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«Nous avons besoin d'un accès universel au dépistage du VIH, ce dépistage doit être aussi accessible qu'un test de grossesse», déclare le directeur général du Programme de l'ONU sur le VIH/sida, Michel Sidibé cité dans le dernier rapport de l'agence «Savoir, c'est pouvoir». C’était à l'occasion de sa campagne pour la 30e journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre lancée jeudi à Abidjan.

En 2017, à l'échelle mondiale, apprend-on, «75% des personnes vivant avec le VIH» connaissaient leur statut, contre «66% en 2015», soit une amélioration sensible, selon M. Sidibé. «Mais nous sommes loin d'avoir gagné le combat: aujourd'hui on baisse la garde, ce qui risque de conduire à un rebond de l'épidémie», a averti M. Sidibé à Abidjan, rappelant que l'objectif de l'Onusida était de vaincre l'épidémie d'ici 2030.

«Le dépistage est un point de départ mais le traitement et la suppression de la charge virale sont indispensables pour vaincre l'épidémie», a-t-il précisé, déplorant que «la stigmatisation et la discrimination" des personnes séropositives "comptent encore parmi les principaux obstacles» à la prise en charge des malades.

L'Afrique de l'Ouest et Centrale, et la zone Afrique du Nord Moyen-Orient sont les deux régions où la situation est la plus inquiétante. A peine la moitié (48%) des séropositifs connaissent leur statut sérologique en Afrique de l'Ouest et Centrale, et seulement 40% des séropositifs bénéficient d'un traitement antirétroviral (respectivement 50% et 29% pour l'Afrique du Nord Moyen-Orient).

Ainsi, en Afrique de l'Ouest et Centrale, près de 10 millions de personnes ne savent pas qu'elles sont séropositives, selon M. Sidibé. L'insuffisance des financements nationaux, des systèmes de santé défaillants et des soins de santé payants, expliquent cette situation, outre la discrimination contre les personnes les plus touchées (les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, les prostitués des deux sexes et les utilisateurs de drogue).

En Côte d'Ivoire, d'importants progrès ont été faits en trois ans, grâce notamment à l'aide financière des Etats-Unis. Le nombre de malades sous traitement "a doublé" et le taux de couverture du dépistage a quadruplé pour atteindre les deux tiers de la population, selon le rapport. «Le premier pilier de la lutte contre le sida, c'est le dépistage, surtout pour les populations clés» (à risque), mais «l'accès aux traitements» et «la stigmatisation» restent des «problèmes clés», a déclaré à l'AFP le docteur Camille Anoma, directeur de l'Espace Confiance, une clinique spécialisée d'Abidjan pour les populations LGBT.

«En Côte d'Ivoire, nous avons un problème de disponibilité du matériel de dépistage et des traitements antirétroviraux, il y a encore de gros efforts à faire, malgré les améliorations», selon le Dr Anoma. Et «les autorités ivoiriennes doivent avoir le courage de tenir un discours clair contre la stigmatisation». Les ONG de lutte contre le sida Coalition Plus et Aides ont de leur côté fustigé dans un communiqué "l'échec patent de la communauté internationale à faire baisser la mortalité du sida" dans le monde, en raison notamment de la prise en charge insuffisante des maladies opportunistes liées au sida.

En 2017, la tuberculose a tué 400.000 malades du sida dans le monde et la méningite cryptococcique 180.000, «alors qu'il existe des traitements efficaces», selon ces ONG. «Toute personne infectée doit être soignée», «ce n'est qu'en reprenant les soins des maladies opportunistes qu'on arrivera à réduire de moitié le nombre de décès liés au VIH d'ici 2020», a déclaré la présidente de Coalition Plus, Hakima Himmich.

«Pour faire chuter la mortalité du sida, il n'y a pas de mystère : il faut davantage de financements» de la communauté internationale, notamment des pays riches, a plaidé le président de Aides, Aurélien Beaucamp. Quelque 37 millions de personnes étaient séropositives dans le monde en 2017 et parmi elles près de 22 millions sont sous traitement. Le sida a fait 940.000 morts l'an dernier, selon l'Onusida.

Otric N.

Le groupe Orange et le groupe MTN, deux des plus grands opérateurs de mobile money sur le continent africain, annoncent aujourd’hui la création d’une entreprise commune Mowali qui permettra l’interopérabilité des paiements sur l’ensemble du continent. Mowali rend possible tout transfert de fonds entre comptes de mobile money, en temps réel et à coût réduit, quel que soit l’opérateur.

