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Selon Christophe Castaner, Ministre de l’intérieur, il y a aussi eu 106 personnes blessées.

D’après le récit fait par notre confrère Radio France Internationale (RFI), la manifestante qui a perdu la vie au Pont-de-Beauvoisin (Savoie), hier samedi 17 novembre 2018, a été percutée par une dame qui conduisait sa fille chez un médecin. La femme à bord de son véhicule, s’est retrouvée au milieu des manifestants qui se sont mis à taper sur sa voiture. RFI relate que prise de panique, elle a plutôt décidé de foncer sur ces derniers. Et c’est comme ça que la manifestante a trouvé la mort. Notre confrère indique que la manifestation qui a eu lieu à Savoie comme dans d’autres localités de la France n’a pas été déclarée. Et «L'exécutif n'a cessé de mettre en garde contre la récupération politique de ce mouvement de protestation qui se veut apolitique et asyndical», écrit-il.

Justement des hommes politiques français ont fait des sorties relatives à la manifestation des Gilets jaunes. Ils ont apporté leur soutien aux plaignants. «Laurent Wauquiez, le chef de LR, a participé à une manifestation au Puy-en-Velay: il a appelé Macron à comprendre et « corriger ses erreurs ». Des élus du Rassemblement national étaient également présents aux côtés des « gilets jaunes », mais pas Marine Le Pen. «Je souhaite que cette mobilisation permette une prise de conscience et que le gouvernement entende ce que les Français ont à lui dire», a déclaré sur France info Olivier Faure, premier secrétaire du PS. Des Insoumis participaient aussi aux manifestations. Leur leader Jean-Luc Mélenchon a critiqué sur Twitter une « manipulation des chiffres de participation » et une « dramatisation » de la part du gouvernement. Il s'est rendu place de la Concorde, mais sans gilet jaune sur le dos», rapporte RFI.

Christophe Castaner Ministre de l’intérieur a dressé un bilan du mouvement d’humeur des Gilets jaunes au cours d’une conférence de presse. Il fait état d’environ 283 000 personnes ayant pris  part aux manifestations, 227 personnes sont blessées dont 7 gravement et parmi lesquels un policier. En début de soirée, plus de 200 points de blocages n'avaient pas encore été levés et des manifestants étaient toujours présents sur plus de 1 400 lieux de rassemblement.

Les Gilets jaunes protestaient en fait contre la hausse des taxes sur le carburant et la baisse du pouvoir d'achat. Le pouvoir est resté en retrait de ces manifestations même si des représentants de certains partis politiques se sont prononcés. Les mesures prises par le gouvernement français, étaient entre autres que dès le 1er janvier 2019, les taxes sur le gazole vont connaître une augmentation de 6,5 centimes d'euro par litre et celles sur l'essence de 2,9 centimes. «Le Premier Ministre Edouard Philippe avait présenté la semaine dernière les mesures par lesquelles, il entendait accompagner les ménages les plus fragiles face à la hausse des prix des carburants. Afin de réduire l'impact de la taxe carbone, plusieurs dispositifs seront ainsi mis en place ou élargis. Le «chèque énergie» notamment par lequel l'Etat aide les ménages aux revenus modestes à payer leurs factures. 3,6 millions de foyers en bénéficient actuellement, l'année prochaine il y en aura 2 millions de plus», rapporte RFI.

Liliane N.   

L’information est de Mohamed Diop, Directeur Région Bolloré Transport & Logistics Golfe de Guinée.

Lors de la 7ème édition du Salon pour la Promotion des Etudes Françaises (SAPEF) organisée par l’Institut Français du Cameroun à Yaoundé et qui s’est tenue au mois d’octobre dernier, les responsables de Bolloré Transport & Logistics ont rendu public un certain nombre d’informations. L’une de ces informations est que le groupe Bolloré emploie plus de 5000 personnes au Cameroun. Mohamed Diop, Directeur Région Bolloré Transport & Logistics Golfe de Guinée a indiqué que Bolloré développe une politique volontariste de responsabilité sociétale.

«Cette politique dont le soutien à la for­mation de la jeunesse est un pilier se concrétise sur le terrain par des actions visant l’amélioration des infrastructures scolaires, l’accès de milliers de stagiaires au monde de l’entreprise et l’appui technique et matériel aux établissements de formation professionnelle ayant conclu des accords avec nous tels l’Ucac-Icam de Douala, le Centre de formation Professionnelle la Salle, le Centre Don Bosco….», a-t-il ajouté.

