Cet appel a été lancé par des centaines de partisans du Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, réuni lors de leur 5ème conclave à Abidjan
Il est le président d’honneur de cette formation politique et malgré son absence lors de ces assises, l’on n’a pas manqué de remarquer la forte présence de ses proches dans la salle. Notamment l’ancien ministre congolais, Alain Akouala, le 4ème vice-président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Abdou Mbow, ou l’ex-ministre guinéen, Malick Sankhon. A leur côté, Anzoumana Moutayé et Daniel Aka Ahizi (présidents du MFA et du PIT), Konaté Navigué (représentant du Front populaire ivoirien de Pascal Affi N’Guessan) et une forte délégation du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
À la tribune, alors qu’il prononçait son allocution, Kanigui Soro, président du Rassemblement pour la Côte d’ivoire, a appelé Guillaume Soro, encore considéré comme ancien chef de la rébellion par certains, à se porter candidat : « Nous voulons qu’il soit candidat et il en est conscient. Il faut qu’il se détermine, mais c’est à lui de décider du calendrier. Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara ont été président. Pourquoi pas Soro» ?
Une candidature incertaine
On le dit quelque peu discret, depuis des jours, insondable, Guillaume Soro s’est éloigné du projet de parti unifié RHDP, sans pour autant couper officiellement les ponts. Son comportement ne plaît pas à certains membres du pouvoir de Alassane Dramane Ouattara. Ils lui demandent instamment à donner sa position exacte, au regard de l’ambiance qui prévaut aujourd’hui dans ce pays. Les proches de président de l’Assemblée Nationale estiment cependant qu’il entend prendre son temps, même si pour cela, il doit prêter le flan à ceux qui doutent de sa stratégie ainsi que de sa véritable capacité de mobilisation. « Pour le moment, il observe car le paysage politique évolue », précise un de ses conseillers.
Mis en place depuis 2013, le RACI semble avoir fait, selon quelques observateurs de la scène politique ivoirienne, un pas de plus vers la transformation du mouvement en un parti politique. Ses textes ont été modifiés, un congrès sera organisé en avril 2019, date à laquelle un groupe parlementaire nommé « Rassemblement » devrait voir le jour. « Le groupe est déjà constitué. Il y a déjà 18 députés, nous attendons juste la validation de Guillaume Soro », précise Kanigui Soro.
Le Rassemblement Pour la Côte d’Ivoire a également décidé de poursuivre les discussions dans le but d’intégrer la plateforme politique que compte créer Henri Konan Bédié, le président du PDCI. « Il y a trop de partis politiques dans notre pays. Il faut aller à de grands rassemblements », explique Kanigui tout en précisant : « Nous allons poursuivre notre construction autour sans influence de quelque parti politique que ce soit. Le président Soro se positionnera en tenant compte des objectifs qu’il veut poursuivre, de sa vision de la Côte d’Ivoire».
Nicole Ricci Minyem
L’ancien président de la République Française a multiplié les apparitions depuis quelques semaines, pour ce qu’il nomme « Le droit à l’alerte »
« Je veux parler, alerter quand je pense que c'est indispensable»... A t –il martelé lors d’une visite en Grèce le 17 novembre dernier. Il a eu la même attitude ce lundi, lorsqu’il s’est prononcé sur « les gilets jaunes ».
Pour François Hollande, c’est un grand oui ! Il est important de lancer l’alerte pour ce mouvement qui a besoin d’une réponse… ». Embarqué dans une tournée en France, pour la dédicace de son ouvrage intitulé : « Les leçons du pouvoir », l’ancien Président Français profite de toutes les occasions pour affirmer à tous qu’il ne compte pas se représenter.
Par contre, il ne se prive pas de donner son opinion sur les manifestations engagées depuis quelques semaines par les gilets jaunes. Comme lors de son passage à « C à vous ». Une émission de TV5 où il a commenté sur les manifestations contre la hausse des prix du carburant « Le Problème de ce mouvement c’est qu’il n’est ni encadré, encore moins incarné par un leader ou des représentants ». Une manière de porter quelques critiques au gouvernement de Emmanuel Macron.
François Hollande n’est pas la seule personnalité en France qui à faire cette analyse de la situation. L’ancien premier secrétaire du Parti Socialiste, en se basant sur les derniers discours du premier ministre Edouard Philippe a dit dimanche, lors d’une interview sur France 2 : « J’ai entendu la colère ainsi que la souffrance des gilets jaunes, mais, je pense qu’il est important de maintenir le cap ». Pour lui, l’idée d’une réunion avec les corps intermédiaires est primordiale pour la construction d’un « pacte social de la conversation écologique ».
Lorsque l’on lui a posé des questions sur le nombre de temps que peut durer ce mouvement, François Hollande a répondu que « si on laisse pourrir ces mouvements où qu’ils soient c’est un danger – Nous sommes dans un moment très grave pour les démocraties… ».
Quelques semaines auparavant, l’ex Président avait mis en garde, ses concitoyens contre la vaque populiste actuelle qu’il considère comme un moment tragique pour la démocratie : « Nous sommes dans un moment très grave pour les démocraties où nous devons nous méfier de ces personnalités qui à un moment, embrassent les aspirations d’un peuple… ». Il faisait alors allusion à l’élection de Jair Bolsonaro au Brésil et de Donald Trump aux Etats–Unis.
