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Innocent D.H.

Innocent D.H.

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, la Gendarmerie annonce avoir mis aux arrêts des présumés coupeurs de route dans la région de l'Ouest du Cameroun. En effet, ils sont soupçonnés d’avoir récemment mené des opérations dans la localité de Malentouen, département du Noun.

 

Selon les informations relayées par la Gendarmerie, sur un groupe de 7 personnes, 5 a été mis aux arrêts et 2 autres restent activement recherchés. Les suspects âgés de 19 et 26 ans font l’objet d’une enquête dans la Compagnie de gendarmerie de Foumban.

Une arrestation accueillie avec joie par les populations qui depuis subissent les attaques des coupeurs de route lors des déplacements. Et dans cette partie du pays, l’attaque la plus récente a eu lieu le 1er avril dernier sur l’axe Manjouom-Mashushi toujours dans le Noun. L'on apprend également auprès des sources sécuritaires que plusieurs autres agressions ont été enregistrées en fin d’année 2020. Le 30 septembre, des individus non identifiés cagoulés avaient attaqué un véhicule de transport en commun sur l’axe Foumban-Manki 2 dans la localité de Koupa-Matapit dépouillant les voyageurs de tous leurs biens.

L’exploitation de ces 5 présumés coupeurs de route a permis la saisie des 03 armes de fabrication artisanale et 07 munitions de calibres 12 utilisées, ainsi des nombreux objets appartenant aux victimes, informé la Gendarmerie nationale.

 

Innocent D H

 

 

 

 

 

Ce sont 6 247 flacons de trois types de vaccins et diluants contaminés produits par le Laboratoire national vétérinaire qui viennent d’être détruits sous les auspices du LANAVET à Boklé dans l’arrondissement de Garoua IIIème. Des produits qui ne répondent plus à la norme du fait de plusieurs facteurs à en croire le Directeur de cette structure, Dr Abel Wade. 

 

Les types de vaccins et diluants contaminés détruits par le LANAVET sont : Pastovax, Symptovax et Multivax estimés à environ 20 millions de francs CFA. « Ce sont des vaccins qui n’ont pas passé les tests conformément aux normes parce que tous les vaccins que nous produisons, nous les testons conformément aux normes. Il suffit seulement qu’un vaccin passe neuf tests et échoue un de ces tests seulement, il est déclaré non conforme et on doit les détruire », explique le Dg de LANAVET, Dr Abel Wade à nos confrères de la Cameroon Radio Television (Crtv).

« Nous avons engagé des enquêtes et nous avons trouvé d’une part, que c’était dû à des multiples coupures d’électricité et d’autre part, il y avait défaillance de la machine », ajoute le Dg pour indiquer les facteurs qui ont conduit à la contamination de ces produits destinés à la lutte contre les maladies bovines et celles qui s’attaquent à la volaille. Et pour éviter d’éventuels cas de contamination dans l’avenir, plusieurs sont engagées rassure le Dr Abel Wade : « Nous avons sollicité auprès de la Banque mondiale, l’installation de l’énergie solaire. Il s’agit ici, des centaines de millions que nous sommes entraint de jeter dans l’eau ».

La destruction de ce lot de vaccins et diluants contaminés s’est déroulée en présence de plusieurs administrations. Des actions qui montrent en toute évidence, la détermination de LANAVET à continuer à assurer sa mission de production des vaccins et médicaments de qualité et en quantité suffisante pour la protection des animaux contre les épizooties et autres maladies pour davantage gagner des marchés en Afrique et dans le monde entier.

Innocent D H

L’école a repris droit de cité ce lundi, 12 avril 2021 dans le Nord tout comme le reste du pays dans le strict respect des mesures barrières contre la Covid-19. Elèves et enseignants se fixent pour principal défi, boucler définitivement les programmes et mieux aborder les examens officiels de fin d’année.

 

Dans la région du Nord, très tôt ce matin du lundi, jour de rentrée du troisième trimestre, les cours sont dispensés, les congés sont classés dans les oubliettes. Pour les élèves des classes d’examen, c’est un jour plutôt ordinaire comme le témoigne cet élève en classe de première « C » dans un collège privé de la cité capitale de la région du Nord. « Nous n’avons même pas eu les congés. C’était plutôt l’occasion de rattraper les cours pour boucler les programmes. Nous avons plus travailler dans les matières scientifiques comme la PCT et la mathématique sans oublier l’anglais et l’informatique ».

