Energy of Cameroon (Eneo), concessionnaire du secteur de l’électricité au Cameroun, filiale du Britannique Actis, annonce qu’il va installer 30 transformateurs à Dschang, dans la région de l’Ouest-Cameroun. Le projet dont les travaux de la première phase s'étendent du 02 au 09 mai prochain, rentre dans le cadre du programme d’investissement 2021 entrepris par l'entreprise.
Les indications d’Eneo sont claires sur le contenu de son programme, « Les chantiers vont consister globalement à l’installation de 30 transformateurs de puissance 30 Kilovolts en remplacement des transformateurs de 15 kilovolts, la construction, le changement de plusieurs équipements sur les lignes de distribution reliées à ces transformateurs ».
Les travaux vont se dérouler en deux phases, annonce le concessionnaire de l'électricité au Cameroun. Concrètement, la première va se dérouler du 02 au 09 mai prochain. Elle va consister à l’installation de 25 nouveaux transformateurs. Quant à la seconde phase, des travaux sont programmés au second semestre 2021 et vont porter sur l’installation des transformateurs restants, apprend-on de l'entreprise.
A travers cette initiative, sont attendus, les impacts suivants sont attendus : une amélioration de la tension, la baisse de la durée et de la fréquence des coupures en cas d’incident entres autres. Ces résultats devraient logiquement être atteints après l’amélioration en amont des performances du réseau de la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel) et d’autres actions de stabilisation du réseau d'Eneo.
68 milliards de FCFA, c'est le montant de la dotation de l'enveloppe budgétaire de cette entreprise pour l’exercice 2021. Des ressources financières devant permettre à l’électricien d'assurer le renforcement des lignes de distribution d’énergie, prévu cette année, de vulgariser les compteurs prépayés (plus de 200 000 projetés en 2021), de fournir un accès sécurisé à l’électricité à 130 000 ménages et entreprises, de réhabiliter 25 km de câbles souterrains, et bien d'autres réalisations.
Innocent D H
Les listes de la deuxième phase du recrutement spécial dans les Universités d’Etat du Cameroun sont connues depuis quelques heures. Selon ce mouvement par la voix de son porte-parole, les originaires des trois régions septentrionales retenus sont au nombre de 104 sur 549. Ce qui pousse Guibaï Gatama à indiquer que les quotas des Nordistes n'ont pas été respectés dans ce recrutement.
A en croire le porte-parole de ce mouvement, les Nordistes retenus « représentent 19% de l’effectif (une région de ce pays compte à elle seule 118 recrutés, soit 24% de l’ensemble des recrus) ». Guibaï Gatama souligne, « Et ce n’est pas faute pour les Nordistes d’avoir postulé. Ils étaient 170 sur la ligne de départ. En attendant la consolidation des chiffres, si la commission Seraphin Fouda avait respecté le quota de 30% réservé aux régions septentrionales, le compteur aurait affiché : 164 Nordistes », remarque-t-il.
Rappelons que ce n'est pas pour la première fois que le Mouvement dénommé 10 millions de Nordistes dénonce le non-respect des quotas des ressortissants du septentrion dans les opérations de recrutement au Cameroun. Les résultats de la dernière session des concours d'entrée à l'Ecole nationale d'Administration et de Magistrature (Enam), le mouvement a également fait parler de lui. Ses membres s'étaient constitués partie civile en justice pour réclamer l'annulation des résultats toute division et section confondue.
On se rappelle également que les actions du Mouvement 10 millions de Nordistes avaient amené le Ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji à signer un communiqué pour l'interdire tout en relevant son caractère illégal, note le membre du gouvernement. Selon le Minat, les activités du promoteur compromettent le vivre ensemble camerounais.
Innocent D H
Le partenariat Orange Cameroun et Atlantique Assurances a atteint un nouveau palier à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse ce 03 mai 2021. Plusieurs professionnels de médias de la ville de Douala ont bénéficié ce 3 mai 2021 d’un contrat de couverture sociale offert par la compagnie de téléphonie mobile dans le cadre du Programme « AssurTous ».
