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Innocent D.H.

Innocent D.H.

C'est la substance des deux décrets signés ce mercredi par le Président de la République, Paul Biya. Le premier porte nomination du Directeur général (DG) et le second du Directeur général adjoint (DGA) de l’Autorité Portuaire Nationale (APN).

 

L’Autorité Portuaire Nationale a désormais un nouveau un top management. Le Président de la République a signé deux décrets portant nomination du Directeur général et du Directeur général adjoint. Le poste de DG revient à Louis Eboubeke, celui de DGA à Etah Ayuk Pamela. Cette nomination intervient après le décès de Josué Youmba, ancien directeur général.

Avant l'acte du Chef de l'Etat, Louis Eboubeke a occupé entre autres les fonctions de directeur juridique et du contentieux de l’Union Bank of Cameroon (UBC). Etah Ayuk Pamela, quant-à-elle occupait le poste de délégué régional des transports dans la région du Littoral.

A lecture du rapport sur la situation des entreprises publiques et des établissements publics au 31 décembre 2019, l'on est fondé de remarquer que les nouveaux dirigeants de l'APN héritent d’une entreprise qui avait pour le compte de cet exercice, un budget de fonctionnement de 1, 971 milliard de Fcfa, et un budget d’investissement de 1,153 milliard. La planification du développement portuaire national et suivi des projets structurants ; la régulation des activités portuaires, compétitivité et sécurité/sûreté des ports camerounais, constitue les deux principaux sous-programmes à travers lesquels s'est déployée l'Autorité portuaire nationale cette année Durant cette année.

Innocent D H

Le tribunal de Douala a condamné à cinq ans de prison deux personnes transgenres pour « tentative d’homosexualité » et « outrage public aux mœurs », a annoncé l'un de leurs avocats, Me Richard Tamfu. Celui-ci, indique que le tribunal de Douala leur a infligé la peine maximale de cinq ans de prison.

 

Selon cette source (l'avocat), Loïc Njeuken (alias « Shakiro ») et Roland Mouthe (alias « Patricia »), deux femmes transgenres détenues à la prison de Douala depuis février dernier viennent d'être condamnées à Douala par la justice.

Ces personnes LGBT ont été reconnues coupables de « tentative d’homosexualité, outrage public aux mœurs et défaut de carte nationale d’identité », a déclaré Me Richard Tamfu. Ce dernier a également annoncé son intention de faire appel de cette condamnation.

« Elles ont aussi écopé d’une amende de 200.000 FCFA (300 euros) et des frais de procédure de 22.300 FCFA (33 euros) et risquent un an supplémentaire de prison au cas où ils ne parviennent pas à payer ces sommes », a-t-il ajouté.

Précisons qu'au Cameroun, l’homosexualité est interdite, la loi prévoyant des peines allant de 6 mois à 5 ans de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 200.000 FCFA à l’encontre de toute personne qui entretient des rapports sexuels avec une personne du même sexe. Pour sa part, dans un communiqué, l’ONG Human Rights Watch a déploré en avril les discriminations subies par les homosexuels au Cameroun.

Innocent D H

L'information est répercutée dans un communiqué du Ministre d'Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République (SGPR), Ferdinand Ngoh Ngoh, signé mercredi 12 mai. Comme l'édition de l'année dernière, l'édition 2021 de la Fête nationale sera célébrée sans tambour ni trompette contexte sanitaire marqué par la menace du Covid-19 oblige, et le Chef de l'Etat est bien conscient de la lutte contre cette pandémie funeste.

 

Cette année encore à cause du coronavirus qui continue de faire parler de lui à travers le monde, la Fête du 20 mai, marque indélébile de l'unité nationale au Cameroun va être observée sans manifestation publique. Ainsi en a décidé le Président Paul Biya qui reste fidèle à la dynamique nationale de riposte contre le Covid-19. " Le Ministre d'Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République, porte à la connaissance de l'opinion publique qu'en raison de la pandémie du Covid-19, Monsieur le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, a décidé de l'annulation des cérémonies officielles prévues à l'occasion de la Fête nationale, de l'édition 2021", indique Ferdinand Ngoh Ngoh.