Le délégué régional des enseignements secondaires du Nord, Hadidjatou Sadjo est descendu dans plusieurs établissements de la ville de Garoua pour s’assurer du démarrage effectif des cours et rappeler à tous l’impérieuse nécessité du respect des mesures barrières contre le coronavirus. « Nous avons eu à visiter quelques établissements. Dans l’ensemble, nous pouvons nous estimer satisfaite. Les élèves ont repris le chemin de l’école, ils sont surtout conscients du fait que ce trimestre est un trimestre décisif », confie madame le délégué régional.  

Si pour les élèves des classes intermédiaires, l’on parle aussi de retrouvailles en ce jour de rentrée du troisième trimestre, pour ceux des classes d’examen l’heure est à plus de concentration. Dans le calendrier des examens officiels et concours, ouvriront le bal dans un mois, les concours d’entrée en 6ème et en première année de l’enseignement technique.

Innocent D H

 

 

 

 

 

 

 

 

Le directeur général de l’Agence de régulation des Télécommunications (ART), vient d’adresser une lettre à ces opérateurs qui opèrent au Cameroun. Le recadrage du régulateur fait suite au constat selon lequel, les opérations d’identification des abonnés à la téléphonie au Cameroun ne semblent pas se dérouler dans les normes.

 

Dans cette lettre de recadrage adressée aux opérateurs d’identification des abonnés à la téléphonie mobile au Cameroun par l’ART, le Directeur général Philémon Zo’o Zame écrit : « Il m’a été donné de constater que certains opérateurs n’utilisent pas le numéro unique réglementaire des cartes nationales d’Identité (CNI) dans le cadre de la procédure d’identification des abonnés ».

Il indique par ailleurs, à titre de précision que le numéro d’identifiant unique est celui à 17 chiffres se trouvant au verso de la CNI, et non celui à 9 chiffres qui, lui, est plutôt le numéro de série de la CNI.

L’on apprend dans la foulée que ce rappel à l’ordre du régulateur pourrait donner lieu à une nouvelle campagne d’identification des abonnés à la téléphonie au Cameroun. En rappel, par exemple au premier trimestre 2019, l’ART avait suspendu 73 000 numéros de téléphone non identifiés chez les opérateurs MTN, Orange, et Nexttel.

Innocent D H

 

C’est un vibrant hommage rendu ce samedi, 10 avril 2021 par Serge Espoir Matomba au doyen d’âge du Sénat camerounais qui a tiré sa révérence à l’hôpital central de Yaoundé. Dans une publication à la suite du décès de ce patriarche, le premier secrétaire du Parti uni pour la Rénovation sociale (Purs), dit toute sa peine.

 

« Décidément toutes nos bibliothèques ne cessent de bruler. Que la mémoire du plus âgé de nos sénateurs Nfon Victor Eseme Mukete, dont j’apprends aussi le décès ce matin, soit honorée », indique Serge Espoir Matomba dans une publication ce samedi, après la nouvelle du décès du doyen d’âge du Sénat.

« Au nom du Purs et à mon nom personnel, j’adresse mes plus sincères condoléances à sa famille et à tous ceux qui l’entouraient. May your soul rest in peace chief Victor Mukete », conclut le premier secrétaire du Purs.

Nfon Victor Mukete était aussi chef traditionnel dans le Sud-Ouest. Né le 15 novembre 1918 à Kumba, il a été ministre de l’Information au Nigéria avant la réunification du Sud Cameroun avec le Cameroun français de 1958 à 1959.

Il faut dire que, c’est tout le landerneau politique camerounais qui rend hommage à cette bibliothèque qui vient de s’éteindre. Pour Akere Muna qui rend également ses condoléances à la famille du défunt, « A l’heure où certains agitent le drapeau de la division du Cameroun, que son engagement en faveur de l’unité de notre pays continue d’édifier les jeunes générations ».