Mowali bénéficiera immédiatement des bases clients Mobile Money de MTN (www.MTN.cm/en/MTN-Mobile-Money) et d’Orange (OrangeMoney.orange.fr), soit plus de 100 millions de comptes sur 22 des 46 marchés de l’Afrique subsaharienne. Mowali est destinée à permettre l’interopérabilité au-delà des  marchés existants de MTN et d’Orange, afin d’en faire bénéficier les 338 millions de clients de mobile money en Afrique.

Mowali est une plateforme qui connecte fournisseurs de services financiers et clients au sein d’un réseau unique. Elle fonctionne comme une société de services, ouverte à tout fournisseur de mobile money, en Afrique, y compris les banques, les opérateurs de transfert d’argent et les autres fournisseurs de services financiers.

L’objectif de Mowali est d’accroître l’usage des services de mobile money, auprès des utilisateurs et des commerçants. Mowali permet la libre circulation des flux de mobile money entre les comptes, quel que soit le pays et l’opérateur. Du point de vue du client, cela signifie « Je peux payer ou recevoir de l’argent depuis n’importe quel compte mobile, quel que soit l’opérateur ». L’interopérabilité favorisera l’innovation  dans l’écosystème  des Services financiers mobiles à travers le continent.

Pour Stéphane Richard, PDG d’Orange, « en offrant une interopérabilité totale entre les différentes plateformes, Mowali constitue un pas en avant significatif permettant au mobile money de devenir un moyen de paiement universel en Afrique. Accroître l’inclusion financière en utilisant les technologies du numérique est un élément essentiel pour le développement économique de l’Afrique, en particulier pour les communautés les plus isolées. Cette solution incarne l’ambition d’Orange d’être un acteur majeur de la transformation digitale du continent. En nous associant à MTN, un autre leader du marché africain, nous accélérons le rythme de cette transformation au point de changer la vie de nos clients en leur fournissant des services plus simples, plus sûrs et plus avantageux ».

« Un des objectifs de MTN est d’accélérer la pénétration des services financiers mobiles en Afrique et Mowali est un des moyens de l’atteindre. Par ailleurs, la coopération et les partenariats de cette sorte sont primordiaux lorsque l’on cherche à accélérer le développement et à surmonter une partie des défis auxquels la société moderne est confrontée en termes de dimensionnement, de portée et de complexité. Ce partenariat avec Orange est donc une étape importante pour affirmer notre rôle substantiel dans la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies qui consistent à éliminer la pauvreté extrême et à renforcer le développement socio-économique sur les marchés dans lesquels nous opérons. C’est ainsi que nous offrirons à nos clients un accès au fabuleux monde numérique de demain », a déclaré Rob Shuter, PDG du groupe MTN.

La GSMA soutient l’initiative Mowali, l’interopérabilité étant un accélérateur essentiel pour l’inclusion financière et le développement des usages du mobile money dans toute l’Afrique.

« Il existe aujourd’hui dans le monde plus de 690 millions de comptes mobile money. Ces derniers sont devenus un outil essentiel qui change la vie des consommateurs dans toute l’Afrique en ouvrant un accès à des services financiers sûrs et sécurisés, mais également à des opportunités en matière d’énergie, de santé, d’éducation et d’emploi. La création de Mowali contribue à transformer davantage les services financiers mobiles sur l’ensemble du continent africain. Elle témoigne du leadership et de l’engagement continu de l’industrie du mobile  dans la promotion de l’inclusion financière et dans le renforcement des capacités économiques au travers de la collaboration entre acteurs du secteur. La GSMA est donc fière de soutenir le développement de Mowali », a déclaré Mats Granryd, Directeur général de la GSMA.

« L’interopérabilité des paiements mobiles pour soutenir l’inclusion financière a été l’obstacle le plus difficile à surmonter pour le secteur des services financiers. Avec Mowali, Orange et MTN fournissent une solution qui leur permettra, à eux-mêmes ainsi qu’à d’autres sociétés, d’étendre plus rapidement les services financiers numériques à travers l’Afrique, et ce pour tous, y compris les populations défavorisées », a déclaré Kosta Peric, directeur adjoint des Services financiers pour les populations défavorisées, à la Fondation Bill & Melinda Gates.

« Cette création annonce l’arrivée d’une nouvelle vague d’innovations susceptibles de réduire la pauvreté et de créer des opportunités économiques. Nous nous réjouissons de constater que Mojaloop - une plateforme de paiement open source accessible à tous les opérateurs du secteur - contribue à atteindre cet objectif », a-t-il ajouté.

