L'annonce est du ministre Gabriel Mbaïrobe aux riziculteurs de cette région à la faveur de sa visite le 23 avril 2021 à la Upper Nun Valley Development Authority (UNVDA), à Ndop. Cet équipement devrait permettre aux riziculteurs de donner une plus-value au paddy (riz non décortiqué) et par conséquent de vendre plus cher leur production, a indiqué le membre du Gouvernement.
Le membre du gouvernement camerounais a saisi l’opportunité de cette visite non seulement pour faire cette belle annonce aux producteurs du riz dans le Nord-Ouest Cameroun, mais aussi pour saluer l’abnégation des responsables et autres encadreurs de la Upper Nun Valley Development Authority. Ceux-ci, malgré la crise socio-politique qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis fin 2016, ne lésinent sur aucun moyen pour poursuivre leurs activités sur le terrain, reconnaît le ministre camerounais en charge de l'agriculture.
Pour les encourager à continuer leur travail d’encadrement des producteurs, qui ont déjà développé 460 hectares de rizières dans cette partie du Cameroun, le ministre Mbaïrobe a procédé à la remise d’un don d’une valeur d’environ 2 milliards de FCFA. Il est principalement constitué d’un camion, de quatre pick-up, des motos et bien d’autres équipements.
Il faut également souligner que dans le Nord-Ouest, le Minader a également procédé le 25 avril dernier à l'inauguration d'une usine de transformation du café à Bamenda 3ème. Cette série de réalisation de l'Etat dans cette partie témoigne s'il en était besoin, de la constante sollicitude de l'Etat à l'endroit des seigneurs de la terre dans cette région de la partie anglophone victime des exactions terroristes des sécessionnistes depuis bientôt 5 ans. Il est question pour le Gouvernement sous haute vision du Président de la République de redonner aux populations pleins espoirs en leur offrant de nombreuses opportunités notamment en leurs donnant des moyens de modernisation de leur agriculture car comme le disais le Chef de l'Etat, Paul Biya lors de son adresse à la jeunesse le 10 février 2016, " La terre ne trahit jamais ". De belle perspectives s'ouvrent donc pour les agriculteurs dans le Nord-Ouest Cameroun.
Innocent D H
Le Ministre camerounais de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe a procédé dimanche dernier 25 avril 2021 à l’inauguration d’une nouvelle unité de transformation du café dans l’arrondissement de Bamenda IIIème. Une infrastructure construite dans le cadre de la 2ème phase du Projet d’appui aux infrastructures rurales et au développement participatif des Grassefields, financé par le Gouvernement camerounais et la Banque africaine de développement (BAD).
Le Cameroun enrichit une fois de plus sa capacité industrielle de transformation du café pour mieux justifier sa carrure de producteur de qualité de ce produit de par le monde. L’inauguration de cette nouvelle usine de transformation dans l’arrondissement de Bamenda IIIème participe de cette volonté. Les capacités de cette industrie n’ont pas été révélées, toutefois, elle permettra aux producteurs de café réunis au sein de la North West Coopérative Association, d’apporter de la valeur ajoutée à la cerise rouge, au moyen de la torréfaction, du broyage et du conditionnement du produit fini.
Le projet similaire est implémenté dans huit communes sur les 36 communes que compte la région du Nord-Ouest, informe la fiche technique. Il est financé par la BAD dans le cadre de la phase du Projet d’appui aux infrastructures rurales et au développement participatifs des Gracessefields.
L’usine de transformation du Café qu’abrite désormais le troisième arrondissement de Bamenda vient ainsi contribuer au renforcement de l’expertise camerounaise dans la torréfaction du Café. Il s’agit ici, d’une activité dans laquelle les nationaux sont bien plus nombreux et remportent très souvent des prix à l’international, apprend-on.
Innocent D H
Protéger la propriété intellectuelle permet non seulement à l’auteur d’une œuvre intellectuelle de l’exploiter, mais aussi et surtout lui donne les droits de profiter des revenus de manière exclusive. Dans la région du Nord, nombre d’entités notamment, les Petites et Moyennes entreprises (PME) n’ont pas encore procédé à la protection de leur propriété intellectuelle même si certaines nourrissent le projet.
