«Nous avons besoin d'un accès universel au dépistage du VIH, ce dépistage doit être aussi accessible qu'un test de grossesse», déclare le directeur général du Programme de l'ONU sur le VIH/sida, Michel Sidibé cité dans le dernier rapport de l'agence «Savoir, c'est pouvoir». C’était à l'occasion de sa campagne pour la 30e journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre lancée jeudi à Abidjan.
En 2017, à l'échelle mondiale, apprend-on, «75% des personnes vivant avec le VIH» connaissaient leur statut, contre «66% en 2015», soit une amélioration sensible, selon M. Sidibé. «Mais nous sommes loin d'avoir gagné le combat: aujourd'hui on baisse la garde, ce qui risque de conduire à un rebond de l'épidémie», a averti M. Sidibé à Abidjan, rappelant que l'objectif de l'Onusida était de vaincre l'épidémie d'ici 2030.
«Le dépistage est un point de départ mais le traitement et la suppression de la charge virale sont indispensables pour vaincre l'épidémie», a-t-il précisé, déplorant que «la stigmatisation et la discrimination" des personnes séropositives "comptent encore parmi les principaux obstacles» à la prise en charge des malades.
L'Afrique de l'Ouest et Centrale, et la zone Afrique du Nord Moyen-Orient sont les deux régions où la situation est la plus inquiétante. A peine la moitié (48%) des séropositifs connaissent leur statut sérologique en Afrique de l'Ouest et Centrale, et seulement 40% des séropositifs bénéficient d'un traitement antirétroviral (respectivement 50% et 29% pour l'Afrique du Nord Moyen-Orient).
Ainsi, en Afrique de l'Ouest et Centrale, près de 10 millions de personnes ne savent pas qu'elles sont séropositives, selon M. Sidibé. L'insuffisance des financements nationaux, des systèmes de santé défaillants et des soins de santé payants, expliquent cette situation, outre la discrimination contre les personnes les plus touchées (les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, les prostitués des deux sexes et les utilisateurs de drogue).
En Côte d'Ivoire, d'importants progrès ont été faits en trois ans, grâce notamment à l'aide financière des Etats-Unis. Le nombre de malades sous traitement "a doublé" et le taux de couverture du dépistage a quadruplé pour atteindre les deux tiers de la population, selon le rapport. «Le premier pilier de la lutte contre le sida, c'est le dépistage, surtout pour les populations clés» (à risque), mais «l'accès aux traitements» et «la stigmatisation» restent des «problèmes clés», a déclaré à l'AFP le docteur Camille Anoma, directeur de l'Espace Confiance, une clinique spécialisée d'Abidjan pour les populations LGBT.
«En Côte d'Ivoire, nous avons un problème de disponibilité du matériel de dépistage et des traitements antirétroviraux, il y a encore de gros efforts à faire, malgré les améliorations», selon le Dr Anoma. Et «les autorités ivoiriennes doivent avoir le courage de tenir un discours clair contre la stigmatisation». Les ONG de lutte contre le sida Coalition Plus et Aides ont de leur côté fustigé dans un communiqué "l'échec patent de la communauté internationale à faire baisser la mortalité du sida" dans le monde, en raison notamment de la prise en charge insuffisante des maladies opportunistes liées au sida.
En 2017, la tuberculose a tué 400.000 malades du sida dans le monde et la méningite cryptococcique 180.000, «alors qu'il existe des traitements efficaces», selon ces ONG. «Toute personne infectée doit être soignée», «ce n'est qu'en reprenant les soins des maladies opportunistes qu'on arrivera à réduire de moitié le nombre de décès liés au VIH d'ici 2020», a déclaré la présidente de Coalition Plus, Hakima Himmich.
«Pour faire chuter la mortalité du sida, il n'y a pas de mystère : il faut davantage de financements» de la communauté internationale, notamment des pays riches, a plaidé le président de Aides, Aurélien Beaucamp. Quelque 37 millions de personnes étaient séropositives dans le monde en 2017 et parmi elles près de 22 millions sont sous traitement. Le sida a fait 940.000 morts l'an dernier, selon l'Onusida.
Otric N.
Le groupe Orange et le groupe MTN, deux des plus grands opérateurs de mobile money sur le continent africain, annoncent aujourd’hui la création d’une entreprise commune Mowali qui permettra l’interopérabilité des paiements sur l’ensemble du continent. Mowali rend possible tout transfert de fonds entre comptes de mobile money, en temps réel et à coût réduit, quel que soit l’opérateur.
Mowali bénéficiera immédiatement des bases clients Mobile Money de MTN (www.MTN.cm/en/MTN-Mobile-Money) et d’Orange (OrangeMoney.orange.fr), soit plus de 100 millions de comptes sur 22 des 46 marchés de l’Afrique subsaharienne. Mowali est destinée à permettre l’interopérabilité au-delà des marchés existants de MTN et d’Orange, afin d’en faire bénéficier les 338 millions de clients de mobile money en Afrique.
