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Le Ministre camerounais des Forêts et de la Faune vient de toucher du doigt les tracasseries administratives dont sont souvent victimes les sociétés forestières lors de l’exploitation de leurs produits. Le 24 septembre 2021, Jules Doret Ndongo a effectué une visite dans les entreprises forestières à Douala, à l’invitation des opérateurs de la filière du bois.

 

Jean Faustin Ngueyep, opérateur de la filière bois a confié au quotidien à capitaux publics, Cameroon Tribune : « Nous avons des problèmes de sécurisation des documents et des problèmes dans le processus d’embarquement et d’empotage ». Il n’est pas rare que des dossiers d’exportation des entreprises « disparaissent » dans les locaux de la délégation départementale des forêts et de la Faune pour le Wouri, apprend-on.

Le Ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo a échangé avec les opérateurs et les autres acteurs de la chaîne des exportations pour trouver des solutions aux problèmes posés par les exploitants forestiers. Le membre du gouvernement saisi l’occasion pour expliquer, « Il était important qu’en amont je puisse procéder à certaines visites, pour être moi-même le témoin des procédures telles qu’elles se déroulent, et des obstacles rencontrés (…) ».   

Cette visite du ministre Doret Ndongo permet donc d’entrevoir, la nécessaire résolution des problèmes sus-évoqués quand on sait que le bois et ses dérivés, figurent parmi les principaux pourvoyeurs des recettes d’exportation au Cameroun. Et selon les observateurs avertis, les difficultés liées à l’exportation de ces produits pourraient entraîner la réduction desdites recettes. Et si l’on s’en tient à l’Institut national de la statistique (INS), six produits (les huiles brutes de pétrole, du cacao brut en fèves, du gaz naturel liquéfié, des bois sciés, du coton brut et des bois en grume) ont procuré au pays 80% de ses recettes d’exportation au cours du premier semestre 2021.

Innocent D H

Published in Entreprises

Les listes de la deuxième phase du recrutement spécial dans les Universités d’Etat du Cameroun sont connues depuis quelques heures. Selon ce mouvement par la voix de son porte-parole, les originaires des trois régions septentrionales retenus sont au nombre de 104 sur 549. Ce qui pousse Guibaï Gatama à indiquer que les quotas des Nordistes n'ont pas été respectés dans ce recrutement.

 

A en croire le porte-parole de ce mouvement, les Nordistes retenus « représentent 19% de l’effectif (une région de ce pays compte à elle seule 118 recrutés, soit 24% de l’ensemble des recrus) ». Guibaï Gatama souligne, « Et ce n’est pas faute pour les Nordistes d’avoir postulé. Ils étaient 170 sur la ligne de départ. En attendant la consolidation des chiffres, si la commission Seraphin Fouda avait respecté le quota de 30% réservé aux régions septentrionales, le compteur aurait affiché : 164 Nordistes », remarque-t-il.

Rappelons que ce n'est pas pour la première fois que le Mouvement dénommé 10 millions de Nordistes dénonce le non-respect des quotas des ressortissants du septentrion dans les opérations de recrutement au Cameroun. Les résultats de la dernière session des concours d'entrée à l'Ecole nationale d'Administration et de Magistrature (Enam), le mouvement a également fait parler de lui. Ses membres s'étaient constitués partie civile en justice pour réclamer l'annulation des résultats toute division et section confondue.

On se rappelle également que les actions du Mouvement 10 millions de Nordistes avaient amené le Ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji à signer un communiqué pour l'interdire tout en relevant son caractère illégal, note le membre du gouvernement. Selon le Minat, les activités du promoteur compromettent le vivre ensemble camerounais.

Innocent D H

 

 

Published in Education

Dans une récente correspondance adressée à ses collaborateurs dans les 10 régions du pays, le ministre camerounais des Forêts et de la Faune (Minfof), révèle l’existence d’un réseau de blanchiment du bois exploité illégalement, à travers la falsification des documents administratifs sécurisés. Pour juguler cette pratique, Jules Doret Ndongo engage ses collaborateurs à redoubler de vigilance lors de la vérification des documents accompagnant les cargaisons de bois coupés sur le territoire national.

