La délégation conduite par Cavaye Yéguié Djibril a fait le tour du chantier, “saisi par l'assiduité au travail des ouvriers”, informe le communiqué rendu public par la cellule de communication de ladite chambre
C’est par le même canal que l’on apprend que le président de l’Assemblée Nationale a entamé sa visite guidée par la salle des banquets, qui est presque achevée; Ensuite, le groupe a marqué un arrêt au niveau où sera bâti l'hémicycle de 400 places assises; Le tour du propriétaire s’est achevé par la visite du bâtiment de 14 étages, qui va abriter le secrétariat général.
À côté de l’honorable Cavaye Yeguié Djibril, se tenaient les membres du Secrétariat général de l’Assemblée Nationale , les directeurs travaillant au palais des verres mais surtout,l’honorable Datouo Théodore - président du comité de construction du nouvel immeuble siège de la Chambre Basse du parlement Camerounais.
Et c’est lui qui a donné aux Hommes des médias, des informations plus précises par rapport à l’avancement des travaux:
“ En réalité, nous sommes assez satisfaits par rapport à ce que nous avons vu, tout porte à croire qu’au plus tard en décembre 2022, nous pourrons entrer en possession du nouvel immeuble siège de l’Assemblée Nationale.
Au niveau des bâtiments de l'hémicycle, si nous parlons du gros œuvre, je suis en mesure de vous rassurer en vous disant que les travaux ont été effectués à 98%; Il reste juste à poser la toiture, ce qui sera fait avant la fin du mois de février. Quant au bâtiment de la salle de parquet, c’est quasiment achevé et c’est en résumé la même chose qu’il reste à faire de ce côté.
Par rapport aux bâtiments qui vont abriter les bureaux, il s’agit d’un bloc de 14 étages. Nous sommes aujourd’hui en mesure de dire que pendant onze mois, les techniciens se sont attelés à poser les pieux; Ils sont sur les travaux d’étanchéité actuellement et dans un court délai, nous allons entamer l’élévation; il n'y a aucune inquiétude à avoir à ce propos car les maçons seront à pied d’oeuvre et nous pensons qu’en neuf mois, nous pourrons réaliser les 14 étages.
Lorsque nous aurons fini cette phase, nous allons nous attaquer à ce qu’on appelle dans notre jargon, le second œuvre; l’électricité, la plomberie, le carrelage, pour les premiers bâtiments, c'est-à-dire la salle des banquets et l'hémicycle.Nous aurons à ce moment, beaucoup plus besoin de la main-d'œuvre chinoise que Camerounaise…”.
Nicole Ricci Minyem
De la FIFA, à la Confédération africaine de football sans oublier les députés de la nation et les coachs des équipes participant au CHAN 2021, tout le monde s’accorde pour dire que le Cameroun a produit des infrastructures sportives de haute facture et haut de gamme.
Depuis le début de la 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), la plupart des personnes qui ont eu la possibilité de se retrouver dans les stades nouvellement construits par le Cameroun, saluent la qualité des infrastructures. Gianni Infantino le président de la FIFA a été la première des personnalités à féliciter le Chef de l’Etat Paul Biya pour ses infrastructures sportives.
«Je voulais remercier en personne le Président Biya pour ses engagements, ses investissements en faveur des jeunes pour le football dans ce pays…C’est exceptionnel ce que le Cameroun a pu faire dans un contexte marqué par la crise économique, la crise sanitaire. Et dans cette situation, investir pour la jeunesse, ce n’est pas facile. Le Président l’a fait, il fallait le remercier», a-t-il déclaré au terme de son audience au Palais de l’Unité le 15 janvier 2021.
Nourane Foster
L’Honorable Nourane Foster du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) qui a un franc-parler, a indiqué sur son compte Twitter, que pour la première fois, elle est tenue de reconnaître que le régime en place a produit quelque chose d’exceptionnelle. Comme Gianni Infantino, elle a remercié le Président de la République.
«(Le Stade de Japoma NDLR) un Stade digne de la Génération 2.0 ! Le plus beau en Afrique et en plus dans ma Circonscription Wouri-Est ! Pour la première fois je suis obligée de reconnaître sur ce point», a-t-elle écrit sur son compte Twitter.