Mowali est une plateforme qui connecte fournisseurs de services financiers et clients au sein d’un réseau unique. Elle fonctionne comme une société de services, ouverte à tout fournisseur de mobile money, en Afrique, y compris les banques, les opérateurs de transfert d’argent et les autres fournisseurs de services financiers.
L’objectif de Mowali est d’accroître l’usage des services de mobile money, auprès des utilisateurs et des commerçants. Mowali permet la libre circulation des flux de mobile money entre les comptes, quel que soit le pays et l’opérateur. Du point de vue du client, cela signifie « Je peux payer ou recevoir de l’argent depuis n’importe quel compte mobile, quel que soit l’opérateur ». L’interopérabilité favorisera l’innovation dans l’écosystème des Services financiers mobiles à travers le continent.
Pour Stéphane Richard, PDG d’Orange, « en offrant une interopérabilité totale entre les différentes plateformes, Mowali constitue un pas en avant significatif permettant au mobile money de devenir un moyen de paiement universel en Afrique. Accroître l’inclusion financière en utilisant les technologies du numérique est un élément essentiel pour le développement économique de l’Afrique, en particulier pour les communautés les plus isolées. Cette solution incarne l’ambition d’Orange d’être un acteur majeur de la transformation digitale du continent. En nous associant à MTN, un autre leader du marché africain, nous accélérons le rythme de cette transformation au point de changer la vie de nos clients en leur fournissant des services plus simples, plus sûrs et plus avantageux ».
« Un des objectifs de MTN est d’accélérer la pénétration des services financiers mobiles en Afrique et Mowali est un des moyens de l’atteindre. Par ailleurs, la coopération et les partenariats de cette sorte sont primordiaux lorsque l’on cherche à accélérer le développement et à surmonter une partie des défis auxquels la société moderne est confrontée en termes de dimensionnement, de portée et de complexité. Ce partenariat avec Orange est donc une étape importante pour affirmer notre rôle substantiel dans la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies qui consistent à éliminer la pauvreté extrême et à renforcer le développement socio-économique sur les marchés dans lesquels nous opérons. C’est ainsi que nous offrirons à nos clients un accès au fabuleux monde numérique de demain », a déclaré Rob Shuter, PDG du groupe MTN.
La GSMA soutient l’initiative Mowali, l’interopérabilité étant un accélérateur essentiel pour l’inclusion financière et le développement des usages du mobile money dans toute l’Afrique.
« Il existe aujourd’hui dans le monde plus de 690 millions de comptes mobile money. Ces derniers sont devenus un outil essentiel qui change la vie des consommateurs dans toute l’Afrique en ouvrant un accès à des services financiers sûrs et sécurisés, mais également à des opportunités en matière d’énergie, de santé, d’éducation et d’emploi. La création de Mowali contribue à transformer davantage les services financiers mobiles sur l’ensemble du continent africain. Elle témoigne du leadership et de l’engagement continu de l’industrie du mobile dans la promotion de l’inclusion financière et dans le renforcement des capacités économiques au travers de la collaboration entre acteurs du secteur. La GSMA est donc fière de soutenir le développement de Mowali », a déclaré Mats Granryd, Directeur général de la GSMA.
« L’interopérabilité des paiements mobiles pour soutenir l’inclusion financière a été l’obstacle le plus difficile à surmonter pour le secteur des services financiers. Avec Mowali, Orange et MTN fournissent une solution qui leur permettra, à eux-mêmes ainsi qu’à d’autres sociétés, d’étendre plus rapidement les services financiers numériques à travers l’Afrique, et ce pour tous, y compris les populations défavorisées », a déclaré Kosta Peric, directeur adjoint des Services financiers pour les populations défavorisées, à la Fondation Bill & Melinda Gates.
« Cette création annonce l’arrivée d’une nouvelle vague d’innovations susceptibles de réduire la pauvreté et de créer des opportunités économiques. Nous nous réjouissons de constater que Mojaloop - une plateforme de paiement open source accessible à tous les opérateurs du secteur - contribue à atteindre cet objectif », a-t-il ajouté.
Otric N.
L’ancien chef du FBI est invité à donner son témoignage devant la commission du Congrès dans le cadre d’une enquête en cours
La convocation de l’ancien directeur du FBI, intervient, selon le New York Times dans un contexte particulier. Mardi dernier, le quotidien américain a rapporté dans ses colonnes que le Président Donald Trump a demandé au ministère de la justice d’ouvrir une enquête contre James Comey et Hillary Clinton, l’ancienne candidate du Parti Démocrate. Et que l’audition de l’ex chef des services secrets américains se passe à huis clos.