Poursuivant dans la même lancée, il pense qu’« Il faut un regain de conscience en France, parce que ce pays n’est pas à l’abri de ce phénomène, de cette vague, de ce mouvement où des personnages qui veulent être dans un rapport direct au peuple, peuvent arriver aux responsabilités suprêmes du pays …Il ne faut jamais croire que la démocratie peut être irréversible … Qui aurait pu penser qu’un milliardaire américain n’ayant jamais exercé la moindre fonction publique, le moindre mandat au Congrès puisse devenir le président des Etats–Unis … » ?
Nicole Ricci Minyem
De nombreuses personnes ont été blessées et, dans les médias, on parle aussi de deux morts.
C’est le porte parole de la police qui par, un tweet, a annoncé la nouvelle, en invitant les populations à éviter de se rendre dans cette partie de la ville. Selon Anthony Guglielmi, en service dans un commissariat situé au Nord des Etats Unis, l’on compte un policier qui se trouve actuellement dans un état critique parmi les victimes. Sa vie ne serait pas en danger grâce aux soins qu’il reçoit.
La même source d’informations indique qu’un homme armé d’un fusil a ouvert le feu à quelques pas de cet hôpital et au cours des échanges de tirs, l’assaillant a perdu la vie. A cet instant, les policiers se livrent à une fouille méthodique de l’hôpital et des alentours.
Selon nos confrères de l’Agence France Presse ainsi que d’autres médias locaux, les témoins pensent que la fusillade a commencé en début d’après-midi : un patient, encore très choqué et âgé de 61 ans a affirmé sur les antennes de la chaîne CBS News « Qu’une personne a tiré dans le bâtiment « Bang – Bang – Bang, il a effrayé tout le monde … ».
D’autres témoignages ont suivi, dont celui d’une infirmière « Tout le personnel a reçu l’ordre de se cadenasser puis de quitter les lieux, je ne sais pas ce qui s’est passé » a-t-elle encore dit pendant qu’on les amenait dans un bus « On nous a demandé de courir, alors nous l’avons fait … ». En dehors du corps médical, de nombreux patients ont eux aussi quitté les lieux en fauteuils roulants.
Chicago est la troisième ville des Etats Unis. C’est une métropole dans laquelle les populations sont confrontées à une violence permanente, liées à la guerre des gangs accompagnée d’un trafic de drogues. Quelques statistiques démontrent qu’en 2017, un peu plus de 700 meurtres ont été enregistrés, plus qu’à New York et à Los Angeles cumulés, puis, 3000 attaques à mains armées ont également été recensées.
Durant les deux dernières années, les chiffres sont alarmants et le symbole terrible. Statistiques à l'appui, il s’avère que 2018 a pour l'instant été plus meurtrière pour les élèves et professeurs américains que pour les soldats de l'armée, sans parler des victimes au sein de la population. De janvier à ce jour, par exemple 29 personnes ont été tuées lors de 16 attaques dans des écoles américaines, relève le quotidien américain. En parallèle, 13 membres des forces américaines ont perdu la vie dans 7 incidents. Parmi ces derniers, 7 membres de l'armée sont morts dans un crash d'hélicoptère en mars en Irak, tandis que la mort de trois autres n'est pas liée au combat.
La situation est inédite, note le Washington Post. En 2017, le nombre de morts parmi les troupes américaines étaient "bien plus élevé" que le nombre de victimes de tueries dans des écoles. Mais, précise toutefois le journal, ces statistiques ne signifient pas pour autant que les écoles sont plus dangereuses que les zones de combat. En 2018, un militaire a près de 40 fois plus de chance d'être tué qu'un enfant dans une école…
Nicole Ricci Minyem
Une convention de partenariat entre le GICAM et l’UNICEF sera scellée au cours d’une cérémonie officielle qu’abritera la salle de conférence « André Siaka » du GICAM à Bonanjo (Douala) le jeudi, 22 novembre 2018, de 12h à 14h.
Ce protocole d’accord rentre dans le cadre des missions des deux institutions. L’UNICEF met l'accent sur la promotion et la défense des droits de l’enfant et des femmes à travers des actions de plaidoyer qui peuvent engager des partenaires publics et privés afin qu’ils deviennent des acteurs clés dans le respect et la vulgarisation des droits de l’enfant.
Pour le GICAM, cet accord s’inscrit notamment dans le cadre des missions de la commission « Social, Emploi et Acquisition des compétences » et en tant que membre du Comité National de Lutte contre le Travail des Enfants mis sur pied en 2015.
Cette collaboration poursuit plusieurs objectifs: créer un partenariat conjoint entre l’UNICEF et le GICAM permettant de réaliser des activités communes entre les deux parties ; sensibiliser la population camerounaise aux enjeux liés au respect des droits des enfants ; soutenir les activités de promotion des droits des enfants, former le personnel des entreprises identifiées sur la Responsabilité Sociale des Entreprises.