 

Dans cette correspondance, le Minfof écrit à ses collaborateurs : « Il m’a été donné de constater que certains opérateurs économiques véreux utilisent des documents sécurisés (lettres de voitures et carnet de chantier DF10) contrefaits, pour blanchir le bois exploité illégalement, sachant que certains de vos collaborateurs paraphent et signent les lettres de voitures à blanc, et souvent sans en référer aux formulaires de transmission accompagnant lesdits documents ». Pour le membre gouvernement, cette pratique fait perdre au pays non seulement d’importantes ressources forestières et fauniques, mais aussi des recettes à l’Etat.

En 2020, dans un rapport intitulé : « Bois volé, temples souillés : les conséquences néfastes du commerce du bois entre le Cameroun et le Vietnam sur les populations et les forêts camerounaises », deux ONG avaient révélé que des forestiers vietnamiens au Cameroun excellent dans des « opérations de blanchiment couvertes par la paperasse ». Environnemental Investigation Agency (EIA) et le Centre pour l’environnement et le développement (CED) soutenaient qu’« afin de répondre aux exigences des autorités vietnamiennes, plusieurs des sociétés qui font le commerce du bois ont concentré leurs efforts sur l’obtention de documents camerounais, en faisant abstraction de l’origine réelle du bois mis sur le marché vietnamien ».

 

" Un responsable de Dai Loi Trading Co. Ltd (…), la plus grande société vietnamienne installée au Cameroun, et par ailleurs l’un des trois plus grands importateurs de bois au Vietnam, a déclaré se moquer éperdument de l’origine du bois qu’elle met sur le marché vietnamien, même si ce bois devait provenir d’un groupe terroriste, pourvu que les “ bons documents ” soient fournis ", avaient renchéri les deux ONG pour étayer leur thèse.

Innocent D H

Published in Institutionnel

Pour l’écrivaine franco-camerounaise, la marginalisation des femmes qui joue de la résistance en Afrique doit être sanctionnée par un carton rouge absolu. Elle dénonce cette pratique notamment dans les sphères de prise de décisions. Elle plaide pour que disparaisse définitivement, cette attitude qui tend toujours à reléguer la femme au second rang, la considérant comme ne pouvant pas réussir par son intelligence et son savoir-faire.

 

Sur sa page Facebook ce mardi, 19 janvier 2021, Calixte Beyala condamne avec véhémence la marginalisation des femmes en Afrique. « De la misogynie en Afrique (…) Ainsi, la légende Africaine veut qu’une femme ne peut pas réussir par elle-même, par son intelligence, son savoir-faire (…) Forcément, il y a un homme quelque part, aussi minable soit-il qui l’ait aidée à devenir une si grande Dame », a écrit l’écrivaine. Elle est au parfum de la place pas toujours honorable accordée aux femmes dans le berceau de l’humanité. Très, souvent la femme étant écartée des sphères de prise de décisions tout simplement à cause du genre. Des attitudes que dénonce donc Calixte Beyala.

Dans une sorte de figure ironique, la romancière fait le parallèle avec les hommes qui excellent dans le même domaine que la femme, pour fustiger la misogynie qui semble dicter sa présence. « De nos femmes professeure ou médecin, de nos sœurs ministres ou journalistes, malgré leurs diplômes, elles sont passées selon la légende par le lit d’un homme ! Celles qui gagnent les marchés publics dans les états ne sont pas épargnées ! Elles seraient les amantes des ministres et autres qui leur auraient octroyé ce privilège », a-t-elle publié.

A la suite de cette démarche comparative, l’écrivaine franco-camerounaise veut comprendre un fait. C’est pourquoi, elle se questionne fort opportunément pour conclure : « Et les hommes professeurs ou médecins, ministre ou hauts fonctionnaires, avec qui ont-ils donc eu quelques rapports ? (…) Etant entendu que 90% des marchés publics sont octroyés aux mecs. Alors, Messieurs, dites-nous tout ! ».