Ce dernier s’oppose à cette décision. Sur son compte Twitter, il a publié: Joyeux Thanksgiving. J’ai reçu une assignation à comparaître, de la chambre républicaine. Je suis toujours enclin à répondre à toutes les questions publiquement… Mais, je m’oppose à une audition à huis clos. J’en ai assez de leurs fuites sélectives et de leurs déformations des faits…”.
L’on se souvient qu’au cours de l’année 2017, l’ancien chef du FBI avait apporté son témoignage devant la commission du Congrès suite aux accusations qui pèsaient contre lui. Et jusqu’à ce jour, il estime qu’aucune preuve n’a été mise à la disposition des enquêteurs pour étayer les dires du président des États-Unis.
Au moment des faits, l’Agence de renseignements était engagé dans le cadre d’une enquête sur les présumés liens entre l’équipe de campagne de l’ex candidat républicain et la Russie. Le pays dirigé par Vladimir Poutine était alors accusé d’avoir interféré dans l’élection présidentielle aux États-Unis, en apportant son soutien à l’un des candidats. Donald Trump, en l’occurrence.
Quelques semaines après sa victoire, le nouveau patron de l’exécutif américain a estimé que la gestion de l’enquête suite à la fuite des emails de Hillary Clinton et des détails qui y étaient révélés qui ont été utilisés par lui, alors qu’il était lui même encore en campagne, n’a pas donné les résultats escomptés.
Tout avait été rendu public, lorsque les informations sur l’affaire ont été publiées par la chaîne CBS. Des informations pourtant classées confidentielles.
Depuis son départ de la maison blanche, James Comey s’est monté très critique envers le Chef de l’État américain. Dans le cadre de cette affaire, bien que la constitution l’interdise, l’ancien chef des services secrets, qui a travaillé sous l’autorité du ministère de la justice, pense que Donald Trump va peser de son statut, pour peser sur le cours de la justice.
En dehors de James Cavey, une convocation a également été envoyée à Loretta Lynch, ancienne ministre de la justice sous l’ère de Barack Obama. Aucune explication ne lui a été donnée, quant aux motifs ayant conduit à cette action. Il lui a juste été demandé de se rendre devant la commission de la chambre des représentants au mois de décembre.
D’autres informations annoncent que Hillary Clinton est dans le collimateur du président américain.
Après les élections législatives de mi mandat, au début du mois de novembre, les démocrates avaient remporté la majorité à la chambre des représentants. Ils ne prennent fonction qu’en janvier 2019. C’est dire que les interrogatoires seront menés par les représentants du parti républicain.
Nicole Ricci Minyem
Le ministre de la santé publique, André Mama Fouda reçoit des équipements roulants pour des districts et des centres de santé
Une fois de plus, l’Organe des Nations Unies pour la Population ( UNFPA) a tenu à apporter son soutien au gouvernement camerounais, qui fait face à ce problème de santé publique depuis longtemps déjà. Le don offert cette semaine à 34 districts de santé, 85 formations sanitaires recensés dans les régions de l’Extrême Nord, du Nord, de l’Adamaoua, de l’Est et du Centre est constitué de 34 motocyclettes, 11 ambulances, 04 véhicules pick – up.
A travers cet acte, l’organisme des Nations Unies entend respecter son cahier de charges qui lui impose, d’atteindre “ Zéro mortalité maternelle évitable d’ici 2021”. Cela participe par ailleurs et de façon concrète, à lutter auprès du gouvernement camerounais, contre la mortalité maternelle et néonatale.
Au delà de l’accompagnement en matériels roulants, l’UNFPA travaille au renforcement des capacités du personnel soignant, ainsi qu’à l’intervention en urgence dans les formations sanitaires et centres de santé ciblés.
Pour remercier cet autre partenaire au développement, André Mama Fouda, le ministre de la santé publique a souligné dans son allocution de circonstance que le Président de la République a entrepris de donner un coup d’accélérateur à ce combat. Il a décidé de la mise en place du Programme National de lutte contre la mortalité maternelle et juvénile.
Celui ci est soutenu par la Banque Islamique de Développement qui a accordé au Cameroun, un prêt de 14 milliards, remboursables sur trois ans. L’État du Cameroun a saisi cette occasion pour entreprendre la mise en oeuvre dudit programme, en sollicitant par ailleurs, l’expertise de l’Organe des Nations Unies pour la Population (l’UNFPA) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance ( l’UNICEF).