Florent Ibenge
Intervenant sur Radio France Internationale, Florent Ibenge entraîneur des Léopards de la RDC a indiqué que le Cameroun a construit des infrastructures sportives de très bonne qualité.
«Je suis vraiment ravi. Au-delà du stade qu’on peut retrouver partout ailleurs, en Europe notamment, c’est surtout la mise à disposition des terrains d’entrainement qui sont de très bon niveau, de très bonne qualité. En tant que technicien c’est très agréable. Ne fut-ce que pour le développement de nos infrastructures en Afrique. Je pense que c’est très bien que le CHAN existe», a-t-il déclaré.
Ferdinand Ngoh Ngoh
Dans sa parution de ce 19 janvier 2021, le journal Réalités Plus pense que les personnes qui ont par le passé accusée le Secrétaire général à la Présidence de la République, d’avoir détourné l’argent alloué à la construction de ces stades qui font aujourd’hui la fierté des camerounais et de ses visiteurs, doivent lui présenter leurs excuses.
«Toute une campagne de sabotage a été orchestrée et financée par ces Agrégés de la délation et du mensonge, avec pour cible centrale, le ministre d’Etat Ferdinand Ngoh Ngoh Secrétaire Général de la Présidence de la République, SG/PR. Ils l’ont saccagé sur toutes les plates- formes communicationnelles. Ils l’ont mis au poteau et massacré, et pour rien...La personnalité la plus outragée dans cette sale campagne de déstabilisation du Cameroun est bel et bien le ministre d’Etat Ngoh Ngoh. Au moment où le Cameroun suscite toutes les admirations et reçoit toutes les félicitations, ceux qui ont vendu facilement le nom du SG/PR aux sorciers, doivent revenir sur terre et lui exprimer officiellement leurs excuses. La vérité a fini par triompher. Aucun franc destiné à la construction des stades n’a été détourné par qui que ce soit, comme ils l’ont véhiculé dans leur tissu de mensonges. Agrégés de déstabilisation du Cameroun, menteurs, le temps est venu pour vous de vous repentir, et surtout de mettre fin à vos bêtises contre votre pays qui vous a tout donné, mais que vous tenez à détruire», a écrit le journal Réalité Plus.
Liliane N.
Sur ses comptes Facebook et Twitter, le député du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN) exprime toute son admiration sur l’infrastructure de football haut standing dont s’est doté le Cameroun à savoir le Complexe sportif de Japoma logé à Douala, la capitale économique. Selon l’élu du peuple, il n’y a rien à dire, c’est le plus beau du continent africain.
A la lecture de ses publications sur la toile ce lundi, 18 janvier 2021, la camarade de parti et de l’Assemblée nationale de Cabral Libii a les mots justes pour apprécier ce joyau architectural d’une qualité rare et ultra moderne. « Un stade digne de la génération 2.0 ! Le plus beau en Afrique et en plus dans ma Circonscription Wouri Est ! Pour la première fois je suis obligée de reconnaître sur ce point », a écrit Nourane Foster sur son compte twitter.
Reconnue pour son franc parler, l’honorable Nourane Foster ne cache d’ailleurs pas sa fierté à propos du stade de Japoma. Elle a en outre tweeté : « Après la visite du stade de Japoma hier, je crois que nous devons féliciter la coopération Turque-Cameroun et surtout remercier le Chef de l’Etat Président Paul Biya pour cette volonté politique ».
Sans langue de bois, ni complaisance, les infrastructures sportives nouvellement construites au Cameroun sont appréciés aussi par les étrangers. C’est en l’occurrence, le coach des léopards de la République démocratique du Congo, Florent Ibenje. Sur les ondes de la Radio France internationale (Rfi) intervenant à l’émission Radio Foot internationale, il n’a pas manqué de saluer la qualité de ces infrastructures. Il n’a surtout pas manqué d’insister sur les stades d’entrainement qui, dit-il sont nombreux dans le pays.