Otric N.

 
Depuis trois jours l'entreprise de bâtiment et travaux publics française RAZEL est engagée dans des travaux de réfection de certains axes de la capitale camerounaise. Des travaux qui se font à des heures de pointes. Conséquence, les usagers de la route subissent des préjudices incommensurables.
 
Il ne fait pas bon d'être automobiliste dans la ville de Yaoundé ces derniers jours. Les embouteillages s'étendent sur des kilomètres autour de la poste centrale. Depuis mardi dernier, l'entreprise de droit français est sur le tronçon Mvog Mbi - Poste Centrale. Une voie parmi les plus fréquentés de la capitale. Cette route dessert les quartiers les plus populeux de la ville : Nkolndongo, Etam Bafia, Ekounou, Mvan, Odza, Barrière... Bref c'est la principale voie de sortie de toute la partie Sud de la ville vers le centre administratif et le centre commercial situés aux alentours de la poste centrale. L'axe en chantier est extrêmement sollicitée aux heures de pointes.
 
Pourquoi effectuer des travaux pareils aux heures de fortes circulations?
C'est la question que se posaient plusieurs usagers rencontrés ce matin non loin du carrefour Mvog Mbi. Question à laquelle chacun essaye de trouver une explication selon son appréciation. Un chauffeur de taxi coincé au carrefour coron nous fais savoir "c'est à cause de la CAN. On refait les routes pour que le Cameroun soit prêt". Seulement, cette réponse n'explique pas pourquoi les équipes de cet entreprise choisissent de travailler dans l'intervalle 8heures - 15heures. 
 
Pour en savoir davantage nous chercons à rencontrer un membre de l'équipe. Un des ouvriers nous dit discrètement "moi même je ne sais pas mon frère, moi on m'appelle et je viens travailler et on me paye. Le reste la moi je ne connais pas". Il nous indique un de ses patrons. Nous approchons ce responsable de l'équipe tout près d'une société de commercialisation des produits de quincaillerie sur le tronçon. Une fois à son niveau, nous lui posons la question. "Je n'ai rien à vous dire à ce sujet" nous dit il. "Vous pouvez remarquer que nous avons pris des dispositions pour que la circulation ne soit pas considérablement perturbée. Nos équipes régulent le passage des véhicules sur les deux voies. Et vous pouvez remarquer que les voitures circulent malgré tout. Sachez aussi qu'on ne peut pas faire des omelettes sans casser les œufs. Les habitants de Yaoundé peuvent supporter quelques minutes seulement pour que la ville soit belle".
 
 
Effectivement, sur les lieux des agents s'efforcent à réguler le trafic. On apprendra plus tard que ces opérateurs de chantiers routiers choisissent de procéder aux travaux en pleine journée du fait du coût plus important de la main d'œuvre et de la logistique pour les travaux de nuits. Pour des raisons économiques, tenant compte des budgets très souvent limités, ils préfèrent faire souffrir les citoyens pendant quelques jours. Seulement, le manque à gagner pour plusieurs camerounais est très important. Car il faut bien le reconnaître, à Yaoundé, le temps c'est de l'argent. Vivement que des mesures soient prises pour que ce genre de situation ne se multiplient pas sinon les conséquences en terme de manque à gagner seront beaucoup plus énormes pour les opérateurs économiques exerçant à Yaoundé.
 
 
Stéphane Nzesseu

L’ancien chef du FBI est invité à donner son témoignage devant la commission du Congrès dans le cadre d’une enquête en cours

La convocation de l’ancien directeur du FBI, intervient, selon le New York Times dans un contexte particulier. Mardi dernier, le quotidien américain a rapporté dans ses colonnes que le Président Donald Trump a demandé au ministère de la justice d’ouvrir une enquête contre James Comey et Hillary Clinton, l’ancienne candidate du Parti Démocrate. Et que l’audition de l’ex chef des services secrets américains se passe à huis clos.

Ce dernier s’oppose à cette décision. Sur son compte Twitter, il a publié: Joyeux Thanksgiving. J’ai reçu une assignation à comparaître, de la chambre républicaine. Je suis toujours enclin à répondre à toutes les questions publiquement… Mais, je m’oppose à une audition à huis clos. J’en ai assez de leurs fuites sélectives et de leurs déformations des faits…”.

L’on se souvient qu’au cours de l’année 2017, l’ancien chef du FBI avait apporté son témoignage devant la commission du Congrès suite aux accusations qui pèsaient contre lui. Et jusqu’à ce jour, il estime qu’aucune preuve n’a été mise à la disposition des enquêteurs pour étayer les dires du président des États-Unis.

