Le Syndicat pense qu’avec 4000 enseignants recrutés dans les Universités d’Etat, on pourrait bien résorber le déficit.
La décision prise par le Chef de l’Etat de procéder au recrutement de 2000 enseignants titulaires du Doctorat PHD, pour le Syndicat national des enseignants du Cameroun (SYNES) est une mesure qui mérite d’être saluée. Cependant soulève le SYNES par la voix de Jean Roger Bogning son Secrétaire général (SG), il faut encore 2000 enseignants pour mettre fin au problème de formateurs rencontré dans les Universités. «Nous accueillons favorablement cette mesure car nous avons non seulement des enseignants prêts, mais aussi, des Universités créées qui n’en ont pratiquement pas. On assiste souvent à des situations où l’on est obligé d’aller prendre ce que nous pouvons appeler «le tout-venant» pour enseigner. Des situations qui diluent la qualité de la formation», a déclaré le SG du SYNES dans une interview accordée le 15 novembre 2018 à notre confrère Mutations.
Seulement il faut noter que la question du nombre d’enseignants à recruter dans les Universités a été débattue hier dimanche 18 novembre 2018, sur le plateau de télévision de Canal presse diffusé sur Canal 2 International. Sur ce point le Pr Aboya Manasse Conseiller technique N°1 au Ministère de l’Enseignement supérieur a indiqué que l’échelonnement contenu dans le communiqué de Ferdinand Ngoh Ngoh Secrétaire général de la Présidence de la République, correspond à ce qu’il y a comme potentiel pour pouvoir recruter. Il convient donc de rappeler que ledit communiqué qui précise que le recrutement concerne aussi les camerounais de la diaspora, va s’étendre sur une période de trois années à compter de l’année 2019. Il y aura 1000 enseignants recrutés à partir de l’année prochaine, 500 en 2020 et 500 autres en 2021.
Pour justifier sa position d’avoir plutôt 4000 enseignants à recruter, le SG du SYNES sans donner de chiffres précis, tente de dresser l’état des lieux. «Pour le moment nous ne détenons pas le nombre exact mais il faut retenir que le déficit est énorme. Parce que s’il fallait faire comme ailleurs, les enseignants seraient recrutés en fonction du nombre d’étudiants. Si on prend un ratio de 50 étudiants par enseignants, le déficit est inévaluable. A l’heure actuelle, il faut aller autour de 3000 à 4000 enseignants pour stabiliser un tout petit peu la situation dans nos Universités. Nous le disons en prenant en compte les grandes écoles nouvellement créées sans compter que ces enseignants des Universités publiques sont aussi les mêmes qui dispensent les cours dans les instituts privés. C’est pourquoi j’insiste sur le chiffre de 4000 pour stabiliser le déficit», déclare-t-il dans les colonnes de notre confrère.
Liliane N.
Dans la correspondance qui date du 14 novembre 2018, le Pr Alain Fogue affirme que des actes de violences sont commis sur les membres de sa formation politique.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto, affirme que certains de ses militants et de ses sympathisants sont violentés. Le parti politique par la plume du Pr Alain Fogue Tedom indique que ces derniers subissent des actes tribalistes. Dans la correspondance au biais de laquelle, il saisit le Président de la République, il raconte ce qui suit, «le mardi 6 novembre, les personnes arrêtées témoignent avoir subi des traitements discriminatoires sur fond de tribalisme anti-bamiléké». Plus loin il affirme que les actes dénoncés sont faits sous plusieurs formes «personnes arrêtées, encagoulées, simulation d’acte de tuerie, évocation de charges graves telles que l’hostilité à la patrie…Privation de nourriture, d’eau et de visite, y compris de celles des avocats et des familles».
A titre de rappel le Mrc reste le seul parti politique de l’opposition ayant pris part au scrutin du 7 octobre 2018 et qui continue de contester la victoire du Président Paul Biya, déclaré vainqueur le 22 octobre dernier par le Conseil constitutionnel avec un pourcentage de suffrages exprimés de 71,28%. Le parti politique de Maurice Kamto pour sa première participation à l’élection présidentielle est arrivé deuxième avec un score de 14,23%. Avant la proclamation desdits résultats, le MRC avait introduit un recours au Conseil constitutionnel pour demander l’annulation partielle du scrutin. Le recours avait été jugé recevable dans la forme mais irrecevable dans le fond.
Après donc cette étape, le parti de Maurice Kamto a lancé un plan de résistance. Et c’est dans le cadre dudit plan que certains de ses militants parmi lesquels Me Michelle Ndoki avaient entrepris le 27 octobre 2018 de tenir dans les artères de la ville de Douala, une marche qui n’avait pas été déclarée. Après donc ladite marche, d’autres militants du MRC avaient choisi les escaliers de la Cathédrale de Yaoundé pour manifester. Un geste qui a déplu à l’archevêque de Yaoundé Mgr Mbarga. Pour lui, les militants du MRC ont profané l’église de Dieu, et ils ont violé sa neutralité politique.