C'est le lieu également pour le Chef de l'Etat de rappeler l'impérieux devoir pour les Camerounais de continuer à respecter les mesures barrières contre le coronavirus. " Le Chef de l'Etat appelle les Camerounaises et les Camerounais, lors de la commémoration de la date du 20 mai, ainsi que de la célébration des prochaines Fêtes religieuses, à observer rigoureusement le respect des mesures de distanciation sociale édictées par le Gouvernement ", communique Ferdinand Ngoh.

" Il rappelle qu'en dépit des performances appréciables de notre pays dans la lutte contre celle-ci, la pandémie du Covid-19 est une tragique réalité contre laquelle il convient de se prémunir par le respect des mesures barrières et par la vaccination", répercute le SGPR.

Indiquons que le thème retenu pour l'édition 2021 de la Fête nationale est : " Armée et Nation : ensemble pour relever les défis de la sécurité sanitaire et préserver la paix, la stabilité et prospérité du Cameroun ". La version anglaise est la suivante: " Army and Nation: together let's overcome health security challenges and preserve the peace, stability and prosperity of Cameroon ".

Innocent D H

 

Le Ministre délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics (Minmap) recadre les différents acteurs du secteur concernant les procédures à suivre en cas de contentieux ou litige dans l’attribution des marchés. Les réprimandes d’Ibrahim Talba Malla sont contenues dans une note publiée le 03 mai dernier.

 

« Dans le cadre de la réforme du système des marchés publics, un Comité chargé de l’examen des recours (CER) a été récemment institué par le décret du 20 juin 2018 portant Code des marchés publics », rappelle le Ministre Ibrahim Talba Malla. « L’organisation et le fonctionnement de ce nouvel organe font l’objet de l’arrêté n°413/A/PR/Minmap du 08 décembre 2020. (…) En rappelant aux acteurs du système des marchés publics que le Comité sus-indiqué est logé au sein de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp), et en application des dispositions des articles 172 à 176 du Code susvisé, le ministre délégué invite tous les soumissionnaires et les candidats qui s’estiment lésés à adresser dorénavant leur recours au président de ce Comité », ajoute par ailleurs le Minmap.    

S’agissant par contre des cas de divergence persistante pouvant s’élever entre les commissions des marchés et les maîtres d’ouvrage, conformément aux dispositions combinées des articles 178 et 179 du Code des marchés publics, l’arbitrage demeure du ressort « exclusif » du Minmap. Par conséquent, le membre du gouvernement invite les acteurs concernés à lui adresser directement les dossiers relatifs à l’arbitrage des cas de désaccord persistants et toutes les autres requêtes en rapport avec l’exécution des marchés publics.

La note du Ministre des Marchés publics intervient dans un contexte où certains maîtres d’ouvrage ont parfois violé les prescriptions du Minmap pour prendre des décisions unilatérales lors de litiges.

Innocent D H

Le fonds ambitionne, soutenir l’émergence des solutions innovantes aux problématiques de développement avec pour socles, la rigueur de l’évaluation scientifique et l’expérimentation. Le fonds concerne les pays à revenus faibles et intermédiaires parmi lesquels le Cameroun.

 

Le Fonds d’innovation pour le développement (FID) lancé depuis le mois de décembre 2020 par l’Agence française de développement (AFD) en direction des pays qualifiés à revenus faibles et intermédiaires obéit à une démarche précise. Il finance toute solution innovante dont le but est de lutter contre la pauvreté et les inégalités, un potentiel de généralisation qui pourra faciliter le développement, mais aussi « les nouvelles approches (base technologie) conçues pour être utiles, durables et accessibles et qui peuvent dans les faits avoir un impact considérable sur la vie des plus pauvres, seront éligibles », relève-t-on dans un communiqué rendu public.  