Au cours de cet évènement, les filiales de Bolloré Transport & Logistics au Cameroun ont présenté à la jeunesse constituée des élèves et étudiants leurs filières. Devant le parterre de personnes composées aussi des parents et jeunes chercheurs d’emploi, qui prenaient part au Salon, les responsables de Bolloré ont parlé également des opportunités et métiers qu’elles offrent. La plateforme leur a permis d’apprécier par ailleurs les politiques d’accompagnement et d’encadrement de la jeunesse camerounaise, mises en place par le Groupe Bolloré, à travers l’offre de milliers de stages chaque année, le recrutement de centaines d’étudiants et des partenariats signés avec les instituts de formation (UCAC-ICAM, CFPC La Salle…).

Aussi les filières du groupe KCT, Sepbc, Camrail et Btl Cameroun, avaient convié les jeunes à s’ouvrir aux nouveaux métiers. «C’est une aubaine pour moi de voir Bolloré à ce grand rendez-vous. J’ai beaucoup appris sur ce grand Groupe et ses filiales qui sont présentes à ce salon. Contrai­rement aux idées reçues, le Groupe Bolloré s’intéresse à la formation des jeunes camerounais… Nous, étudiants avons besoin de ces entreprises, mais sur­tout des métiers qu’elles offrent. Je suis très enthousiaste de voir que je peux postuler pour un stage profes­sionnel dans l’une des filiales et sur­tout à Kribi Conteneurs Terminal en tant que manager. Les informations données sont détaillées et très pré­cises», s’est réjoui Steve Chemi, étudiant en génie électrique, à l’Ecole Polytechnique de Yaoundé.

«C’est un atout pour nous même, car votre entreprise est engagée dans la formation de son personnel. Grâce à cette volonté, le Groupe Bolloré donne la possibilité aux jeunes de découvrir les débouchés des formations qu’ils suivent actuellement et d’être compétitifs une fois recrutés», a déclaré Alfred Bana de BHS Consulting INC.

 Liliane N.

 

 

Ce centre sera consacré à la prise en charge des personnes atteintes de maladies à l’instar de la leucémie.

Il s’agit d’un projet porté par l’association «On Hem le Cameroun». Le coût dudit projet s’estime à 320 millions de Francs cfa. Avec le centre qui sera construit, on s’attend à avoir une prise en charge efficiente. Le Dr Evelyne Ngouadio hématologue à l’hôpital général de Douala affirme dans les colonnes de notre confrère Cameroon tribune «il est question d’assurer une prise ne charge spéciale de ces cas de maladies, de mobiliser une logistique particulière en la matière et de faciliter la manipulation des molécules dans un cadre approprié». Il convient d’indiquer que l’association «On Hem le Cameroun» qui accompagne l’hôpital général de Douala en raison de son plateau technique, le fait depuis 2008 avec ses membres, des anesthésistes, des médecins, des infirmiers et des paramédicaux issus de formations sanitaires françaises.

Pour parler de l’hôpital général de Douala, à titre de rappel, c’est le vendredi 06 Juillet 2018, qu’a eu lieu, la cérémonie d’installation de ses nouveaux dirigeants.  sous la supervision du Ministre de la santé publique André Mama Fouda. Cette structure sanitaire publique a désormais comme président du conseil d’administration, Elvis Ngollè Ngollè. Il a remplacé à ce poste, l’actuel Ministre de l’enseignement Secondaire Nalova Lyonga. Et la direction générale dudit hôpital est assurée par le Dr Henry Liuma Name. Il a remplacé à ce poste, le Pr Belley Priso, en fonction depuis 21 ans. La nouvelle directrice Adjointe est le Dr Ida Pendant.   

En sa qualité de Ministre de la Santé publique, André Mama Fouda qui a présidé la cérémonie susmentionnée à convier les nouveaux responsables de faire cette structure publique, une référence. «J’attends du nouveau staff dirigeant qu’il mette le malade au centre des préoccupations. Que l’hôpital général fasse preuve de professionnalisme. Le nouveau staff dirigeant doit contribuer à l’optimisation des ressources humaines et matérielles et à l’amélioration de l’accueil. J’attends de cet hôpital qu’il reste un hôpital de référence au Cameroun et dans la sous-région. Il faut surtout veiller à la propreté de cet édifice», a déclaré le Ministre.