«L’archidiocèse de Yaoundé exprime par ma voix sa profonde indignation pour la profanation que certains adeptes politiques ont fait subir à notre Eglise-Cathédrale ce matin du dimanche 28 octobre 2018 en venant ici exhiber leurs tracts politiques. L’Eglise dont notre diocèse est une institution apolitique et de neutralité politique. Elle ne doit être aucunement mêlée à des manifestations politiques quelles qu’elles soient. Elle ne doit pas servir de base, d’instrument ou de relais d’une militance politique quelconque. C’est pourquoi nous condamnons cette profanation et cette confusion qui vient semer du désordre dans les esprits des chrétiens et des croyants. Nous demandons à leurs auteurs de ne plus provoquer la colère de Dieu et de cesser ce genre d’actes irrespectueux de l’Eglise et de sa neutralité politique dans notre pays», a déclaré l’Archevêque de Yaoundé.
Liliane N.
Le présent billet est une petite réflexion menée suite à cette question qui m’a été posée : « Qui a intérêt à ce que ça continue ? » Cette réflexion vise l’objectif d’amener ces jeunes embarqués dans une voie sans issue à déposer au plus vite les armes au risque de périr inutilement.
Les morts dans les rangs des terroristes–sécessionnistes du côté des régions sœurs du NO et du SO s’amoncèlent. Ils se comptent désormais par plusieurs dizaines à chaque opération de nos forces de défense et de sécurité ; toute chose qui contraste singulièrement avec les discours va-t-en-guerre des instigateurs connus de cette affaire qui eux sont bien au chaud dans des pays étrangers. Si en patriote, d’une part et légitiment, l’on peut se sentir fier de ces succès engrangés par notre armée, d’autre part, l’on ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine tristesse du fait que pour la plupart, ce sont nos compatriotes qui tombent et ce pour une cause – ils semblent être les seuls à ne pas s’en apercevoir - perdue d’avance.
Tous les indicateurs du coté sécessionnistes sont au rouge vif. Pour preuves, les populations qui au début semblaient les soutenir, certainement las d’être prises à partie par ces derniers qui leurs promettaient monts et merveilles en ont de plus en plus ras le bol et renseignent l’armée ; toutes les portes des chancelleries occidentales leurs sont fermées au nez ; la République du Nigéria depuis le déclenchement de l’opération « sourire du crocodile » empêche toute possibilité de repli, de recrutement et d’approvisionnement et sur le plan de mer, la marine nationale veille au grain. C’est dire qu’ils voguent désormais dans un environnement des plus hostiles.
Compte tenu de ce qui précède, la question qui vient Trivialement à l’esprit est : pourquoi certains incitent-ils ces jeunes à continuer à se battre… ? L’une des réponses, toute aussi banale à cette interrogation est que la vie de ces jeunes ne vaut pas un clou aux yeux de ceux qui les incitent encore à aller au casse-pipe. De là à voir même en cela une stratégie d’épuration de ceux qui plus tard pourront avoir à demander des comptes, il y’a qu’un pas. En effet, en pareille circonstance, tout bon leader (pour ne pas dire général) pour lequel compte si peu que ce soit la vie de ses hommes sait quand il faut arrêter un combat. Et lorsque les conditions pour ce faire sont réunies telles que décrites ici, le poursuivre indique à suffisance selon nous, le dessein funeste que certains nourrissent à l’endroit d’autres.
A la question objet de ce billet, à savoir, malgré les conditions qui prévalent pour les sécessionnistes, qui a intérêt à ce que ça continue ? Très modestement, j’identifie trois « entités » susceptibles d’être celle-là qui y ont intérêt. Elles sont : Les personnes qui ont à y gagner, celles qui estiment n’avoir plus rien à perdre et celles jalouses et envieuses de la stabilité du Cameroun et de ses richesses. Il convient de préciser que les frontières entre ces différents groupes ne sont pas étanches et qu’il ne s’agit ici que d’une évocation plus ou moins détaillée.
Naturellement, on y retrouve ceux qu’on nomme les entrepreneurs de la guerre, ceux-là qui la finance et qui en tire ou compte en tirer un profit. On y retrouve aussi ceux qui se sont établis pour profession de faire la guerre, de semer chaos et désolation : des mercenaires.
