Ils viennent de se réunir autour des experts du Ministère de l'Agriculture et du Développement rural (Minader), ainsi que ceux du Ministère de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia). C'est dans le cadre d'un atelier en vue d'enrichir la participation du Cameroun au premier Somment mondial sur les systèmes alimentaires prévue cette année à l'initiative des Nations-Unies.
L'année 2020 et les premiers mois de 2021 marqués par la résurgence de la pandémie à coronavirus ont négativement impacté le système alimentaire dans le Nord. Un constat sur lequel, les acteurs de la chaîne de ce système s'accordent. C'est du moins l'avis de Lawane Baba, Agro-éleveur : " Le coronavirus est un fléau social, il a perturbé toutes les situations. Que ce soit les agriculteurs, les commerçants ou les éleveurs, tout le monde est touché par cette maladie. L'on est même tenté de dire que la région du Nord a vécu une catastrophe ", fait-il observer.
Il est donc clair que la situation du système alimentaire dans le Nord connait des facteurs de fragilité. " Les contraintes liées au niveau du stockage, de la transformation de ce que nous avons ici que ce soit les produits d'élevage, de l'agriculture, il y a les problèmes de transport des zones de production vers les grandes zones de consommation ", affirme Dr Eleonore Nguefack Ndonfack, sous-directeur de la Production animale au Minepia.
Solutions pérennes
" Les moyens de production sont encore archaïques. Il est aussi important de pouvoir mieux encadrer les organisations de producteurs, mettre en place des infrastructures parce que la transformation dans les régions du Nord est essentiellement artisanale ", propose Dr Françoise Erayavaï Bouba Sali, délégué régional de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales pour le Nord.
Des idées qui font office de contributions des acteurs du système alimentaire de la région du Nord aux propositions que le Cameroun devra soumettre au premier sommet mondial sur les systèmes alimentaires qui va se tenir au cours de cette année 2021 à New-York.
Innocent D H
Le suspense est désormais levé, le Cameroun, maillon fort de l’Afrique centrale mais aussi de toute la région prendra bel et bien part au Sommet sur le financement des économies africaines qui s’ouvre ce 18 mai à Paris.
L’information a été relayée ce mardi, 18 mai 2021 au journal de 13 heures de la Cameroon Radio Television (Crtv). Selon une note lue sur les antennes du média de service public signée par le Directeur du Cabinet civil à la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo, le Président Paul Biya sera représenté à ce sommet par le Ministre des Finances, Louis-Paul Motaze.
L’objectif du Sommet sur le financement des économies africaines est, « de trouver les moyens financiers pour permettre à l’Afrique de se remettre du recul de 2,1% de son Produit Intérieur Brut (PIB) et de sa première récession depuis 25 ans », apprend-on dans les colonnes du journal Le Point.
Il s’agira concrètement, de mettre en place des moyens financiers capables de permettre, la relance de l’économie du continent africain qui n’a connu que 130 000 morts du Covid-19, à en croire des chiffres officiels.
Les pays africains représentés en présentiels sont constitués entre autres, de l’Angola, le Burkina Faso, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, l’Ethiopie, le Ghana, le Mali, la Mauritanie, le Mozambique, le Nigéria, le Rwanda, le Sénégal, le Soudan, le Togo, la Tunisie. Pour ce qui est du côté européen, sont représentés, l’Italie, l’Espagne, le Portugal sans oublier l’Union européenne proprement dite.
Innocent D H
Ces bouteilles étaient contenues dans 400 cartons (300 cartons de 33cl et 100 cartons de 60 cl) importées en contrebande du Nigeria.
La cargaison constituée de bouteilles de Guinness potentiellement dangereuses pour la santé a été saisie samedi dernier grâce à une opération impliquant les éléments de l’opération Halte au Commerce illicite (Halcomi) de la Brigade mobile des douanes de Mamfé.
Autres actions remarquables, celles engrangées dans la nuit du dimanche au lundi 17 mai 2021, les éléments de la zone 2 de l’opération Halcomi 3 en faction au poste de contrôle d’Ambamyat dans la région du Sud. Ils ont mis la main sur une cargaison de vins et liqueurs non estampillées a permis de faire les comptes du compte du commerce illicite en présence des infracteurs : 07 cartons de 56 bouteilles de whisky ; 09 cartons de vins rouges « Don Simon », soit 108 briques, 06 palettes de bières « Bear Bear » et 21 palettes de jus « Malta et 4MAX ».
