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Le Président ivoirien a semblé railler ses opposants politiques ce mardi, 17 novembre 2020 alors qu’il continu de les appeler au dialogue. Il a assuré ouvertement, qu’il n’y aurait pas de transition en Côte d’Ivoire.

 

Lors d’un Conseil de son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) à Abidjan, Alassane Ouattara a lancé : « Tous ceux qui se font des idées sur une transition, ils peuvent toujours rêver, il n’y aura pas de transition ! ». Réélu pour un troisième mandat controversé, le Président ivoirien s’interroge : « D’où vient cette idée de transition ? ».  « Trois ans avant on sait qu’il y a une élection, on s’assoit dans son salon et puis on dit qu’il y a une transition », renchérit-il.

Les dirigeants de l’opposition ivoirienne pour leur part ne reconnaissent pas la réélection de Alassane Ouattara. Pour eux, un troisième mandat de ADO est inconstitutionnel. Cette opposition a boycotté le scrutin, et elle a proclamé un « Conseil national de transition ».

Rappelons, qu’après plusieurs de tensions post scrutin marqués par l’arrestation de plusieurs leaders de l’opposition, un dialogue a cependant débuté avec une rencontre le 11 novembre dernier entre Ouattara et le chef de l’opposition, l’ex-président Henri Konan Bédié. 

Tout en se disant « révolté » par les « 87 morts » causés par des affrontements pendant la période électorale, ainsi que par le fait que près d’un million et demi d’ivoiriens n’aient pas pu voter en raison des actions de « désobéissance civile » lancées par l’opposition, Ouattara a invité au « pardon mutuel et à la tolérance ». « Il faut qu’on se parle, il faut arrêter ça », a-t-il dit. Puis de poursuivre que « nous devons continuer à vivre ensemble dans la paix », soutient Alassane Ouattara.

Innocent D H

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L’ex-ministre de la défense vient d’être désigné à ce poste par un comité mis en place par la junte au pouvoir depuis le putsch du 18 août dernier, a annoncé le chef de cette junte Assimi Goïta à la télévision nationale ce lundi, 21 septembre 2020.

 

C’est connu depuis quelques heures. Le colonel-major à la retraite Ba N’Daou est désigné président de la transition au Mali. Le nouveau président est censé officier comme Chef d’Etat pendant plusieurs mois avant un retour des civils au pouvoir. Le colonel Assimi Goïta a été désigné vice-président de transition, selon l’annonce faite par l’intéressé dans un bref flash spécial. « La cérémonie de prestation aura lieu le vendredi 25 septembre », à en croire le colonel Goïta.

Il faut préciser que ces annonces interviennent après plusieurs semaines de querelles entre Maliens sur la nature civile ou militaire de la transition, et de pressions de la part de la Communauté des Etats ouest-africains (Cedeao) sur la junte pour la désignation rapide de personnalités civiles.

En rappel, la junte malienne dévoilait récemment sa « charte » pour la transition, fruit d’un compromis avec les partis et la société civile. Cette charte prévoyait alors la nomination d’un président pour dix-huit mois. Il s’agissait pour les militaires, de jeunes officiers inconnus dans le palais, sous la bannière du colonel Assimi Goïta (Chef du Comité national pour le Salut du Peuple (CNSP), président du Mali depuis le 18 août et le putsch contre le président Ibrahim Boubakar Keita), de faire accepter leur charte pour conduire une transition au Mali. Cependant, la Cedeao n’avait pas caché son agacement contre ce coup de force et maintient des sanctions économiques contre la Mali. « Nous parlons de la Cedeao avec calme. Nous n’avons aucun intérêt à nous la mettre à dos », avait assuré un proche de la junte.

Innocent D H

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Au Soudan du Sud, la transition sensée s’organiser en faveur du pouvoir civil peine à se mettre en place. Jusqu’à ce mardi, aucune annonce n’est faite par les militaires, et les leaders de la contestation sur la composition du Conseil souverain portant  initialement prévu être disponible deux jours plus tôt.

 

Le Conseil souverain, point de convergence des attentions au Soudan en ce moment devra compter une majorité de civils. Il devra superviser en outre, assurer la transition sur une période d'environ trois ans devant aboutir en principe à une embellie politique, celle de tourner la page de trois décennies de règne du général Omar El-Béchir, l'ex-président destitué le 11 avril à l'issue des mois de manifestations dans tout le pays.