C’est dans cette catégorie que se recrute la plupart des « combattants » mais aussi les instigateurs de cette crise. La question est, s’agissant particulièrement de ces jeunes : n’ont-ils vraiment plus rien à perdre ou c’est ce qu’on leur laisse croire ? La réponse nous semble être : c’est ce qu’on leur laisse croire. En effet, lors de son discours d’investiture, le Chef de l’Etat leur a tendu la main. Pourquoi ne pas la saisir et ainsi le mettre au pied du mur… ? Implicitement, il leur est dit : NOUS VOUS AVONS COMPRIS… Comment en pareil circonstance donc, peuvent-ils continuer de croire qu’ils n’ont plus rien à perdre alors qu’à bien y regarder, ils ont plutôt tout à y gagner ?
Ces dernières se recrutent aisément dans les rangs des premières citées mais aussi dans les rangs des combattants : les mercenaires étrangers...
Evidemment, les personnes qui ont à y gagner ainsi que celles qui jalouses et envient le Cameroun pour sa stabilité et ses richesses financent et encouragent les combattants sur le terrain. Comme vous pouvez le constater chers frères, vous qui êtes sur le terrain à combattre des soldats aguerris avec des armes dérisoires, vous n’êtes que des idiots utiles, de la chair à canon utilisée pour mettre la pression au gouvernement afin de le contraindre à faire des choix qui ne sont pas les siens.
Par ailleurs, pensez-vous vraiment que ceux qui vous incitent à continuer ce vain combat n’ont pas pris toutes les précautions pour mettre à l’abri leur famille au cas où il leur arrivait quelque chose ? Et vous, qu’avez-vous ? Qu’allez-vous laisser à vos femmes, à vos enfants ? Vos gris-gris ? Ressaisissez-vous! saisissez la main qui vous est tendue et épargnez vos vies. Vous pensez vous battre pour une cause noble, contre un « envahisseur » qui serait la cause de tous vos malheurs mais en vérité, sachez-le, vous vous battez pour des gens qui se sont compromis et dont le seul objectif est de s’en mettre plein les poches.
Cessez d’être les dindons de la farce.
C'est dimanche 18 novembre, qu'une rencontre de Football a opposé l'équipe du BIR face à des jeunes de la communauté d'Eyumojock en présence de leur Chef traditionnel.
La victoire a été décrochée par ces jeunes avec un score incroyable de 3 à 0.
Cependant, le BIR a su, de façon très professionnelle, gratifier ces footballeurs, fiers d'avoir gagné.
Le BIR, qui tenait à aider la communauté, avait, en Août 2018, offert aux arbitres et à toute l'équipe locale, des équipements et des tenues de sport.
Durant ce match, la communauté d'Eyumojock a donc voulu leur faire honneur en portant ces uniformes sportifs, ce qui montre la reconnaissance et l'admiration que portent les habitants dans cette commune du Sud-Ouest du Cameroun envers les soldats du Bataillon d'Intervention Rapide.
Moins de 20 % des électeurs se sont déplacés dimanche au premier tour de la législative partielle en Essonne, scrutin qui doit mener à l’élection du remplaçant de Manuel Valls.
L’ex-Premier ministre a démissionné début octobre et annoncé sa candidature à la mairie de Barcelone, laissant vacant son siège de député dans la première circonscription, un poste pour lequel onze candidats sont en lice.
17,96 % des électeurs inscrits se sont rendus aux urnes
Selon une première estimation réalisée après la fermeture des bureaux à 20 heures, seuls 17,96 % des électeurs inscrits se sont rendus aux urnes, contre 40,11 % au premier tour des législatives de juin 2017 (48,70 % au niveau national). Les résultats sont attendus dans la soirée.
Cette élection se déroule dans l’ombre de l’ex-locataire de Matignon, avec pour favoris l’un de ses fidèles et l’adversaire de la France Insoumise, qu’il avait battue sur le fil lors des législatives de 2017. Francis Chouat, maire d’Evry et bras droit historique de Manuel Valls qui se présente sans étiquette – mais soutenu par LREM, a voté à la mi-journée au sein de la mairie qu’il dirige depuis 2012, selon son compte Twitter.
Le précédent scrutin extrêmement tendu
Le précédent scrutin s’était déroulé dans une ambiance extrêmement tendue : Manuel Valls avait revendiqué la victoire sous les cris de « tricheur, tricheur » des militants Insoumis, dénonçant de son côté une « campagne de haine ». Farida Amrani avait porté plainte pour fraude malheureusement, celle-ci avait finalement été classée sans suite.
Un an et demi plus tard, celle qui avait un temps espéré rassembler à gauche était en concurrence dimanche avec Eva Sas pour le Parti socialiste et Europe Ecologie-les Verts, et avec le communiste Michel Nouaille pour le PCF et Génération(s). Si ces derniers comptent la soutenir en cas de qualification au second tour prévu le 25 novembre, le PS et EELV devraient rester sur une posture du « ni-ni ».
Du côté des Républicains, l’adjoint au maire de Corbeil-Essonnes Jean-François Bayle était candidat, sans le soutien toutefois de son maire Jean-Pierre Bechter, qui s’est mis en retrait de son parti pour soutenir Francis Chouat et faire barrage à la candidate LFI.