Selon les données fournies par la Délégation régionale des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), le Nord compte officiellement environ 4 500 PME. Des entreprises qui opèrent dans divers domaines d’activités. A Garoua, la cité capitale de cette région, plusieurs promoteurs de PME indiquent n’avoir pas encore protégé la propriété intellectuelle de leur création. « Je n’ai encore rien fait par rapport à cette protection des droits d’auteurs. Il y a eu un ou deux ans, j’ai reçu des fonctionnaires qui sont venus nous faire des remarques concernant la nécessité de protéger la propriété intellectuelle de son entreprise. J’ai négligé et c’était avant la pandémie du coronavirus, mais avec ce contexte sanitaire tout est devenu plus compliqué car nous avons même la tête en l’air », confie Jamel Mourad, responsable d’une Boulangerie. Cyrille Nyimbong promoteur d’une jeune entreprise spécialisée dans la sérigraphie et la soudure affirme à son tour, « la démarche n’a pas encore été entreprise, mais c’est un projet que nous murissons depuis fort longtemps ».
Ces promoteurs des PME sont pourtant conscients des avantages qu’offre la protection de la propriété intellectuelle. « Lorsque nous sommes encore à notre début comme c’est notre cas, c’est le moment où nous devons garder ce dont nous avons réalisé. C’est quand l’entreprise est encore jeune qu’on peut réfléchir et penser mieux, vu qu’il y a beaucoup de gens qui ont suffisamment les moyens et qui peuvent à tout moment récupérer notre projet et le réaliser », reconnait Cyrille Nyinbong. « Je dois protéger la propriété internationale de mon œuvre afin qu’elle ne soit piratée et qu’il n’y ait pas des gens qui fassent la même chose en mon nom », renchérit Jamel Mourad.
Seulement ces entreprises font face à nombre de difficultés. « On n’est pas très au fait de ce qui se passe. Je sais qu’il faut protéger ses droits au même titre que les artistes musiciens, les films entre autres. J’aurais bien voulu avoir de plus amples informations, mais je ne sais pas vers qui me tourner pour l’instant », déplore Jamel Mourad. Cyrille Nyimbong relève également, « le fait que l’OAPI soit seule une représentation à Yaoundé, cela ne nous facilite pas les choses en région dans la mesure où pour avoir accès à certaines informations, nous devons nous rendre là-bas. Maintenant, on a aussi des soucis avec la mise à jour des sites internet qui ne sont pas toujours mis à jour en temps réels ».
Les promoteurs des PME dans le Nord sont donc unanimes sur l’importance de la protection des droits inhérents à leurs créations et inventions intellectuelles. Ils espèrent qu’une représentation de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), organe technique verra le jour au niveau local pour leur faciliter les formalités en la matière.
Innocent D H
Ce dimanche, 25 avril 2021, Il n’y a pas eu messe à la paroisse de l’Eglise évangélique du Cameroun (EEC) de Poola, une localité située à Nkongsamba dans troisième arrondissement de Douala, chef-lieu du département du Moungo, région du littoral Cameroun. En effet, selon diverses dont notre confrère d’Afrik-Inform, les fidèles venus en masse s’y sont rendus non pas pour prier mais pour réclamer le départ immédiat du pasteur Kungne, en poste dans cette église depuis 9 ans.
La demeure de Dieu ne s'accommode pas des mauvaises pratiques notamment l'opacité dans la gestion des finances. Les malversations financières constituent un contre-exemple pour tout berger qui tient à sa mission de guide pour ses brebis. Pour ne pas laisser prospérer de telles habitudes rétrogrades dans leur chapelle, les fidèles de l'EEC de Poola à Nkongsamba ont décidé de rompre avec le silence.
Au-delà de la dénonciation, ils sont passés à l'acte ce dimanche en procédant non seulement à la fermeture de l'Eglise mais surtout ils réclament le départ de leur pasteur à qui ils reprochent d’être l’auteur de malversations financières qui empêchent à la paroisse de connaître un essor.