Innocent D H

 

Le 5 avril dernier que l’Association camerounaise pour la Défense des Droits des Contribuables (ACDC) a saisi le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute d’une requête au sujet des commissions et frais de virement prélevés par les établissements bancaires lors du payement des impôts en espèce par les contribuables. Dans sa requête, l’Association préconise deux options visant à alléger la charge fiscale des contribuables.

 

Dans la requête adressée au Premier Ministre, Chef du gouvernement, le président de l’ACDC écrit : « Les établissements financiers ont décidé d’imposer un montant de 2 350 FCFA comme frais de commission bancaire pour le paiement des impôts en espèce auprès des guichets des banques. Ce qui vient augmenter la charge fiscale des contribuables. Les contribuables mécontents ont saisi en date du 1er février 2021 le ministre des Finances (Minfi) à travers une requête de l’Association camerounaise pour la défense des droits des contribuables demandant la suppression desdites commissions. En réponse à cette préoccupation des contribuables, une circulaire du Minfi rendue officielle le 15 mars 2021 vient plutôt confronter la position des banques en rendant leurs prélèvements plus lourds que ce qui est perçu à travers l’application d’un taux de 10% du montant de l’impôt à prélever ».

Pour le responsable de l’ACDC, le montant supporté par les établissements financiers auprès de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) pour ces transactions est de 350 FCFA, un montant beaucoup moins que ce qui est demandé aux contribuables.

En guise de solutions à cette situation, l’Association préconise deux options. La première voudrait que, « l’Etat autorise les receveurs des impôts (…) à créer des comptes bancaires commerciaux dans chaque banque et microfinance du pays. Ceci permettra à l’Etat de prendre en charge les différents comptes vers le compte spécial crée à la Beac à cet effet ».

La deuxième option quant à elle est que, « si l’on doit maintenir les frais, un montant forfaitaire de 500 soit adopté pour toutes les transactions et quel que soit le montant ».

De son côté, le Minfi, Louis-Paul Motaze dit avoir pour boussole, le Code général des impôts a prescrit le 15 mars dernier que les commissions perçues par les banques s’élèvent à 10% de l’impôt payé, avec 10 000 FCFA. Ce qui veut autrement dire que, quel que soit le montant de l’impôt à payer, le contribuable déboursera au minimum 500 FCFA et au maximum 10 000 FCFA au titre des frais bancaires.

Globalement, selon l’ACDC, la circulaire du Minfi du 15 mars 2021 introduit un élément nouveau dans l’article L8 bis. Il s’agit de l’application du pourcentage de 10% prévu pour le virement au paiement des espèces auprès des guichets banques.

Innocent D H

Dans une déclaration publiée le 10 avril 2021, l’élu de la Nation déplore le fait que la représentation nationale n’ait pas été consultée à propos du vaccin contre le coronavirus dont les premières doses arrivent bientôt au Cameroun. Jean-Michel Nintcheu va plus loin, il critique la gestion des fonds alloués à la lutte contre cette pandémie dans son pays.

 

« La preuve est qu’en date du 9 avril dernier, un communiqué du ministre de la Santé indique que le Premier ministre recevra le dimanche 11 avril 2021, 200 000 doses de vaccins offerts par le gouvernement chinois prévues pour les populations et notamment les cibles prioritaires que sont les personnels de santé et les personnels vulnérables », rappelle de prime à bord le député.

Le membre du Social Democratic Front (SDF) ne négative pas pour autant l’initiative sur toute la ligne. « Ce qui n’est peut-être pas mauvais à partir du moment où l’ordre national des médecins du Cameroun a indiqué dans son récent communiqué rendu public que l’administration des vaccins offerts présente plus d’avantages que d’inconvénients. Encore que les solutions endogènes n’ont pas été proscrites. Et que les vaccins ne sont pas obligatoires », reconnait l’élu de la Nation.

Sauf que Jean-Michel Nintcheu considère comme un drame, le fait que le Parlement en tant que représentation nationale ne soit pas consulté dans ce sens comme cela se passe dans les « pays sérieux » où le respect de la séparation des pouvoirs est un principe cardinal.