L'Essonne est une petite rivière de l'Hexagone qui s'écoule sur 90 kilomètres avant de se jeter dans la Seine. Comme nombre de départements d'Ile de France, l'Essonne présente la particularité d'avoir deux visages géographiques. Au nord, son apparence est très urbaine avec des pôles industriels très importants tandis qu'au sud, elle est essentiellement agricole avec des plateaux interminables qui jouxtent la Beauce septentrionale au-delà d'Etampes. Ces grandes plaines sont le lieu de cultures céréalières, fruitières et légumières de grande taille qui s'effacent pourtant devant l'importance du secteur tertiaire qui emploie plus de 80 % des actifs. Le département a la chance d'avoir de grandes écoles nationales sur son territoire telles que Polytechnique ou Saint-Cyr l'Ecole. Par ailleurs, 10 % de la recherche française est concentrée en Essonne.
Nicole Ricci Minyem
En l’absence de Ali Bongo Ondimba, toujours hospitalisé pour un AVC à Riyad, de nombreuses questions se posent à Libreville : comment le gouvernement travaille-t-il ? Qui dirige vraiment le pays ? Quelles sont les réactions dans la classe politique… ?
Rien ne filtre, aucune véritable information n’est disponible à l’hôpital King – Faisal de Riyad, en Arabie Saoudite, l’épouse du chef de l’Etat, Sylvia Bongo Ondimba veille au grain. La première dame, et elle seule, donne des nouvelles de son mari, à quelques privilégiés, proches amis ou collaborateurs. Autour d’elle, ses fils Noureddin et Jalil l’épaulent, tandis que Malika, l’aînée du président gabonais, et Patience Dabany, la mère de ce dernier, sont arrivées plus tardivement. Le lieutenant-colonel Jean-Luc Amvame et le colonel Arsène Emvahou, aides de camp du chef de l’État, ainsi que Park Sang-chul, chef de sa sécurité personnelle, protègent le couple. Tous le savent : tant que son mari est diminué, la patronne, c’est elle.
Le cabinet de la présidence est suspendu à ses confidences, tandis que les dirigeants du continent demeurent, à de rares exceptions, mal informés et dans un flou généralement pessimiste. Le porte-parole du Palais du bord de mer ne s’est exprimé officiellement qu’à deux reprises : le 28 octobre, quatre jours après l’admission du président à l’hôpital, pour évoquer une « fatigue légère », ce qui n’avait pas convaincu grand monde, et le 10 novembre, pour indiquer que le président, qui « continu[ait] d’exercer ses fonctions », était « dans une phase de recouvrement de la plénitude de ses moyens physiques », après une « prise en charge médico-chirurgicale en secteur hautement spécialisé ».
Supputations
Entre les deux communications, certaines informations ont fuité. Victime d’un accident vasculaire cérébral aggravé par de l’hypertension, le président a été placé en coma artificiel et sous assistance respiratoire afin de diminuer le risque de séquelles. Une procédure classique. Il n’aurait été réveillé que le 9 novembre, date à laquelle l’appareillage respiratoire lui a été retiré.
Dès lors, plusieurs questions se posent. Si Ali Bongo Ondimba « continue d’exercer ses fonctions », avec qui le fait-il ? Dans combien de temps retrouvera-t-il l’ensemble de ses moyens physiques et intellectuels ? Un intérim sera-t-il nécessaire au-delà de « l’indisponibilité temporaire constatée par la Cour constitutionnelle le 14 novembre dernier ?
Quelles sont les informations qui ont été communiquées aux autres chefs d’État ?
Si les chefs d’État africains présents au Forum de Paris sur la paix se sont tournés vers le Maroc ou l'Arabie saoudite pour obtenir des informations sur la santé du président gabonais Ali Bongo Ondimba, aucun ne paraissait en avoir de solides.
Préoccupée par la situation au Gabon, l’UA va dépêcher une mission d’information à Libreville. C’est la quintessence d’un communiqué rendu public samedi dernier, par le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat. Il s’est dit « préoccupé par certains développements en rapport avec la situation sanitaire du chef de l’État gabonais ». Il va envoyer une « mission d’information et d’écoute à Libreville ».
Strict respect de l’ordre constitutionnel
Dans le même texte, Moussa Faki « appelle l’ensemble des acteurs politiques et institutions du pays à conjuguer, en toute responsabilité, leurs efforts en vue de préserver l’unité, la paix et la stabilité du pays frère qu’est le Gabon ». Plus significativement sans doute, il « tient à cette occasion à réaffirmer l’indéfectible attachement de l’UA au strict respect de l’ordre constitutionnel ».