Ce ne sont donc pas les infrastructures sportives de qualité qui manquent au Cameroun, reste que les populations elles aussi accompagnent les pouvoirs publics dans la pérennisation de ces bijoux. Une impérieuse nécessité surtout quand on sait que ce 18 décembre 2021, le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), président du Cocan 20-21, Narcisse Mouelle Kombi dénonce des actes de déviance et d’incivisme sur les sites de compétition notamment au Complexe sportif de Japoma. « Il s’agit par exemple du piétinement des sièges, de la pose des pieds sur les accoudoirs et les dossiers, de l’occupation anarchique des places et du dépôt d’ordures sur des emplacements inappropriés », relève le Minsep.
Innocent D H
En effet, du 16 au 17 novembre 2020 se tient à Paris, la capitale française, une table ronde pour le financement des 11 projets intégrateurs de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Elle est placée sous le haut patronage du Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso.
C’est à l’occasion de la table ronde se tient à Paris sous un format hybride, c’est-à-dire en visioconférence et en présentiel à cause de la pandémie de coronavirus. Durant les deux jours, les mandataires de la Cemac devront tout mettre en œuvre pour collecter 2 820 milliards de FCFA. De l’argent qui devra servir à la réalisation ou à la finalisation d’infrastructures de connexion entre six pays membres de la Cemac. Les domaines concernés sont entre autres : la facilitation du transport et des échanges, la production et l’interconnexion des réseaux électriques et de communications, la construction du marché commun et la diversification économique et enfin le capital humain.
Il s’agit ainsi, des projets arrêtés par les Etats de la Cemac (Cameroun, Tchad, Congo, Guinée équatoriale, Gabon, la Centrafrique) à la faveur du sommet extraordinaire tenu en date du 22 septembre 2019 à Yaoundé, la capitale camerounaise. Objectif : accélérer le renforcement de l’intégration économique et du développement de la sous-région. Sur la somme recherchée, 255,8 milliards sont déjà mobilisés par les Etats de la Cemac et certains partenaires techniques et financiers, apprend-on.
Pour mobiliser cette somme, l’année dernière, une mission conduite par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille public de la République du Congo et président du Comité de pilotage du Programme de réformes économiques et financières (Pref-Cemac), Gilbert Ondongo, s’était rendu en début d’année auprès des partenaires au développement telles que la Banque islamique de développement (Bid), Dubaï Port Authority, Millenium Finance corporation, l’Agence française de développement (Afd). Cette mission s’était également rendue à la 4ème édition du Paris Infraweek, tenue dans la capitale française du 05 au 09 octobre 2020.
Innocent D H
Le patron du Littoral indique qu’en exemple, le Stade de Japoma peut même déjà accueillir des matchs d’exhibition.
Selon Dieudonné Ivaha Diboua, les populations de la ville de Douala vont hériter d’infrastructures sportives de qualité. Le gouverneur de la région du Littoral présente un satisfécit par rapport au niveau d’avancement des chantiers de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) logés dans son territoire de commandement. Il faut noter qu’il y en a quatre principaux qui sont: celui du stade de la Réunification et son annexe situé au quartier Bépanda. Les quartiers Makepe et Bonamoussadi disposent d’un stade d’entraînement. Akwa a le stade Mbappe Leppe et Japoma a son complexe sportif présenté par le gouverneur comme une véritable destination touristique.
« Le Cameroun tout entier sera fier de ces investissements…Le Chef de l’Etat a pensé positif et la jeunesse du Littoral lui en sait gré. Ce tableau m’amène à dire qu’à date, les chantiers évoluent à un rythme très encourageant. Comme vous le savez, le mois de mars avait été retenu pour nous permettre de voir sur nos divers stades, la pose du gazon et le gazon a été posé dans tous les stades bien avant le mois de mars. Le développement des infrastructures sportives est satisfaisant », confie le gouverneur à Cameroon tribune.
Pour spécifiquement parler du stade de Japoma, il faut rappeler que le 13 mars 2019, lors de la descente d’Ibrahim Talba Malla le Ministre des Marchés publics, il avait été dit que le taux d’avancement de ce chantier est de 90%. Ledit taux concerne le stade et ses deux terrains d’entraînements. L’entreprise turque Yenigün en charge de la construction de cette infrastructure avait indiqué que la pose entière de la toiture sera faite d’ici le mois d’avril qui débute ce jour.