André Mama Fouda a manifesté sa reconnaissance, par ces propos: Je me réjouis du démarrage de ce projet et de ceux qui ont précédé. Et pourquoi ne pas en demander plus, en disant aussi pour ceux à venir, notamment l’octroie des médicaments et des intrants. Des présents qui seront mis à la disposition de notre personnel soignant. Et que d’ici quelques semaines, les résultats soient plus palpables et que les mamans qui vont donner la vie n’aient plus à craindre de laisser la leur, sur la table de l’accouchement”.
Les heureux bénéficiaires ne manquent pas eux non plus, de manifester leur reconnaissance et, ils se disent plus confiants en l’avenir.
Selon les dernières statistiques, le ratio de la mortalité maternelle est de 782 décès pour 1000 naissances vivantes. Pour être plus précis, 7000 femmes en âge de procréer décèdent chaque année, suites à des complications avant, pendant ou après l’accouchement.
Et, pour Siti Batoul Oussein, représentante de l’Organe des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la lutte pour la protection et la préservation de la vie des futures mamans est une priorité au sein de cet organisme.
A la fin de la cérémonie de rétrocession du matériel roulant, le ministre de la santé publique André Mama Fouda a offert un vin d’honneur à ses invités.
Nicole Ricci Minyem
Rendu au 16 novembre 2018, la Banque européenne d’investissement enregistre un portefeuille global de 327,3 millions d’euros, soit près de 215 milliards de FCFA.
Le mardi 20 novembre 2018, la Banque européenne d’investissement (BEI) a célébré les 60 années de sa création. Cette commémoration a été l’occasion de passer en revue et faire le point de sa coopération avec le Cameroun. Il en ressort que les réalisations se portent tout simplement bien. L’une de ses plus grandes réalisations est la construction du barrage hydroélectrique de Lom Pangar, qui a bénéficié d’un financement de l’institution bancaire d’un peu plus de 19 milliards de FCFA. D’ailleurs une équipe de la BEI a fait une descente sur le site dudit barrage dimanche dernier. Après l’inspection du propriétaire, de la salle des commandes aux différentes digues en passant par les vannes, l’institution a déclaré son satisfecit.
«Le projet est impressionnant. Il y a six ans, on se contentait des signatures sur papier. Aujourd’hui on peut déjà voir l’impact du barrage notamment la régulation du fleuve Sanaga qui permet aux autres barrages de fonctionner», a déclaré Andrea Pinna le chef de bureau de la BEI pour l’Afrique centrale. L’occasion de cette descente a également permis à l’équipe de la BEI de se rendre compte des activités économiques qui générées par le barrage à l’instar de la pêche et qui sont d’une grande aide pour les populations. Il aura été noté aussi qu’il faut procéder à l’aménagement du débarcadère, la réhabilitation ou l’entretien de la voie d’accès au barrage.
A titre de rappel, la BEI a financé la Cotonnière industrielle du Cameroun (CICAM) à hauteur de 26,6 milliards de FCFA. C’était en 1965. Il y a eu des investissements faits dans le transport ferroviaire, l’électricité, l’eau potable, la promotion de PME, les télécommunications. Rendu donc au 16 novembre 2018, le portefeuille global de cette institution bancaire au Cameroun est estimé à 327,3 millions d’euros soit près de 215 milliards de FCFA. La Banque entend poursuivre avec d’autres investissements comme ceux relatifs à l’électrification rurale, la réhabilitation du chemin de fer, l’interconnexion électrique Cameroun-Tchad etc.
Pour mémoire, en 2016, la BEI a ouvert un bureau régional à Yaoundé, la capitale. L’office vise à permettre à l’institution financière de renforcer l’appui européen aux grands projets d’investissement, aussi bien au Cameroun que dans la région Afrique centrale et de soutenir plus durablement les infrastructures et les projets de développement portés par le secteur privé, en partenariat avec les Etats et les institutions bancaires de la sous-région.
Présentée comme la première institution financière multilatérale au monde par le volume de ses prêts et de ses emprunts, elle met ses financements et son savoir-faire au service de projets d’investissement durables, qui contribuent à la réalisation des objectifs des politiques de l’UE. Son activité est axée à plus de 90 % sur l’Europe, mais elle soutient aussi les politiques européennes de coopération extérieure et d’aide au développement.
Liliane N.
C’est le principal message qui ressort de la conférence de presse organisée ce 21 novembre, au siège de cette formation politique qui n’a pas tenu la promesse des fleurs, lors des dernières échéances électorales.
Devant les Hommes des médias, le sénateur Jean Tsomelou également secrétaire général du SDF, a précisé que l’objectif visé par cette rencontre avec la presse camerounaise est par ailleurs « le réarmement des camarades sur le terrain afin de préparer les échéances futures, notamment les élections municipales et législatives … Parce que pour nous, l’Election Présidentielle est au passé. Notre préoccupation maintenant est comment le Social Démocratic Front doit faire pour rester celui des années 90…Nous avons demandé les excuses pas seulement à nos militants mais aussi au peuple camerounais parce qu’ils espéraient beaucoup par rapport à cette élection. Le score n’a pas été bon et c’est pour cette raison que très humblement nous avons demandé les excuses. Et nous leur disons que nous allons continuer à travailler, nous ne faillirons point… ».