C’est la raison pour laquelle, ils ont fermé l’Eglise ce dimanche 25 avril 2021 pour demander le départ immédiat et sans conditions de cet homme de Dieu. Le pasteur Kungne affirme qu’il est plutôt victime de tribalisme de la part de certains riverains et fidèles de la paroisse EEC de Poola, apprend-on.
Innocent D H
L’entreprise Energy of Cameroon (Eneo), concessionnaire du service public de la production et de distribution de l’énergie électrique du Cameroun met ainsi progressivement en place sa filiale de production Energy of Cameroon Generation Company (Eneo-Genco). L’on apprend par ailleurs que Eneo va procéder à l’augmentation du capital de sa filiale estimée à 78,4 milliards de francs CFA.
« Au terme de ce projet de traité d’apport, la société Eneo fera apport à la Société Eneo-Genco, filiale à 100% de sa branche d’activité de production », lit-on de l’avis de projet d’apport partiel d’actifs publié le 20 avril dernier dans le quotidien Cameroon tribune. Il s’agit de la résultante d’une des résolutions prises par le Conseil d’administration d’Eneo le 9 mars dernier à Douala, de donner quitus au top management de l’entreprise, pour procéder aux formalités légales de publicité du projet d’opération de filialisation.
L’apport partiel de ces actifs s’établit à un montant de 78 421 350 322 francs CFA à la date du 31 décembre 2019. Cette enveloppe représente en valeur monétaire les actifs générés par les centrales de production d’Eneo. L’exploitation et la maintenance vont effet, être désormais dévolus à Eneo-Genco. Toutefois, pour renflouer son capital de 10 millions de francs CFA et le porter à 78 421 350 000 francs. La nouvelle entité de production va alors mettre en vente 7 842 135 135 actions nouvelles à 10 000 FCFA l’unité, attribuées directement à Eneo.
Conditions préalables
Pour que cette filialisation soit effective, des préalables sont à observer. Il faut finaliser le travail de la commission paritaire mise en place par le ministère de l’énergie relative à l’opération d’apport partiel envisagé. Il y a également, l’approbation de l’apport partiel d’actifs par l’assemblée générale extraordinaire de l’actionnaire unique de la société Eneo-Genco. A prendre aussi en compte, la réalisation des déclarations et l’obtention de l’autorisation requise dans le cadre de l’apport partiel d’actifs envisagé.
Les assemblées générales extraordinaires des deux sociétés auront lieu et vont permettre aux dirigeants sociaux de chacune de ces entreprises de soumettre l’apport partiel d’actifs signé au préalable au plus tard le 30 juin 2021. « La société Eneo-Genco entrera en jouissance des biens et des droits apportés dans les mêmes conditions que la société Eneo, et prendra en charge tous les éléments de passif liés à la branche d’activité apportée, tels qu’ils existeront à la date de réalisation étant précisé que, d’un commun accord entre les parties, l’apport aura un effet rétroactif fiscal et comptable au 1er juin 2021 », précise l’avis de projet d’apport partiel d’actifs.
Innocent D H
L’opérationnalisation de ce système de prise en charge des personnes victimes d’accidents de la route était au cœur de la réunion de consultation présidée le 23 avril dernier à Yaoundé par le Directeur des Transports (Mitransports) routiers au Ministère des Transports. Occasion de collecter les contributions des administrations intervenantes dans le cadre structuration et l’approbation de ce service notateur au profit des usagers de la route.
Selon les chiffres du le ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe en mars dernier lors d’une séance spéciale sur la sécurité routière, l’on est passé de 3 525 accidents et 1 588 personnes tuées en 2011 à 1 533 accidents et 627 personnes tuées en 2019. Le Projet « Assistance aux passagers du transport routier (Avtr) », initié par la Mintrasports vise donc inverser cette tendance macabre. Il rentre en droite ligne de la mise en œuvre du cinquième pilier de l’Organisation des Nations unies (Onu) sur la sécurité routière, mais aussi sur la nouvelle stratégie nationale visant à grantir cette sécurité routière.