« Je pourrais concrètement dire que le stade de Japoma par exemple, à l’occasion de la Can 2019 qui se déroulera dans quelques mois en Egypte, pourrait déjà accueillir des matchs d’exhibition. C’est un stade aux normes Fifa. Les sièges sont fixés, la façade principale affiche sa baie vitrée et ce stade a déjà sa toiture. Ceci pour montrer qu’un effort sérieux a été fait. Je parlerai aussi du stade de la Réunification qui a connu une véritable métamorphose. Je dirai la même chose pour les stades d’entraînement de Bonamoussadi et de Mbappe Leppe. Le gazon est posé, il est vert et bien arrosé. Il ne reste que les toitures pour ces stades annexes. Mais vous savez que le stade la Réunification a déjà tous ses sièges…», affirme Dieudonné Ivaha Diboua.
Liliane N.
Le manque d’infrastructures sportives et d’aires de jeu, poussent les jeunes footballeurs a transformés les Mayos en un complexe sportif.
Ce n’est plus un secret pour les visiteurs de la région de l’Extrême-Nord Cameroun. C’est en toute logique que les jeunes sportifs investissent les jardins, les parkings, le mayo, tout ce qui peut ressembler à un terrain vague, et même certaines rues, carrément bloquées à la circulation, pour laisser libre cours à leur envie de jouer au football.
À Maroua, capitale de la région de l’Extrême-Nord, on compte un seul stade, celui portant le nom de Lamido Yaya Daïrou qui abrite des rencontres du championnat de football , et même des matchs internationaux. Le complexe sportif fonctionnel et trois stades des établissements secondaires logés dans la ville complètent ce tableau. Des infrastructures qui s’avèrent très insuffisantes pour contenir les nombreux jeunes, férus de sport en général, et de football en particulier. Les petits espaces de jeu de certains quartiers constitués des chantiers où les fondations de maisons sortent des terres, des terrains abandonnés où les jeunes jouaient au football sont devenus rares. Conséquence, les jeunes se sont versés dans le mayo Kalio qui longe la ville Maroua. Du pont vert au pont rouge, les deux principaux ponts qui relient le centre-ville de Maroua aux autres quartiers périphériques, de nombreux jeunes y ont installé leur terrain.
On dénombre plus de 100 équipes qui investissent ce mayo large de 400 mètres. Tous les après-midi, à partir de 16 heures, entraînements et compétitions de grandes envergures se jouent dans le mayo, dans une ambiance de grande messe footballistique. « On n’a pas le choix. C’est parce que nous sommes passionnés par le foot que nous avons décidé de former des équipes et venir nous entraîner ici. Il arrive même que nous organisions de grandes compétitions. Ça fait deux ans que nous jouons ici au mayo, parce que le stade où nous jouons est en chantier », explique Saliou, un jeune footballeur rencontré au mayo, côté du complexe sportif.
Selon des experts en urbanisation, l’insuffisance des aires de jeu réside dans le fait que ni l’État ni les promoteurs immobiliers ne prévoient la construction d’aires de jeu dans les projets de lotissement. Pourtant, l’affluence dans les mayos est un signe que des jeunes manquent d’espaces pour pratiquer leur sport favori. En attendant la réaction des autorités en charge du football dans cette partie du pays. La pratique du football, sport roi qui passionne les jeunes, souffre du manque d’aires de jeu à l’Extrême-Nord.
Félix Swaboka
En Ethiopie, le 32e sommet de l'UA a été marqué par le passage de relais entre le président rwandais Paul Kagame et l'Egyptien Abdel Fattah al- Sissi. Pour son premier discours, Abdel Fattah al-Sissi a dévoilé les trois axes de sa présidence : développer les infrastructures, accélérer l'entrée en vigueur de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC), créer des emplois aussi pour la jeunesse du continent.