L'on apprend que les journalistes sélectionnés et leurs proches bénéficient ainsi d’une assurance Santé et Accident dans le cadre de l’offre « AssurTous » d’Orange Cameroun. L'assurance est valable pour un an à compter du 3 mai 2021. Frédéric Debord, le Directeur général d'Orange Cameroun indiqué, « Je m’honore de poursuivre, ce jour, une tradition qui vaut la reconnaissance de Orange Cameroun, pour les historiens de l’instant, ainsi que vous a appelés Albert Camus. Nous savons combien votre noble métier est important pour la société, d’une manière générale. C’est conscient des risques pris par les journalistes dans l’exercice de leur profession que nous avons décidé d’aller encore plus loin dans notre volonté d’accompagner les chevaliers de la plume que vous êtes, pour permettre de donner le meilleur de vous-mêmes et ainsi vaquer plus sereinement à la collecte, au traitement et à la restitution de l’information ». Baptisé « Mon Pass Santé 2021 », les journalistes bénéficiaires de l’offre disposent d’un plafond de soins gratuits évalués à 400 mille francs CFA pour l’année 2021.
Indiquons que le Programme AssurTous offre traditionnellement une couverture à 100% à ses souscripteurs moyennant le versement d’une prime de 2500 FCFA par mois ou 30.000 FCFA par an : « grâce aux conventions que nous avons signées avec une banque et des compagnies d’assurances, il vous est désormais possible de souscrire à une police d’assurance santé et accident, à moindre coût, selon un parcours simplifié. La gamme AssurTous est une offre multiforme d’assurance santé et accident destinées à toutes les bourses. Contrairement aux offres classiques, elles vous couvrent en cas de maladies de notre environnement quel que soit votre niveau de revenus. Elles sont conçues et destinés aux personnes à revenus modérés et aux entreprises (PME/PMI) qui désirent fournir des soins de santé de qualité aux employés et à leurs familles à des prix bas », explique Frédéric Debord.
Les soins de santé et accidents y afférents sont recevables à travers un réseau constitué de près de 500 centres médicaux agrées Atlantique Assurances. La compagnie d’assurances offre une gamme diversifiée de services (AssurTous Accident, AssurTous Santé, AssurSanté Basic, AssurSanté Medium, AssurSanté Premium, AssurSanté Gold, et AssurSanté Senior). Après Douala, les autres journalistes du Cameroun bénéficieront dans les prochaines semaines des retombées du partenariat entre Orange Cameroun et Atlantique Assurances.
Innocent D H
Morceau choisi de la déclaration du Ministre camerounais de la Communication (Mincom), Porte-parole du Gouvernement à l’occasion de la célébration ce lundi, 03 mai 2021 de la Journée mondiale de la liberté de la Presse. Le membre du Gouvernement a saisi le prétexte étayer la lanterne du public sur la situation de la Presse au Cameroun qu’il présente comme un véritable marqueur de l’évolution démocratique grâce à la volonté du Président Paul Biya.
Dans sa déclaration, le Ministre René Emmanuel Sadi commence par faire écho d’un constat selon lequel, la célébration ce 03 mai 2021 par le Cameroun de concert avec le reste de la planète, de la Journée consacrée à la liberté de la Presse, est l’expression d’une aspiration collective à la liberté, mais davantage l’expression d’une volonté politique, celle du Président de la République, Paul Biya. Si l’on se réfère aux propos du Mincom, le Chef de l’Etat, « dans sa clairvoyance reconnue, a décidé de rompre avec un passé monolithique, peu propice à l’éclosion et à la manifestation des libertés publiques ».
Vu cette volonté inébranlable de l’homme lion de faciliter la mise en place d’une Presse libre dans son pays, le Porte-Parole du Gouvernement qui jette un regard sur la situation des hommes et femmes de médias dans le pays, est d’accord sur une chose, c’est que la liberté de la presse est une réalité palpable au Cameroun. « Oui, le Cameroun est aujourd’hui un pays démocratique où s’exerce la liberté de la Presse. C’est au Président que nous le devons. Et c’est le lieu une fois encore, de lui rendre l’hommage qu’il mérite », souligne le Mincom.
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Cartographie de la liberté de la Presse
Le Patron des médias, note que trois décennies après la déclaration de Windhoek le 03 mai 1991 par l’Unesco que la cartographie de la liberté de la presse dans le monde demeure bien contrastée.
« Si dans de nombreux pays, des efforts considérables ont été accomplis pour améliorer les conditions d’accès à une information libre et crédible, dans bien d’autres, la situation demeure préoccupante.
En effet, dans plusieurs pays, des journalistes et professionnels de médias font encore l’objet de sérieuses entraves, voire des sévices de toutes sortes, dans le cadre de l’exercice de leur profession.
Cet état d’insécurité qui hante le quotidien des hommes et femmes de médias préoccupe à plus d’un titre, tous les Etats démocratiques dont le Cameroun qui se veut respectueux des droits humains et des libertés fondamentales.