Au moment des faits, l’Agence de renseignements était engagé dans le cadre d’une enquête sur les présumés liens entre l’équipe de campagne de l’ex candidat républicain et la Russie. Le pays dirigé par Vladimir Poutine était alors accusé d’avoir interféré dans l’élection présidentielle aux États-Unis, en apportant son soutien à l’un des candidats. Donald Trump, en l’occurrence.

Quelques semaines après sa victoire, le nouveau patron de l’exécutif américain a estimé que la gestion de l’enquête suite à la fuite des emails de Hillary Clinton et des détails qui y étaient révélés qui ont été utilisés par lui, alors qu’il était lui même encore en campagne, n’a pas donné les résultats escomptés.

Tout avait été rendu public, lorsque les informations sur l’affaire ont été publiées par la chaîne CBS. Des informations pourtant classées confidentielles.

Depuis son départ de la maison blanche, James Comey s’est monté très critique envers le Chef de l’État américain. Dans le cadre de cette affaire, bien que la constitution l’interdise, l’ancien chef des services secrets, qui a travaillé sous l’autorité du ministère de la justice, pense que Donald Trump va peser de son statut, pour peser sur le cours de la justice.

En dehors de James Cavey, une convocation a également été envoyée à Loretta Lynch, ancienne ministre de la justice sous l’ère de Barack Obama. Aucune explication ne lui a été donnée, quant aux motifs ayant conduit à cette action. Il lui a juste été demandé de se rendre devant la commission de la chambre des représentants au mois de décembre.

D’autres informations annoncent que Hillary Clinton est dans le collimateur du président américain.

Après les élections législatives de mi mandat, au début du mois de novembre, les démocrates avaient remporté la majorité à la chambre des représentants. Ils ne prennent fonction qu’en janvier 2019. C’est dire que les interrogatoires seront menés par les représentants du parti républicain.

Nicole Ricci Minyem

Présidentielle au Nigeria, la course à la succession de Buhari est lancée.
 
 
Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, et son principal rival, le richissime homme d'affaires Atiku Abubakar, ont dévoilé leur programme donnant lundi le coup d'envoi de la campagne présidentielle, à trois mois du scrutin. 
 
 
 
Ils devront choisir leur président parmi 78 candidats. Mais le véritable duel opposera le président sortant, candidat du Congrès des Progressistes (APC) et le chef de file de l'opposition (Parti populaire Démocratique, PDP).
 
Il y a quelques mois encore, l'ancien général Buhari, 75 ans, était quasiment assuré d'une victoire face à une opposition divisée mais son parti a subi de nombreux revers et des défections en série. 
Atiku Abubakar, ancien vice-président (1999-2007), âgé de 71 ans est un homme politique bien connu des Nigérians, et sa réputation d'homme à l'immense richesse a été ternie par des accusations de corruption et des scandales liés à des conflits d'intérêts, mais aucun de ses détracteurs n'a réussi à le faire comparaître en justice. 
 
 
En quelques semaines du démarrage de la campagne, il a réussi à rassembler des déçus de la présidence de M. Buhari, dont l'image a souffert du ralentissement de l'économie tout comme de graves problèmes sécuritaires dans le pays.
 
Les deux candidats s'affrontent sur des axes volontairement différents.  
 
Le candidat Abubakar entend miser sur son succès en tant qu'homme d'affaires et investisseur, pour "remettre le Nigeria au travail", alors que le president sortant Buhari a placé la lutte contre la corruption au coeur de son discours électoral.
A la télévision nationale, Buhari a affirmé avoir tenu ses promesses en termes de sécurité, d'économie et de lutte contre la corruption depuis son élection en 2015. 
"Le Nigeria, plus que jamais, a besoin d'un gouvernement stable, tourné vers le peuple", a-t-il asséné. "Nous sommes déterminés à approfondir le travail que nous avons entamé" pour "que les ressources du pays continuent à bénéficier à la société", a déclaré le Président Buhari, dénonçant la corruption comme une "menace existentielle". 
 
Dès son arrivée au pouvoir en 2015, il s'était engagé à récupérer les "sommes astronomiques" d'argent public volé sous les administrations précédentes. 
 
La semaine dernière, le directeur de l'agence anti-corruption (EFCC), Ibrahim Magu, s'est félicité d'avoir saisi l'équivalent de 2,3 milliards de dollars, ainsi que des "villas, stations essences, bijoux, voitures, terrains..." 
 