En termes d’activités proprement dites, il s’agira de la formation des entreprises du secteur privé partenaires sur les « Children business principles » ; de l’organisation de visites de terrain des activités menées par l’UNICEF et ses partenaires ainsi que des rencontres sectorielles avec le secteur privé.
L’UNICEF œuvre à construire un monde où les droits de chaque enfant seront réalisés. A cet effet, l'institution mobilise toutes les ressources susceptibles de contribuer à l’amélioration de la situation des enfants. L'UNICEF associe à cette noble cause, des célébrités capables d’user de leur talent et de leur notoriété pour garantir le droit de chaque enfant à la santé, l’éducation, l’égalité et la protection.
L’UNICEF s’appuie sur la Convention relative aux droits de l’enfant et œuvre pour que les droits de l’enfant s’inscrivent dans une éthique sociale et dans un code de conduite international en faveur des enfants. Elle fait valoir que la survie, la protection et l’épanouissement des enfants sont des impératifs universels du développement dont le respect est indispensable au progrès de l’humanité.
L’UNICEF mobilise la volonté politique et des ressources matérielles pour aider les pays, en particulier les pays en développement, à donner la priorité aux enfants, et pour renforcer leur capacité de formuler des politiques appropriées et de mettre en place des services en faveur des enfants et des familles. Cette organisation s’attache à faire bénéficier d’une protection spéciale les enfants les plus vulnérables, notamment les victimes de la guerre, de catastrophes, de la pauvreté extrême et de toute forme de violence ou d’exploitation, ainsi que les enfants handicapés.
L’UNICEF intervient durant les situations d’urgence pour protéger les droits des enfants. En coordination avec les organismes des Nations Unies et les organismes humanitaires, l’UNICEF met l’infrastructure unique dont il dispose pour intervenir rapidement au service de ses partenaires afin de soulager la souffrance des enfants et de ceux qui en ont la charge. L’UNICEF est une organisation non partisane et sa coopération est exempte de toute discrimination. Dans toutes ses initiatives, la priorité est donnée aux enfants les plus désavantagés et aux pays les plus démunis.
L’UNICEF s’efforce, par l’intermédiaire de ses programmes de pays, de faire en sorte que les femmes et les filles aient des droits égaux à ceux des hommes et d’appuyer leur pleine participation au développement politique, social et économique des collectivités dans lesquelles elles vivent. Elle œuvre, avec le concours de tous ses partenaires, à la réalisation des objectifs de développement humain durable que s’est fixés la communauté mondiale et de l’idéal de paix et de progrès social consacré par la Charte des Nations Unies.
Avec ses partenaires, l'organisme travaille dans 190 pays et territoires du monde pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés. L’UNICEF est présent au Cameroun depuis 1975.
Otric N.
Joseph Beti Assomo est allé se rassurer du bon déroulement des opérations. Le Ministre en compagnie de ses plus proches collaborateurs a tenu à encourager les candidats.
Pour le compte de la région du Centre, il y a eu près de 3000 jeunes qui se sont portés candidats au recrutement spécial de 2600 commandos d’élite du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) et de la Garde présidentielle. Avant d’arriver à Yaoundé, la capitale, région du Centre le 18 novembre 2018, les opérations de recrutement ont débuté dans la ville d’Ebolowa dans la région du Sud. Au Camp de la Garde présidentielle, les milliers de candidats ont passé trois épreuves qui ont eu à éprouver leur corps.
Il faut déjà savoir qu’au départ ils étaient 4300. Mais après les visites médicales sommaires, le nombre a diminué. Une autre partie a été retirée après la course de 20 Km. Durant cette course, ils avaient porté une charge de 20 kilos. «La course où on remet les maillots n’est en réalité que la carte d’accès au recrutement. C’est maintenant que leur recrutement commence», a expliqué le Chef Commission Secrétariat sur les antennes de notre confrère de la CRTV. Joseph Beti Assomo le Ministre de la défense qui a lancé les épreuves écrites le weekend dernier, a assisté à l'arrivée de candidats dans la course des 20 km. Il a même remis le maillot au premier candidat Destin Etoundi du département de la Lékié. Pour bon nombre de candidats, ce test de l’endurance a été certes éprouvant mais ils affirment qu’ils s’étaient préparés à relever le défi. «C’est ma vocation depuis l’enfance, depuis que je suis petit j’ai toujours voulu être commando», déclare Destin Etoundi.
Durant l’épreuve d’endurance à Ebolowa les candidats ont eu un périple de 40 jours. D’après les responsables des opérations de ce recrutement, rendu à ce jour aucun incident n’a été déclaré. «Rendu à la deuxième étape, nous pouvons dire globalement que tout se déroule bien. A Ebolowa nous n’avons pas eu d’incidents, à Yaoundé également depuis la première course ce matin, quelques cas. Ça prouve que les visites médicales sont bien faites et que c’est le bon produit qui a fait la course», a déclaré sur les antennes de notre confrère de la CRTV, le Colonel Belinga en sa qualité de Chef Opérations recrutement.