Outre cette saisie, les éléments de la douane camerounaise ont intercepté une fourgonnette de 1 855 colis de vins dont 103 cartons de baron Fidel Fogno blanc, Fidel Fogno rouge, 204 cartons de baron, conditionnés au Cameroun avec des vignettes non conformes.
L’on apprend également dans la foulée que les éléments de la zone 2 de l’opération Halcomi 3 déployés cette fois-ci à Yaoundé, ont saisi un des marchandises de contrebande contenues dans un fourgon. Il s’agit de 118 téléviseurs, 200 cartons de produits de polissage et plusieurs cartons.
Innocent D H
Dans le classement des pays africains qui consomment le plus d'alcool disponible sur le site www.africakitoko.com, le Cameroun occupe la deuxième place après le Gabon et devant le Nigéria.
Décidément, le Cameroun fait figure de référence en matière de consommation d'alcool au niveau du continent africain. Comme en 2020, le pays est le deuxième grand consommateur à l'échelle régionale. Selon le site africakitoko, 9 litres d'alcool sont consommés par habitant au quotidien.
Ce nouveau classement révèle que le Gabon occupe la première place avant le Cameroun avec 9,1 litres par habitant. Dans la suite du classement, l'on retrouve : le Nigéria (3ème place, 8,9 litres par habitant), l'Ouganda (4ème, 8,33 litres), l'Afrique du Sud (5ème, 7, 77 litres), le Rwanda (6ème, 7,12 litres), Congo Kinshasa (7ème, 6,32 litres), Angola (8ème 6,2), Congo Brazzaville (9ème, 6,2 litres par habitant), et enfin la Côte d'Ivoire (10ème avec 5,98 litres par habitant).
C'est donc une évidence dans ce classement, une portion importante de l'argent des Camerounais est engloutie dans la consommation de l'alcool. ABK Radio rapportait déjà en 2019 qu'en moyenne, au Cameroun, 9 litres de boissons alcoolisées sont bues par habitant. Des chiffres qui proviennent de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il faut dire que craignant les effets néfastes pouvant résulter de la consommation excessive d'alcool, le Gouvernement camerounais a pourtant pris des mesures fiscales dissuasives. Il a procédé à l'application des trois dispositions de la loi de finances de 2019 qui crée un nouveau droit d'accises, un second après celui sur les boissons alcoolisées en 2016 sur les matières premières importées entrant dans la fabrication des alcools. Ce qui réduit de moitié l'abattement des droits d'accises sur les bières de moins de 5,5 degrés d'alcool, et de modifié la base d'imposition du droit d'accises qui ne repose plus sur le prix de vente appliqué au distributeur, mais au consommateur. Des mesures qui avaient d'ailleurs, poussé les trois producteurs locaux, SABC, UCB et Guinness Cameroun à augmenter le prix de leurs bouteilles de 50 francs CFA, en réponse.
Innocent D H
Ainsi en a décidé la commission interne de passation des marchés du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) dont le résultat des travaux après dépouillement et analyse des offres des entreprises requalifiées a été présenté ce lundi, 17 mai 2021 à Yaoundé.
Le Système informatique de gestion des personnels de l’État de 2e génération (Sigipes II) du Cameroun sera finalement conçu par l’entreprise tunisienne Simac (Société de l’informatique de management et de communication). L’entreprise a un délai de 24 mois pour concevoir la nouvelle version de Sigipes 2, pour un montant global de 4,2 milliards de FCFA, apprend-on de bonnes sources.
Cependant, l'attribution de ce nouveau contrat ne devrait pas faire oublier les souvenirs peu reluisants du scandale qui entoure ce projet gouvernemental, dont l’aboutissement était initialement prévu en 2016. L'on se rappelle de l’incapacité du consortium Cameroun Audit Conseil-CBL Consulting, l’adjudicataire du contrat, à respecter ses engagements contractuels. C'est ainsi que Philémon Yang, le Premier ministre de l’époque, avait dû commandé un audit le 30 mars 2017, relativement à ce nouveau système informatisé qui a, dans un premier temps, englouti 7,6 milliards FCFA octroyés par l’Union européenne (UE). « S’agissant du Sigipes II, un travail a été fait et les conclusions ont été transmises à qui de droit, et nous attendons les nouvelles orientations de la hiérarchie à cet effet », avait indiqué l’actuel ministre de la Fonction publique, Joseph Lé, au cours d’un Comité interministériel d’examen des programmes (Ciep), le 17 août 2018 à Yaoundé.
