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Innocent D.H.

Innocent D.H.

Les fidèles musulmans des quatre coins du globe, mais au aussi du Cameroun, et en particulier de Garoua dans la région du Nord sont de plein pied dans le jeûne du mois de Ramadan. Si cette période marquée par la pénitence et l'abstinence se déroule dans la sérénité, il est à noter la difficile adaptation des fidèles de cette partie du pays à la canicule car ces derniers temps, la température oscille parfois entre 40 et 46 degrés à l'ombre, ce qui ne facilite pas la tâche aux fidèles qui maintiennent tout de même le cap.   

 

C'est un soleil de plomb qui s'ajoute désormais à la température élevée dans la région du Nord depuis quelques semaines. Une situation qui ne rend facile le déroulement du jeûne du mois de Ramadan dans cette partie du pays connue par sa chaleur accablante en mois de mars et d’avril. " La chaleur extraordinaire de la région du Nord, impacte sur notre jeûne. Lorsqu'il fait très chaud, le corps a tendance à se déshydrater ", confie Abdoulaye Salmana, fidèle musulman.

Cette canicule ne décourage pas pour autant les fidèles qui ne perdent pas de vue à l'essentiel, le renforcement de leur foi." C'est la foi que nous avons envers Dieu qui est unique. Nous faisons cinq prières quotidiennes sous le soleil et comme on a confiance en Dieu, rien ne nous fait peur. Le soleil c'est toujours Dieu qui l'a voulu même s'il y a parmi nous des personnes malades telles les diabétiques et hypertendus, ils se sacrifient pour le royaume des cieux ", déclare El hadj Ousmanou. " Ça ne nous dérange pas du tout, on est à l'aise pas de problème parce que c'est le mois où Dieu bénit tout ", renchérit El hadj Moussa.

Face à cette élévation de la température, chacun use de la solution qu'il juge meilleure pour s'accommoder. " On essaie autant faire se peut de rester à l'ombre pour éviter le soleil. Après avoir rompu le jeûne, on boit de l'eau au maximum pour bien s'hydrater et consommons plus des aliments énergétiques ", indique Abacarton.

Les fidèles musulmans continuent d'adresser leurs prières et invocations envers Allah. Le début du jeûne mardi dernier a été un bon signe pour nombre d'entre eux, une journée au cours de laquelle les pluies ont arrosé la cité capitale de la région du Nord. Tous espèrent que Dieu va davantage les gratifier de sa clémence en leur offrant un climat plus doux pour que le Ramadan 2021 soit un succès sur toute la ligne.

Innocent D H

 

Les premières doses vaccins chinois anti-Covid 19 disponibles au Cameroun depuis plusieurs sont d’ores et déjà administrées aux cibles notamment les personnels de santé et personnes âgées de plus de 50 ans souffrant d’autres pathologies. Au sein de la population, plusieurs personnes adhérentes à cette méthode préventive du virus mortel. En revanche, d’autres, même dans les principales catégories sociales sus évoquées, expriment leur méfiance face au vaccin dont ils redoutent les effets secondaires eu égard aux controverses actuelles sur la question.  

 

Pour une partie de la population camerounaise, l’arrivée du vaccin contre le coronavirus est un véritable ouf de soulagement dans la mesure où pour elle, il s’agit du moyen le plus sûr pour se protéger de cette maladie mortelle. C’est le cas de Elie qui espére recevoir sa première dose de vaccin dans les prochains jours. « J’étais à l’hôpital régional de Garoua, on m’a dit qu’on est en train de vacciner le personnel médical. Le moment venu si le vaccin est accessible à tous, je me ferai aussi vacciner puisque le corona est une vérité et continue d’endeuiller des milliers de familles. Donc, si le vaccin est déjà là, je rends grâce à Dieu ! Je suis prêt à inviter toute ma famille à accepter de prendre le vaccin », affirme-t-il.