Il convient de noter qu’il y a des innovations dans cette opération de recrutement à savoir l’utilisation d'un drone pour assurer un suivi et une conduite correcte des opérations, mise en place du site web pour de meilleures informations et ligne téléphonique spéciale. «Nous nous sommes aussi équipés de la célèbre machine Elisa pour déterminer le niveau d’aptitude des candidats et pour certaines récriminations et plaintes, nous avons mis au service des candidats et de leurs familles un numéro vert», a déclaré le Colonel Zanga Zambo Boniface, Adjoint au chef de la Commission Communication.
L’étape suivante est à Maroua dans la région de l’Extrême-Nord. Il faut noter que dans le recrutement des 2600 commandos, 2000 sont pour le BIR et 600 pour la Garde présidentielle.
Liliane N.
De la période allant du 29 octobre au 9 novembre 2018, 207 milliards de FCFA ont été collectés.
En sa qualité de garant de l’emprunt obligataire ECMR 5,6% net 2018-2023, la Commission des marchés financiers (CMF) après avoir procédé au dépouillement des souscriptions, le 12 novembre 2018, a rendu sa copie. Il en est qu’il y a eu 204 218 290 000 FCFA collectés. Le Consortium des prestataires de services d’investissement constitué d’Afriland first bank, EDC Investment Corporation et Société Générale Cameroun parle de 136% de souscriptions dans le communiqué rendu public à cet effet. Dans son communiqué qui a été aussi publié, la CMF indique que l’Etat du Cameroun a voulu une «option de surallocation portant sur cinq millions d’obligations d’une valeur de cinq milliards de francs, portant à 200 milliards le total des fonds levés au titre de l’émission ECMR 5,6% net 2018-2023».
Cela revient donc à dire que de 150 milliards de FCFA voulus au départ, pour ce 5e emprunt obligataire, l’Etat du Cameroun avec autorisation de la CMF a 200 milliards de FCFA. Jean-Claude Ngbwa Président de cette Commission et signataire de son communiqué précise que dans ledit document «le produit additionnel sur l'allocation en plus d’accroître la participation de l’Etat dans les financements des projets initialement mentionnés dans la note d’information, est destiné à d’autres projets d’infrastructures inscrits dans le budget d’investissement de l’Etat du Cameroun au titre de l’exercice 2018».
Aujourd’hui il y a huit projets de plus qui vont bénéficier de l’emprunt obligataire. Il s’agit du projet de construction du barrage hydroélectrique de Natchigal-amont: 24,1 milliards de FCFA, la Société national d’électricité: cinq milliards de FCFA, les autoroutes Yaoundé-Douala avec cinq milliards et Yaoundé-Nsimalen avec quatre milliards. La somme de 3,9 milliards sera utilisée pour le désenclavement des bassins de productions. 2,9 milliards iront pour les travaux de la route Bonepoupa-Yabassi. Il y aura 2 milliards pour le bitumage de l’axe Nkolessong-Nding et la bretelle Nanga-Bifogo.
On sait depuis le début de l’opération de recherche de ce 5e emprunt obligataire que les travaux de construction et de réhabilitation de certaines infrastructures de la Coupe d’Afrique des Nations 2019 qui se jouera au Cameroun, vont bénéficier des fonds collectés. Aussi des entreprises au bord du gouffre à l’instant de la Southwest Development Authority (SOWEDA), la Société de Développement du Coton (SODECOTON), la Société d’Expansion et de Modernisation de la Riziculture (SEMRY) et la société PAMOL.
D’après l’une de nos sources la somme prévue pour soutenir la SOWEDA est de 1 milliard de FCFA. Il s’agit d’un organisme public chargé d’impulser le développement dans la région du Sud-Ouest du Cameroun. Ladite somme devra servir pour la rénovation des équipements et appareils de production. La SODECOTON recevra 500 millions de FCFA pour la rénovation de ses équipements et de ses appareils de production. La SEMRY va aussi bénéficier d’une enveloppe d’un milliard de FCFA. Au mois de juillet 2018 ses employés réclamaient entre cinq et six mois d’arriérés de salaire. La société PAMOL, l’une des grandes victimes de la crise anglophone, recevra comme un appui puisé dans l’emprunt la somme d’un milliard de FCFA.
Liliane N.
L’évènement se déroule du 19 au 25 novembre 2018, à Yaoundé.
C’est une double célébration que l’Ambassade des Etats-unis au Cameroun organise cette année. Ce pays partenaire du nôtre va célébrer la gastronomie et la culture. D’après S.E Marco Romtiti, la 18e édition de la Semaine de la gastronomie et de la langue de son pays a comme thème «L’Italiano e la rete, le reti per l’Italiano». Il faut entendre par là, «L’Italien et le réseau, les réseaux pour l’Italien».
Dans une interview accordée à notre confrère Cameroon tribune, S.E Marco Romtiti Ambassadeur des Etats-unis au Cameroun, indique que comme pour la précédente édition, celle de cette année 2018 est tout aussi placée sous le Haut Patronage du Président de la République d’Italie.
