir m'asphyxier.

D'ailleurs très honnêtement à ma place, est-ce que vous auriez pu vous empêcher de faire comme moi, parlons peu parlons vrai ! J'en doute en tous cas, si je m'en tiens ne serait-ce qu'au fait que vous avez opté pour la formule d'une lettre (d'accord ouverte avez-vous mentionné) à votre <fils> via un quotidien ayant pignon sur rue. En voilà des manières !

L'affaire de Communication moderne ci fait vraiment des choses. Mamamia !

Mon grand-père qui affectionnait tant la discrétion pour donner des conseils, éduquer, orienter ses enfants serait perdu et complètement largué si par extraordinaire il réapparaissait en ces temps où tout va vite dans notre monde de vitesse et digital à outrance.

Wayayouille!

 

Dès l'entame de votre "longue lettre" (vous comprendrez par la suite que c'est vous qui m'aurez inspiré) vous justifiez cette option là du fait de ne pouvoir parler à votre <fils> de vive voix non sans ajouter que vous le faîte à regret.

Prof je demande eihn, qu'est-ce qui n'a pas marché ?

Comment un <père> peut-il se trouver dans l'incapacité de parler face-to-face à celui qui en vérité ne doit son existence qu'à sa propre côte à lui le créateur exclusif ?

Vous faîtes ça comment nonn ?

Et mêm! Si c'est avec beaucoup de regrets, comment comprendre que vous ayez été aussi prolixe ?

Minalmi !

 

Vous insinuez ensuite qu'à la demande d'un de ses proches, vous aviez convaincu d'un rendez-vous le 03 mars, et vous étiez alors parti de Ngaoundéré pour honorer personnellement le rendez-vous de Yaoundé mais lui n'a pas daigné s'y résoudre.

Si j'avais été de mauvaise éducation j'aurais déclaré de manière péremptoire que vous mentez, je vais me limiter à dire que vous vous trompez.

Ça fait un peu plus digeste ainsi !

Sachez que ce proche dont vous faîtes allusion vous a téléphoné de mon modeste domicile à Anguissa sous mon conseil d'ailleurs. Et pour vous rafraîchir la mémoire, il vous a passé cet appel le vendredi 1er mars dans l'après midi et vous lui avez alors laissé entendre que vous serez à Yaoundé ce week-end là car vous étiez invité à l'émission "Club d'Élites" du 03 mars. D'ailleurs la fameuse rencontre s'est tenue après cette émission au quartier Nsam.

Et au demeurant, pour votre gouverne, il n'était point question d'un rendez-vous pris avec le Coordonnateur Général du Mouvement Onze Millions de Citoyens, mais avec les membres de la commission de médiation qu'il avait personnellement désigné pour les besoins de la cause.

J'aurais pu me garder de vous rappeler certains des propos que vous avez tenu ce jour-là, mais au point où nous en sommes, il vaut mieux évoquer certains détails pour que nul n'en ignore.

Prof je vous cite : <Cabral n'est plus n'importe qui, il est comme un éléphant, et si vous le laissez dans votre champ, il emporte tout sur son passage>.

Je vais me garder de mentionner la partie où vous disiez subir des pressions de votre village, on y reviendra probablement.

Je vous avoue toutefois que cette allusion faite du <village> m'a laissé perplexe quand je me souvenais que quelques mois auparavant vous déclariez toujours sur ce même plateau de Vision4 que les résultats de la présidentielle avait été tellement truqué au point où ceux qui s'étaient chargé de cette manœuvre tentaient alors de vous faire croire que vos propres parents n'avaient pas voté pour votre candidat.

Charles Ateba Eyene aimait à dire que la vérité c'est comme les fesses, on est bien obligé de s'asseoir avec !

 

Prof, un conseil, évitez de même de vouloir vous affubler la paternité de l'initiative du projet politique présidentiel de notre leader car non seulement lorsque vous lui présentez le votre en septembre 2016, il se trouve que plus d'un an avant nous en parlons déjà avec lui et tenons déjà des réunions à propos, mais c'est une contrevérité de faire croire que plusieurs des 22 partis ayant des élus lui ont tous refusé l'investiture.