Scepticisme des autres

Si plusieurs personnes se montrent réceptives par rapport à la vaccination contre la Covid-19, d’autres par contre préfèrent jouer la carte de la prudence. Cette prudence Caroline Waïda, enseignante, sait pourquoi elle la brandit, « J’ai comme l’impression que le vaccin est un problème politique. Dans les réseaux sociaux, j’observe que les blancs font semblant de se faire vacciner, alors que chez les africains, le vaccin est douteux. Tout ça me décourage, vraiment je ne suis pas prête pour le moment. Avec le temps, si beaucoup de gens se font vacciner et que dix ans plus tard, ces personnes n’ont pas de conséquences négatives, nous tous allons adhérer sans problème », hésite cette dame. Fidèle Wadak, ingénieur de laboratoire, doute aussi de la fiabilité du vaccin chinois, et il a ses raisons, « Je pense que le vaccin-là ne me concerne pas. J’ai la possibilité de préparer mes anticorps contre les infections étrangères à l’organisme et surtout concernant la pathologie à corona ».   Pour Joseph Fopa, il faut que les autorités publiques se fassent d’abord vacciner en masse pour encourager les citoyens ordinaires. « Si on constate que cinq, six voire dix de nos ministres se font vacciner, on va les suivre naturellement », souhaite cet étudiant.

Large communication souhaitée

Pour mieux atteindre les objectifs escomptés, les populations souhaitent une plus large communication autour du vaccin anti-Covid. « Il faut qu’on soit convaincu qu’il n’y ait pas d’effets néfastes parce que nous ne devons pas être des cobayes d’autant plus que la science chez-nous n’est pas très développée, si non nous-mêmes, aurions dû fabriquer notre propre vaccin. Déjà notre pharcopée traditionnelle domptent toutes les maladies du monde pour n’avoir pas eu confiance à nos tradipraticiens », s’interroge Caroline. « Si le vaccin est bon, il n’y a pas de problème. Et si les autorités communiquent bien sur les avantages de ce vaccin, je pense que les Camerounais pourraient adhérer à l’unisson. Je suis un républicain avant tout, si le Gouvernement communique je serai d’accord pour la sensibilisation des populations sur la fiabilité du vaccin », promet Joseph.  

Au-delà de toute spéculation pessimiste, il y a donc lieu que les populations sachent qu’aucun pays au monde n’accepterait de décimer sa population au prix d’un supposé avantage à tirer derrière un vaccin. Si les autorités s’y engagent, c’est certainement parce qu’ils ont certainement suffisamment conscients de l’efficacité du vaccin sans surtout faire la sourde oreille face aux effets secondaires tant soupçonnés à travers le monde.

Innocent D H    

 

Le lancement de la campagne de vaccination vient d’avoir lieu à l’hôpital régional de Garoua sous la présidence du secrétaire général des services du Gouverneur du Nord, Avom Dang. L’on apprend aussi que des personnes âgées de plus de 50 présentant d’autres pathologies chroniques seront également vaccinées contre la Covid-19. L’autorité administrative a rappelé à tous l’impérieux devoir de continuer à intensifier le respect des mesures barrières.

 

« Nous avons reçu dans la région 15 240 doses de vaccins que nous allons repartir dans les 15 districts de santé. Nous avons dans la région, 18 postes de vaccination qui ont été recensés actuellement », explique Madame le délégué régional de la Santé publique pour le Nord, Dr Djamilatou Leïla.

Pour ce lancement de la campagne de vaccination anti-covid dans la région du Nord, plusieurs personnels de santé et des personnes âgées de plus de 50 ans ont pu recevoir leur première dose de vaccin Sinopharm. Parmi eux, le coordonnateur régional du Programme élargi de vaccination à la délégation régionale de la Santé publique du Nord, Dr Ibrahima Housseini. « Je viens de prendre ma première dose du vaccin. Je me sens très bien. Comme nous le savons tous, la vaccination c’est un volet dans la prise en charge préventive et c’est le moyen le plus efficace », confie-t-il.

« La vaccination que nous prenons, c’est pour nous permettre d’avoir une immunité plus renforcée pour éviter de faires les formes sévères. C’est pour ça qu’il est important de se faire vacciner surtout lorsque nous sommes des personnels exposés aux risques de Covid-19 tous les jours », fait savoir Dr Maré Ndjoya, conseiller médical à l’hôpital régional de Garoua. 

Il faut relever que selon les statistiques officielles, le Nord a enregistré depuis le début de la pandémie, 1 224 cas parmi lesquels 54 personnels de santé, 25 décès, 994 guéris et 168 cas actifs.