Toutefois, ces saisies se déroulent souvent hors de toute procédure judiciaire, les opposants de M. Buhari l'accusant de ne cibler que des opposants politiques.
Dans son programme dévoilé dimanche, le président Buhari souhaite, comme il y a quatre ans, mettre l'accent sur la création d'emplois et la diversification de l'économie pour être moins dépendant du pétrole et renforcer le système d'éducation.
 
Sur ces points, il y a urgence: environ 60% de la population a moins de 30 ans et le pays devrait devenir le troisième pays le plus peuplé du monde d'ici 2050, derrière l'Inde et la Chine.
 
De son côté, le candidat du PDP a lancé officiellement son programme dans une video en direct diffusée sur Facebook et Twitter, un "choix stratégique" selon son équipe de communication, pour s'adresser directement aux jeunes électeurs.  
Le président Buhari avait fait polémique il y a quelques mois, déclarant que la jeunesse nigériane était "paresseuse". Dans une réponse à peine déguisée, Abubakar estime qu'elle est "la richesse la plus précieuse du pays". 
 
Dans un programme de 63 pages largement diffusé sur les réseaux sociaux, il promet notamment mettre en place des programmes de formation professionnelle, de porter le secteur industriel à 30% du PIB d'ici 2015 (contre 9% actuellement), et assure pouvoir sortir "50 millions de personnes de l'extrême pauvreté d'ici deux ans". 
En donnant le coup d'envoi de la campagne, Buhari a exhorté tous les candidats et leurs partisans à "ne pas enflammer le pays à cause de la politique", alors que les élections au Nigeria ont souvent provoqué de nombreuses violences. 
 
Le week-end dernier, vingt-quatre pays (dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne) se sont dits "gravement préoccupés" par l'achat de voix, l'intimidation à l'encontre des électeurs dans les récentes élections locales, appelant à la tenue "d'élections libres, équitables, transparentes et pacifiques".
 
Stéphane Nzesseu
L'incendie s'est produite dimanche dernier au marché Mvog Mbi à Yaoundé. Pas de perte en vies humaines, mais les dégâts enregistrés au terme de cet catastrophe sont considérables. Le bilan fait état de trois boutiques de prêt à porter complètement calcinées.
 
Les informations récoltées sur les lieux de l'incendie témoignent à suffisance de la gravité de la situation et de l'importance des pertes. Tout serait parti de l'une des boutiques concernées. D'après des témoignages récoltes sur le terrain, autour de 8 heures et trente minutes, on a vu les flammes sortir de la première boutique. Aussitôt, les flammes ont attaqué les boutiques situées à ses côtés, collées à elle.
 
Très vite, les commerçants présent ont rapidement pris des mesures pour stopper la propagation du feu. À coup de seau d'eau et de sable, les populations présentés vont manifester un véritable enthousiasme pour la cause. Ils vont y parvenir avec l'arrivée des sapeurs pompiers appelés au préalable.
 
C'est d'ailleurs l'inspecteur de police du commissariat du 10 e arrondissement, Guy Roger Enguéné, de passage dans les environs qui avait aussitôt alerté les sapeurs-pompiers. " Lorsque nous sommes arrivés, les flammes avaient déjà dévasté les deux premières boutiques et attaquaient la troisième. Nous avons automatiquement circonscrit les pièces concernées, afin d’éteindre les flammes. Il n’y a plus de danger ", a expliqué l’Adjudant Marc Eone du Corps national des sapeurs-pompiers de Mvan. Une intervention qui sera saluée a juste titre par la population présente.
 
Malgré la prompte intervention des sapeurs-pompiers, les dégâts restent énormes. Les commerçants propriétaire de ces boutiques ont perdu presque tous leurs articles.
 "J’ai tout perdu dans ma boutique. Des sacs, chaussures et habits sont tous partis en fumée. Je ne sais quoi faire ", s’est lamentée Sabine Sado, propriétaire d’une des boutiques ravagées. Pareil pour Armel Yonkeu, un autre sinistré qui n’avait que ses yeux pour pleurer.
Sur la question de l'origine du feu, les enquêtes se poursuivent et les sapeurs pompiers sauront retrouver le foyer de l'incendie. Mais pour les observateurs de cette scène macabre, plusieurs motifs peuvent justifier cet état de chose.
 