Et pour rassurer ceux qui le soupçonnent d’être plus tourné vers le monde arabe que vers l’Afrique, Abdel Fattah al-Sissi a sorti le grand jeu. Il s’est présenté comme l’héritier de Gamal Abdel Nasser, l’homme qui, en 1963, dans cette même ville d’Addis-Abeba, avait plaidé pour un grand marché unique africain, et il a lui-même lancé « l’Egypte fera tous les efforts nécessaires pour la réforme structurelle et financière de l’UA », sous-entendu, l’Egypte soutiendra - par exemple - le projet de taxes sur les importations qui permettra à l’UA de s’autofinancer.
Néanmoins, fait remarquer RFI, en étant l’allié militaire du maréchal Haftar, l’homme fort de l’est de la Libye, Abdel Fatah al-Sissi pourrait-il jouer le rôle de médiateur politique qui sied à tout président en exercice de l’Union africaine en cas de conflits ? Sur la Libye, il n’a pas dit un mot dans son discours. Ce qui paraît étrange.
Pour autant, le raïs égyptien n’a pris aucun engagement chiffré à la différence de Paul Kagame, son prédécesseur à la tête de l’Union, il n’a pas fait le comptage des pays qui ont déjà ratifié le traité sur la zone continentale de libre échange ou de ceux qui ont versé leur contribution au fonds africain pour la paix. Une déléguée nous a soufflé « le maréchal al-Sissi s’est payé de mots mais pour l’instant, il n’a rien dit de concret ».
Ce sommet a également été l'occasion de désigner le prochain président de l'UA, en 2020. Il s'agira de l'Afrique du Sud (et donc de son président Cyril Ramaphosa, s'il est confirmé à son poste lors des élections générales qui doivent se tenir cette année). Enfin ce sommet a été marqué par la première participation de deux présidents fraîchement élus. Andry Rajoelina pour Madagascar et Félix Tshisekedi pour la RDC. Passées les critiques sur les résultats contestés des élections au Congo, les chefs d'Etats ont chacun chaleureusement félicité le président congolais comme si de rien n'était.
A moins d’une année de la Coupe d’Afrique des Nations de football, le Cameroun pays organisateur de cette compétition continentale, s’active pour être prêt.
Pour abriter une Coupe d’Afrique des Nations (CAN), la Confédération africaine de football (CAF) demande au pays organisateur, d’être doté d’un certain nombre d’infrastructures qui sont, entre autres, des stades, des hôtels. Le pays doit également être doté de tronçons routiers qui se veulent praticables. Au moment où la quatrième Mission d’inspection de la CAF, observe l’état d’avancement des ouvrages en cours de construction et de réhabilitation, la rédaction d’Agence Cameroun Presse, lance un regard panoramique sur les infrastructures retenues pour la compétition, qui va se dérouler du 15 juin au 13 juillet 2019.
Les Stades retenus
On sait que pour la CAN 2019 le Cameroun a choisi des stades logés dans cinq régions à savoir, le Centre, l’Ouest, le Littoral, le Sud-Ouest et le Nord. La compétition qui se jouera avec six poules se déroulera avec la répartition suivante.
Groupe a | Groupe b | Groupe c | Groupe d | Groupe e | Groupe f |
Logé au stade Paul Biya d’Olembe à Yaoundé, dans la région du Centre.
Il a une capacité de 60 000 places.
Les stades d’entraînements de cette poule sont le stade Annexe Paul Biya 1, le stade Annexe Paul Biya 2 et le stade de la Beac. | Logé à Douala. Il jouera ses matches au stade de Japoma, dans la région du Littoral. Il a une capacité de 50 000 places.
Les stades d’entraînements sont Japoma, Annex stadium, le stade de la Réunification, le stade Mbappe Leppe et le stade de Bonamoussadi.
| Logé au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, dans la région du Centre.
Ledit stade a une capacité de 40 000 places.
Les équipes s’entraîneront au stade annexe Ahmadou Ahidjo 1 et 2 stade militaire | Logé au stade KOUEKONG, dans la ville de Bafoussam, région de l’Ouest. Ce stade a une capacité de 20000 places. | Logé au stade Omnisports de Limbé, dans la région du Sud-Ouest. Il a une capacité de 20 000 places.
Les équipes s’entraîneront au Limbé annex, au Stadium Centunary, au Stadium Molyko, à l’Omnisport stadium et au Municipal stadium. | Logé dans la ville de Garoua, région du Nord. Les matches se joueront au stade Roumde adja. Il a une capacité de 30 000 places.