Innocent D H

Dans une note d’information publiée le 14 avril, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) s’engage à sécuriser davantage le corridor Douala (Cameroun)-Bangui (Centrafrique). Il est question pour la Minusca d'inscrire dans la continuité ses actions d’accompagnement du ravitaillement de la capitale centrafricaine en marchandises sur le plan sécuritaire.

 

La note d'information de la Minusca précise, « Dans le but de continuer à ravitailler la capitale centrafricaine depuis le port de Douala au Cameroun, la Force (multinationale) a établi le long de cet axe des points de contrôle lui permettant d’effectuer en toute sécurité des escortes de convoi dans les deux sens. Pour une meilleure reprise des activités économiques, elle entreprend d’effectuer jusqu’à trois départs par semaine de convois marchands sur cet axe ».

Il faut souligner que la sécurisation du corridor Douala-Bangui fait partie des doléances des quelque 5000 camionneurs en activité sur cet axe. Ce dernier a été fermé pendant près de trois mois pour cause d’insécurité entretenue par des bandes armées en RCA, avait-on appris.  Une situation font la conséquence est réelle. Depuis le déclenchement des troubles en République centrafricaine, à la veille de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020, plus de 1000 camionneurs transportant des marchandises destinées à approvisionner la capitale centrafricaine étaient stationnés le long dudit corridor, où transitent des marchandises pour environ 55 milliards FCFA chaque année, selon la Douane camerounaise.

C'est le 05 mars 2021 que le trafic a eu à reprendre sur ce corridor. Ce qui devrait permettre de décrisper le climat d'insécurité qui prévaut au niveau de la frontière entre le République centrafricaine et le Cameroun.

Innocent D H

 

L’information est du Ministre camerounais des Finances (Minfi) dans un communiqué publié ce 14 avril 2021. En effet, Louis-Paul Motaze annonce aux opérateurs économiques, la prorogation de deux semaines des délais de déclarations et de paiements des impôts dans le pays au titre du 2ème trimestre de l’exercice en cours.  

 

Dans les détails, le communiqué signé par le Minfi précise que les contribuables ont respectivement jusqu’au 30 avril, 31 mai et 30 juin pour procéder à la déclaration et au paiement de leurs impôts pour le compte du deuxième trimestre 2021 au lieu du 15 de chaque mois. Selon Louis-Paul Motaze, cette mesure de prorogation rentre dans le cadre de « la poursuite de l’accompagnement et de l’initiation des petites et micro entreprises » relevant des centres divisionnaires des impôts (CDI), aux télé procédures.  Le membre du gouvernement indique que cette réforme en cours au sein de l’administration fiscale camerounaise s’étend dès ce 15 avril 2021, aux CDI de tous les chefs-lieux de région et des villes de Limbé (Sud-Ouest), Mfou (Centre), Kribi (Sud) et Nkongsamba (Littoral).

Rappelons que c’est pour la deuxième fois, que le Gouvernement de la République décide de proroger les délais de payement des impôts. En mars dernier, ces délais de payement des impôts de l’année 2020 avaient déjà connu une prorogation de deux semaines à un mois, selon qu’on était contribuable relevant de la division des grandes entreprises, des centres des impôts des moyennes entreprises (CIME), ou alors des CDI. La mesure avait alors pour but, « d’accompagner les contribuables dans le contexte de crise sanitaire (Covid-19) et de dématérialisation des procédures fiscales », à en croire le communiqué du Ministre Louis-Paul Motaze.

Innocent D H

L'annonce est du Gouverneur de la région du Littoral dans un communiqué rendu public le 12 avril dernier. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua informe que « dans les prochains jours » des « missions de contrôles inopinés » dans les lieux à forte affluence afin de s’assurer du respect des mesures barrières édictées dans la lutte contre le coronavirus.

 

Ces missions de contrôles inopinés vont se déployer dans les lieux à forte concentration de la ville de Douala. Il s'agit notamment des établissements scolaires et universitaires où le respect des mesures barrières semble être foulé aux pieds. La décision du numéro 1 du Littoral par le relâchement des populations dans l’application desdites mesures, alors que la région fait face à une « recrudescence des cas de Cocid-19 ainsi que la hausse de la courbe des décès », déplore Samuel Dieudonné Ivaha Diboua dans le communiqué.