La Cour constitutionnelle gabonaise a annoncé mercredi dernier qu’elle a ajouté un alinéa à l’article 13 de la Constitution gabonaise : « En cas d’indisponibilité temporaire du président de la république pour quelque cause que ce soit, certaines fonctions (…) peuvent être exercées, selon le cas, soit par le vice-président de la République, soit par le Premier ministre, sur autorisation spéciale de la Cour constitutionnelle », indique ce nouveau texte. La Cour avait de ce fait autorisé le vice- président Pierre – Claver Maganga Moussavou, à présider le Conseil des ministres.
Le président en exercice de l’union Africaine, Paul Kagame, suit également de près la situation au Gabon. Selon le communiqué, il se joint à Moussa Faki Mahamat pour exprimer ses « sincères souhaits de prompt rétablissement au chef de l’État gabonais ».
Nicole Ricci Minyem
Au Cameroun, la demande nationale en produits halieutiques qui est estimée à environ 400 000 tonnes par an ne peut être satisfaite par les pêches de capture, dont les productions cumulées à celle de l’aquaculture sont estimées à près de 180 000 tonnes.
Le déficit d’approvisionnement est comblé en partie par les importations, ce qui permet de réduire le défaut de la balance commerciale induit par les importations massives de produits halieutiques. Par ailleurs, il est important d’améliorer de manière significative, la production nationale de sorte à couvrir la demande des populations et dégager des excédents pour l’exportation.
Le renforcement de cette tendance suggère la mise en œuvre de nouvelles stratégies, y compris la promotion de métiers aquacoles rentables. C’est dans cette optique que le ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales et le Fonds International de Développement Agricole ont signé un accord pour la mise en place du Projet de Promotion de entrepreneuriat Aquacole. Celui-ci va permettre d’améliorer l’accès des aquaculteurs à des services de formation et d’appui accompagnement – Mettre en place un cadre stratégique et organisation favorable au développement de l’aquaculture.
Et c’est ce qui a conduit à l’organisation il y’a peu, de l’atelier national de présentation des guides technico – économiques, élaborés dans le cadre du Projet de Promotion de entrepreneuriat Aquacole,( PPEA), couplé à la validation du plan de structuration et de renforcement des capacités des acteurs de la filière aquacole. Les participants ont été renseigné sur :
- Les appuis au niveau stratégique, avec l’extension de l’aquaculture commerciale pour en faire un levier de développement. Ce qui va permettre non seulement de créer les emplois et des revenus, surtout pour les jeunes mais également de contribuer significativement à la sécurité alimentaire tout en réduisant les importations des produits halieutiques.
- Les appuis au niveau opérationnel pour la promotion des entreprises aquacoles économiquement rentables et créatrices d’emploi, pour un développement durable de l’aquaculture.
- La production d’alevins de qualité pour l’approvisionnement des entreprises de production de poissons de table dans les stations aquacoles.
- Le développement de l’offre de formation et d’appui accompagnement
- Le cadre stratégique, organisationnel et politique de la filière.
- Les grandes mutations de la pisciculture au Cameroun…
Après trois ans de mise en œuvre, le PPEA a atteint des résultats encourageants, dans les domaines clefs, portant sur la formation, l’appui à la structuration et la professionnalisation, la production d’alevins et d’aliments de qualité, l’accès au financement et la commercialisation.
Des témoignages sur le terrain, l’on note que le déploiement du projet a eu des effets immédiats escomptés, tant en terme de niveau de sensibilisation sur les enjeux du développement de l’aquaculture que dans la mise en valeur effective des réalisations de même que leur incidence sur l’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires.
De façon générale, le Projet de Promotion de entrepreneuriat Aquacole a pu générer une masse importante d’informations sur l’évolution de l’aquaculture, en termes d’amélioration des connaissances sur l’activité, d’approches et des pratiques structurées autour de la sensibilisation et la mobilisation de l’ensemble des acteurs concernés.
Nicole Ricci Minyem
Charles Doumta, professeur à la faculté des Sciences médicales, et George Ongey, agent contractuel, ont été enlevés respectivement vendredi et le 10 novembre dernier, a annoncé l'Université de Buea dans un communiqué largement diffusé.
Pour l’heure, aucune information n'a été donnée sur l'identité des assaillants ni les conditions de l'enlèvement du professeur et de l'agent. «Nous notons que ces actes ont pour but d'intimider, de créer la peur et la panique parmi le personnel et les étudiants, et de perturber le bon fonctionnement de l'année scolaire», indique le vice-doyen de l’Université de Buea, Horace Manga Ngomo, dans le communiqué.
L'université de Buea est, avec ses 12.000 étudiants annuels -dont une majorité d'anglophones-, un bastion historique de la connaissance au Cameroun anglophone.
Dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, une crise socio-politique sans précédent s'est installée fin 2016. Elle s'est transformée fin 2017 en conflit armé. Des affrontements entre armée et séparatistes, regroupés en groupes épars dans la forêt équatoriale, s'y produisent quasiment tous les jours depuis plusieurs mois.