«Chaque année nous essayons de faire quelque chose de différent pour mieux communiquer au public camerounais la culture italienne. Cette année il a été décidé de célébrer en même temps du 19 au 25 novembre 2018 – la semaine de la cuisine italienne, qui en est à sa troisième édition. Elle a pour but de promouvoir la haute qualité de la cuisine italienne au niveau international et le secteur agro-alimentaire, l’«Italian Brand» en ligne avec les grands thèmes lancés par l’EXPO 2015 Milano et qui caractérise le secteur agro-alimentaire italien: qualité, durabilité, sécurité alimentaire, droit à l’alimentation, éducation, identité, territoire et biodiversité. Cette semaine va parallèlement avec la promotion du tourisme régional, les itinéraires culinaires sur le trajet de l’art culinaire italien et l’alimentation méditerranéenne, un des éléments qui fait de l’Italie l’un des pays les plus sains dans le monde», a déclaré S.E Marco Romtiti.
Pour ce qui est de l’impact que la Semaine de la gastronomie et de la langue aura sur la coopération avec le Cameroun, le Diplomate italien affirme que les liens vont encore plus se renforcer. Dans le sens où cela sera un instant de partage. Et les camerounais pourront bien découvrir une autre approche culinaire sur leur terre, sans avoir eu besoin de se déplacer, de se rendre principalement en Italie. «Par cette initiative, l’Italie peut entrer dans tous les foyers et montrer ainsi quelques facettes de ce qu’elle peut offrir. Naturellement, le Camerounais est disposé à comprendre et parler beaucoup, donc la langue italienne n’est pas une exception. En outre la bonne cuisine est l’un des aspects les plus appréciés dans les cultures camerounaise et italienne», ajoute S.E Marco Romtiti. Pour lui il est question que cet évènement participe au renforcement des liens entre les deux pays.
En parlant justement de coopération et de lien, il convient d’indiquer que dans certains lycées et collèges du Cameroun, l’italien est l’une des langues apprises au même titre que le français et l’anglais. Au cours des années scolaires 2015-2016 et 2016-2017, on est passé de 22 à 48 établissements dans lesquels cette langue est enseignée. Et le centres de langue et culture italienne sont passés de 9 à 12. Pour ce qui est de l’année 2017-2018, nous sommes déjà à plus de 60 collèges et lycées.
Liliane N.
Lorsqu’on parle de toilettes, cela renvoie à un cadre intime où il est donné à chaque Homme de soulager ses besoins les plus pressants.
Dans chaque concession, dans chaque établissement scolaire, chaque département ministériel et autre lieu public, c’est un espace qu’on ne manque pas d’aménager.
Il se trouve malheureusement que les toilettes qu’elles soient publiques ou privées, sont devenues des sites de propagation des maladies infectieuses. Ce sont des pièces que l’on pense le moins à aménager ou à améliorer, afin de prévenir les uns et les autres de maladies honteuses:. La gale ….
Il est possible de compter sur les doigts d’une seule main les salles d’eau et cabinets dans lesquels sont appliqués les règles les plus élémentaires d’hygiène. Un phénomène aggravé par le fait que dans les édifices publics, les portes sont grandement ouvertes à monsieur tout le monde et alors, bonjour les images qui peuvent vous couper l’appétit pendant des jours et des jours.
Un laisser aller qui suggère quelques interrogations: À t -on à faire aux personnes adultes? Comment vivent la plupart de ces personnes dans leur domicile respectif? Ont -ils au moins la notion de bidet, chasse d’eau Papier hygiénique?
C’est tout de même incompréhensible que lorsque l'on entre dans certains services publics, l’on soit obligé de se boucher les narines, à cause des fortes odeurs qui semblent accueillir les usagers et autres visiteurs. Et lorsque l’on souhaite soulager un besoin naturel, une simple inspection du lieu annihile l’envie qui vous taraude. Ne demeure en place que cette crainte exacerbée de “choper” une IST, une allergie, ou pire. Pas d’eau courante, pas de savon, les récipients semblent dater de l’époque de Mathusalem. De toute évidence, rien qui donne à penser que des mesures sont envisagées pour assurer la protection de ceux qui y passent le plus clair de leurs temps.
Autre lieu – Même constat
Dans les hôpitaux publics, au niveau des pavillons réservés pour l’hospitalisation des malades, ce sont les odeurs nauséabondes qui côtoient celle que génèrent les remèdes. Les gardes malades sont quelquefois obligés de prendre balaie, sceaux, serpillière, détergents pour rendre le lieu “ respirable”. Parfois, lorsque le corps médical vient à passer, c’est un sourire en coin ou encore un regard ironique qu’on lance à celui qui se sacrifie ainsi parce qu’il craint de ressortir de cet hôpital avec une autre maladie que celle qu’on est venu soigner.
Dans les établissements scolaires, c’est une autre paire de manches. Les petits enfants sont confrontés au quotidien à cette saleté.
Pire encore, pour ceux qui sont sujets à des punitions. Les responsables les oblige à laver à mains nues, toute la crasse.
La célébration de la journée mondiale des toilettes est le lieu de marquer un temps d’arrêt, pour revoir les conditions dans lesquelles nous vivons et les risques que nous encourons à vivre au jour le jour, près de ces sites vecteurs de tous les maux.
Au niveau des pouvoirs publics, le fait de fermer les toilettes est peut être une solution mais, cela peut-il résoudre le problème du manque d’hygiène qui est ici posé?