Avec ce projet de mise en place d’un centre d’hématologie, l’hôpital pourra au-delà de répondre aux exigences de sa tutelle, permettre aux patients souffrant des maladies comme la leucémie, de bénéficier d’un suivi approprié. Selon le corps médical, la leucémie est un cancer des tissus responsables de la formation du sang, c’est-à-dire des cellules sanguines immatures se trouvant dans la moelle osseuse (= matière molle et spongieuse située au centre de la plupart des os). La maladie débute habituellement par une anomalie dans la formation des cellules sanguines de la moelle osseuse. Les cellules anormales (ou cellules leucémiques) se multiplient et deviennent plus nombreuses que les cellules normales, empêchant ainsi leur fonctionnement adéquat.

En 2017, le Centre international de référence Chantal Biya (CIRCB) avait organisé une rencontre scientifique en vue d'améliorer le diagnostic de la maladie suscitée et d’autres à l’instar des lymphomes et de celles qui sont immunitaires. Au cours de ladite rencontre, la question de la prise en charge des patients avait été présentée comme primordiale.

Liliane N.

Face aux inondations qui détruisent régulièrement les habitations, polluent les nappes phréatiques et sont la cause de nombreux décès, une gestion appropriée du risque d’inondation permettra d'améliorer considérablement les conditions de vie des populations de la capitale camerounaise.

D’une superficie de plus de 400 km2, la ville de Yaoundé, capitale du Cameroun, présente un relief accidenté (« la ville aux sept collines ») et un réseau hydraulique constitué du Mfoundi, principal cours d’eau, et de ses affluents. La pluviométrie à Yaoundé est abondante (2 000 mm d’eau/an). Le manque d’infrastructures d’assainissement se traduit par une forte dégradation des conditions de vie, en particulier dans les zones urbaines à forte densité et par une prévalence des maladies hydriques et du paludisme.

À Yaoundé, les inondations détruisent régulièrement les logements, polluent les nappes phréatiques et sont la cause de nombreux décès, notamment d’enfants et de personnes âgées. Le ministre de l’Habitat et du développement urbain (Minhdu), Jean-Claude Mbwentchou, informe que l’Etat du Cameroun veut mobiliser 600 milliards FCFA dans le cadre de la deuxième phase du Projet d’assainissement de Yaoundé (Pady 2).

Ces financements, selon le Minhdu, bénéficieront à environ 1,8 million de personnes de la ville de Yaoundé. Raison pour laquelle, en attente des 600 milliards FCFA, Jean-Claude Mbwentchou a procédé le 14 novembre 2018 à la signature d’un «Contrat de ville», le deuxième du genre, avec la Communauté urbaine de Yaoundé et les sept communes d’arrondissement.

La  deuxième phase du projet d’assainissement de Yaoundé (PADY.2)  s’inscrit dans la continuité de la phase 1, financée par la Banque, qui avait permis d’aménager 20% du linéaire du cours d’eau principal (Mfoundi) et de ses quatre affluents traversant la ville de Yaoundé.

Le PADY 2 permettra d’aménager le linéaire restant, renforçant ainsi les impacts positifs de la première phase aux plans de la santé et de la réduction de la pauvreté urbaine. Son coût, estimé à 102,448 millions d’UC, sera cofinancé avec l’AFD, le FEM et le Gouvernement. Il sera exécuté sur 48 mois. 

Le  projet bénéficiera à une population de 1,8 million personnes, soit environ 75% de la population de la ville de Yaoundé, dont 49 % de femmes. Outre la réalisation d’un canal de drainage de 6 Km sur le lit principal du Mfoundi, muni de deux voies sur berges et d’ouvrages de franchisse ment par endroits; 4 canaux de drainage de 8 Km sur les affluents.

Mais aussi une unité pilote de dépotage et de traitement des boues de vidange domestiques. Le projet financera des aménagements paysagers autour du canal principal et contribuera  au renforcement des moyens de lutte anti-vectorielle des centres de santé de sa zone d’intervention. Il appuiera également le renforcement des capacités de la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) et des 7 communes d’arrondissement (CA).

Avec le recours aux travaux à haute intensité de  main d’œuvre (HIMO), il aura également un impact sur la réduction de la pauvreté urbaine La première phase du Pady avait déjà permis de construire 3,5 Km du canal du Mfoundi. Elle avait été financée à hauteur de 22,3 milliards FCFA par la Banque africaine de développement.

Otric N.