Les séparatistes ont décrété un boycott des établissements scolaires, estimant que le système scolaire francophone marginalise les étudiants anglophones. Les attaques de séparatistes armés contre des écoles sont nombreuses depuis le début du conflit. Début novembre, 90 élèves ont été enlevés par des hommes armés présumés séparatistes puis libérés dans le Nord-Ouest, dans des circonstances toujours floues.
Les autorités, qui qualifient les séparatistes de «terroristes», ont procédé depuis début 2018 à un important déploiement de forces de sécurité pour «rétablir l'ordre». Selon l’AFP aux séparatistes armés se sont ajoutés des bandes armées qui rackettent les populations et les entreprises.
Plus de 200 membres des forces de défense et de sécurité camerounaises ont perdu la vie dans ce conflit ainsi que plus de 500 civils, selon les ONG. Ce conflit, qui n'a cessé de prendre de l'ampleur, a déjà forcé plus de 437.000 personnes à fuir leur domicile dans ces régions, selon des chiffres de l'ONU publiés début octobre.
Cette semaine, du 21 au 22 novembre, se tiendra à Buea, dans la région du Sud-Ouest, la conférence générale des anglophones. Elle est une initiative du Cardinal Christian Tumi dont le but est de revoir les causes de cette situation aujourd’hui muée en conflit entre armée et combattants sécessionnistes, de recenser des propositions de solutions pour une sortie de crise et enfin de désigner des personnes qui seront investies du pourvoir de parler au nom des populations anglophones au cours d’un éventuel dialogue national. « Après Buea, nous irons à Yaoundé pour soumettre les conclusions de la rencontre », expliquait Christian Tumi mercredi dernier.
Ledit rassemblement se tiendra en l’absence de l’ancien secrétaire général adjoint des Nations unies, Simon Munzu. Celui-ci a confié au cardinal Christian Tumi ne pas vouloir mettre sa vie en danger. «Il nous a dit à Yaoundé que parce que les ambazoniens veulent le tuer, il ne sera pas à Buea. Il nous l’a dit hier [mardi 13 novembre 2018]. Je ne suis pas d’accord avec lui, mais c’est sa décision. C’est un homme de ressources. Il a participé à des problèmes similaires dans d’autres pays africain. L’autre jour il était au Mali parce qu’il est toujours, malgré le fait qu’il soit en retraite, consultant de l’Onu. Lui-même m’a dit qu’il ne veut pas risquer sa vie. Il ne sera pas à Buea», rapporte le prélat.
Rappelons que le Coordonnateur résident de l’ONU a effectué une visite le mercredi 15 novembre 2018 à Buea, dans la région du Sud-Ouest. Elle s’y est rendue avec une mission des Nations unies. Le but de cette descente était d’abord de toucher du doigt la réalité, ensuite de procéder à l’évaluation des besoins humanitaires. De retour de Buea, cette mission a indiqué qu’il y a des besoins pressants dans les domaines entre autres de l’éducation, de la santé, de la sécurité alimentaire.
«On sait qu’il y a énormément de besoins exprimés par la population civile dans tous les secteurs. On a écouté la société civile, les ONG mais aussi l’équipe des Nations unies qui est là. Ils nous ont dit quelles sont les priorités et donc pour nous, la priorité aujourd’hui c’est de travailler avec le gouvernement, mais aussi élaborer un plan de réponse qui puisse toucher les populations qui sont dans le besoin», a déclaré Mme Allegria.
Otric N.
L'Union africaine (UA) a adopté dimanche un certain nombre de réformes visant à rationaliser l'organisation continentale et à obliger les Etats membres à respecter leurs obligations financières, lors d'un sommet extraordinaire convoqué pour faire avancer les changements débattus de longue date.
Le président en exercice de l'UA, le dirigeant rwandais Paul Kagame, a salué les progrès réalisés lors du sommet qui s'est tenu ce weekend au siège de l'organisation à Addis Abeba malgré le fait que certaines de ses propositions de réformes aient été rejetées.
«Aujourd'hui, nous avons lancé la Commission (l'exécutif de l'UA) sur une trajectoire plus performante avec des effets bénéfiques qui se feront sentir pendant des décennies», a déclaré M. Kagame, dont le mandat de président de l'UA expire au début de l'année prochaine.
«Nous avons fait notre part du travail pour poursuivre le voyage et je m'attends à ce que le prochain (...) président de l'Union africaine poursuive sur la même lancée et avec les mêmes progrès», a-t-il ajouté à la clôture du 11e sommet extraordinaire de l'UA.