 
D'abord les installations électriques qui restent anarchiques. Dans nos marchés comme dans la plupart de nos quartiers, les fils de transport d'énergie sont très mal disposé. Et quand cet enchevêtrement vient s'ajouter aux installations précaires dans les domiciles, c'est un cocktail dont l'exploite peut intervenir à tout moment. Ajouter à cela l'irrégularité de la tension électrique, qui baisse et croit au gré de l'opérateur. Elle peut être l'origine des surchauffes des fils de conduite d'énergie, ce qui peut aboutir à des incendies comme celles que nous déplorons marché Mvog Mbi à Yaoundé. 
 
À côté des causes liées aux mauvaises installations, on peut ajouter les constructions le plus souvent en matériaux provisoires des bâtiments abritant les boutiques. Ce qui remet au goût du jour là problématique de la construction de nos marchés aux normes. Ce qui n'est pas le cas jusqu'ici. Toutefois, l'espoir pointe à l'horizon du fait de l'accélération du processus de décentralisation. Il faut espérer qu'avec une plus forte implication des communes dans la gestion au quotidien des marchés, on assistera de moins en moins à ce entre de drame.
 
Stéphane Nzesseu

Le ministre de la santé publique, André Mama Fouda reçoit des équipements roulants pour des districts et des centres de santé

 

Une fois de plus, l’Organe des Nations Unies pour la Population ( UNFPA) a tenu à apporter son soutien au gouvernement camerounais, qui fait face à ce problème de santé publique depuis longtemps déjà. Le don offert cette semaine à 34 districts de santé, 85 formations sanitaires recensés dans les régions de l’Extrême Nord, du Nord, de l’Adamaoua, de l’Est et du Centre est constitué de 34 motocyclettes, 11 ambulances, 04 véhicules pick – up.

A travers cet acte, l’organisme des Nations Unies entend respecter son cahier de charges qui lui impose, d’atteindre “ Zéro mortalité maternelle évitable d’ici 2021”. Cela participe par ailleurs et de façon concrète, à lutter auprès du gouvernement camerounais, contre la mortalité maternelle et néonatale.

Au delà de l’accompagnement en matériels roulants, l’UNFPA travaille au renforcement des capacités du personnel soignant, ainsi qu’à l’intervention en urgence dans les formations sanitaires et centres de santé ciblés.

Pour remercier cet autre partenaire au développement, André Mama Fouda, le ministre de la santé publique a souligné dans son allocution de circonstance que le Président de la République a entrepris de donner un coup d’accélérateur à ce combat. Il a décidé de la mise en place du Programme National de lutte contre la mortalité maternelle et juvénile.

Celui ci est soutenu par la Banque Islamique de Développement qui a accordé au Cameroun, un prêt de 14 milliards, remboursables sur trois ans. L’État du Cameroun a saisi cette occasion pour entreprendre la mise en oeuvre dudit programme, en sollicitant par ailleurs, l’expertise de l’Organe des Nations Unies pour la Population (l’UNFPA) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance ( l’UNICEF).

André Mama Fouda a manifesté sa reconnaissance, par ces propos: Je me réjouis du démarrage de ce projet et de ceux qui ont précédé. Et pourquoi ne pas en demander plus, en disant aussi pour ceux à venir, notamment l’octroie des médicaments et des intrants. Des présents qui seront mis à la disposition de notre personnel soignant. Et que d’ici quelques semaines, les résultats soient plus palpables et que les mamans qui vont donner la vie n’aient plus à craindre de laisser la leur, sur la table de l’accouchement”.

Les heureux bénéficiaires ne manquent pas eux non plus, de manifester leur reconnaissance et, ils se disent plus confiants en l’avenir.

Selon les dernières statistiques, le ratio de la mortalité maternelle est de 782 décès pour 1000 naissances vivantes. Pour être plus précis, 7000 femmes en âge de procréer décèdent chaque année, suites à des complications avant, pendant ou après l’accouchement.

Et, pour Siti Batoul Oussein, représentante de l’Organe des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la lutte pour la protection et la préservation de la vie des futures mamans est une priorité au sein de cet organisme.

A la fin de la cérémonie de rétrocession du matériel roulant, le ministre de la santé publique André Mama Fouda a offert un vin d’honneur à ses invités.

 

Nicole Ricci Minyem

Rendu au 16 novembre 2018, la Banque européenne d’investissement enregistre un portefeuille global de 327,3 millions d’euros, soit près de 215 milliards de FCFA.