Une situation préoccupante qui fait de la région du Littoral, la région la plus touchée par la Covid-19 après celle du Centre. Le respect des gestes barrières et de la distanciation sociale restent donc les meilleurs moyens de limiter la circulation du virus si l'on s'en tient aux affirmations des autorités sanitaires.

Pour réussir à toucher les cibles et à les faire coopérer, le Gouverneur demande aux leaders religieux, aux présidents des syndicats des transports urbains et interurbains de personnes, aux chefs traditionnels, aux chefs d’entreprise et aux responsables d’établissements scolaires de « prendre toutes les dispositions à leur niveau et de veiller à l’application stricte des mesures de distanciation, du lavage des mains et du port systématique du masque dans leurs différentes communautés ».

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Innocent D H

 

En effet, le Cameroun n'a pas pu réaliser la 6ème et dernière revue de son programme avec l'institution de Bretton Woods. C'est ce que révèle un rapport du Fonds monétaire international (FMI) rendu public le 9 avril dernier.

 

L’accord de Facilité élargie de crédit (FEC) qui soutenait le programme du FMI avait été signé en juin 2017 pour une durée de 3 ans. Il devait s’achever en fin juin 2020, mais il a été prorogé jusqu’en septembre de la même année. Malgré tout, le Cameroun n’a pas capté tous les financements y relatifs. Ce qui fait ainsi perdre au pays, un financement de l'ordre de 45 milliards de nos francs. Selon le rapport de l'institution financière, « L’accord au titre de la FEC a expiré fin septembre 2020 sans que soit achevée la 6e et dernière revue et sans le décaissement qui devait l’accompagner. En conséquence, le financement au titre de la FEC a été abaissé de 45 milliards de FCFA (20% de la quote-part ou 55,2 millions de DTS) ».

Pour sa part, dans un courrier  adressé le 5 octobre 2020 à Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI, le Ministre camerounais des Finances (Minfi), « En raison de l’impact plus fort qu’initialement prévu de l’arrêt des activités de raffinage sur les recettes publiques, de l’urgence à rembourser plus rapidement une partie des arriérés intérieurs, du ralentissement des réformes structurelles pendant la période de la pandémie liée à la Covid-19 et des difficultés techniques à mener la 6e revue dans les délais impartis, nous avons convenu qu’il fallait laisser l’arrangement FEC expirer à la fin du mois de septembre 2020 ».

Cette perte induit inéluctablement des conséquences pour le pays qui devrait bénéficier de cette facilité de crédit. Sur près de 400 milliards de FCFA que le Cameroun devrait recevoir dans le cadre de son programme avec le FMI, seulement 342 milliards de FCFA ont été décaissés, indique un rapport de la Caisse autonome d’amortissement (CAA).

Innocent D H

La convention cadre y relative a été paraphée jeudi dernier 8 avril 2021 à l'Ouest par les responsables des deux institutions réunis à l'Université de Dschang. Ces partenaires se sont engagés à définir d'un commun accord des modalités de formations professionnelles des étudiants adaptées aux réalités du monde des affaires.

 

Les recommandations formulées dans le cadre de cette convention de partenariat, le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) et l'Université de Dschang (Uds) se sont accordés à faciliter et systématiser les échanges d’informations et de documentations dans leur domaine de compétence respectif. Ils s’engagent à créer et à financer le développement dans cette institution universitaire, d’une véritable pépinière de chercheurs sur les thématiques calibrées aux besoins du Gicam ou de ses entreprises membres.

Dans le registre des engagements, figure aussi, la mise en place des partenariats spécifiques entre les entreprises membres du Gicam et l’UDS. C'est dans le cadre de la recherche fondamentale et de la professionnalisation de la formation académique des étudiants avec encrage fort sur la définition des modalités calquées aux exigences du monde des affaires. Il est question, de contribuer avec efficacité à la réduction du taux de chômage des jeunes.

Globalement, ces partenaires se sont dits préoccupés par l’insertion professionnelle des diplômés de l’Université de Dschang. Ils ont d'ailleurs à ce titre exprimé leur détermination à développer des stratégies pouvant faciliter l’insertion des diplômés formés dans cette université et à apporter un appui permanent à son Centre d’incubation et d’innovation.