Dans la pratique, avec le service Avtr, il sera question d’un moyen de collecte et de traitement des données sur les accidents de la route et d’un outil d’aide à la prise des décisions et à la mise en œuvre des politiques efficaces dans la lutte contre les accidents de la circulation. Selon les informations fournies par les services du ministère en charge des Transports, il s’agit « d’un concept de l’hôpital de la paix de Maroua, qui consiste à fournir une assistance aux victimes d’accidents de la route. Le service a été développé pour garantir la sécurité des passagers, ainsi que leur gestion efficace en cas d’accident, par un corps médical et des services de sécurité spécialisé ».
Soulignons que la rencontre qu’a abrité la salle des conférences du Ministère des transports a accouché une principale recommandation, celle de la tenue des réunions sectorielles. Elles devront impliquer chaque administration. L’objectif étant, d’affiner le projet et de définir une stratégie d’opérationnalisation prenant en compte les spécificités des différentes localités du Cameroun.
Innocent D H
Dans une correspondance datée du 16 avril dernier, George Elanga Obam rappelle aux mairies, l’obligation de produire une comptabilité spécifique sur la gestion des droits d’accises sur l’enlèvement des ordures. Le Minddevel semble ainsi inquiet par la gérance que font les Collectivités territoriales décentralisées (CTD) du produit du droit d’accises spécial pour l’enlèvement et le traitement des ordures.
Dans la correspondance susmentionnée, le Ministre Georges Elanga Obam prévient : « La gestion de cette ressource est susceptible de faire l’objet de contrôle d’ordre général par les institutions comme le Contrôle supérieur de l’Etat ou la Chambre des comptes de la Cour suprême ».
Rappelons que le droit d’accises spécial pour l’enlèvement et le traitement des ordures représente 0,5% de la base imposable de toutes les marchandises importées à l’exception des importations en franchise prévues par l’article 276 du Code des douanes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
Instituée en 2019, cette taxe reversée aux Collectivités territoriales décentralisées permet en principe d’assurer le financement du ramassage des ordures ménagères sur le territoire camerounais. Selon les précisions de la société Hygiène et Salubrité du Cameroun (Hysacam), principal opérateur du secteur dans le pays, « Grâce à ce modèle, 17 villes camerounaises bénéficient d’un service professionnel de collecte des ordures ménagères ».
L’on apprend que ce droit d’accises spécial devrait rapporter environ 4 milliards de FCFA, sur la base d’une prévision de recettes douanières globale de 804,7 milliards de FCFA, au cours de l’exercice 2021.
Dans une note rendue publique ce jeudi, 22 avril 2021, la Délégation de l’Union européenne (UE) annonce que la poursuite des dérèglements climatiques va toucher « fortement » le secteur agricole au Cameroun. Pour aider les populations à être résilientes face aux chocs de ces dérèglements climatiques, l’UE se dit être déterminée à poursuivre à appuyer les initiatives notamment dans le septentrion.
Selon la note de l’UE, « Au Cameroun, la température moyenne a déjà augmenté de plus de 1°C depuis 1930 et les précipitations ont diminué de 2,9 mm depuis 1960. La poursuite de ces dérèglements touchera fortement les secteurs les plus vulnérables, notamment dans le secteur agricole ». A en croire cette source, la zone la plus impactée est celle de la partie septentrionale du Cameroun très peu arrosée par les précipitations et surtout victime de l’érosion.
En réponse à ces défis qui s’imposent dans cette partie du pays notamment, l’Union européenne indique qu’elle appuie plusieurs initiatives dans le Nord Cameroun. Il s’agit par exemple du projet « Resinoc » initié depuis 2020 qui vise à renforcer la résilience des populations aux chocs et conditions climatiques extrêmes par : la promotion de l’agriculture intelligente face au climat ; l’agroforesterie, la régénération naturelle et la plantation d’arbres ; mais aussi une stratégie de diversification des sources d’alimentation et des revenus afin de réduire les risques liés aux changements climatiques.