Le mardi 20 novembre 2018, la Banque européenne d’investissement (BEI) a célébré les 60 années de sa création. Cette commémoration a été l’occasion de passer en revue et faire le point de sa coopération avec le Cameroun. Il en ressort que les réalisations se portent tout simplement bien. L’une de ses plus grandes réalisations est la construction du barrage hydroélectrique de Lom Pangar, qui a bénéficié d’un financement de l’institution bancaire d’un peu plus de 19 milliards de FCFA. D’ailleurs une équipe de la BEI a fait une descente sur le site dudit barrage dimanche dernier. Après l’inspection du propriétaire, de la salle des commandes aux différentes digues en passant par les vannes, l’institution a déclaré son satisfecit.

«Le projet est impressionnant. Il y a six ans, on se contentait des signatures sur papier. Aujourd’hui on peut déjà voir l’impact du barrage notamment la régulation du fleuve Sanaga qui permet aux autres barrages de fonctionner», a déclaré Andrea Pinna le chef de bureau de la BEI pour l’Afrique centrale. L’occasion de cette descente a également permis à l’équipe de la BEI de se rendre compte des activités économiques qui générées par le barrage à l’instar de la pêche et qui sont d’une grande aide pour les populations. Il aura été noté aussi qu’il faut procéder à l’aménagement du débarcadère, la réhabilitation ou l’entretien de la voie d’accès au barrage.  

A titre de rappel, la BEI a financé la Cotonnière industrielle du Cameroun (CICAM) à hauteur de 26,6 milliards de FCFA. C’était en 1965. Il y a eu des investissements faits dans le transport ferroviaire, l’électricité, l’eau potable, la promotion de PME, les télécommunications. Rendu donc au 16 novembre 2018, le portefeuille global de cette institution bancaire au Cameroun est estimé à 327,3 millions d’euros soit près de 215 milliards de FCFA. La Banque entend poursuivre avec d’autres investissements comme ceux relatifs à l’électrification rurale, la réhabilitation du chemin de fer, l’interconnexion électrique Cameroun-Tchad etc.

Pour mémoire, en 2016, la BEI a ouvert un bureau régional à Yaoundé, la capitale. L’office vise à permettre à l’institution financière de renforcer l’appui européen aux grands projets d’investissement, aussi bien au Cameroun que dans la région Afrique centrale et de soutenir plus durablement les infrastructures et les projets de développement portés par le secteur privé, en partenariat avec les Etats et les institutions bancaires de la sous-région.

Présentée comme la première institution financière multilatérale au monde par le volume de ses prêts et de ses emprunts, elle met ses financements et son savoir-faire au service de projets d’investissement durables, qui contribuent à la réalisation des objectifs des politiques de l’UE. Son activité est axée à plus de 90 % sur l’Europe, mais elle soutient aussi les politiques européennes de coopération extérieure et d’aide au développement.

Liliane N.

C’est le principal message qui ressort de la conférence de presse organisée ce 21 novembre, au siège de cette formation politique qui n’a pas tenu la promesse des fleurs, lors des dernières échéances électorales.

Devant les Hommes des médias, le sénateur Jean Tsomelou également secrétaire général du SDF, a précisé que l’objectif visé par cette rencontre avec la presse camerounaise est par ailleurs « le réarmement des camarades sur le terrain afin de préparer les échéances futures, notamment les élections municipales et législatives … Parce que pour nous, l’Election Présidentielle est au passé. Notre préoccupation maintenant est comment le Social Démocratic Front doit faire pour rester celui des années 90…Nous avons demandé les excuses pas seulement à nos militants mais aussi au peuple camerounais parce qu’ils espéraient beaucoup par rapport à cette élection. Le score n’a pas été bon et c’est pour cette raison que très humblement nous avons demandé les excuses. Et nous leur disons que nous allons continuer à travailler, nous ne faillirons point… ».

La question de la conférence initiée par le Cardinal Christian Tumi est revenue lors des échanges avec les journalistes et, les membres du bureau exécutif de celle qui fût il n’y a pas si longtemps de cela, la deuxième formation politique sur la scène camerounaise a martelé son soutien indéfectible face à l’initiative du prélat: Nous avons toujours soutenu le Cardinal Christian Tumi pour la All Anglophone Conference. Vous avez vu les parlementaires du SDF à l’Assemblée Nationale et les Sénateurs au Sénat chanter, vous avez vu toutes les démarches que nous avons entreprises pour le règlement pacifique de cette crise. Nous soutenons donc cette conférencedixit le Sénateur Jean Tsomelou.

