Les premiers réfugiés dans cette situation ont été recensés le 16 novembre 2018.
Parmi les réfugiés, certains ne sont pas allés sur les sites spécialement aménagés pour eux. Des sites comme celui de Minawao logé dans le département du Mayo-Tsanaga, dans la région de l’Extrême-Nord. Il est donc difficile pour les autorités d’avoir leur nombre exact. C’est la raison pour laquelle le gouvernement du Cameroun et le Haut-commissariat des réfugiés (HCR) a opté pour l’enregistrement électronique. La cérémonie de lancement officiel de l’opération s’est tenue à Afadé dans le Logone et Chari.
D’après l’une de nos sources, pour ce qui est des réfugiés nigérians présents dans la région de l’Extrême-nord, plusieurs organisations qui sont sous la coordination du HCR sont sur le terrain et s’occupent de leur recensement et de leur enregistrement. On apprend même que dans le Logone et Chari qui compte plus de 35 000 demandeurs d’asile, l’opération a débuté de ce côté depuis des mois. Et d’après les témoignages de ceux qui mènent ladite opération, elle se passe plutôt bien. Les localités de Fotokol, Gadahaye, Roumde, Amadogo II, Mafufu, Kousseri et Waza ont déjà été visitées par les équipes.
La cérémonie de vendredi dernier a permis de savoir que rendus à cette date, plus de 3500 réfugiés ont déjà été enregistrés. La cérémonie a été présidée par M. Hamadou Hamidou le premier adjoint préfectoral du département du logone et Chari. Elle s’est tenue en présence aussi de M. Kouassi Lazare Etien, le représentant HCR-Cameroun. Ce dernier a indiqué que le but recherché est de mieux organiser leur protection et leur assistance. Et il faut pouvoir avoir des données, des statistiques pour que cela soit possible.
L’enregistrement biométrique a donc été choisi à cet effet parce que les données récoltées permettent d’avoir des renseignements sur la personne concernée. Aussi il n’y a pas possibilité de les falsifier. En plus de ces raisons pour les autorités, on pourra bien éviter les doublons.
Ce qu’il faut savoir c’est qu’avec une telle opération, finalisée, le réfugié reçoit une attestation qui couvre son statut et lui permet de bénéficier de tout ce à quoi il a droit durant son séjour en terre camerounaise.
Liliane N.