Les chefs d’État africains se rassemblent ce week-end à Addis Abeba pour un sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), où ils chercheront à s’accorder sur un projet de réforme institutionnelle de l’organisation porté depuis deux ans par le président rwandais Paul Kagame.

La salle Nelson Mandela accueille en cette matinée du 17 novembre 2018 la séance plénière. Le Chef de l'État camerounais, S.E. Paul Biya, y est représenté par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Philémon Yang.

Il reste peu de temps à M. Kagame, qui a insisté pour que ce sommet soit convoqué, pour faire passer ces réformes destinées à rendre l’UA moins bureaucratique et plus efficace, mettent en garde les analystes. En janvier, il cèdera son poste annuel de président en exercice de l’UA au chef de l’État égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, bien moins enclin que lui à défendre ces réformes.

«L’inquiétude tient à ce que, même si elle ne devait pas chercher pas à revenir dessus, l’Égypte ne ferait très probablement pas la promotion de ces réformes», explique Elissa Jobson, du centre d’analyse International Crisis Group (ICG). Pour elle, le sommet de samedi et dimanche est le « dernier effort » pour faire adopter autant de modifications que possible avant que M. Kagame ne passe la main au président égyptien.

Longtemps critiquée pour sa lourdeur administrative et son inefficacité, l’UA avait chargé en 2016 le leader rwandais de réfléchir à une réforme visant notamment à garantir l’autonomie financière de l’organisation pour lui donner les moyens de sa souveraineté politique. M. Kagame a cherché à tailler dans les dépenses de l’UA, en limitant le nombre de sommets et de commissions, et à réduire sa dépendance à l’égard des donateurs étrangers. Il a aussi suggéré qu’elle circonscrive ses priorités à la sécurité, la politique et l’intégration économique.

Mais plus de deux ans et cinq sommets après, plusieurs Etats clés sont toujours extrêmement réticents et l’espoir de voir un accord global être conclu cette semaine dépend surtout de qui se rendra à Addis Abeba. «Il faudra voir combien de chefs d’État viennent, et ça déterminera le succès du sommet, (qui) déterminera d’une manière ou d’une autre le succès des réformes», remarque Liesl Louw-Vaudran, consultante auprès du centre sud-africain d’analyse Institute of Security Studies (ISS).

Pour l’instant, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, le Botswana, les Comores, le Togo et le Ghana ont confirmé qu’ils enverraient leur président. Le Nigeria et le Mozambique délégueront leur ministre des Affaires étrangères. Les autres pays n’ont pas fait savoir qui se déplacerait. Certaines réformes ont déjà été adoptées. En début d’année, les chefs d’État de l’UA avaient accepté de faire passer de deux à un le nombre de sommets annuels.

Selon Mme Jobson, près de la moitié des 55 Etats membres ont accepté de payer une taxe de 0,2% sur les importations, pour réduire la dépendance de l’UA à l’égard des bailleurs étrangers, lesquels contribuent à son budget à hauteur de 50%, et l’autre moitié trouvera un autre moyen de payer. Aucune décision n’a encore été prise sur les autres propositions de M. Kagame, comme celle de charger le président de la Commission de l’UA, actuellement le Tchadien Moussa Faki Mahamat, de nommer le vice-président de la Commission et les autres commissaires.

La plupart des pays africains les plus puissants sont en effet réticents à donner à l’UA la capacité de prendre des décisions à leur place, observe Mme Louw-Vaudran. «Ils ne veulent abandonner aucune part de souveraineté à la Commission de l’UA. Ils la voient encore comme une sorte de secrétariat chargé de mettre en œuvre ce que les chefs d’État décident», explique-t-elle.

Mme Jobson souligne que les réserves de l’Égypte tiennent à une sorte de ressentiment, le pays ayant été suspendu de l’UA un an après le coup d’État de 2013 ayant amené M. Al-Sissi au pouvoir. «Il y a un sentiment général que cette décision avait été plus impulsée par la Commission que par les États membres. C’est une raison supplémentaire pour l’Égypte de vouloir voir les pouvoirs de la Commission réduits», pense-t-elle.

Un diplomate travaillant à l’UA et ayant requis l’anonymat ajoute que l’Égypte a publiquement soutenu les réformes, mais aimerait probablement qu’elles se concentrent sur d’autres aspects que ceux défendus par M. Kagame, comme la sécurité et la reconstruction post-conflits. «Personne n’espère vraiment que ce sommet va permettre de résoudre quoi que ce soit, mais vous verrez peut-être quelques décisions prises», laisse-t-il entendre.