La question de la conférence initiée par le Cardinal Christian Tumi est revenue lors des échanges avec les journalistes et, les membres du bureau exécutif de celle qui fût il n’y a pas si longtemps de cela, la deuxième formation politique sur la scène camerounaise a martelé son soutien indéfectible face à l’initiative du prélat: Nous avons toujours soutenu le Cardinal Christian Tumi pour la All Anglophone Conference. Vous avez vu les parlementaires du SDF à l’Assemblée Nationale et les Sénateurs au Sénat chanter, vous avez vu toutes les démarches que nous avons entreprises pour le règlement pacifique de cette crise. Nous soutenons donc cette conférence, dixit le Sénateur Jean Tsomelou.
La présence de l’honorable Nintcheu a suscité la curiosité des uns et des autres et, la réponse de l’ancien membre du parlement camerounais a été clair : « Je ne crois pas qu’il y’ai lieu de s’interroger sur l’appartenance politique de l’honorable Michel Nintcheu. Je pense que s’il avait appartenu ou s’il avait changé de parti politique, il serait assis à cette table. Il est et il demeure un membre important du SDF et d’aucun autre parti politique… Nous avons adopté des attitudes qui pouvaient laisser quelques-uns interrogateurs mais, comme nous sommes respectueux de l’Institution Républicaine et parce que nous mettons toujours les intérêts de la nation au-devant de tout, nous avons toujours choisi la prévalence du Droit… ».
Au cours des jeux questions – réponses, les journalistes ont également voulu connaître le sort qui sera réservé à ceux qui ont démissionné du SFF, aux objectifs de mobilisation des militants afin qu’ils soient prêts à se remettre au combat pour les prochaines échéances électorales, d’autant plus qu’aujourd’hui, il faut compter avec Cabral Libî et le parti UNIVERS ainsi qu’avec le MRC de Maurice Kamto. Deux formations politiques qui sont comme des petits poucets mais qui ont réussi le pari de déclasser la première et l’une des plus importants partis de l’opposition, du moins, qui se présentait comme tel il y’a quelques années encore.
En rappel, à l’issue de la proclamation des résultats de la présidentielle de 2018, le Social Démocratic Front a occupé le quatrième rang avec le score de 3.35%.
Nicole Ricci Minyem
Le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji prend officiellement le contrôle des opérations d’implémentation du plan d’assistance humanitaire dans les régions anglophones.
Il a été désigné coordonnateur du centre créé mercredi par un décret du Premier ministre, Philemon Yang, portant création, organisation et fonctionnement d’un Centre de coordination de l’assistance humanitaire d’urgence relative à la situation dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
«Le CENTRE» est chargé de coordonner toutes les actions relatives à l’assistance aux victimes de la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, notamment, les personnes déplacées et internes, les personnes blessées, mutilées ou handicapées, les orphelins des personnes victimes de destructions des biens, les communautés d’accueil et les réfugiés camerounais.
Il est également chargé d’assurer la synergie des interventions des différents acteurs identifiés au niveau central et régional, d’organiser la concertation et de veiller à la coordination des interventions des différents acteurs nationaux et internationaux impliqués dans la mise en œuvre du plan d’assistance humanitaire ; d’assurer le suivi et l’évaluation du plan d’assistance humanitaire, d’exécuter toute autre mission à lui confiée dans le cadre de ses attributions.
Pour mener à bien ses missions, le centre dispose d’une unité centrale basée au ministère de l’administration territoriale à Yaoundé et deux annexes régionales à Bamenda et Buea. Selon l’arrêté du premier ministre, chef du gouvernement, la coordination technique nationale de «Le CENTRE» est assurée par le Directeur de la protection civile, et sur le plan régional, respectivement par les gouverneurs des Régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest.
Paul Atanga Nji entre ainsi en fonction près de cinq mois après le lancement du Plan humanitaire en juin et le début des interventions au mois de juillet. En effet, le Président de la République, Paul Biya, soucieux du retour au calme et du bien-être des populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie aux troubles à cause des violences perpétrées par des terroristes depuis deux ans, a décidé de la mise en place d'un plan humanitaire d'urgence d'un montant de 12,7 milliards de FCFA.
Ce plan, d’un coût estimatif de 12 milliards de FCFA, avait été financé à plus de 800 millions de FCFA par des hommes d’affaires et autres personnalités publiques du pays. L'appel à la solidarité et à la générosité pour le financement dudit plan s'inscrit dans le droit fil des actions gouvernementales antérieures comme ce fut le cas avec la crise humanitaire découlant du terrorisme de Boko Haram.