Les domaines qui font l’objet de priorité de ce fonds sont : l’éducation la santé, le changement climatique et l’égalité de genre. Entre autres structures concernées, les ONG, les institutions de recherche, les gouvernements, les entreprises privées. Les subventions du FID sont reparties en cinq paliers à savoir : la préparation du projet (avec une enveloppe allant jusqu’à 50 000 euros), la phase pilote (jusqu’à 200 000 euros), la mise en œuvre du projet (jusqu’à 1,5 millions d’euros), le passage à l’échelle généraliste (jusqu’à 4 millions d’euros) et la transformation des politiques publiques (TPP, jusqu’à 150 000 euros).

Selon l’AFD, il est question à travers ces subventions, de « tester de nouvelles idées, d’expérimenter et de démonter sur la base de demarches d’évaluations scientifiques éprouvées les innovations qui fonctionnent, puis de développer à une large échelle, les solutions les plus efficientes et porteuses d’impact positif ».

Il faut cependant indiquer que, pour entrer totalement en possession de ce financement, les candidats soumissionnaires qui auront déposé au préalable leurs propositions via le portail en ligne se feront évaluer sur trois critères clés que sont : la preuve rigoureuse d’impact, le coût-efficacité de l’innovation et le potentiel de généralisation et durabilité.

Innocent D H

Dans un récent communiqué passé presque inaperçu, le Ministre camerounais des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze rappelle aux opérateurs et milieux d’affaires, l’existence d’opportunités dans la chaîne logistique de la ville de Ngaoundéré, chef-lieu de la région de l’Adamaoua. Le membre du gouvernement les invite par ailleurs, à saisir ces possibilités qu’offre la réglementation en vigueur pour développer des magasins et aires de dédouanement extérieurs dans cette partie du pays.

 

 Dans son communiqué daté du 21 avril 2021, le Minfi souligne que le Code des douanes Cemac et le décret du Premier ministre du 14 novembre 2016 précisant les modalités de mise en place et de développement des magasins et autres aires de dédouanement extérieurs (Made) donnent la possibilité d’aménager et d’exploiter des Made sur la plateforme logistique de Ngaoundéré. A en croire les explications de Louis Paul Motaze, il s’agit d’une facilité qui vise à « fluidifier les échanges commerciaux et désengorger les places portuaires, à réduire les délais et coûts de passage des marchandises ». Une démarche qui a pour corolaire, la décentralisation du dédouanement des marchandises.

C’est ainsi le lieu pour Louis Paul Motaze, d’inviter les acteurs désireux d’avoir un agrément en vue de l’aménagement et l’exploitation de ces espaces à prendre l’attache de la direction générale des douanes. Pour cela, ils doivent au préalable non seulement réitérer leur engagement pour la mise en œuvre des instruments visant la facilitation des échanges et l’allègement des formalités et coûts de dédouanement.

Pour leur part, les spécialistes de la logistique soulignent que les indicateurs de performance d’un port reposent essentiellement sur les détails et les coûts de passage des marchandises. « Dans le but de soutenir les initiatives visant à offrir des facilités opérationnelles et logistiques aux marchandises en transit ou destinées au territoire national, notamment dans le septentrion, une résolution de mettre en place une plateforme logistique à Ngaoundéré avait été prise lors de la réunion ministérielle conjointe (Cameroun et Tchad) de concertation tenue en mai 2015. A la suite de cette concertation, le ministre des Finances a engagé des démarches avec les diverses autorités et les opérateurs économiques de la région de l’Adamaoua pour matérialiser cette opération », déclare Gasper Konneh Neba, chef de la Division des études de la facilitation des échanges et de la gestion des risques à la direction générale des Douanes.

« Ngaoundéré n’est pas la seule ville concernée, les Made sont construits ou aménagés dans les zones logistiques dédiées, notamment aux sites prédéterminés par les ministères en charge des Affaires foncières, de l’Aménagement du territoire en liaison avec les douanes, collectivités territoriales décentralisées sans oublier les zones attenantes aux installations portuaires, aéroportuaires, routières et ferroviaires », apprend-on à la direction générale des Douanes.   