C’est dire que notre que notre pays, n’aura pas attendu Windhoek et le 03 mai 1991 pour affirmer son option en faveur de la liberté de la Presse et du droit des citoyens à l’information. C’est en effet, à la faveur de la loi N° 90/052 du 19 décembre 1990 relative à la liberté de Communication sociale, que le Cameroun a amorcé son immersion dans le champ des libertés spécifiques aux médias », indique René Emmanuel Sadi.
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L’on apprend ainsi officiellement du Ministre que le Cameroun compte aujourd’hui plus de 600 titres qui paraissent régulièrement pour ce qui est de la Presse écrite, près d’une centaine de stations de radios diffusion, environ une trentaine de chaînes de télévision et une presse cybernétique dont le foisonnement est fort impressionnant.
« Au plan éditorial, on observe à l’évidence une liberté de ton particulièrement marquée, sans aucune autre restriction que celle prescrite par les règles éthiques et déontologiques ou par la loi. Il n’y a donc aucun doute à cela : l’ensemble des acteurs médiatiques dignes de ce nom, exerçant sur le territoire camerounais, le font en toute liberté et en toute indépendance », remarque le Patron des médias au Cameroun.
« A tout ceci s’ajoute hélas, l’instrumentalisation dont les médias et journalistes font de plus en plus l’objet de la part de lobbies et autres acteurs tapis dans l’ombre. Une pratique particulièrement nocive qui a fait naitre une presse à gage dont l’action se montre particulièrement nuisible à l’image de la profession et partant, à celle du Cameroun, à l’intérieur comme à l’extérieur. Certes, il convient de reconnaitre que, la Presse camerounaise évolue dans un environnement particulièrement difficile en termes de viabilité économique de ses structures et de valorisation de ses ressources humaines. Le Gouvernement est parfaitement conscient », remarque-t-il en outre.
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Thème de cette édition
Le Ministre de la Communication a également saisi cette tribune pour partager avec les journalistes et autres professionnels de médias, une réflexion sur le thème de cette édition de la Journée mondiale de la liberté de la Presse retenu par l’Unesco à savoir, « l’information comme bien public ».
« Pour le Gouvernement, garant de tous les biens publics, cet intitulé met en lumière le fait que l’information est une denrée précieuse qui doit être défendue par tous. En tant que bien public, l’information est ainsi la source qui permet aux citoyens d’être renseignés sur les grands sujets de la vie publique.
Bien plus, ce faisant, elle doit mettre chacune et chacun en sécurité. Pour sa part, le Gouvernement, sous la Très Haute Impulsion du Président de la République S.E Paul Biya, s’emploie au quotidien à fournir à nos citoyens une information crédible et transparente sur la vie de la nation, au travers de nos médias qui sont des partenaires indéniables voire incontournables, dans l’atteinte de cet objectif.
Pour ce faire, le Ministère de la Communication continuera de tout mettre en œuvre, pour l’émergence d’une véritable Liberté de la Presse et d’une Presse de qualité au Cameroun. A cet égard et de manière générale, la mise en application des résolutions des Etats généraux de la communication de 2012, demeure une de nos priorités. Ces recommandations constituent sans aucun doute, une base qui nous permettra d’assainir durablement l’environnement de la presse », déclare René Emmanuel Sadi.
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Innocent D H
Le démenti est du Conseil de l’entreprise dans un récent communiqué visant à stopper net, la rumeur tendant à faire croire que ce gigantesque centre commercial menacerait de mettre la clé sous le paillasson. Me Zangue Serges martèle que cette campagne en cours sur les réseaux sociaux a pour seul objectif, ternir l’image de cette entreprise qui fait la fierté de tous.
Le communiqué rendu public par le Conseil de Douala Grand Mall vient apporter des clarifications visant à rassurer les partenaires de l’entreprise et mettre fin à la rumeur fortement répandue dans les réseaux sociaux en fin du mois d’avril 2021. Une rumeur qui, décidément laissait entendre que le centre commercial est placé sous administration provisoire. Me Zangue Serges Martin, avocat au Barreau du Cameroun apporte un formel démenti. « Nous tenons à rassurer le Gouvernement de la République du Cameroun, les locataires, fournisseurs, prestataires de services, le personnel et le public en général que Douala Grand Mall n’a pas été sous administration provisoire et continue à opérer normalement (…) Tout amalgame avec une autre entreprise et/ou le statut opérationnel de DRCC est non fondé et fallacieux ».
Le Conseil de l’entreprise précise par ailleurs que, la Société Douala Retail and Convention Center (DRCC), est une société à responsabilité limitée (SARL) de droit camerounais et propriétaire unique de Douala Grand Mall.