Les domaines 'intervention suivants ont été identifiés comme axes prioritaires de mise en œuvre de ce plan: la protection des personnes déplacées; la fourniture des denrées alimentaires et des produits de première nécessité; les soins de santé; l'éducation; la reprise des activités économiques, notamment agricoles; le logement et la reconstitution des documents d'état-civil et des pièces administratives individuelles.
De l’avis de plusieurs observateurs, la désignation de Paul Atanga Nji pour cette tâche a, sans doute, été prise consécutivement à ses nombreuses implications auprès des populations anglophones pour un retour à la paix. Il y mené plusieurs missions de dialogue dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, accompagnant quelques fois ses visites d’appuis matériels. Ses actions avaient toutefois laissé les populations sceptiques.
Otric N.
Plus de deux mois après la rentrée scolaire 2018, de nombreux établissements scolaires des villages de la région de l’Ouest et frontaliers aux régions du Nord-Ouest ou du Sud-Ouest sont déserts. Les élèves et le corps enseignant ont préféré se déplacer vers des villes telles que Dschang -dans la région de l’Ouest- pour espérer terminer l’année scolaire.
Dans un reportage de Radio Balafon émettant depuis Douala, la capitale économique, l’on apprend qu’au Lycée Classique de Dshang, l’on enregistre 38 élèves déplacés de la crise anglophone. Le Proviseur Jean Claude Atem Nde précise justement que : « Ici au lycée classique nous avons reçu 38 dossiers des élèves déplacés. Les élèves sont répartis dans les classes de la cinquième en Terminale. Et nous les avons tous retenus parce que le rôle de l’école c’est de socialiser et d’éduquer. Nous avons donc offert la chance à ces enfants de pouvoir s’inscrire et fréquenter ».
Le Proviseur du Lycée Classique de Dshang décrit la situation de précarité dans laquelle ces élèves déplacés vivent : « On note aussi une situation de précarité auprès de ces enfants qui pour la plupart ont des difficultés de paiement des frais de scolarité ou d’examen. Parfois ils font le porte à porte pour solliciter l’aide quel que soit la nature. Parfois ces enfants sont obligés de sacrifier leur week-end et leur temps de lecture pour des chantiers de maçonnerie, des laveries et autres petits métiers pour essayer de payer leurs chambres et leur ration alimentaire ».
Le proviseur attend impatiemment une sortie de crise. « Ces enfants sont dans des familles d’accueil. D’autres se battent en location et deviennent des étudiants avant même l’obtention de leur baccalauréat. C‘est une situation qui nous met dans un choc. Nous ne pouvons qu’espérer que le dénouement de cette crise survienne rapidement et que ces enfants retrouvent leur confort », souligne-t-il.
Un élève déplacé raconte son inconfort au micro de Radio Balafon : « Je suis originaire du département de Lebialem dans le Sud-ouest. Je fréquente au lycée classique de Dschang depuis le début de cette rentrée scolaire. Avant nous on fréquentait et on pratiquait l’agriculture comme le cacao, les ignames. C’est ce qui nous permettait de faire les petites économies. A cause de cette crise nous avons tout abandonné. Et c‘est vraiment difficile pour nous ».
Les villages frontaliers des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest attendent toutes une amélioration des conditions de vie de ces déplacés. L’escalade de violence et la multiplication des foyers d’affrontements entre forces de l’ordre et bandes armées dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest ont gravement affecté les populations. Cette population est principalement réfugiée dans les départements de la Mémé, de la Manyu, de la Momo, du Boyo et du Ngoketunjia et dans certains départements de la région de l’Ouest.
Le nombre de personnes ayant quitté leurs localités d’origine pour fuir les conflits est estimé à 160 000, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’Onu (Ocha). Ladite institution a mis sur pied un plan de réponse d’urgence de trois mois pour un coût de 15, 2 millions de dollars (8, 537 milliards de francs CFA).
Les besoins les plus urgents recensés par l’Ocha portent sur la construction des abris pour les familles, l’alimentation de base, les soins de santé primaires et la prise en charge d’urgence, l’accès à l’eau potable, l’amélioration de la protection et l’éducation.
Otric N.
La localité située dans le département de la Manyu, région du Sud-Ouest, revit. La sécurité réinstaurée par l’armée camerounaise a permis le retour des élèves dans les salles de classes.
Pour rendre effectif cette reprises des cours, des enseignants volontaires ont été recrutés par la mairie pour pallier le déficit d’enseignants qualifiés. Une remise de dons en matériels didactiques et matériels pures comme cahier stylos etc., va être effectuée.