Innocent D H

Le magistrat municipal s’en est allé dans la nuit du dimanche 09 au lundi 10 mai 2021 des suites de maladie. En cette circonstance douloureuse, l’association, Communes et Villes unies du Cameroun (CVUC) transmet ses condoléances les plus attristées à ses familles politique et biologique, ainsi qu’aux populations locales. 

 

Dans une correspondance signée en date du 10 mai 2021, le président national des Communes et Villes unies du Cameroun, Augustin Tambo écrit à ses collègues maires, « C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de notre collègue, Monsieur René Kamdoum, maire de la commune de Bamendjou, seurvenu dans la nuit du dimanche 09 au lundi 10 mai 2021 ». Tout en rappelant les nobles valeurs qu’incarnait l’illustre disparu, il transmet au nom de l’ensemble du Mouvement municipal, ses plus sincères condoléances aux familles politique et biologique du défunt maire, ainsi qu’à la commune et aux populations de Bamendjou si durement éprouvées. « Un bâtisseur s’en va, mais ses œuvres restent. Eternels regrets ! », s’exclame le président des CVUC.

Se référant au contenu de cette correspondance, l’on retient que René Kamdoum était ingénieur des travaux publics. Il a occupé de hautes fonctions dans l’administration publique camerounaise jusqu’à son élection en 2013 à la tête de l’Exécutif communal de Bamendjou. Homme politique de terrain et bâtisseur, il a mis son expertise au service des populations qui l’ont plébiscité. Attaché à la valorisation des ressources locales, il a mis un point d’honneur à l’utilisation et à la transformation des matériaux locaux dans les investissements de sa commune. Son engagement pour le développement local, son travail assidu pour créer les conditions d’épanouissement et de bien-être de ses populations, ont poussé ces dernières à lui renouveler leur confiance et à le reconduire à sa fonction de maire en 2020. Mandat qui restera malheureusement inachevé, apprend-on. 

Innocent D H

    

Il vient d'être désigné à la faveur des consultations d'usage ayant mis en lice 12 candidats tous issus de la lignée royale. Le nouveau lamido de Garoua, capitaine de l'armée camerounaise, a remporté le scrutin par 07 voix sur 12. Le préfet du département de la Bénoué, Oumarou Haman Wabi présidait lesdites consultations.

 

La ville de Garoua orpheline de son lamido depuis la disparition de Sa Majesté Alim Garga Hayatou le 05 avril dernier, dispose désormais d'une nouvelle autorité traditionnelle et morale. Il s'agit de Sa Majesté Ibrahim El Rachidini remporte les consultations coutumières d'usage ce lundi à l'esplanade du lamidat en obtenant 07 voix sur 12.

Indiquons que le scrutin mettait en lice 12 candidats, tous issus de la lignée royale. En détails, il y avait les canditures suivantes : Abdoul Moussine, (petit fils du lamido Abdouraman), Sali Abdouraman (fils du lamido Abdouraman), Ibrahim El Rachidini (capitaine de l'armée camerounaise, fils lamido Abdoulaye), Abdoul Hakim Alim Hayatou (petit fils lamido Hayatou), Ibrahim Alim Hayatou (petit fils du lamido Hayatou), Oussoumanou (fils Modibo Iya Garou), Karim maire Ahmadou Hayatou (petit fils lamido Hayatou), Abdoul Karim (fils lamido Ibrahima Abbo), Cheou (fils lamido Ibrahima Abbo), Ahmadou fils yerima Sadjo (maire de Barndaké, petit fils du lamido Abdoulaye), et Issa Hayatou.

L'on remarque également qu'après ce scrutin auquel Issa Hayatou, frère du défunt lamido (ancien président de la CAF) qui effectivement pris part, s'en sort avec deux suffrages. L'on se rappelle que sa candidature avait fait les choux gras de la presse. Certaines sources avaient même indiqué que sa candidature avait été mise hors course.