Nicole Ricci Minyem
Cette étude de la Communauté urbaine de Douala portant sur le Programme de mobilité urbaine soutenable (PMUS) démontre l'insuffisance qualitative et quantitative des services de transport public, couplée à la faiblesse de la réglementation et de la police de la circulation, la congestion du trafic et à l'incivisme de la population de la capitale économique du Cameroun.
Ces maux ont des conséquences négatives sur la santé et la sécurité des populations, selon la même étude. A en croire Prisca Lablonde Tene Mbimi, chef du service des Transports et de la Mobilité à la Communauté urbaine de Douala, «les études menées dans le cadre de l'élaboration du PMUS montrent que la part modale des mototaxis s’élève à près de 61%. A cet effet, il est important d'organiser les déplacements par ce mode».
Dans cette perspective, a-t-elle insisté, il «a été proposé de professionnaliser ce secteur à travers le développement d'un programme en partenariat avec les associations, qui consiste à s’appuyer sur les organisations existantes pour créer un climat de confiance, identifier les motos-taximen et améliorer la sécurité des usagers».
Pourtant, au regard du poids des mototaxis dans le transport urbain dans une ville de plus de trois millions d’habitants comme Douala, la stratégie du PMUS repose sur le transport de masse permettant la prise en compte du rôle économique stratégique de Douala et ses besoins en termes d’intermodalité, de multimodalité, de hiérarchisation du réseau de transport et bien évidement de l’articulation entre urbanisme et transport, note la CUD.
En attendant de voir la courbe s’inverser, la municipalité envisage l'amélioration de la qualité de service par des mesures annexes en initiant le développement d’une plateforme de réservation et de notation des conducteurs de mototaxis. Il en est de même de la limitation du nombre de points de chargement sur les routes bitumées afin de mettre un terme au désordre vécu actuellement à Douala.
En l’absence des chiffres fiables du fait notamment de la non-immatriculation des mototaxis dans les fichiers du ministère des Transports et de la Communauté urbaine, certaines sources situent le nombre de mototaxis à plus de 150.000 qui opèrent quotidiennement dans la métropole économique camerounaise.
Longtemps, le gouvernement a détourné les yeux devant le spectacle de ces naufragés de l’État-providence. Puis il a tenté de lutter contre la prolifération des motos-taxis. «À défaut de pouvoir offrir une autre solution, les autorités ont fait preuve d’une certaine tolérance avant de travailler à l’éradication d’une activité dangereuse, incontrôlable et non conforme à l’image d’une ville moderne», résume Maïdadi Sahabana, ingénieur à la Communauté urbaine de Douala.
Mal leur en a pris : les chauffeurs se sont organisés, bien décidés à défendre leurs intérêts. Ils ont refusé de se plier à l’obligation du port de casque et, aujourd’hui encore, préfets et forces de maintien de l’ordre préfèrent éviter leurs colères. Aucun n’a oublié que les émeutes de 2008 (40 morts selon le bilan officiel, près de 100 selon l’antenne locale de l’ONG Acat) sont parties d’un mouvement de grogne des motos-taxis contre la hausse du prix des carburants.
Résultat, le gouvernement se montre moins intransigeant. Mieux: il est désormais conscient du danger qu’il y a à laisser s’épanouir dans le maquis de l’informel une activité (et une catégorie sociale) regroupant des centaines de milliers de personnes à travers tout le pays.
Otric N.
Les premiers réfugiés dans cette situation ont été recensés le 16 novembre 2018.
Parmi les réfugiés, certains ne sont pas allés sur les sites spécialement aménagés pour eux. Des sites comme celui de Minawao logé dans le département du Mayo-Tsanaga, dans la région de l’Extrême-Nord. Il est donc difficile pour les autorités d’avoir leur nombre exact. C’est la raison pour laquelle le gouvernement du Cameroun et le Haut-commissariat des réfugiés (HCR) a opté pour l’enregistrement électronique. La cérémonie de lancement officiel de l’opération s’est tenue à Afadé dans le Logone et Chari.
D’après l’une de nos sources, pour ce qui est des réfugiés nigérians présents dans la région de l’Extrême-nord, plusieurs organisations qui sont sous la coordination du HCR sont sur le terrain et s’occupent de leur recensement et de leur enregistrement. On apprend même que dans le Logone et Chari qui compte plus de 35 000 demandeurs d’asile, l’opération a débuté de ce côté depuis des mois. Et d’après les témoignages de ceux qui mènent ladite opération, elle se passe plutôt bien. Les localités de Fotokol, Gadahaye, Roumde, Amadogo II, Mafufu, Kousseri et Waza ont déjà été visitées par les équipes.
La cérémonie de vendredi dernier a permis de savoir que rendus à cette date, plus de 3500 réfugiés ont déjà été enregistrés. La cérémonie a été présidée par M. Hamadou Hamidou le premier adjoint préfectoral du département du logone et Chari. Elle s’est tenue en présence aussi de M. Kouassi Lazare Etien, le représentant HCR-Cameroun. Ce dernier a indiqué que le but recherché est de mieux organiser leur protection et leur assistance. Et il faut pouvoir avoir des données, des statistiques pour que cela soit possible.