J'en veux pour preuve un gentleman agreement passé avec Serge Espoir Matomba du PURS en début mai de la même année 2017, soit 03 mois avant l'échange y relatif avec vous. Je pourrais vous énumérer d'autres exemples à votre convenance.

J'ai donc bien envie de vous suggérer à votre suite un peu de retenue aussi, tout comme un minimum d'humilité.

Et pour faire référence aux saintes écritures également, je vous renvoie AUX PROVERBES (II. LE GRAND RECUEIL SALOMONIEN) 11.9 "Par sa bouche l'impie ruine son prochain, par le savoir les justes se tirent d'affaire".

Qui va se négliger !

 

Prof, en lisant le passage où vous évoquez les péripéties endurées pour la légalisation du parti politique LES CITOYENS j'ai eu un sourire en coin, car j'ai alors pensé au fond de moi que vous devez en savoir plus que vous ne le dîtes (je dis ça et je ne dis rien)...

En revanche, sachez le une fois pour toute, <votre fils> n'était/n'est aucunement mêlé ni de près ni de loin au projet de création et de légalisation du parti politique LES PATRIOTES. Vos taupes vous ont purement et simplement lobé sur ce coup là.

Prof, croyez-moi, vous avez vous aussi intérêt à vous ressaisir pour ne pas vous abreuver à la source des fake news, car une sommité de la connaissance de votre acabit se doit rigueur dans la critique de ses sources.

C'est indispensable.

 

Je le dis de peur qu'un esprit mal intentionné ne vous balance des propos du genre "roublardise" machin chouette un de ces quatre, ce que je ne supporterais pas car malgré tout, cette grande estime que nous vous portons demeure intacte.

Mais évitez de prêter le flanc !

 

Car je puis vous avouer que n'eût été le candidat du parti UNIVERS à la dernière élection présidentielle que vous essayez de vilipender aujourd'hui, vos camarades de votre "GRAND" parti vous aurait sans doute soupçonné de n'avoir pas été tout à fait clean avec eux au sujet d'un certain reliquat de 5 millions d'une des tranches du financement public de la campagne électorale de 2018.

Inutile de vous dire que dans de telles circonstances de suspicion les gens ont souvent tôt fait de franchir le Rubicon en utilisant les qualificatifs comme "fey-man" et que sais-je encore. Je ne vous le souhaite pas en tous cas dans notre environnement où entres camarades les gens s'épillent et se surveillent.

C'était juste une parenthèse.

 

Là où j'ai eu toutes les difficultés à me situer dans votre lettre ouverte c'est au sujet de l'alliance signée le 11 décembre 2017.

Sincèrement vous me perdez un peu, je dirais même beaucoup. Je vous dis pourquoi.

Dans un premier temps vous tenez à rappeler la disposition qui prévoit la prorogation du terme de la convention en cas du report des élections.

Vous donnez alors le sentiment de vous accrocher mordicus à cette convention devenue caduque de fait.

Vous sortez alors le grand jeu pour vouloir montrer que le parti UNIVERS et vous personnellement êtes victimes de tentative de rupture abusive de l'alliance.

Je vous cite à nouveau : "ensemble nous avons œuvré pour l'élection présidentielle de laquelle tu t'es enrichi politiquement et sur d'autres plans (bon bon bon... enrichissement politique, même des inaptes intellectuels comme moi comprenons à peu près ce que cela peut vouloir signifier à savoir la maturité politique, maintenant "d'autres plans" mentionné là, ça renvoie à quoi concrètement prof ?).

 

Je ne veux pas croire que comme ces bénévoles de la bassesse (et incapable de parler de vive voix avec votre <fils>) vous êtes vous aussi déjà atteint du syndrome de la paranoïa qui a fait dire qu'il réside désormais à Bastos, qu'il est en chantier à Douala, qu'il vient de s'acheter un avion, qu'il va bientôt fêter son 01er milliard et que sais-je encore !