La perte enregistrée
Le 28 juillet 2020 au cours de la première session du Comité chargé de l’assistance du prestataire, du suivi et du contrôle de la mise en œuvre du Sigipes 2, le Ministre Joseph Lé reviendra à la charge. « Il est clairement apparu que les bases sur lesquelles reposait la première phase de ce projet d’envergure étaient particulièrement fragiles. Le choix du prestataire s’est avéré peu judicieux, puisque le consortium retenu s’est disloqué avant le début de la phase opérationnelle, et l’expertise dans le domaine requis de la partie restante était sujette à caution. Sa défaillance n’aura donc pas été une surprise », avait-il révélé. Le Minfopra ajoutait par ailleurs, « le mauvais départ du Sigipes 2 était aussi dû aux manquements du cahier des charges (…) qui a cruellement souffert du déficit d’expertise et de vision de ses rédacteurs ».
L'on apprend que depuis cet échec, qui a tout de même fait perdre près de 8 milliards de FCFA à l’État, le gouvernement, à travers le ministère de la Fonction publique, s’est attelé à sélectionner un nouveau prestataire. Sans que rien ne filtre sur la suite réservée au contrat foireux passé avec le consortium Cameroun Audit Conseil-CBL Consulting.
Innocent D H
Le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt (AMI) en direction des opérateurs économiques locaux et étrangers. Energy of Cameroon (Eneo) compte ainsi mettre sur pied, un contrat-cadre de fourniture de matériels électriques, dans la perspective de la création des unités locales de production.
Selon les informations fournies par l'entreprise, « L’objet du présent AMI a pour but de présélectionner un ou plusieurs groupements de distributeurs locaux et/ou fabricants étrangers, capable(s) de construire, d’exploiter des unités locales de production de matériels électriques répondant aux spécifications techniques et normes d’Eneo Cameroon ». Pour ce faire, Eneo donne aux soumissionnaires jusqu’au 23 mai 2021 pour lui faire parvenir leurs offres.
Eneo précise toute de même que cette démarche contribuera davantage à l’industrialisation du Cameroun, à optimiser sa chaîne d’approvisionnement, mais aussi à pallier la rupture de stock de certains matériels électriques critiques, souvent à l’origine de perturbations dans la distribution de l’électricité dans le pays.
L'entreprise en charge de la production et de distribution de l'électricité au Cameroun souligne par ailleurs que les prestataires recherchés doivent être capables de produire localement des matériels variés. Il s'agit notamment des câbles électriques, des transformateurs, des disjoncteurs, des cellules électriques, des herses et nappes voutes, ainsi que des accessoires divers tels que le raccord PI à vis autocassante, le raccord de perforation réseau, les manchons coupe circuits et les distributeurs d’étages, énumère Eneo.
Innocent D H
Le président Paul Biya a signé le 05 mai 2021, une série de trois décrets révoquant des magistrats de leurs fonctions. Ceux-ci écopent ainsi d'une lourde sanction de la part du premier magistrat camerounais pour absentéisme dans l'exercice de leurs fonctions.
Trois magistrats viennent d'être révoqués par le Président Paul Biya. Il s’agit de « Monsieur Meke Landry Martial (Mle 588 609-J), magistrat de deuxième grade qui est pour compter du 30 septembre 2019, date de son abandon de poste, révoqué du corps de la Magistrature, avec suspension des droits à pension », peut-on y lire dans le 1er décret signé du premier magistrat camerounais.
Selon le deuxième décret, « Madame Njuzy Laura Anyijap (Mle 655 256-R), magistrat de 1er garde, est pour compter du 5 avril 2019, date de son abandon de poste, révoquée du corps de la Magistrature, sans droits à pension. Sans droits à pension ».