Otric N.

 
 
Les lions indomptables seniors sont tombés devant plus fort ce vendredi soir à Casablanca. De la première à la dernière minute de jeu, les poulins de Seedorf et Kluivert n'ont pas sorti la tête de l'eau. Résultats des courses, une défaite bien méritée de deux buts à zéro face aux lions de l'Atlas.
 
Dès le coup d'envoi, les marocains monopolisent le ballon. Le Cameroun est aux abois. La pression sur la défense est intense. Le Maroc n'a pas donné de quartier ni de temps d'observation au Cameroun. Très vite ils sont partis à l'assaut des buts d'Onana. On frôle la catastrophe à 24e minute. Sur un coup franc tiré depuis la droite de la ligne de la surface de réparation camerounaise, le pied de Ngadeu sauve le pays sur la ligne de but. Tout le monde avait vu le cuir au fond du petit filet.
 
On assiste à quelques actions offensives orchestrées par Choupo Moting et Bassogog sur les deux flancs de la défense marocaine. Des offensives qui restent infructueuses. A plusieurs reprises, Christian Bassogog va multiplier les incursions dans la défense adverse. Le problème, c'est qu'à chaque fois il partait en slalom depuis la ligne centrale. Une fois dans les 20, ou 25 mètres à l'approche des buts marocains, il manquait d'inspiration et vendangait à chaque fois les éventuels actions de buts.
 
Le jeu camerounais est mièvre. Aucune transition efficace entre la défense et l'attaque. La ligne offensive animée par Choupo, Toko Ekambi et Bassogog est obligé de jouer très bas et de revenir chercher les ballons dans le camp camerounais. La paire Kunde Malong et Zambo Anguissa à été complètement noyé par le milieu de terrain des lions de l'Atlas. C'est sur ce score nul et vierge que les deux équipes retournent dans les vestiaires.
 
De retour pour la deuxième partie, les camerounais vont retrouver de l'allant dans le jeu. Il y a plus de mouvements, il y a des actions, on voit de l’engagement physique. En face, le plan de jeu du Maroc est simple : embouteiller les Lions Indomptables dans leur zone afin de les empêcher de trouver leurs attaquants. Seulement, les Lions vont réussir à se créer des occasions intéressantes. 
 
Techniquement et tactiquement, mais surtout au milieu de terrain, ils bouffent les Lions. Difficile de procéder aux relances. L'attaché au service, Georges Mandjeck sera transparent tout au long de la rencontre.
 
54e minute, grosse poussette d'un défenseur camerounais dans la surface : penalty pour me Maroc. Hakim Ziyech va se présenter devant son coéquipier de l'Ajax d'Amsterdam, André Onana. Contre pied parfait, le Maroc mène au score. 1-0.
 
Dès cet instant, les lions indomptables font la course en arrière. Il faut égaliser. Cette quête d'égalisation va desservir les copains de Fai Collins. Le bloc équipe est davantage distant, les joueurs ont du mal à se retrouver, les déplacements et les demarquages ne sont pas de nature à aérer le jeu. La ligne défensive est acculée, difficile d'assurer les différents marquages. 
 
Conséquence, Hakim Ziyech se retrouve esseulé en l'entrée de la surface camerounaise. Il prend tout son temps pour armer une frappe qui va battre André Onana. Deuxième but marocain et doublé de Hakim Ziyech. 2-0
 
Entre temps les lions vont s'illustrer par leur indiscipline notoire. Toujours à contester les décisions de l'arbitre. Ce qui va valoir une série de carton jaune aux coéquipiers de Gaëtan Bong. Une simulation discutable de Karl Toko Ekambi dans la surface marocaine va lui valoir un deuxième carton jaune synonyme de rouge et d'expulsion de l'aire de jeu. Les lions terminent donc la partie à 10 contre 11. Une victoire historique pour le Maroc qui engrange ce 16 novembre 2018, leur toute première victoire sur les lions indomptables en compétition officielle.
 
 
Prochaine sortie des lions du Cameroun, mardi prochain en amical face au Brésil au stade Milton Keynes de Londres.
 