Le sieur Béchir s’est présenté lundi devant un tribunal où il doit répondre d’une accusation de corruption. Un phénomène  d’un goût inimaginable pour les deux tiers des 40 millions de Soudanais qui n'avaient connu que lui au pouvoir depuis leur naissance.

Ce mardi des journaux en kiosque au Soudan ont consacré à  leur Une, un important espace sur cette comparution d'un homme qui, autrefois était considéré comme un tout puissant, et donc un intouchable.

Si le procès reflète les profonds changements politiques en cours, le transfert du pouvoir au Conseil souverain par les généraux tenant les rênes du pays depuis le départ de M. Béchir a pris du retard.

 

Un profond changement

A titre indicatif, l’accord historique de transition entre les généraux et la contestation sur la composition du Conseil a été retardé à ce mardi. Hélas, un report est intervenu. Ce report a été demandé par les Forces pour la liberté et le changement (FLC). Ces dernières issues de la principale organisation du mouvement de protestation, selon les précisions des militaires au pouvoir, seraient revenues sur leur liste de noms.

Dans sa composition, le Conseil souverain comptera six civils et cinq militaires. Il aura à sa tête, un général durant les 21 premiers mois, un civil pour les 18 mois restants.

Les termes initiaux de l'accord de transition devraient indiquer  s'il valide comme Premier ministre le candidat présenté par la contestation, l'économiste et ancien collaborateur de l'ONU Abdalla Hamdok. Ce dernier devra ensuite former un gouvernement le 28 août qui s'attellera à la tâche, ardue, de redresser une économie exsangue et de pacifier le pays.

 

Innocent D H

 

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Hier jeudi, L'Union africaine (UA) a annoncé avoir suspendu avec effet immédiat, le Soudan de l'organisation panafricaine jusqu'à la création d'une autorité civile de transition dans ce pays confronté à une montée en puissance de la violence.

 

D’après TV5 Monde Info, c’est sur Twitter que le conseil de paix et de sécurité de l’UA (PSC) a fait l’annonce jeudi : « L’Union africaine a suspendu avec effet immédiat la participation de la République du Soudan à toutes les activités de l’UA jusqu’à l’établissement effectif d’une autorité civile de transition, ceci étant le seul moyen de permettre au Soudan de sortir de la crise actuelle ». « Le Conseil imposera automatiquement des mesures punitives sur les individus et les entités qui ont empêché l’établissement d’une autorité civile », a précisé en conférence de presse le Sierra-Léonais Patrick Kapuwa, président en exercice du PSC.

 

L’ambassadeur sierra-léonais à l'Union africaine a rappelé les décisions qui avaient été prises, notamment à Tunis le 30 avril dernier quand le Conseil de paix et sécurité de l’UA avait donné jusqu’à soixante jours au Conseil militaire de transition pour remettre le pouvoir aux civils. En effet, depuis le début de la crise, l'UA plaide pour un transfert rapide du pouvoir des militaires aux civils et avait plusieurs fois menacé de suspendre ce pays de l'organisation.

 

Le 15 avril, après le renversement quatre jours plus tôt du président soudanais Omar el-Béchir par les militaires sous la pression d'un mouvement de contestation déclenché le 19 décembre, l'UA avait donné 15 jours pour que le pouvoir soit transféré aux civils. Début mai, elle avait réitéré cet ultimatum en donnant un nouveau délai de 60 jours aux militaires pour remettre le pouvoir aux civils. « Nous n'avions pas donné 60 jours, mais jusqu'à 60 jours aux militaires pour rendre le pouvoir », a rappelé l'ambassadeur sierra-léonais à l'UA.

 

Selon un comité de médecins proches de la contestation, au moins 108 personnes ont été tuées et plus de 500 blessées en trois jours, pour la plupart dans la dispersion brutale d'un sit-in devant le siège de l'armée lundi 03 juin à Khartoum. Une violence qui a été vivement dénoncé par l’ONU, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne entre autre. En attendant, le Soudan est donc suspendu de toutes les activités de l'Union africaine.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01