« Jamais il n’y a eu de débats en plénière depuis la survenue de la pandémie de la Covid-19 au Cameroun. Ne serait-ce que pour la forme. Le Parlement camerounais n’est même plus une agence postale. L’Assemblée nationale et le Sénat ne sont même plus seulement des boîtes à lettres », regrette le membre du SDF.

Le député pense qu’au Cameroun, on est désormais, « en pleine gestion jupitérienne grandeur nature et toute honte bue de la République par l’Exécutif a définitivement écrasé le Parlement. Dans les pays qui se respectent, le Parlement (Assemblée nationale et Sénat) est tout au moins consulté avant toute prise de décision qui engage la santé des citoyens. Même quand les décisions sont arrêtées d’avance par l’Exécutif qui compte sur la discipline acquise de certains parlementaires godillots ».   

S’agissant de la gestion des fonds de la lutte contre la Covid-19 au Cameroun que Jean-Michel Nintcheu qualifie de catastrophique, il constate pour s’en féliciter néanmoins que suite, à ses multiples interrogations et observations récurrentes, dit-il : « l’enquête prescrite à la Chambre des comptes ait abouti à une évidence : il y a des malversations des fonds Covid-19. Si le rapport a été transmis au ministre de la justice, cela indique qu’il y a eu sans nul doute malversations et détournements des fonds Covid-19. Je resterai très vigilant quant à l’aboutissement de cette enquête. Dans un pays normal, on aurait déjà rendu public le rapport de la Chambre des comptes relativement à ces malversations des fonds Covid-19 ».

Innocent D H 

Si l’on s’en tient à la teneur d’une récente correspondance du Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh au Ministre de la justice Garde des Sceaux, les gestionnaires indélicats de la fortune publique auront encore des insomnies. En effet, le Chef de l’Etat vient d’instruire au Minjustice d’engager des poursuites contre des auteurs des malversations financières dans le cadre de la gestion des fonds alloués à la lutte contre le coronavirus.

 

Dans cette correspondance, Ferdinand Ngoh Ngoh transmet les instructions présidentielles suivantes à Laurent Esso. « En vous faisant tenir ci-joint thermocopie du rapport de l’audit de la Chambre des comptes de la Cour suprême relatif à l’objet repris en marge, j’ai l’honneur de vous répercuter les hautes directives du Chef de l’Etat, prescrivant l’ouverture d’une enquête judiciaire contre les auteurs, coauteurs et complices des cas de malversations financières y relevées », écrit le SGPR.   

Il convient ici de relever que l’identité des mis en cause n’est pas encore dévoilée. Toutefois, l’on se rappelle que le sujet portant sur l’audit des fonds alloués à la lutte contre la pandémie du coronavirus préoccupe au plus haut niveaux les acteurs institutionnels de la République. Le sujet était d’ailleurs le point essentiel du Conseil de cabinet du mois de juillet 2020. La tâche confiée à la Chambre des Comptes de la Cour suprême, portait sur la gestion du « Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus ». 

Soulignons également à titre de rappel que le Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus a été créé le 1er avril 2020 par le Président de la République, Paul Biya. Il est doté d’une enveloppe d’un milliard de FCFA. A la suite de l’ordonnance du 3 juin 2020 portant modification de la loi des finances, ledit fonds est transformé en Compte d’affectation spéciale. Il sera alors alimenté par des versements à caractère non fiscal avec une dotation plafonnée à 180 milliards de FCFA et 150 milliards de FCFA en 2021.

En instruisant l’ouverture d’une enquête judiciaire, le Président Paul Biya fidèle à sa probité politique reste déterminé à en découdre avec les pratiques de malverversations financières. Pour le Chef de l’Etat, la bonne gouvernance doit être la norme, et non pas un accessoire que d’aucuns utiliserait à leur guise dans la gestion de la fortune publique, surtout que, s’agissant du combat contre la Covid-19, il faut une réelle traçabilité dans l’utilisation des fonds afin que le pays soit davantage résilient contre cette maladie qui ne cesse de déssimer l’humanité plutôt que par complaisance laisser des personnes s’enrichir de manière illicite.