Stéphane Nzesseu

La nouvelle est tombée comme un couperet, en ce vendredi du mois de novembre. Le maire de la commune d’arrondissement de Yaoundé II, l’une des plus importantes que compte la cité capitale politique camerounaise s’en est définitivement allé, victime selon les premières informations d’un accident vasculaire cérébral. On l’a pourtant vu tout au long de cette semaine, plein d’entrain, s’acquittant de ses tâches, recevant ses collaborateurs malgré les quelques soucis de santé dont il se plaignait depuis quelques jours.

Fils de la grande famille Tsinga, l’une des plus grandes dans le Mfoundi, Luc Assamba a occupé le poste de président de la section Rdpc Mfoundi II. Soutenu par les principaux élus ainsi que les autres acteurs politique de cette circonscription électorale, il a été pendant les années, l’une des figures importantes au sein du rassemblement démocratique du peuple camerounais.

Considéré comme le chef politique de cet arrondissement de la capitale camerounaise, Luc Assamba a eu durant le temps de son mandat à la tête de cette commune, base du Rassemblement démocratique du peuple du Cameroun, le soutien des principaux élus et acteurs politiques de cette base. Même si au courant du mois de juin dernier, dans une correspondance qui lui a été adressée, certains militants, conduits par Mouhamadou Aminou, ont réclamé sa démission de la mairie ainsi que de la tête de la session.

En 2012, après 25 ans de location, cette commune urbaine d’arrondissement s’est dotée d’un siège digne des ambitions de ses populations et de leurs élus. 743 millions fcfa, c’est ce qu’aura coûté le bâtiment construit en 25 mois et qui abrite depuis ce temps-là, les services de la commune urbaine d’arrondissement de Yaoundé II. Le nouveau siège de la mairie de Yaoundé II construit sur le boulevard Jean Paul II, après le Complexe Islamique de Tsinga est un bâtiment de 05 niveaux comprenant un sous-sol, un rez-de-chaussée et trois étages. Cet espace qui est relié au Boulevard Jean Paul II par un escalier d’accès, compte 65 bureaux, deux grands halls, une salle des mariages et une salle de réunion. Cette œuvre est le grand challenge que le Maire Luc Assamba et son conseil municipal ont promis au lendemain des élections de 2007.

En plus de cette mairie, l’on ne compte plus le nombre de lampadaires, de captage d’eau, d’adductions d’eau que l’on met au compte de celui à qui on a donné le nom de « bâtisseur ».

Luc Assamba était aussi un acteur influent du football Camerounais, Président de l'Association des Clubs de Football d'Elite du Centre (ACFEC) et ancien président de la ligue régionale de football du Centre.

Ses collaborateurs les plus proches le considèrent aussi comme un père de famille, toujours prompt à réagir même s’il lui arrivait de piquer de grosses colères, lorsque les choses ne sont pas faites selon son gréé. Depuis l’annonce de son décès ce vendredi 16 novembre, son domicile ne désemplit pas. Luc Assamba laisse orphelins, tous ceux qui l’ont connu et aimé.

Nicole Ricci Minyem 

Le niveau d’endettement de la  Société nationale de raffinage (Sonara) auprès de banques camerounaises est problématique du point de vue du Fonds monétaire international. L’institution en a fait une analyse dans son rapport pays n°18/256 d’octobre consacré au Cameroun.

Il en ressort que l’unique raffineur camerounais des produits pétroliers totalise 65% des dépôts des entreprises publiques et 62 % des crédits. La grande partie de la dette de la Sonara, soit 87,9 %, a été contractée il y a moins d’un an.

Selon le Fond monétaire international (FMI), au moins trois banques ne pourront pas remplir les exigences nationales en matière de disponibilité de fonds propres. Deux autres perdront entre 50 et 85% de leurs fonds propres excédentaires en cas de défaut de la Sonara.

La Sonara reste ainsi la principale responsable du risque direct pesant sur le système bancaire émanant des entreprises publiques, en termes de grande exposition et de risques de liquidité et de crédit. «Parmi les 6 banques qui ont une exposition nette positive à la Sonara, l’une a des fonds propres négatifs, trois ne rempliront pas l’exigence minimum de fonds propres en cas de défaut de la Sonara et deux banques perdront respectivement 85 et 50% de leurs fonds propres excédentaires respectifs», souligne le FMI.

La situation financière de la Sonara représente un risque qui pourrait dépasser le cadre l’environnement bancaire. Il y a également un «risque de nuire à l’Etat et au secteur privé». La structure enregistre le pourcentage le plus élevé des arriérés de paiement du secteur public. La Sonara représente 53% des arriérés des entreprises publiques contre 13% pour Camtel.