Rappelons que Douala Grand Mall compte 18 000 m2 de surface locative, et comprend entre autres, un multiplex de 5 cinémas de 1000 places et un Supermarché. Ce centre commercial huppé a été ouvert au public le 17 novembre 2020.
Innocent D H
L'information a été rendue publique jeudi, 29 avril 2021 par le conseil d’administration de la United bank for Africa (UBA) Cameroon. Le camerounais remplace à ce poste Ekoko Mukete qui prend sa retraite après avoir été au conseil pendant 13 ans. Ebenezer Ngea Essoka dispose d'un profil à la hauteur du poste qu'il doit désormais occuper.
Selon les renseignements fournis par la filiale camerounaise du Nigérian UBA, « Ebenezer Essoka est un chef d’entreprise avec plus de 30 ans d’expérience dans le secteur des services financiers, allant de la mise en place d’opérations de greenfield à la restructuration et au repositionnement d’entreprises matures pour une croissance durable en Afrique subsaharienne (SSA). Cet expert chevronné aidera à positionner UBA parmi les principales banques du pays ».
A y voir de plus près, le nouveau PCA a l'expérience qu'il faut dans le management des institutions bancaires. Entre 2014 et 2016, il a été président de la Société camerounaise de banque (SCB), président exécutif d’Iburu et président de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire. Il ne faut surtout pas oublier que Ebenezer Nguea Essoka a été membre du conseil d’administration de CRDB Bank Plc, Standard Chartered Bank (Mauritius) Ltd., The Banking Association of South Africa and International Bankers Association, membre fondateur de la Global Reach Network Foundation et membre du conseil de Business Leadership South Africa, etc. M. Essoka a obtenu un diplôme de premier cycle et un MBA de la Seton Hall University.
Précisons que selon la dernière notation de l’agence londonienne spécialisée Fitch Ratings en janvier 2021, UBA Cameroun a obtenu un « B- ». Ce qui traduit précisément « une solvabilité assez dépendante des conditions économiques ainsi que de la concurrence ».
Innocent D H
Dans un communiqué daté du 26 avril dernier, le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) porte à la connaissance des femmes scientifiques qu'un appel à candidature est lancé à leur intention par l'Ambassade des Etats Unis dans le cadre de TechWomen Program 2021.
" Tech-Women Program voudrait promouvoir les femmes et les jeunes filles ayant une expérience en Science, Technologie, Ingénierie, et Mathématique (STEM). Les candidates sélectionnées dans 21 pays dont le Cameroun, séjourneront aux Etats Unis d'Amérique pendant cinq semaines, dès février 2022, pour participer ", informe le Minproff dans son communiqué.
A titre de précision, le programme se fera exclusivement en anglais et la date limite de recevabilité des candidatures est fixée au 05 mai 2021, indique le document. " Pour plus d'amples informations, contacter Karen Tang, responsable adjoint des Affaires publiques au numéro (237) 22220-1500×4492 ou à l'adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. ", peut-on lire.
Le Gouvernement camerounais en partenariat avec l'Ambassade des Etats Unis d'Amérique entendent ainsi donner une nouvelle impulsion à la politique de promotion des engagements féminins dans les domaines scientifiques. Il est sans doute également question de susciter chez les jeunes filles une saine émulation dans ces disciplines notamment la technologie qui se présente désormais comme la clé de voûte de l'avenir socioprofessionnel surtout au moment où l'on parle de plus en plus de village planétaire pour désigner le monde qui se veut aujourd'hui plutôt globalisant.
Innocent D H
Selon la Caisse autonome d’amortissement (CAA), l’organisme public en charge de la gestion et du suivi de la dette publique dans le pays, pourrait être présenté dès juin 2021 au Conseil d’administration du FMI pour approbation.
La CAA dans sa dernière note de conjoncture sur la dette publique au Cameroun révèle : « Suivant la volonté des autorités à conclure un nouveau programme économique et financier avec le FMI, les discussions préliminaires sur le mémorandum économique se poursuivent entre les équipes techniques, en attendant l’ouverture officielle des négociations, devant permettre de finaliser les paramètres du programme, à présenter pour approbation du Conseil d’administration du FMI, en juin 2021 ».