La localité d’Akwaya sort ainsi progressivement de son traumatisme lié à la crise anglophone qui sévit dans la région du Sud-Ouest. Elle a plusieurs fois payé les frais de cette instabilité depuis 2016. La plupart de ses populations, fuyant les violences instaurées par les groupes armées séparatistes ont dû fuir vers le Nigeria voisin.
Le chef Abang Ashu du village Big Nyang, a été sévèrement battu, puis attaché à un arbre dans une forêt maléfique en début du mois de décembre dernier. Il était reproché à cette autorité traditionnelle sa proximité avec les forces de défense camerounaises. Le chef Abang Ashu était accusé par les sécessionnistes de trahir les éléments des forces de défense ambazoniennes aux forces républicaines.
De source digne de foi, le chef traditionnel a été interpellé par un groupe de jeunes ambazoniens alors qu’il se rendait dans un commissariat à Mamfé. Déterminés, ces jeunes qui portaient déjà des soupçons sur les relations qu’entretenait ce chef avec la police vont le prendre à partie.
L’échange entre l’autorité traditionnelle va monter d’un cran lorsqu’après l’avoir fouillé, ces jeunes vont découvrir sur le chef une enveloppe dans laquelle figurent les noms de nombreux jeunes. Découvert, le chef qui avouera qu’il se rendait à Mamfé va reconnaître les faits qui lui sont reprochés et se fondre en excuses, afin de trouver une issue pacifique. En vain.
D’après des témoins, Sa Majesté Abang Ashu sera alors violemment roué de coups par ces jeunes jusqu’à ce que mort s’ensuive. Son corps sera ensuite transporté dans la forêt maléfique où il sera attaché à un arbre en signe de mort honteuse. L’assassinat de cet officier de police à la retraite rallonge la liste des victimes tombées dans la violence des sécessionnistes.
Grâce aux forces de sécurité et de défense, la localité d’Akwaya reprend goût à la vie. Les autorités camerounaises travaillent en synergie avec celles du Nigeria et autres partenaires au développement pour le retour de nombreux réfugiés camerounais au pays.
Soucieux du bien-être de ses populations déplacées, le gouvernement a initié le Plan d’assistance humanitaire d’urgence. Estimé 12,7 milliards de FCFA, il vise à redonner goût à la vie aux déplacés internes et externes des régions anglophones. En effet, pour les réfugiés qui vivent sur le sol nigérian, un comité technique est à pied d’œuvre en vue de leur retour au pays. Certaines sources parlent de plus de 40 mille réfugiés camerounais.
Sous l’autorité du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, l’élan de solidarité a commencé à être distribué sur l’ensemble des deux régions touchées par la crise anglophone.
Otric N.
Selon les acteurs de la filière, lesdites régions présentent un pourcentage de 40% des enfants de moins de 5 ans mal nourris.
Du 21 au 22 novembre 2018, un séminaire portant sur le renforcement des capacités pour l’amélioration de la nutrition s’est déroulé à Kribi dans la région du Sud. Au cours dudit séminaire, les acteurs de la filière ont révélé premièrement qu’au Cameroun, les régions les plus touchées sont celles de l’Adamaoua, l’Extrême-Nord, le Nord et l’Est. Pour ce qui est des statistiques, il est dit que la malnutrition chronique touche environ 32% des enfants de moins de 5 ans sur le plan national, avoisinant 40% dans les quatre régions suscitées. Ihong 3 le coordonnateur du secrétariat du comité interministériel de lutte contre la malnutrition précise dans les colonnes du N°2816 du journal Le Jour, «les taux de surpoids et d’obésité restent élevés, tandis que chez les enfants de moins de 5 ans, 60% souffrent d’anémie et 35% de carence en vitamine A».
A titre de rappel, la ville de Yaoundé avait abrité un atelier portant sur ce sujet, au mois de juillet 2018. L’objectif de l’atelier était de développer une vision commune sur la stratégie de réduction de la malnutrition chronique au Cameroun d’ici à 2025. Car ce problème ayant été vu comme un frein au développement du Cameroun. Il avait été dit que la prévalence de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans reste constamment élevée entre 2006 et 2014 (30,4% MICS 2006 et 31,7% EDS/MICS 2014) et a atteint la côte d’alerte (30 à 39,9% OMS 2000). Une analyse par région montrait déjà une détérioration alarmante dans les régions de l’Extrême Nord (de 35,7% en 2006 à 44,9% en 2011) et de l’Adamaoua (de 28,4% en 2006à 39,8% en 2011) révélant une situation d’urgence (≥40% OMS 2000).