«Environ deux tiers de ces arriérés sont des arriérés d’impôt qui amputent les recettes de l’État. L’accumulation d’arriérés envers la sécurité sociale pourrait entraîner une augmentation des cotisations de retraite et/ou des subventions publiques pour compenser ce manque-à-gagner», explique le FMI.

Le contexte financier au Cameroun est marqué par une forte augmentation des arriérés de paiement des entreprises publiques. Ceux-ci ont presque doublé depuis 2013 pour atteindre 3,4 % du Produit intérieur brut (PIB) contre 1,8 % en 2013.

Les services du FMI encouragent les autorités à continuer de renforcer le suivi de la dette des entreprises publiques et des passifs contingents. Les mesures de court terme proposées par les autorités ne permettent pas de restaurer la viabilité financière de la Sonara, et la hausse des prix du pétrole ne ferait qu’aggraver ses difficultés de trésorerie et accroître les risques budgétaires.

De façon plus générale, les services du FMI recommandent de réformer les prix actuellement administrés pour assurer le recouvrement des coûts des principaux services publics, tout en protégeant les pauvres.

 

Les services du FMI encouragent également les autorités à responsabiliser les entreprises publiques dans l’amélioration de leurs performances, tout en garantissant le paiement effectif des subventions et des factures de services dues aux entreprises publiques afin d’éviter l’accumulation continue de dettes croisées.

La stratégie pour assurer la viabilité financière de la Sonara a été révisée. Elle prévoit à court terme les mesures ci-après: la finalisation le processus de recapitalisation de la Sonara au plus tard le 31 juillet 2018; la signature de la convention de dettes croisées Etat/Sonara au 31 décembre 2015; la signature des procès-verbaux portant constatation de l’apurement du manque à gagner/trop perçu au 31 décembre 2016 et au 31 décembre 2017; la révision de la structure des prix des produits pétroliers en ajustant :  la péréquation transport, les postes libéralisés (frais généraux, coulage);

Mais aussi: la révision de la structure des prix du gaz en vue de la maîtrise des dépenses liées au manque à gagner observé sur le GPL et celui issu de la production SONARA. Aussi, une optimisation du contrat d’approvisionnement du GPL est à envisager à travers l’appel à concurrence; le rachat des titres Sonara (OTZ) par l’Etat afin de résorber la dette des fournisseurs des pétroles bruts de 2013 dont la conséquence serait la réduction des frais financiers et le rétablissement de la confiance; l’apurement du manque à gagner mensuellement à partir de juillet 2018, et le règlement des montants dus avec un délai maximum de 90 jours.

Otric N.

 
Les lions de Rigobert Song Bahanack ont complètement dominé les jeunes Sao tchadiens ce vendredi à Yaoundé. La rencontre comptait pour le premier tour des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations de la catégorie, Egypte 2019. Score de la partie 3buts contre 0.
 
Pas de repis pour les Sao. Dès les premières minutes de jeu, les poulins de Rigobert Song quadrillent le terrain. La maîtrise du jeu et la bonne circulation du ballon mettent en orbite le virevoltant Éric Ayuk. 8 minutes seulement après le coup d'envoi, Ayuk est fauché par un défenseur Tchadien, pénalty. Martin Hongla se présente et de sang froid, il trompe le gardien et inscrit le premier but camerounais de la partie.
 
S'en suivra un festival de belle passe, de dédoublement sur les couloirs. Enchaînement passes longues, passes courtes. Des actions qui mettront à plusieurs reprises la défense des espoirs tchadiens en difficulté. À l'instar de ce festival de Ngah à la 27e dans la surface. Il sera stoppé net par le gardien. La pression sera intense sur la défense adverse. 40e minute de jeu, sur une belle passe d'Eteki, le Cameroun inscrit un but qui sera refusé pour hors-jeu. Une grande domination des lions en première partie. Mais une domination qui va rester stérile jusqu'à la mi-temps de la rencontre. Les deux équipes retournent dans les vestiaires sur ce score de 1but contre 0 en faveur du Cameroun.
 