Le nouveau programme constitue d'être au cœur des discussions entre le Gouvernement camerounais et le Fonds monétaire international (FMI). Les contours ne sont pas encore dévoilés pour l'instant. Toutefois, le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motaze indique que le nouveau programme économique et financier que peaufine le gouvernement ne devrait plus être un instrument de consolidation du budget de l’État, comme ce fut le cas avec celui de la période 2017-2020 qui était assorti d’une facilité élargie de crédit (FEC). Il devrait être, à en croire ce membre du gouvernement, un outil qui privilégie la lutte contre la pauvreté et l’amélioration du contenu du panier de la ménagère camerounaise.
Il convient de rappeler que le dernier programme économique et financier triennal (2017-2020) entre le Cameroun et l'institution de Bretton Woods initialement prévu pour s’achever le 25 juin 2020, avait été prorogé au 30 septembre 2020, à la demande du pays, en raison des conséquences de la pandémie du Covid-19 sur les finances publiques. Le prochain conseil d'administration du FMI, sera donc déterminant pour le Cameroun dans la mesure où il décidera si le pays de Paul Biya pourra ou non réussir de donner un nouvel élan à sa coopération avec le Fonds monétaire international.
Innocent D H
Il s'agit de la ligne de transport qui s'étend du site de ce barrage d’une capacité de production de 420 MW, à Nyom II, une banlieue de la région du Centre. L’information a été révélée dans une interview accordée au quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune par le directeur de la construction de cette infrastructure hydroélectrique.
De sources bien renseignées, au Cameroun, seulement 50% de la population a accès aux 1400 MW d’électricité disponibles. C'est sans doute, pour accroître le taux de production actuelle et de desserte que l’exécutif a opté pour la politique des barrages. Celui de Nachtigal augmentera d’un tiers les capacités énergétiques installées du pays. Selon Justin Ntsama, directeur de la construction de ce barrage hydroélectrique, la ligne de transport d'une capacité de production de 420 MW qui s'étend du site du barrage, jusqu'à Nyom II sera livrée en juillet 2021.
A en croire cette source, les travaux confiés à la société Bouygues Energies & Services ont été lancés en début d’année 2020 et aboutiront à la construction d’une ligne de transport d’énergie longue de 50,8 km. Grâce à 123 pylônes de 10 à 80 tonnes, hauts de 40 à 65 mètres, cette infrastructure permettra d’injecter l’énergie produite à Nachtigal dans le réseau interconnecté Sud, qui couvre six des 10 régions que compte le Cameroun (exception faite des trois régions septentrionales et de l’Est).
Démarré le 11 septembre 2020, la mise en place du premier des 123 pylônes de cette ligne de transport d’énergie, « située dans le village de Nkol Nguem, s’est achevée le 21 septembre 2020 », informe Nachtigal Hydro-Power Company (NHPC) l’entreprise du projet.
Le projet du barrage hydroélectrique de Nachtigal, c'est un investissement d’un montant total de 786 milliards FCFA. Il devrait permettre d'injecter ses premiers mégawatts dans le réseau électrique camerounais en 2023, apprend-on. Ce qui va augmenter d’un tiers les capacités énergétiques actuellement installées dans le pays qui ne permettent pas de résorber le déficit actuel en énergie électrique observé au Cameroun.
Innocent D H
La triste nouvelle vient d'être annoncée par la fille du pharmacien et homme politique des suites de longue maladie à l'âge de 88 ans. Le Cameroun ainsi une personnalité bien connue dans les domaines médicale et politique.
Le défunt était un homme au profil bien étoffée. L'étoffe au plan professionnel, c'est que dans les années 60, à sa sortie d'école en France, il ouvre sa première pharmacie à Akwa. Joseph Pokossi Ndoumbe deviendra plus tard, propriétaire de la pharmacie du centre à Douala, la capitale économique. Ce qui le prédestinait déjà à occuper des hautes fonctions dans ce domaine. Il sera porté à la tête de plusieurs organisations telles que : le Syndicat des pharmacies du Cameroun, le Conseil de l'ordre des pharmaciens, et l'Association pharmaceutique interafricaine (API).
Joseph Pokossi Ndoumbe s'était également illustré sur le plan politique. La preuve, jusqu'à sa mort ce mercredi 28 avril 202, il occupait le poste de Président du Conseil d'administration de la Société des Aéroports du Cameroun (ADC). Durant une partie de sa vie politique, il fût député de la Nation.
Toujours dans le registre politique, l'honorable Joseph Pokossi Ndoumbe devient 1er adjoint au délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala de 1970 à 1973. Puis, délégué du gouvernement du 13 avril 1989 au 27 février 1996. L'honorable Joseph Pokossi Ndoumbe était aussi membre du bureau politique du Rdpc depuis juillet 1992 et membre du Conseil économique et social depuis 1975.
Innocent D H