Les anciens pensionnaires entrevoient une participation physique et matérielle à cette réouverture officielle de cette formation éducative. Ils se sont pour cela, concertés vendredi dernier à Mvolyé.
Le 25 novembre prochain, le Petit séminaire St Joseph d’Akono, situé à quelques encablures de la ville de Yaoundé reviendra à la vie. Et c’est pour que cette renaissance soit grandiose et symbolique à travers une participation à double statut, que les anciens apprenants ont décidé d’apporter de leur pierre. Raison pour laquelle la salle du Centre Jean XXIII de Mvolyé a abrité une assise extraordinaire vendredi 16 novembre dernier pour répondre à cette interpellation de Mgr Jean Mbarga du 02 novembre.
Réunis autour de la mutuelle dénommée l'Amicale des anciens pour la renaissance du séminaire St Joseph d’Akono (Aresemako), ses membres ont examiné les modalités de contribution à cet important événement. Ce conclave était élargi aux assimilés. Dont les membres de la Casemca et les anciens condisciples du séminaire Ste Thérèse de Mvolyé, les anciens apprenants des séminaires de Mbalmayo et d'Ebolowa.
«Nous sommes réunis cet après-midi dans le cadre de la préparation de la réouverture officielle du petit séminaire St Joseph d'Akono. Que l‘archevêque de Yaoundé a prévu pour le dimanche 25 novembre 2018. Question de réfléchir sur les modalités pratiques de participation. Nous sommes de l'amicale des anciens du petit séminaire d'Akono. Une amicale qui a été créée pour accompagner la renaissance de cette institution qui nous a tous formés.
Depuis que l'annonce de cet évènement a été faite par l'archevêque, nous nous préparons à y aller pour que l'évènement se déroule le plus efficacement possible. Nous y allons sachons que c'est un moment important, beaucoup de souvenirs sont évoqués dès qu'on parle du petit séminaire d'Akono. Comme modalités, il y aura le déroulement d'une messe et bien d'autres», a déclaré Paul Célestin Ndembiyembe, président de l'Aresemako, dans le journal Essingan.
Puis Ondoua, président de l'association des anciens du séminaire Ste Thérèse et ancien d’Akono s’est rappelé de l’historique de cette structure éducative à avoir semé de bonnes graines au Cameroun en disant. «C’est un séminaire très important et symbolique en matière de formation éducative dans notre pays. Je crois qu'en tant ancien d'Akono, de Mvolyé, de Mva'a je me sens parfaitement à l'aise pour être partie prenante de l'initiative actuelle de la résurrection du petit séminaire d’Akono.
Où j’ai fait mes classes dès les années 60. Je me sens vraiment heureux d'attendre qu'Akono ouvre à nouveau ses portes. Parce que c'était à la limite du scandale d'entendre que c’était fermé. Je crois que cette initiative a comme pour visé final d'éviter l'émiettement, de ne pas se sentir totalement ancien d'Akono, de Mva'a qui a disparu, de Mvolyé qui est résorbé. Il est important de sentir ancien de manière générale.
Tous les séminaristes doivent se sentir à l'aise dans le processus de résurrection cette institution».
En dehors de cet accompagnement à la renaissance du séminaire, cette association prône entre autres les valeurs éthiques, morales et spirituelles via la création des cadres de rencontre, d'échange et de solidarité entres les anciennes et les nouvelles générations; la fédération en une seule entité tous les séminaristes et la favorisation du brassage.
Otric N.