L’enregistrement biométrique a donc été choisi à cet effet parce que les données récoltées permettent d’avoir des renseignements sur la personne concernée. Aussi il n’y a pas possibilité de les falsifier. En plus de ces raisons pour les autorités, on pourra bien éviter les doublons.
Ce qu’il faut savoir c’est qu’avec une telle opération, finalisée, le réfugié reçoit une attestation qui couvre son statut et lui permet de bénéficier de tout ce à quoi il a droit durant son séjour en terre camerounaise.
Liliane N.
L’action a été posée par 200 élèves camerounais qui prenaient part à la 14e Conférence nationale des jeunes (COY 14).
Cette Conférence a eu lieu le weekend dernier à l’Ecole nationale des eaux et forêts de Mbalmayo. Placée sous le thème «Autonomisation de l’action des jeunes dans la lutte contre les changements climatiques», elle a servi de cadre aux élèves qui souhaitaient démontrer leur engagement pour la préservation de leur environnement et par là contribuer à leur niveau à la lutte contre le changement climatique. Ils ont donc planté 200 arbres en présence de M. Alioum Bouba président de la COY 14 et de M. Germain Mbock Directeur de l’Ecole nationale des eaux et forêts de Mbalmayo (ENEF).
La COY 14 a pour objectif d’amener les jeunes à s’impliquer par le biais de la sensibilisation, du renforcement des capacités et l‘information sur les politiques liées à la lutte contre le changement climatique. En procédant donc à la plantation d'un arbre, les participants au nombre de 200 ont voulu montrer qu’ils ont effectivement compris que c’est l’homme qui est la cause de la dégradation de l’environnement et il lui revient de tout mettre en œuvre pour résoudre le problème. «Ces jeunes ont été outillés sur des mesures leur permettant de protéger leur environnement et de participer plus activement dans cette lutte qui implique tout le monde et ces derniers en premier», a déclaré Aliuom Bouba.
Son école ayant servi de cadre à l’activité du jour et à la conférence, Germain Mbock a lui aussi déclaré «l’ENEF est une école de formation et un centre d’accueil des jeunes et en tant que tel, le reboisement est une pratique culturelle à l’Ecole des Eaux et forêts. Dans la nouvelle vision de cette école, il est question de sortir du cadre des cours, d’aller vers l’extérieur et de partager notre expertise». Il faut souligner que la COY 14 s’est tenue en prélude à la 24e Conférence des Nations unies sur le changement climatique. Ladite Conférence va se dérouler du 2 au 14 décembre 2018 en Pologne.
Pour brièvement parler de la COY, il faut savoir que la première édition s’est tenue en Uganda du 28 septembre au 1er Octobre 2017. L’édition 2018 de la COY Afrique, première du genre dans un pays francophone et dans un pays de l’Afrique de l’Ouest s’est tenu à Ouagadougou au Burkina Faso, du 01 au 03 Novembre 2018. Placée sous le thème « Mise en œuvre des Contributions Déterminées Nationales (CDNs) des pays africains, Accord de Paris et Dialogue Talanoa : Quelle contribution de la jeunesse africaine », elle a réuni 500 jeunes provenant de tous les pays africains et de la diaspora. Elle a contribué à préparer la jeunesse du continent sur les enjeux actuels et futurs des changements climatiques, les enjeux et défis de la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Elle a aussi eu comme mission, préparer la jeunesse africaine pour une pour une participation active à la COY 14 et la COP 24.
Liliane N.
L’opérateur historique du secteur des télécommunications qui vient de relier le Cameroun au Brésil par un câble sous-marin de 6000Km a signé un contrat commercial avec l’entreprise nigériane vendredi, 16 novembre 2018.
A l’occasion, le directeur général (Dg) de Camtel, David Nkoto Emane qui a paraphé les documents avec son homologue Niyi Ayedele de Sparkwest, a souligné que «l’opération de pose de la fibre optique est bouclée. Les tests ont été effectués avec succès». S’il déplore que les entreprises camerounaises ne se bousculent pas aux portes, Nkoto Emane se félicite de ce que de nombreuses entreprises du continent sollicitent Camtel pour nouer des coopérations au plan commercial.
Il en est des Angolais que des Ivoiriens. Pour le Dg de Camtel, cette acquisition de Camtel est une véritable porte ouverte sur le monde rural où désormais, grâce à des applications désormais disponibles, des secteurs comme celui de l’agriculture, devraient connaître un grand bond. De son côté, le directeur général de Sparkwest a présenté le marché nigérian des télécommunications avec 20 millions de connexions.
Parmi les leaders nigérians du secteur, cette entreprise se veut également l’une des plus importantes en Afrique de l’Ouest. La société chinoise Huawei Marine Networks a officiellement annoncé, le 05 septembre 2018, qu’elle a achevé 24 heures plus tôt, les travaux de déploiement du câble sous-marin à fibre optique baptisé South Atlantic Inter Link (Sail), ainsi que la connexion de l’infrastructure aux deux points d’atterrissement que sont la ville de Fortaleza au Brésil et Kribi, cité balnéaire du Sud du Cameroun.