La présence de l’honorable Nintcheu a suscité la curiosité des uns et des autres et, la réponse de l’ancien membre du parlement camerounais a été clair : « Je ne crois pas qu’il y’ai lieu de s’interroger sur l’appartenance politique de l’honorable Michel Nintcheu. Je pense que s’il avait appartenu ou s’il avait changé de parti politique, il serait assis à cette table. Il est et il demeure un membre important du SDF et d’aucun autre parti politique… Nous avons adopté des attitudes qui pouvaient laisser quelques-uns interrogateurs mais, comme nous sommes respectueux de l’Institution Républicaine et parce que nous mettons toujours les intérêts de la nation au-devant de tout, nous avons toujours choisi la prévalence du Droit… ».

Au cours des jeux questions – réponses, les journalistes ont également voulu connaître le sort qui sera réservé à ceux qui ont démissionné du SFF, aux objectifs de mobilisation des militants afin qu’ils soient prêts à se remettre au combat pour les prochaines échéances électorales, d’autant plus qu’aujourd’hui, il faut compter avec Cabral Libî et le parti UNIVERS ainsi qu’avec le MRC de Maurice Kamto. Deux formations politiques qui sont comme des petits poucets mais qui ont réussi le pari de déclasser la première et l’une des plus importants partis de l’opposition, du moins, qui se présentait comme tel il y’a quelques années encore.

En rappel, à l’issue de la proclamation des résultats de la présidentielle de 2018, le Social Démocratic Front a occupé le quatrième rang avec le score de 3.35%.

Nicole Ricci Minyem

Le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji prend officiellement le contrôle des opérations d’implémentation du plan d’assistance humanitaire dans les régions anglophones.

Il a été désigné coordonnateur du centre créé mercredi par un décret du Premier ministre, Philemon Yang, portant création, organisation et fonctionnement d’un Centre de coordination de l’assistance humanitaire d’urgence relative à la situation dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

«Le CENTRE» est chargé de coordonner toutes les actions relatives à l’assistance aux victimes de la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, notamment, les personnes déplacées et internes, les personnes blessées, mutilées ou handicapées, les orphelins des personnes victimes de destructions des biens, les communautés d’accueil et les réfugiés camerounais.

Il est également chargé d’assurer la synergie des interventions des différents acteurs identifiés au niveau central et régional, d’organiser la concertation et de veiller à la coordination des interventions des différents acteurs nationaux et internationaux impliqués dans la mise en œuvre du plan d’assistance humanitaire ; d’assurer le suivi et l’évaluation du plan d’assistance humanitaire, d’exécuter toute autre mission à lui confiée dans le cadre de ses attributions.

Pour mener à bien ses missions, le centre dispose d’une unité centrale basée au ministère de l’administration territoriale à Yaoundé et deux annexes régionales à Bamenda et Buea. Selon l’arrêté du premier ministre, chef du gouvernement, la coordination technique nationale de «Le CENTRE» est assurée par le Directeur de la protection civile, et sur le plan régional, respectivement par les gouverneurs des Régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest.

Paul Atanga Nji entre ainsi en fonction près de cinq mois après le lancement du Plan humanitaire en juin et le début des interventions au mois de juillet. En effet, le Président de la République, Paul Biya, soucieux du retour au calme et du bien-être des populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie aux troubles à cause des violences perpétrées par des terroristes depuis deux ans, a décidé de la mise en place d'un plan humanitaire d'urgence d'un montant de 12,7 milliards de FCFA.

Ce plan, d’un coût estimatif de 12 milliards de FCFA, avait été financé à plus de 800 millions de FCFA par des hommes d’affaires et autres personnalités publiques du pays. L'appel à la solidarité et à la générosité pour le financement dudit plan s'inscrit dans le droit fil des actions gouvernementales antérieures comme ce fut le cas avec la crise humanitaire découlant du terrorisme de Boko Haram.

Les domaines 'intervention suivants ont été identifiés comme axes prioritaires de mise en œuvre de ce plan: la protection des personnes déplacées; la fourniture des denrées alimentaires et des produits de première nécessité; les soins de santé; l'éducation; la reprise des activités économiques, notamment agricoles; le logement et la reconstitution des documents d'état-civil et des pièces administratives individuelles.

De l’avis de plusieurs observateurs, la désignation de Paul Atanga Nji pour cette tâche a, sans doute, été prise consécutivement à ses nombreuses implications auprès des populations anglophones pour un retour à la paix. Il y mené plusieurs missions de dialogue dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, accompagnant quelques fois ses visites d’appuis matériels. Ses actions avaient toutefois laissé les populations sceptiques.

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01