De retour, les garçons du coach "Rigo" vont accentuer la pression. Ce qui va donner ses fruits quelques minutes seulement après le coup d'envoi. 48e minute, Erik Ayuk marque le deuxième but pour les lions espoirs. Le Cameroun mène par 2buts à zéro. Loin de 20 minutes plus tard, Éric Ayuk une fois de plus va donner de l'avance aux camerounais. Il inscrit son doublé et le Cameroun scelle sa victoire par 3buts à zéro. C'est à la 65e. L'attaquant d'Osmanlispor sera le meilleur joueur de la partie. Plus rien à se mettre sous la dent jusqu'à la fin de la partie. Belle victoire de Rigobert Song avec ses U23. 
Première sortie payante pour le sélectionneur camerounais. Rigobert Song était resté sur une mauvaise prestation avec les lions A Prime. Il avait le défi de démontrer à la faveur de cette première sortie qu'il est à la hauteur des responsabilités à lui confier. Bien que la qualification pour la CAN en Egypte soit très importante, le défi majeur de Rigo et son staff est d'être présent aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020. Et pour y parvenir il reste de nombreux points à parfaire.
 
Malgré la brillante cohésion observée entre Eteki, Hongla, Ayuk et les autres, il y a lieu de consolider la solidité défensive. Varier le jeu qui etait très accentué sur les couloirs pour l'accession. Mais davantage, travailler à avoir des paires de rechanges de la trempe des ces joueurs titulaires qu'on a vu évoluer cet après midi. Sans oublier qu'il faudrait au maximum éloigner cet équipe des intrigues consécutives aux défaillances administratives. Alors on pourra voir les lions espoirs sur le toit du monde dans les prochaines années.
 
Stéphane Nzesseu

Les États-Unis ont offert, ce vendredi 16 novembre, à la direction générale de l’état-major de l’armée de terre, un don composé de six bateaux et six camionnettes avec des pièces de rechange pour couvrir deux années d’utilisation.

Le montant du don, destiné à l'armée tchadienne, est estimé à 1,3 millions $. Il vise à renforcer la capacité de l’armée dans la lutte contre le terrorisme, selon l’Ambassade des Etats-Unis.

Le chargé d'affaires de l’Ambassade des États-Unis au Tchad, Richard Bell, a indiqué que ce matériel est destiné à la brigade de sécurisation fluviale dans la lutte contre Boko Haram et l'Etat Islamique (Daesh) dans le bassin du Lac Tchad. Il a ajouté que 13 soldats sont actuellement aux Etats-Unis en formation dans différents stages d'opérations tactiques fluviales, de communication et d'entretiens des bateaux et des armes.

«Nous sommes convaincus que le renforcement de capacité de lutte fluviale du Tchad constitue un atout majeur pour la force multinationale mixte des pays du bassin du Lac Tchad dans la lutte contre les fléaux des groupes terroristes. Nous connaissons la valeur des forces armées du Tchad et je rends un hommage respectueux à l'armée dont le courage lui a valu une juste renommée loin au-delà des frontières du pays», a-t-il expliqué.

S’inscrivant dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans le bassin du Lac Tchad, les États-Unis appuient également une autre brigade fluviale de l’unité spéciale du groupement anti-terroriste à travers des formations et l'octroi d’équipements avec des pièces de rechange, et la fourniture d'infrastructures pour aider à l’entretien de ce matériel.

En mars dernier, Samantha Reho, chargée de communication à Africom, le commandement Afrique des Etats-unis, indiquait que «la menace de Boko Haram et de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest est principalement centrée sur les marais et les voies fluviales du bassin du lac Tchad et du nord-est du Nigeria».

La dernière attaque de Boko Haram au Tchad date de début octobre, où huit militaires avaient trouvé la mort. Allié de l'Occident dans la lutte antiijihadiste, le Tchad est membre de la force du G5 Sahel, de la force multinationale mixte (FMM) au lac Tchad et a envoyé un contingent de Casques bleus dans la force onusienne (Minusma) au Mali.

Le poste du G5 Sahel au Tchad, situé à Wour (extrême nord-ouest), n'est pas totalement opérationnel, indique-t-on de source militaire. Les Etats-Unis avaient placé en septembre 2017 le Tchad sur leur "liste noire", le président américain ayant estimé que N'Djamena «ne partage pas de manière adéquate les informations concernant la sécurité du public et le terrorisme».

Le pays a été retiré de cette liste en avril, après une visite mi-mars à N'Djamena de l'ex-secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson. M. Tillerson avait déclaré que N'Djamena reste un «partenaire important» dans la lutte contre le jihadisme en Afrique. En mai, les Etats-unis avaient déjà fait un don au Tchad de 43 millions de dollars, comprenant deux avions Cessna 201 pour des missions de renseignement.

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01