Une nouvelle ère s'ouvre donc sur le lamidat de Garoua avec l'arrivée de Sa Magesté, capitaine Ibrahim El Rachidini comme nouveau Chef. L'officier supérieur de l'armée hérite ainsi d'une lourde responsabilité à savoir, œuvrer en tant qu'auxiliaire d'administration, au développement de la cité capitale de la région du Nord, une ville historique, cosmopolite mais également aux riches potentialités économiques. Né le 06 janvier 1984 (37 ans) à Garoua, il devient ainsi le 15ème lamido. Il est titulaire d'un baccalauréat G3 en commerce, d'un diplôme d'étude universitaire et professionnel en marketing, commerce et vente et d'une licence en marketing, commerce et vente.

Innocent D H

De sources bien introduites, ces populations en colère accusent la société de ne pas respecter ses engagements en matière de recrutement et de plusieurs autres clauses contenues dans le cahier des charges.

 

La cérémonie de lancement de la saignée d’Hevecam 2 Bissiang annoncée pour être présidée mercredi dernier par le préfet de l’océan en présence du Président directeur général du groupe MacCall Plantations, M. Lee Chestnuit, sera finalement reportée à une date ultérieure à la grande surprise des observateurs. A la direction générale, on dit avoir reçu des messages de menace de la part des populations. En colère, les populations de Kribi, région du Sud, accusent la société Hevecam de ne pas respecter ses engagements en matière de recrutement, ainsi que de plusieurs autres clauses contenues dans le cahier des charges. La société entend reprogrammer cette cérémonie après un terrain d’entente avec les populations.

« Nous avons lancé un recrutement de saigneurs en limitant l’âge à 39 ans. Les travaux de saignée exigent beaucoup de capacités physiques. Le recrutement massif effectué en 2018 nous a permis de comprendre qu’au-delà d’un certain âge, accomplir les tâches de saignée devient physiquement impossible, d’où la nécessité de limiter l’âge d’embauche pour espérer rester compétitif et productif. Pour ce qui concerne le cahier des charges, oui effectivement il comporte des dispositions qui n’ont pas été mises en œuvre jusqu’à ce jour », reconnaît en partie le top management de l'entreprise à travers les explications du directeur général Adjoint d’Hevecam, monsieur Bokoue.

Rappelons que c’est le 15 mars 2012 que l’État du Cameroun a attribué à l’agro-industrie Hevecam S.A. des dépendances en concession provisoire dans l’arrondissement de Lokoundje dont 7643 hectares à Bissiang. 650 ha sont déjà prêts pour la saignée, pour une production attendue de 325 tonnes de caoutchouc sec par an.

Innocent D H

C'est la substance de deux communiqués rendus publics le 04 mai dernier par le Ministre camerounais des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngallé Bibehé Massena. En effet, le membre du gouvernement accuse ces transporteurs d’exercer « leurs activités en dehors des points de chargement agréés, et sans les autorisations requises ».

 

Selon les documents signés par le Mintranports, les compagnies suspendues desservent de nombreuses villes éparpillées dans pratiquement toutes les régions du Cameroun, à l'exception des trois régions septentrionales du pays. En parcourant la liste des contrevenants, l’on retrouve des compagnies de transports de renom.  Il y a par exemple, Garanti Express qui, l'on se rappelle fut parmi transporteurs les plus prisés par les populations, jusqu’à une certaine époque.

Pour certains observateurs avertis, la suspension de ces opérateurs du transport va réduire les capacités vers les destinations desservies. Toutefois, une interrogation reste plausible, celle portant sur l’efficacité de telles décisions. L'on se souvient dans le passé, il a juste fallu une suppression rapide du nom de l’entreprise sur les véhicules, pour que la compagnie suspendue poursuive ses activités.

Les responsables en charge de l'application de ces décisions doivent donc faire preuve de beaucoup de prudence dans l'exercice de leurs missions de veille. Il est question d'éviter que le secteur des Transports au Cameroun soit celui-là qui laisse libre cours à des brebis galeuses qui ne semblent s’inquiéter rien avec certains regards complices. 

Innocent D H

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01