En 2016, rappelle l’AFP, celle-ci avait chargé M. Kagame de remanier l'organisation continentale qui est souvent considérée comme inefficace et trop dépendante des donateurs. Il a dévoilé ses propositions l'année suivante. Malgré des avancées enregistrées, la majorité des 55 Etats membres de l'UA ont rejeté le projet de M. Kagame de donner au chef de la Commission de l'UA le pouvoir de nommer ses propres adjoints et commissaires. Cela était considéré comme une mesure visant à rendre l'administration plus responsable devant son chef.
Le sommet a toutefois soutenu les mesures visant à rationaliser l'organisation panafricaine tout en générant des recettes auprès des États membres et en sanctionnant ceux qui ne versent pas leurs contributions. L'UA dépend actuellement des donateurs étrangers qui, en 2019, paieront 54% d'un budget total de 681,5 millions de dollars (596 millions d'euros).
L'Union africaine a également accepté de réduire le nombre de ses commissions de huit à six, la paix et la sécurité fusionnant avec les affaires politiques et le commerce et l'industrie fusionnant avec les affaires économiques, a déclaré le Tchadien Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'UA aux journalistes.
Samedi, l'UA avait lancé un fonds destiné à financer les réponses aux crises sur le continent avant qu'elles ne dégénèrent en conflits ouverts. Ce fonds devrait être doté à terme de 400 millions de dollars mais seuls 60 millions ont été recueillis jusqu'à présent auprès de pays africains.
Le Fonds pour la paix fait partie des propositions visant à sevrer l'UA de l'argent des donateurs étrangers, dont la pièce maîtresse est une taxe sur les importations de 0,2% destinée à financer l'organisation que 24 pays sont en train de mettre en place. Les États-Unis ont critiqué ce projet, arguant qu'il viole les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
La mission américaine auprès de l'UA a publié une déclaration affirmant qu'elle soutenait les objectifs d'autofinancement mais s'opposait aux «mesures commerciales» pour les atteindre. «Nous sommes fiers de notre partenariat avec l'UA et nous continuerons à travailler avec l'UA (...) pour trouver des moyens efficaces d'apporter la paix et la sécurité au continent», a-t-elle déclaré dans communiqué.
Le sommet du weekend représentait, selon des observateurs, la dernière chance pour M. Kagame de faire adopter des mesures fortes avant qu'il ne passe le relais au président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, moins enclin aux réformes.
Otric N.
Un incendie a dévasté un entrepôt de la société Panzani Cameroun basée au lieu-dit Tractafric, dans la zone industrielle du quartier Bassa, arrondissement de Douala 3e.
Le feu qui s’est déclaré aux alentours de 9h le samedi 17 novembre 2018 n’aurait pas causé un grand dommage à cette entreprise appartenant au patron du Groupement inter-patronal du Cameroun (Le Gicam), Célestin Tawamba.
«C’est un magasin de stockages qui a brûlé. L’usine tourne sans problème. Il n’y aura pas d’arrêt de travail, pas de chômage technique. Mais, je confirme que les pertes sont énormes», a déclaré en substance au cours d’un point de presse, Cyrille Djofang, Directeur général de Panzani SA. «Il n’y a pas eu de perte en vie humaine», précisait plutôt un élément des sapeurs-pompiers. Ses camarades et lui ont réussi à maîtriser le feu après environs trois heures d’horloge.
Panzani Cameroun est une société anonyme dont les activités sont constituées de « Pâtes alimentaires, lais infantiles et produits de négoce. Depuis 2005, cette entreprise est devenue la propriété de Célestin Tawamba, magnat de l’Agro-industrie, par ailleurs, Président du Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM).
Un mauvais vent souffle visiblement sur les activités économiques des hommes d’affaires camerounais en cette fin d’année. Le 3 novembre dernier en effet, c’est l’entrepôt abritant les produits de l’entreprise Biopharma dans la zone industrielle de Douala Bassa qui a été ravagé par des flammes dont l’origine reste inconnue.
Les flammes ont emporté les matières premières (plastiques servant pour les récipients des produits Biopharma) et produits de sérigraphie. Hormis ces importants dégâts matériels, il n’y a eu aucune perte en vie humaine. Les sapeurs-pompiers étaient sur les lieux du drame deux jours de suite, pour empêcher que le feu ne se propager ailleurs. Les éléments de la Gendarmerie étaient également sur le site pour les besoins de l’enquête en cours.
Dans un communiqué publié au lendemain de l’incendie, la direction de Biopharma rassure que ses unités de production restent opérationnelles. Biopharma compte plusieurs bâtiments annexes, à la zone industrielle du quartier Bassa à Douala.
Un autre incendie est survenu dans la nuit du 4 au 5 octobre 2018 à Bessengue. Au cours de cet incendie déclaré à proximité de l’antenne de la Société camerounaise des dépôts pétroliers du Cameroun (SDCP) à Douala, au moins deux personnes avaient perdu la vie.