Contrairement à ce qui est généralement pensé, les experts présents au séminaire de Kribi ont affirmé que la malnutrition chronique n’est pas le fait d’une mauvaise hygiène alimentaire, mais plutôt le fruit d’un ensemble de facteurs aussi bien au niveau individuel, familial, communautaire que sociopolitique. «Nous sommes dans un pays où paradoxalement les ressources nous permettent d’éviter d’avoir des cas de malnutrition. Nous avons malheureusement quatre régions qui sont dans une situation critique. La malnutrition, on la retrouve dans tous les dis régions du Cameroun et sous deux formes: la sous nutrition et la sur nutrition. Il faut combattre ces deux formes», explique Michel Hendji, le Directeur national adjoint de l’Organisation non gouvernementale Helen Keller International.
Lors de la journée d’ouverture du séminaire, la faible mobilisation des Organisations de la Société Civile (OSC) et la faible capacité des acteurs de la nutrition ont été déplorées. Il aura donc été question au cours dudit séminaire de rectifier le tir, en procédant à la formation des OSC, les amener à dresser une liste d’engagement à intégrer dans leur plan d’actions et adopter un plan de suivi. Le séminaire est soutenu par l’agence des Nations unies pour les opérations. Et il convient de rappeler que le Cameroun a rejoint en 2013, le mouvement International Scaling Up Nutrition (Sun). Ce mouvement rassemble une soixantaine de pays du monde. L’objectif fixé est la lutte pour l’amélioration de la nutrition.
Liliane N.
Eding Sport Fc de la Lékié et Lion Blessé de Foutouni ont reçu leur enveloppe hier, 22 novembre 2018.
Les clubs finalistes de la Coupe du Cameroun de Football ont déjà perçu l’aide financière de l’Etat, qui est en fait la traditionnelle dotation du Président de la République. La cérémonie au cours de laquelle, ils ont perçu chacun la somme de 10 millions de FCFA s’est déroulée hier. Et elle a été présidée par Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, le Ministre des Sports et de l’Education physique (MINSEP). «Comme lors des précédentes éditions, le Président de la République, Chef de l’Etat a marqué sa très haute sollicitude envers les équipes finalistes de la Coupe du Cameroun, à savoir Eding Fc de la Lékié et Lion Blessé de Fotouni. Dans cette optique, il a donné de très hautes instructions en vue de la mise à disposition des ressources nécessaires pour une préparation optimale des équipes finalistes…J’invite par conséquent les responsables des équipes finalistes, les joueurs et leurs encadreurs à faire preuve d’un comportement digne et responsable lors de la prochaine finale de la Coupe du Cameroun et de tout mettre en œuvre pour offrir au public un spectacle alléchant à la hauteur de la notoriété du football camerounais», a déclaré le Ministre.
Après avoir reçu leur enveloppe, les présidents des deux clubs ont salué cette dotation du Président de la République. «Je dois dire merci au Chef de l’Etat pour tout ce qu’il fait pour le sport en général et pour le football en particulier. Que Dieu lui accorde longue vie et beaucoup de santé à lui et à toute sa famille. C’est beaucoup pour nous», a déclaré à la fin de ladite cérémonie, Saint Fabien Mvogo le président d’Eding Sport Fc de la Lékié. «C’est un appui spécial du Chef de l’Etat et nous en sommes très contents. Nous aimerions lui témoigner toute notre gratitude. Logiquement, ce sont des sociétés qui auraient dû nous apporter cet appui en tant que sponsor. Mais, quand il s’agit du Chef de l’Etat lui-même, nous ne pouvons que lui dire merci. Et que les sponsors puissent suivre la voie tracée par le Chef de l’Etat. Nous disons infiniment merci», a déclaré Adolphe Mbassi, le président de Lion Blessé de Foutouni.
L’évènement s’est déroulé dans le cadre de la cinquième réunion préparatoire de la cérémonie sportive 2018. Il a été couplé à la remise solennelle des trophées aux clubs vainqueurs de Coupe. Le MINSEP après les exposés des différentes commissions techniques mises sur pied, des administrations et structures partenaires, a exhorté toutes les parties prenantes dans l’organisation de la Coupe du Cameroun, à s’atteler davantage au travail, pour qu’elle soit une réussite. Surtout qu’elle sera la première sortie officielle du Président de la République après sa prestation de serment du 6 novembre 2018.
Sur la date de la tenue de la Coupe du Cameroun, jusqu’ici il n’y a toujours pas d’avancée. Les regards restent tournés vers le Cabinet civil de la Présidence de la République. «Les concertations vont être permanentes, les réunions vont être appelées à tout instant. Nous restons maintenant à l’écoute de la haute hiérarchie, étant entendu que ce sont les institutions techniques compétentes, en l’occurrence le Cabinet civil qui arrête la date en dernier ressort. Donc à tout instant, il peut y avoir une précision et il faudrait que nous nous mettions immédiatement en branle», a déclaré Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt.
Liliane N.