Innocent D H

 

Published in Tribune Libre
La décision du Minsanté de libérer tous les prisonniers dans les hôpitaux publics est le fruit du travail de dénonciation acharné de Paul Daizy Biya et son équipe. Pendant des mois ils ont reçu sur les antennes de Voice Radio, une station de radio émettant à Yaoundé, des indigents séquestrés dans les hôpitaux de la ville. Une pression médiatique qui vient d'aboutir à cette décision de Manaouda Malachie. Paul Daizy Biya nous a accordé une interview.
 
 
Mr Paul D. Biya, dites nous dans quelles circonstances vous entrez en contact avec ces familles séquestrées ?
Ravis de l'occasion que vous me donnez pour que je me prononce sur l'une des questions majeures qui fait partie des secteurs qui exigent des réformes profondes dans notre pays à savoir: la santé. Elle est préoccupante dans le sens où les personnes doivent se soigner quelque soit leur niveau de vie. Nous étions en cours production de l'émission que je présente sur VOICE RADIO [Démocratie entre 10h et 12h, ndlr], programme radio qui a un volet social très important. C'est alors que nous sommes appelés par une source qui nous indique qu'il y a des Camerounais séquestrés à l'hôpital Gynéco Obstétrique de Ngousso. En bon Journaliste, nous passons deux à trois coups de fils et l'information est vite vérifiée. Nous tombons effectivement sur un scandale à nulle autre pareil. Notamment, l'utilisation des victimes emprisonnées dans un magasin érigé en local de prison à l'hôpital gynéco-obstetrique et pédiatrique de ngousso, nos équipes vont se déporter sur le terrain, elles vont rencontrer les responsables de ladite Formation hospitalière en question. Après quelques formalités administratives, nous parvenons à rencontrer les filles séquestrées. Dans un bref échange avec elles nous collectons suffisamment d'informations qui nous permettrons ensuite de marteler sur notre média, la misère de ces prisonnières de circonstance.
 
Quelles sont les actions que vous avez menés ?
Comme je le disais plus haut, nous avons mis sur pied une opération de pression médiatique pour interpeller les pouvoirs publics sur cet état de choses dans cet hôpital. Nous avons initié des actions en direction du ministère de la santé ou un responsable nous a clairement dit qu'il était très tôt pour que le ministre se "salisse les mains" avec cet affaire. Selon ce responsable dont je préfère taire le nom, la nomination toute récente du ministre de la santé, dans ce type de dossiers ne sera pas favorable pour sa carrière. Je dois dire que sa note du 14 mars est fantaisiste et honteuse.
La présidence s'est enquise de la situation.
Le sommet de l'État s'est rapproché de nous avoir des éléments précis sur ce dossier. Et l'implication du sommet de l'État a abouti à la libération des prisonniers  de l'hôpital Gynéco de Ngousso. Dès camerounais qui ne demandaient qu'à obtenir la santé. 
 
 
Comment avez vous accueilli la lettre du ministre de la Santé publique ?
Lettre fantaisiste, le résultat de l'inertie que leur patron leur reproche. C'est une lettre d'un ministre distant de ses administrés et de son travail. C'est un acte de bureaucrate carriériste, pour se faire plaisir. C'est pour la compétence de sa compétence. C'est malheureux tout simplement.
 
Le ministre a demandé à ses collaborateurs de lui faire des propositions pour éviter ces situations en attendant la mise en œuvre de la couverture santé universelle. Que pourriez-vous proposer aux pouvoirs publics ?
Le septennat des grandes opportunités impose aux pouvoirs publics de laisser tomber les costumes et se mettre sous la peau de l'ouvrier républicain. Le Cameroun est face à des défis importants. Il faut aller à la quête du bien être collectif. Les besoins collectifs sont plus forts que les envies personnelles qui font de certains ministres d'aujourd'hui, des prisonniers demain.
 
 
Propos recueillis par Stéphane Nzesseu
Published in Santé






Sunday, 05 June 2022 11:01