Je veux bien croire que vous gardez encore toute votre lucidité d'antan (quand vous recommandiez encore à votre désormais <roublard de fils> de ne point prêter attention à ces malheureux haineux qui essayent juste de vous saper le moral car vous les dépassez en tous points de vues), mais je ne peux m'empêcher de m'interroger lorsque je lis des insanités que vous débitez sans gêne aucune.

Eh oui, comment croire que vous que je sais assez pointilleux dans les détails en arriviez a dire : "curieusement, au moment où nous devons poursuivre l'exécution de notre convention en mettant entre autres les bénéfices engrangés lors de l'élection présidentielle, tu te débines, emportant avec toi les fruits de nos efforts communs investis lors de la campagne pour l'élection présidentielle"

Très honnêtement je suis sidéré d'entendre ça de la part d'un pessimiste assermenté qui 4 jours avant la date limite du dépôt de dossier de candidature demandait encore à son poulain quel miracle il ferait pour réunir les 30 millions de cautionnement.

 

Prof, pendant qu'on y est pouvez-vous une fois pour toute dire à l'opinion nationale et internationale de combien au centime près vous même à titre personnel et/ou le parti UNIVERS a contribué pour les 30 millions de cautionnement, les frais de campagne, les opérations d'inscriptions massives sur les listes électorales, la cérémonie de signature de la convention du 11 Décembre 2017 elle-même ?

Parce que là ça commence à bien faire !

Ensuite je vous suggère également de revisiter point par point les termes de la fameuse alliance et surtout l'article 1er que vous avez cité en partie lors de l'émission Canal Presse d'il y a deux semaines et qui énonce : "les organisations ci-dessus (Onze Millions de Citoyens & UNIVERS) conviennent de se regrouper dans la perspective de construire une plateforme commune devant leur permettre d'harmoniser leurs stratégies, DE METTRE EN COMMUN LEURS MOYENS HUMAINS ET MATÉRIELS, à l'effet, de sensibiliser les Camerounais à s'inscrire sur les listes électorales, de sélectionner et d'investir les candidats aux échéances électorales prévues en 2018".

 

En Côte d'Ivoire on a coutume de dire allons y balle à terre !

Je souhaiterais aussi que le juriste hors échelle que vous êtes disiez en français facile le contenu de l'article 2 qui dispose que "LA PRÉSENTE ALLIANCE N'EMPORTE PAS FUSION DES DEUX ORGANISATIONS". C'est bon à savoir pour vous qui brandissez avec fierté et triomphalisme l'idée saugrenue d'une convention d'exclusivité.

Cette relecture des textes permettra aussi pourquoi pas d'envisager la modification des statuts du mouvement Onze Millions de Citoyens qui n'interdisent nullement aux Camerounais qui militent dans d'autres formations politiques d'en être membre à condition de respecter les statuts et règlements intérieur.

Ce sera aussi l'occasion de clarifier votre situation, vous qui comme plusieurs êtes leader d'un parti politique et membre du Mouvement Onze Millions de Citoyens tout en étant libre de candidater dans la formation politique de votre choix.

 

Dans un second temps, tout porte à croire que vous vous rendez alors à l'évidence et décidez de lâcher prise.

Je vous cite : "en dépit de l'existence de la convention, tout membre de ONZE MILLIONS DE CITOYENS est libre d'adhérer au parti politique de son choix (rien de nouveau sous le soleil car les statuts le mentionnent clairement).

 

C'est la suite qui me paraît plus intéressante.

Vous dîtes  : "À vrai dire ,mon cher Cabral, de cet accord je n'y pensais même plus ... la séparation de fait annoncée entre ONZE MILLIONS DE CITOYENS et le parti UNIVERS est un bon débarras pour moi".

 

Bon Prof, manquons un petit stop à ce niveau. C'est le Maître que vous êtes qui nous avez appris qu'en politique LES MOTS ont tout leur sens.

Alors je veux savoir, lorsque vous dîtes que la séparation est un bon débarras pour vous, doit-on comprendre que le parti UNIVERS se réduit à votre seule personne? Ou alors la petite poignée qui vous accompagne est très négligeable pour vous ?