Innocent D H

C’est l’une des propositions du vice-président de Huawei pour l’Afrique centrale, du Nord et de l’Ouest, chargé des relations publiques au Directeur général (DG) de l’Agence de régulations des télécommunications (ART). Loïs Tamalgo conduisait une délégation du fournisseur de solutions technologiques de cette entreprise reçue en audience.   

 

Le principal sujet au menu de l’entretien entre le DG de l’ART et la délégation du fournisseur des solutions technologiques de Huawei, le développement de l’économie numérique. C’est en droite ligne de cet objectif que l’entreprise propose au Cameroun son expertise pour optimiser la gestion des fréquences radioélectriques qui sont à la base de la qualité du service de télécommunication.

Ainsi, l’ART renseigne, « Après avoir fait le constat notamment de la faible utilisation du spectre des fréquences radioélectriques qui impacte la qualité de service et les recettes de l’Etat y afférentes, monsieur Tamalgo a présenté au DG/ART, une panoplie de propositions visant à rattraper le gap technologique et financier existant entre le Cameroun et certains pays africains d’égal potentiel numérique. Il a poursuivi en indiquant qu’il était venu au Cameroun pour lancer une réflexion tenant compte de la politique sectorielle de l’Etat, dont un large pan de la mise en œuvre incombe à l’Agence ».

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Côté camerounais, l’on apprend que le Directeur général de l’Agence de régulations des télécommunications, Philémon Zo’o Zame a marqué sa satisfaction après ces échanges et son accord pour que certains de ses collaborateurs prennent part à cette réflexion pour laquelle il souhaite au préalable requérir l’onction de la tutelle technique de l’ART à savoir le Ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel).

Il faut savoir toutefois que si le partenariat avec Huawei se matérialise, l’ART devrait mieux assurer le contrôle de l’utilisation des fréquences afin de réduire le phénomène de l’utilisation des spectres non-autorisés. Résultat, les camerounais pourraient jouir d’une communication plus fluide et de meilleure qualité.

Cependant en 2015, le régulateur s’est doté du matériel technique permettant de mieux évaluer la qualité des services de télécommunication offerts par les opérateurs du secteur. Le DG de l’ART déclarait alors, « Cela permettra aussi d’assurer l’autorité de l’ART sur le contrôle des opérateurs de téléphonie mobile, qui remettaient souvent en cause nos résultats du fait du matériel peu adapté. Ce qui nous amenait souvent à réviser des sanctions prononcées à leur encontre ».

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Innocent D H

 

 

Décidément, le député français ne lâche plus son pays au sujet de la crise anglophone au Cameroun. Dans une interview accordée à notre confrère Muntu News, Sébastien Nadot dénonce le fait que pour le conflit socio-politique dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, la France se cache derrière le principe de la non-ingérence dans les faires internes du pays pour justifier son inaction.  

 

L’élu français a déclaré au Muntu News : « La France considère que la situation est gérée par le Gouvernement actuel, par le Président actuel, et, de ce fait, qu’elle n’a pas à intervenir. Le fait est que la position française consiste à valider actuellement tout ce qui émane du Gouvernement camerounais, du président, en argumentant sur le fait que la France n’a pas à s’ingérer dans les affaires internes du Cameroun. Ce qui pose naturellement un problème puisque dans bien de situations la France s’ingére à l’évidence dans les affaires du Cameroun pour le pire comme parfois le meilleur ». Sébastien Nadot refuse ainsi, d’admettre que son pays avance le principe de la non-ingérence pour blanchir son inaction dans la crise anglophone. 

L’élu français fait d’ailleurs remarquer que l’intervention de la France est salutaire dans la résolution de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun. Pour lui à ce niveau, c’est en même temps très facile de comprendre. « Attention ! Il y a des fois où une intervention française doit être perçue aussi comme quelque chose de positif. Mais très clairement, sur la manière dont la France considère la situation au Cameroun, et particulièrement à l’égard de la zone anglophone, c’est « on soutient l’action du gouvernement camerounais dans sa démarche » sans considérer notamment les drames humains, les massacres qu’il y a pu avoir. Manifestement cette démarche n’est pas satisfaisante », a déclaré en outre Sébastien Nadot.

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01