Dans le dernier décret, le Président de la République décide, « Madame Ngakono Ntonga Thérèse Gabrielle (Mle 655 344-Z), magistrat de 1er grade, est pour compter du 25 juillet 2016, date de son abandon de poste, révoquée du corps de la Magistrature, sans droits à pension ».
Ce n’est pas la première fois que de telles sanctions soient appliquées aux magistrats par le Chef de l'Etat. L'on se rappelle que le juge à la Cour d’appel du Nord-Ouest, Chi Valentine Bumah, a été révoqué de ses fonctions sur décret numéro 2020/398 du 27 juillet 2020, pour abandon de poste depuis le 15 juillet 2019.
Innocent D H
Une vingtaine d'entreprises prestataires de chantiers routiers défaillantes de leurs obligations viennent de voir leurs contrats résiliés par le Ministre camerounais des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi. Le membre du gouvernement a à cet effet rendu publique à travers une décision la liste des entreprises concernées.
La récente descente effectuée récemment par le Mintp sur plusieurs chantiers routiers, lui a permis de se faire une idée sur l'évolution des travaux. Il s'agit successivement des axes, Sangmelima-Bikoula (83 % de taux de réalisation), Bikoula-Djoum (85% de taux de réalisation, 38 kilomètres réalisés par l’entreprise égyptienne Arab Contractors), Boucle du Dja (62,7 kilomètres, 65,49 % de taux de réalisation), et sur l’Autoroute Yaoundé-Douala, phase 1.
Il ressort globalement de ces taux d'exécution des travaux sur les chantiers, que l'évolution des travaux n'est pas satisfaisant. Emmanuel Nganou Djoumessou a décidé de frapper les entreprises qui foulent aux pieds les cahiers de charge en procédant à la résiliation de leurs contrats. Ainsi, ce sont une vingtaine d’entreprises au total, accusées par Emmanuel Nganou Djoumessi, de graves manquements dans l’exécution des chantiers. Entre autres raisons évoqués, il y’a l’abandon de chantiers, décès du promoteur, dépassement du délai contractuel, refus de se conformer aux ordres de services du maître d’ouvrage, non-respect du chronogramme d’achèvement des travaux, très faible production du chantier, ressources humaines et matérielles insuffisantes, incapacité à exécuter les travaux dans les normes, incapacité de mobilisation des engins etc.
Prestations défaillants
Parmi les prestataires défaillants, figure l’entreprise Eser Contracting and Industry Inc qui est chargée d’effectuer les travaux de construction et de désenclavement des routes du bassin agricole de la Région de l’Ouest, lot 1. Il est reproché à ce prestataire d’avoir réalisé en 6 ans de contrat, seulement 13 kilomètres linéaires de bitumage sur 110 kilomètres, soit un taux de réalisation extrêmement bas dû, d’après le Ministre des travaux publics, à des défaillances techniques et matérielles relevées supra. Des dépassements du délai contractuel ayant engendré des pénalités de retard excédant le seuil réglementaire de 10% du montant du marché définitif, ont également été relevés par le Ministre des travaux publics.
Outre cette entreprise, une autre écope de lourdes sanctions. Les « Établissements Madji », chargée des travaux d’entretien de certaines routes rurales dans la région de l’Extrême-Nord (tronçon Yagoua-Zebe-Maroua). Emmanuel Nganou Djoumessi a également procédé à la résiliation du contrat pour défaillances observés dans la réalisation du chantier Yagoua-Zebe-Maroua.
Conformément à l’article 102 du Code des marchés publics, « Les Établissements Madji », sont interdits de soumissionner pour un nouveau marché public deux ans, à compter de la date de résiliation du contrat.
D’après la même décision ministérielle, et en application des dispositions de l’article 103 du Code des marchés publics, ce prestataire est débiteur à l’égard de l’administration, des frais engagés pour sa substitution. Et à titre de précision, l’enveloppe de 10,7 milliards de FCFA représentant la caution d’avance de démarrage des travaux sera mobilisée proportionnellement au remboursement effectué par l’entreprise. « Les cautionnements définitifs et de retenue de garantie, de montants respectifs de 2.685.405.152 FCFA et de 5.370.810.305 FCFA, seront mobilisés au profit de l’administration, à titre conservatoire par le maître d’ouvrage », indique la décision du Ministre. « Les Établissements Madji » devront par ailleurs s’acquitter d’une enveloppe de pénalités évaluée à environ 13 millions de FCFA, apprend-on.