L’accord entre le Cameroun et le Nigeria ouvre de ce fait, la voie d’accès au Cameroun au plus grand marché des télécoms en Afrique. A titre indicatif, le Nigeria compte à ce jour près de 200 millions d’habitants. Le marché s’étend à plus de 80 millions d’utilisateurs d’Internet mobile. Ce marché est de ce fait sur les pieds de la société para publique camerounaise de télécommunication.
Long de 6000Km, ce câble sous-marin est le tout premier à relier le continent africain à l’Amérique du Sud. «Le système de câble Sail répond à la demande de trafic des marchés émergents, et ouvre également un nouveau chemin entre l'Afrique et l'Amérique du Nord, l'Europe et l'Amérique du Sud», précise Huawei Marine dans son communiqué.
L’idée d’un câble sous-marin entre le Cameroun et le Brésil naît, à la base, de la volonté du Chef de l’Etat camerounais, de renforcer la grande et belle coopération qui existe entre les deux pays. Dans un contexte plus spécifique, il fallait multiplier, améliorer et sécuriser l’offre de services et d’infrastructures à large bande du Cameroun et en Afrique sud sahélienne.
C’est en 2016 qu’ont été lancés les travaux de déploiement de ce câble sous-marin, projet porté par un consortium formé par l’opérateur historique des télécoms au Cameroun, Camtel et la société China Unicom. Coût global de l’investissement: 280 milliards de FCFA.
Sail devient ainsi le 4e câble sous-marin à fibre optique à atterrir au Cameroun, après le Sat3, le Wacs et le Nigeria and Cameroon Network Cable System (Ncncs). Un 5ème câble, dénommé ACE est en gestation dans le pays, en collaboration avec l’opérateur de téléphonie mobile Orange Cameroun.
Otric N.
Les anciens pensionnaires entrevoient une participation physique et matérielle à cette réouverture officielle de cette formation éducative. Ils se sont pour cela, concertés vendredi dernier à Mvolyé.
Le 25 novembre prochain, le Petit séminaire St Joseph d’Akono, situé à quelques encablures de la ville de Yaoundé reviendra à la vie. Et c’est pour que cette renaissance soit grandiose et symbolique à travers une participation à double statut, que les anciens apprenants ont décidé d’apporter de leur pierre. Raison pour laquelle la salle du Centre Jean XXIII de Mvolyé a abrité une assise extraordinaire vendredi 16 novembre dernier pour répondre à cette interpellation de Mgr Jean Mbarga du 02 novembre.
Réunis autour de la mutuelle dénommée l'Amicale des anciens pour la renaissance du séminaire St Joseph d’Akono (Aresemako), ses membres ont examiné les modalités de contribution à cet important événement. Ce conclave était élargi aux assimilés. Dont les membres de la Casemca et les anciens condisciples du séminaire Ste Thérèse de Mvolyé, les anciens apprenants des séminaires de Mbalmayo et d'Ebolowa.
«Nous sommes réunis cet après-midi dans le cadre de la préparation de la réouverture officielle du petit séminaire St Joseph d'Akono. Que l‘archevêque de Yaoundé a prévu pour le dimanche 25 novembre 2018. Question de réfléchir sur les modalités pratiques de participation. Nous sommes de l'amicale des anciens du petit séminaire d'Akono. Une amicale qui a été créée pour accompagner la renaissance de cette institution qui nous a tous formés.
Depuis que l'annonce de cet évènement a été faite par l'archevêque, nous nous préparons à y aller pour que l'évènement se déroule le plus efficacement possible. Nous y allons sachons que c'est un moment important, beaucoup de souvenirs sont évoqués dès qu'on parle du petit séminaire d'Akono. Comme modalités, il y aura le déroulement d'une messe et bien d'autres», a déclaré Paul Célestin Ndembiyembe, président de l'Aresemako, dans le journal Essingan.
Puis Ondoua, président de l'association des anciens du séminaire Ste Thérèse et ancien d’Akono s’est rappelé de l’historique de cette structure éducative à avoir semé de bonnes graines au Cameroun en disant. «C’est un séminaire très important et symbolique en matière de formation éducative dans notre pays. Je crois qu'en tant ancien d'Akono, de Mvolyé, de Mva'a je me sens parfaitement à l'aise pour être partie prenante de l'initiative actuelle de la résurrection du petit séminaire d’Akono.
Où j’ai fait mes classes dès les années 60. Je me sens vraiment heureux d'attendre qu'Akono ouvre à nouveau ses portes. Parce que c'était à la limite du scandale d'entendre que c’était fermé. Je crois que cette initiative a comme pour visé final d'éviter l'émiettement, de ne pas se sentir totalement ancien d'Akono, de Mva'a qui a disparu, de Mvolyé qui est résorbé. Il est important de sentir ancien de manière générale.
Tous les séminaristes doivent se sentir à l'aise dans le processus de résurrection cette institution».
En dehors de cet accompagnement à la renaissance du séminaire, cette association prône entre autres les valeurs éthiques, morales et spirituelles via la création des cadres de rencontre, d'échange et de solidarité entres les anciennes et les nouvelles générations; la fédération en une seule entité tous les séminaristes et la favorisation du brassage.
Otric N.