L’incendie pas affecté les installations de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), rassure le directeur général adjoint de cette entreprise parapublique, Gabriel Eteki Ebokolo. «La SCDP tient à préciser que, contrairement aux informations relayées par les réseaux sociaux, ses installations ne sont pas concernées par cet incendie et n’ont à aucun moment été en danger. Elle assure que ses activités se déroulent normalement sur l’ensemble du territoire», souligne le communiqué publié ce 05 octobre 2018.
Selon des sources concordantes, l’incendie s’est déclenché dans un des domiciles de ce quartier populaire avant de se propager. Nul ne connaît les causes réelles de la montée des flammes. Des témoins disent avoir entendu de nombreuses détonations, semblables à l’explosion de bouteilles de gaz.
Otric N.
Quel est le problème?
Le bilan provisoire présenté à Donald Trump laisse croire qu’il s’agit de l’incendie le plus meurtrier de l'histoire de la Californie. Il a ravagé 60.000 hectares et fait plus de 76 morts.
Descendu sur le site ce week end, Le président Donald Trump a rencontré les habitants de Malibu ravagé par un incendie. Visage grave sous sa casquette, le président américain a pu prendre l’ampleur des dégâts, aux côtés de la maire de Paradise, Jody Jones. Un spectacle de désolation dans cette petite ville presque totalement rasée par l’incendie le plus meurtrier de l’histoire de la Californie. « C’est très triste à voir », a-t-il déclaré après avoir passé une vingtaine de minutes dans un camp de mobile-homes, où seul un drapeau américain apportait une touche de couleur au milieu des cendres. « En ce qui concerne le nombre de morts, personne ne sait véritablement à ce stade, il y a beaucoup de personnes portées disparues », a-t-il ajouté. Le feu qui a commencé il y’a dix jours a été maîtrisé par les pompiers à 55%. Il a détruit près de 10 mille maisons et 2500 autres bâtiments.
« Camp Fire » a ravagé près de 60.000 hectares dans le nord de la Californie. Cinq morts supplémentaires ont été comptabilisés samedi soir, portant le bilan à 76 personnes tuées dans l’incendie, selon les autorités. Et plus de 1.000 personnes sont encore portées manquantes.
Interrogé sur le fait de savoir si cette visite avait fait évoluer sa position sur le changement climatique, le président américain a répondu : « Non, non, j’ai un avis tranché. Je veux un super climat et nous allons l’avoir ». Le 45e président des Etats-Unis a plusieurs fois ouvertement mis en doute, au mépris du consensus scientifique, l’impact des activités humaines sur le changement climatique en cours.
Dizaine de milliers d’habitants toujours évacués
Dans le sud de l’Etat, près de Los Angeles, le « Woolsey Fire » a brûlé près de 40.000 hectares, dont une partie de la célèbre station balnéaire de Malibu, prisée des stars. Il a fait au moins trois morts. Près de 9.000 pompiers sont déployés sur les deux brasiers, qui ont entraîné l’évacuation de dizaines de milliers d’habitants, dont beaucoup n’ont pas encore été autorisés à regagner leurs foyers.
L’essentiel des opérations de recherche des personnes disparues a lieu à Paradise, où vivaient de nombreux retraités qui n’ont pas réussi à fuir à temps. Des sauveteurs passent de maison en maison avec des chiens renifleurs à la recherche de personnes portées manquantes.
Le plus gros problème, c’est la gestion » des forêts
Dès les premiers jours de l’incendie meurtrier, Donald Trump a dénoncé la mauvaise gestion des forêts par les autorités du « Golden State », oubliant que celles-ci sont en majorité sous le contrôle de l’Etat fédéral. Il a aussi menacé de couper les fonds fédéraux alloués à la lutte contre les incendies. Samedi, juste avant son départ, il a de nouveau enfoncé le clou : « Il nous faudra de la gestion différente, je dis cela depuis longtemps ». Le réchauffement climatique a « peut-être un peu contribué » à la progression fulgurante des flammes, mais « le plus gros problème, c’est la gestion » des forêts, avait-il expliqué la veille sur Fox News.
Une enquête en cours
Une explication qui ne convainc pas Roslyn Roberts, 73 ans, une électrice de Trump qui a dû fuir sa maison. « Ce feu n’a rien à voir avec une mauvaise gestion de la forêt. Des milliers et des milliers de maisons ont été détruites alors qu’il n’y avait pas d’arbres alentour », affirme cette dame réfugiée dans un centre de la Croix-Rouge installé dans une église.
L’enquête se poursuit pour connaître l’origine des deux incendies. Une plainte a été déposée contre le fournisseur local d’électricité Pacific Gas & Electric qui a évoqué un incident sur une ligne à haute tension juste avant le déclenchement du brasier à Paradise.
Nicole Ricci Minyem