Le partage du livre blanc du Gicam

Le Gicam partage ainsi sa vision avec l'intelligentsia. Célestin Tawamba, le président du Gicam explique, « On définit un modèle économique. C’est le choix qui doit donner lieu à des critiques. C’est pour cela que nous sommes venus dans le monde de la critique. Car les critiques universitaires ont cette capacité de tester les modèles. Nous souhaitons que ces modèles économiques, ces propositions, fassent l’objet des discussions pour qu’on puisse co-construire notre pays tout en améliorant ensemble le dialogue entre l’Etat, le secteur privé et les universitaires. Ça fait partie intégrante de la réflexion. On ne peut pas parler réflexions sans parler du monde universitaire. C’est la raison pour laquelle, nous avons commencé cette démarche de partager justement ce livre blanc, de partager notre vision de l’économie avec l’Université de Dschang qui a une vocation entrepreneuriale forte ».

Innocent D H

 

 

 

 

 

Ce financement facilitera à la Société de Développement de Coton du Cameroun (Sodecoton), l’achat d’intrants agricoles tels que les engrais, les pesticides et les herbicides, puis des matières telles que le coton graine et le soja. L’accord de financement y afférent a été officiellement signé ce 12 avril entre la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), membre du groupe de la Banque islamique de Développement (BID) et le mastodonte agro-industriel de la partie septentrionale du Cameroun.  

 

Selon les précisions du directeur général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol : « (…) Nous nous engageons à travailler plus étroitement avec nos partenaires et soutenir le pays dans ses efforts pour développer les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, notamment le coton, qui est un produit d’exportation majeur ». Et à en croire la filiale de la BID dans un communiqué officiel rendu public ce lundi, « Le financement de l’IFTC, à ce jour, a permis au pays d’atteindre une production record de 328 454 tonnes de coton graine collectées en 2019-2020, dont 115 000 tonnes de coton fibre exportés malgré la pandémie du Covid-19 ».

L’apport de la BID pour la Sodecoton en tant partenaire de haut vol, est indéniable. Chaque année, cette institution soutient la société camerounaise à travers des concours financiers pour les achats d’intrants et du coton graine auprès des producteurs. Arrêté initialement à la somme de 13 milliards de FCFA par an, le financement de la BID au profit de la Sodecoton a été revu à la hausse au cours de la campagne cotonnière 2017-2018. C’était au terme d’âpres discussions entre les autorités camerounaises et cette institution financière.

Ce financement porté à près de 65 milliards de FCFA a permis au mastodonte agro-industriel de la partie septentrionale du Cameroun, de garantir le paiement à date des 250 000 producteurs encadrés par l’entreprise. Ce qui met la société à l’abris des taux d’intérêts parfois prohibitifs des prêts bancaires sur le marché local. L’on apprend, qu’avant le concours de la BID, la Sodecoton faisait régulièrement recours aux appuis des établissements de crédit, dans l’optique de satisfaire ses besoins financiers au cours des différentes campagnes cotonnières.

Innocent D H

 

La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) poursuit la mise en œuvre du programme d’extension et de renouvellement de ses bâtiments au Cameroun.  Après la direction nationale et l'agence d'Ebolowa, l'institution annonce la construction d’une nouvelle agence à Limbé, dans la région du Sud-Ouest.

 

Selon l'information révélée dans un appel d’offres, la Banque centrale des États de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) vient de lancer le recrutement d'un prestataire pour la réalisation, « des sondages géotechniques et des levés topographiques sur le site devant abriter le nouveau bâtiment de l’agence Beac de Limbé ». 

Il s'agit du 3ème projet immobilier que la Beac engage au Cameroun en l’espace d’un an. La preuve, avant le nouveau bâtiment de Limbé, l'institution a effectué, le 29 septembre 2020, la pose de la première pierre de la toute nouvelle agence d’Ébolowa, la capitale régionale du Sud. En juin de la même année, elle avait recruté le Bureau Veritas pour le contrôle des travaux de construction du nouvel immeuble devant abriter la direction nationale pour le Cameroun.

L'on apprend que ces investissements réalisés par la banque centrale ces dernières années, aussi bien au Cameroun que dans d’autres pays de l’espace Cemac, vont permettre non seulement de rapprocher les services de la Beac des opérateurs économiques, mais aussi d’améliorer le cadre de travail des employés. Au Cameroun, elle poursuit ainsi avec sérénité la mise en œuvre du programme d’extension et de renouvellement de ses bâtiments.

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01