Les réponses à ces deux petites questions permettront effectivement de faire preuve d'indulgence à votre endroit relativement à l'aspect concernant la mise en commun des moyens humains et matériels qui vous le savez mieux que quiconque est restée chimérique, mais passons!

 

Prof, j'aurais pu me faire violence et vous éviter de vous perdre dans les méandres du français approximatif que je rafistole dans ce post n'eût été votre pirouette et l'allusion faite à un parti politique de la place que je trouve quand même assez grotesque de votre part. Je sais que vous n'aurez pas beaucoup de peine à me cerner.

Vous dîtes: "le débat avait déjà été posé au sein du parti UNIVERS où l'on se demandait s'il fallait continuer à s'atteler ces <jeunes> de ONZE MILLIONS DE CITOYENS qui insultent tout le monde sur la scène, du RDPC au MRC...

Eh beuh, ne jamais dire dans la vie qu'on a tout vu!

Sapristi!

 

Vrai vrai que c'est vous qui avez écrit cela en toute conscience ?

Mince !

Mais je rêve !

 

Le Prof NKOU MVONDO vole au secours du parti avec lequel il était catégoriquement fermé à toute discussion ?

Politiquement correct quand tu nous tiens !

Je préfère ne pas en dire plus, mais chacun de nous sait au fond de lui lequel de vous était souple et qui était plutôt intransigeant.

J'hallucine aussi de vous entendre dire que le parti UNIVERS n'a pas attendu Cabral LIBII ou ONZE MILLIONS DE CITOYENS pour se faire connaître au Cameroun et à l'étranger, c'est le parti UNIVERS qui donne à Cabral LIBII la dimension politique qu'il a aujourd'hui.

 

Prof, une fois de plus je vous recommande humilité et honnêteté intellectuelle, votre virage à 180° risquerait de vous discréditer complètement en cette période pré électorale.

D'ailleurs je ne sais pas comment réagiront vos électeurs de Ngaoundéré quand ils se rendront compte d'ici peu que vous avez décidé de les abandonner en mutant votre inscription pour les prochaines échéances électorales pour aller convoiter l'électorat de Bikok la terre natale.

Ça nous permettra sans doute de reparler de deux concepts qui vous semblent si chers à savoir : ROUBLARDISE et FEY-MANIA.

Ntondombeu !

 

Je vous cite une dernière fois : "visiblement, la popularité et la gloire que t'a apporté ce relatif <succès> à l'élection présidentielle de 2018 te plonge dans les nuages et l'euphorie". Prof, dîtes moi, si nuage et euphorie il y'a honnêtement, qu'est-ce que votre <fils> cherche donc encore dans l'arrière pays au quotidien à s'investir pour inscrire ses concitoyens bravant intempéries, zèle et abus de nos autorités administratives, railleries, médisance, calomnie et que sais-je encore?

Prof qu'est ce qui n'a pas marché ?

Prof vous faîtes ça comment ? 

Ézilgan ya fe ?

 

Quel genre de parent êtes-vous décidément ? Le genre qui s'offusque de voir ses enfants grandir, s'émanciper, quitter la maison, aller fonder sa propre famille ?

On peut comprendre que vous soyez nostalgique, c'est normal, c'est humain, ça arrive.

Mais vraisemblablement on est là fasse à une affaire qui dépasse la simple nostalgie.

Prof, au moins vous avez raison sur un aspect, votre appel à se ressaisir.

C'est un impératif catégorique.

Ce ping-pong ne sert ni le peuple pour lequel nous sommes sensés être au service, ni vous, ni nous.

 

Et sachez le une fois pour toute, les enfants d'aujourd'hui sont les aînés de demain. Nous avons beaucoup appris de nos erreurs. À défaut d'attaquer, la riposte fait désormais corps avec nous. Un des principes en politique étant que tous les coups sont permis, alors on va résolument nous y accommoder aussi.

En attendant je vous renouvelle l'expression de ma parfaite considération et de mon profond respect.

 

Armand OKOL un de vos <fils> en cours d'émancipation ».

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01