Pour l’Union européenne, il question à travers ce projet, d’améliorer les moyens d’existence des populations de la partie septentrionale camerounaise. L’atteinte de cet objectif noble passe nécessairement, par une gestion harmonieuse des paysages permettant l’intégration de l’agriculture et de l’élevage, mais aussi et surtout la gestion des écosystèmes naturels. Il y va d’un enjeu environnemental énorme, celui de sauver la biodiversité dans cette partie du pays dotée d’une écologie très fragile.
Innocent D H
L’annonce est de l’Agence de promotion des Petites et Moyennes entreprises (APME). En effet, elle informe avoir présélectionné 30 entreprises locales des secteurs de l’agroalimentaire et du cosmétique dans le cadre de son programme dénommé Cameroon Food Packaging and Quality (Campack-Q).
L’initiative portée par l’Agence de Promotion des Petites et Moyennes entreprises, a pour objectif principal, d’améliorer l’accès des produits made in Cameroon aux marchés local et extérieur. De sources officielles, l’on apprend que le marketing et l’étiquetage ont été identifiés au terme d’une étude comme étant les principaux obstacles à l’accès au marché des produits locaux.
A travers cet accompagnement, il est attendu que les entreprises bénéficiaires gagnent des parts de marché supplémentaires, non seulement grâce à une visibilité désormais accrue, mais surtout à travers des produits de qualité présentés aux consommateurs.
Pour le directeur général de l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises, Louis Marie Badga, il faut que les PME camerounaises soient davantage compétitives sur le marché national et même international. « Avec la zone de libre-échange continentale (Zlecaf), il faut qu’on prépare déjà à occuper notre marché et à conquérir d’autres », soutient le DG de l’APME.
Rappelons par ailleurs que dans sa dynamique d’accompagnement des PME au Cameroun, l’Agence s’est engagée depuis avril 2020 dans la dématérialisation de ses services de conseils en stratégie pour aider les entrepreneurs. Ainsi, à partir du site www.apme.cm, les promoteurs de petites et moyennes entreprises bénéficient des conseils en stratégie pour faire face à la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 qui affecte leurs activités.
Innocent D H
Il s’agit selon la Banque centrale, d’un service de reporting d’informations sur le crédit, les consommateurs et entreprises. C’est ce que l’on retient d’un avis de pré-qualification lancé le 20 avril dernier pour la sélection d’un partenaire technique et stratégique en vue de la mise en place ce bureau.
Dans cet avis de pré-qualification, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) précise, « Le processus de pré-qualification doit aboutir à la sélection de l’investisseur approprié qui travaillera avec la Beac, la Cobac, les auteurs du système financier (établissements de crédit, établissements de microfinance et établissements de paiement), les grands facturiers (opérateurs de téléphonie fixe et mobile, société de distribution d’eau et d’électricité, etc.) et d’autres acteurs pertinents pour établir, détenir, gérer et exploiter un BIC adapté aux besoins des fournisseurs et des utilisateurs d’informations sur le crédit dans la Cemac ».
L’on apprend qu’actuellement, les principales sources d’informations sur le crédit pour les prêteurs dans la sous-région Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) sont : d’abord, la centrale récapitulative des risques bancaires de la Beac. Celle-ci a été mise en place au début des années 90 et périodiquement alimentée par les établissements de crédit. Il y a ensuite, la centrale des risques des établissements de microfinance développés par le Conseil national du crédit du Cameroun, uniquement ouverte aux institutions financières implantées au Cameroun.
« Bien que contenant des informations utiles à l’évaluation du risque de crédit, ces différentes centrales d’informations financières ne sont pas en mesure de proposer au secteur du crédit des services de crédit reporting avancés. Il existe donc un besoin commercial impérieux d’un Bureau d’informations sur le crédit moderne et fiable pour améliorer la qualité de la prise des décisions relatives au crédit, élargir l’inclusion financière et la base des clients emprunteurs, améliorer les performances en termes de risque de crédit et réduire les pertes sur prêts », relativise la Banque des Etats de l’Afrique centrale.
Précisons que les dossiers de candidature pour la pré-qualification doivent parvenir à la banque centrale avant le 20 mai 2021, informe la Beac.
Innocent D H