La position du Chef de l’Etat camerounais Paul Biya a été dévoilé par le Ministre des Relations Extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella lors des travaux dudit sommet tenu le 26 décembre dernier par visioconférence.
« Le Président Biya suit avec une attention particulière le contexte qui prévaut en RCA. Et à ce sujet, le Président Biya exprime toute son appréciation pour la convocation des présentes assises. Le Cameroun condamne avec la plus grande fermeté toute tentative, sous quelque forme qu’elle soit, de déstabilisation des institutions républicaines en RCA auxquelles il apporte sa solidarité, son soutien pour la préservation de l’intégrité territoriale et de la paix dans ce pays frère », a déclaré Lejeune Mbella Mbella.
C’est depuis des semaines que dure déjà la crise en République centrafricaine (RCA). Selon les observateurs avisés, cette crise est alimentée par une faction de rebelles attachée à l’ancien président François Bozizé. Trois gendarmes camerounais ont même déjà été enlevés par une autre faction de rebelles. De sources dignes de foi rapportent que cette faction appartient au Général centrafricain Abbas Sidiki, le chef de la milice dite des « 3R » (Retour, Réclamation et Réhabilitation) en RCA. Pour libérer les gendarmes, elle demande une rançon.
L’on apprend de certaines confidences, « Les rebelles centrafricains demandent une rançon de 15 millions FCFA par gendarme avant de les libérer. Selon les revendications des ravisseurs, si cette somme est payée, les gendarmes seront libérés mais sans leurs armes ni leur véhicule ».
Innocent D H
Le Président ivoirien a semblé railler ses opposants politiques ce mardi, 17 novembre 2020 alors qu’il continu de les appeler au dialogue. Il a assuré ouvertement, qu’il n’y aurait pas de transition en Côte d’Ivoire.
Lors d’un Conseil de son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) à Abidjan, Alassane Ouattara a lancé : « Tous ceux qui se font des idées sur une transition, ils peuvent toujours rêver, il n’y aura pas de transition ! ». Réélu pour un troisième mandat controversé, le Président ivoirien s’interroge : « D’où vient cette idée de transition ? ». « Trois ans avant on sait qu’il y a une élection, on s’assoit dans son salon et puis on dit qu’il y a une transition », renchérit-il.
Les dirigeants de l’opposition ivoirienne pour leur part ne reconnaissent pas la réélection de Alassane Ouattara. Pour eux, un troisième mandat de ADO est inconstitutionnel. Cette opposition a boycotté le scrutin, et elle a proclamé un « Conseil national de transition ».
Rappelons, qu’après plusieurs de tensions post scrutin marqués par l’arrestation de plusieurs leaders de l’opposition, un dialogue a cependant débuté avec une rencontre le 11 novembre dernier entre Ouattara et le chef de l’opposition, l’ex-président Henri Konan Bédié.
Tout en se disant « révolté » par les « 87 morts » causés par des affrontements pendant la période électorale, ainsi que par le fait que près d’un million et demi d’ivoiriens n’aient pas pu voter en raison des actions de « désobéissance civile » lancées par l’opposition, Ouattara a invité au « pardon mutuel et à la tolérance ». « Il faut qu’on se parle, il faut arrêter ça », a-t-il dit. Puis de poursuivre que « nous devons continuer à vivre ensemble dans la paix », soutient Alassane Ouattara.
Innocent D H
La position de la Fédération internationale de football association (Fifa) sera connue ce lundi sur le conflit qui oppose la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à la Ligue de football professionnelle du Cameroun (Lfpc). Comme annoncée, le 13 novembre dernier par visioconférence, la Fifa a eu une concertation avec les deux parties en conflit.
De sources bien introduites, la Fifa représentée par son Directeur des associations membres, Veron Mosengo Omba s’est concerté avec le président de la Fecafoot, Seidou Mbombo Njoya, le secrétaire général, Benjamin Didier Banlock, et Albert Ayomba, le chef du département juridique et le général Pierre Semengue, le président de la ligue. Il y avait aussi, Joseph Pierre Batamack, promoteur d’Avion FC du Nkam, soutien du général et Prosper Nkou Mvondo, président de Ngaoundéré FC par ailleurs président de l’assemblée générale des clubs ayant récemment voté la dissolution de la Lfpc.
L’instance faitière du football camerounais (Fecafoot) a insisté sur le fait qu’il veut reprendre l’organisation et la gestion des championnats professionnels. Elle a indiqué qu’il y a beaucoup de dysfonctionnements à la Ligue, a relayé notre confrère cameroun info net.
Selon la même source, la Lfpc quant à elle a ressorti la sentence rendue le 14 septembre dernier par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), laquelle annule sa suspension par la Fecafoot en octobre 2019 et la rétablit dans ses droits d’organisation des championnats de 1ère et 2ème division.
A titre de rappel, récemment la Fecafoot a décidé de reprendre l’organisation des championnats professionnels. Son comité exécutif a également donné le quitus au président Seidou Mbombo Njoya pour convoquer les deux clubs Panthère du Ndé et Coton sport de Garoua qui ont pris part au lancement du championnat Elite 1 organisé par la Lfpc.
La position de la Fifa reste donc très attendue ce 16 novembre 2020. Elle permettra peut-être cette fois-ci, de tourner définitivement la page du sempiternel conflit entre la Fecafoot et la Lfpc qui handicape depuis plusieurs mois le fonctionnement du championnat de football au Cameroun.
Innocent D H