Innocent D H
Dans une lettre circulaire publiée le 12 mai dernier, le ministre délégué aux Finances prescrit aux responsables des entreprises et organismes publics, de reverser systématiquement les cotisations des personnels. Yaouba Abdoulaye annonce aussi qu’une équipe de responsables du ministère des Finances descendra sur le terrain dans les prochains jours pour s’assurer, en liaison avec les différents chefs de postes comptables, de l’effectivité des directives ci-dessus.
La prescription du Ministre délégué aux Finances est adressée aux DG des entreprises et établissements publics, recteurs des universités d’État, les maires, les coordonnateurs des programmes et projets. En effet, ceux-ci ont été sommés de reverser systématiquement les cotisations des personnels de leur structure. Le membre du gouvernement leur demande de « prendre toutes dispositions utiles pour : apurer les arriérés de cotisations sociales dues à la CNPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) ; mettre en place dans vos structures respectives un mécanisme de reversement systématique desdits droits ».
Notons que ces prescriptions du ministre délégué aux Finances sont la conséquence de certains faits décriés. C'est à ce titre qu'il écrit, « Il m’a été plusieurs fois rapporté, à la diligence de la Caisse nationale de prévoyance sociale ou de certains employés des établissements publics, des collectivités territoriales décentralisées, des programmes et autres projets, un phénomène de plus en plus en récurrent, consistant pour nombre d’ordonnateurs des structures sus-cités, à collecter les cotisations sociales dues et, fort curieusement, à s’abstenir de s’acquitter de l’obligation de reversement à l’organisme habileté ».
Selon Yaouba Abdoulaye, « Ce manquement qui constitue une violation flagrante de la législation générale sur la sécurité sociale et plus spécifiquement des dispositions pertinentes de l’ordonnance n° 73-17 du 22 mai 1973 portant de la prévoyance sociale et ses modifications subséquentes, a comme inconvénient majeur, de pénaliser les travailleurs qui voient s’amenuiser leurs droits à une retraite paisible portée par l’assurance d’une pension méritée », poursuit-il.
Cette situation préoccupante compromet irréversiblement la réalisation par la CNPS de sa mission institutionnelle, celle de garantir le paiement des prestations sociales dues aux assurés et à leurs ayants droit, en même temps qu’elle sape les efforts du gouvernement visant à assurer le bien-être des populations à travers la lutte contre la pauvreté et la nécessaire prise en compte de la notion de travail décent.
Innocent D H
De sources bien introduites, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute se rendra de manière officielle le mardi 18 mai prochain à Douala au siège du Groupement Inter-patronal du Cameroun(Gicam). Sont prévues, des échanges entre le Chef du Gouvernement et les membres du mouvement dont Célestin Tawamba est président.
Selon toute vraisemblance, la question du climat des affaires devrait être au centre de leurs échanges. Pour le Gicam, ce serait une belle occasion de porter à l’attention du gouvernement les doléances du secteur privé vis-à-vis des pouvoirs publics. Ce qui permettrait de décrisper le climat particulièrement tendu qui prévalait jusqu’ici entre le gouvernement et le patronat.
Cette rencontre intervient après la décision du Gicam d’annuler la conférence-débat qui était prévue le vendredi 16 avril dernier, avec une délégation mandatée par le ministre en charge de la justice Laurent Esso pour le représenter. A cela pourrait s’ajouter les dissensions persistantes avec le directeur général des impôts, qui, en début d’année s’est rendu à Douala pour présenter au secteur privé les innovations fiscales de la loi des finances 2021. Un rendez-vous stratégique pour lequel le plus important mouvement patronal du pays, avait répondu aux abonnés absents.
Quatre membres du gouvernement ont été reçus en 2020 au Gicam dans le cadre du dialogue public-privé. Il s’agit entre autres, du ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi dont la rencontre a tablé, le 27 novembre 2020, sur “ l’apport du secteur privé dans le développement et la durabilité des infrastructures routières ”. Le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary qui, y est allé début octobre pour la première étape de la campagne de promotion du dispositif institutionnel de la formation professionnelle au Cameroun.
Innocent D H