Les équipes s’entraîneront au Roumde Adja stadium, au Poumpoumre stadium, au Reyre stadium, au Stade du Cenajes Coton sport football camp |
Etat actuel des stades
A titre de rappel, au cours du point de presse du 9 novembre 2018, le Ministre des Sports et de l’Education physique a déclaré que 34 stades, parmi lesquels 7 pour la compétition, sont en phase terminale. Et selon des informations puisées chez l’une de nos sources à savoir Jean Baptiste Biaye, membre du Comité d’organisation de la CAN (COCAN), à l’heure actuelle, les stades de compétitions logés à Yaoundé (Omnisports Ahmadou Ahidjo) et à Limbe sont prêts, ainsi que les stades d'entraînement. Les stades de Japoma et Olembe sont en cours de finition, ainsi que ceux qui sont à Garoua et à Bafoussam. Pour ce qui des stades d’entraînement situés dans la ville de Douala, ils sont aussi en cours de finition. Il convient de souligner à ce niveau que le stade Olembe et ceux de Garoua ont récemment été inspectés par les experts de la CAF.
Il faut également préciser que le Gouverneur de la région du Littoral, invité du Programme les Matinées de la CRTV, le 13 mars dernier, a indiqué que sur son territoire de commandement, les travaux de chantiers de Douala étaient réalisés à 68%, rendu à la date suscitée. «Le complexe omnisport de Japoma est rendu pratiquement à 68% de taux d’exécution globale des travaux. Ce complexe ne nous fait plus de soucis du tout, parce que la grande difficulté avait été le ravitaillement en matériaux pour la construction de cet ouvrage. Les plateaux sont arrivés à bon port, ça fait que le taux d’exécutif est assez avancé, probablement au plus tard au mois de décembre 2018, nous aurons déjà le stade de Japoma fin prêt», a-t-il déclaré.
Les hôtels de la CAN
Pour ce qui est des structures hôtelières, celles qui ont été retenues sont les suivantes.
Groupe a | Groupe b | Groupe c | Groupe d | Groupe e | Groupe f |
L’hôtel mont febe
Hôtel Djieuga palace
Olembe sport
Complex hôtel | L’hôtel Sawa
Hôtel starland
Hôtel pullman
Hôtel Akwa palace
Résidence la falaise. | Hôtel hilton
Hôtel franco
Hôtel la falaise | Hôtel zingana
Hôtel la vallée de bana
Tagidor garden palace de bangou
Hôtel Bantou | Fini hôtel Parlementarian
stadium Mountain hôtel
Atlantic Beach Hôtel | Hôtel de la Benoue
Hôtel Roumde adja
Hôtel des sports |
Les tronçons routiers
Autant les stades et les structures hôtelières sont nécessaires pour la CAN, les routes le sont également. Sur ce point donc, on retient d’après notre source Jean Baptiste Biaye, de façon générale, les routes qui mènent vers les stades et les hôtels retenus sont aménagées. «Celles qui ne le sont pas encore», le seront. D’ailleurs en répondant aux questions relatives aux voies d’accès, Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur du Littoral indiquait que «ce ne sont pas des travaux qui prennent des mensualités comme l’ouvrage principal. Faire des routes c’est une question de deux ou trois mois».
Appelé à s’exprimer sur les travaux pour la voie principale, il a déclaré au cours de l’interview réalisée en mars dernier, «nous n’avons Aucune inquiétude pour l’exécution des travaux de route pour les pénétrantes. Parce que ça ne demande pas des délais longs. Au niveau du parking les terrassements indiquent clairement tous les espaces prévus pour ce complexe. Les terrassements ont été faits et autant les pénétrantes que ces zones de parking ne sont pas des travaux qui demandent des longs moments à se faire exécuter. On est sortis de la zone difficile qui demandait à mettre en place des pilonnes qui allaient à la profondeur de 20 à 25 mètres. Tout cela a été fait et maintenant c’est plus des assemblages puisque c’est des pièces préfabriquées qu’on est en train de mettre».
Liliane N.