Le concessionnaire de la distribution de l’électricité au Cameroun met le public en garde contre de faux recruteurs qui prétendent embaucher au nom de l’entreprise. Elle indique par ailleurs aux chercheurs d’emploi des mesures à prendre devant des messages téléphoniques.
Depuis quelques temps, des entreprises dénoncent des fausses annonces de recrutement lancées en leur nom par des arnaqueurs. Le 25 août dernier, c’était autour de l’entreprise en charge de la distribution de l’électricité au Cameroun, Eneo, de lancer l’alerte. « Alerte arnaque. Attention aux tentatives d'escroquerie », peut-on lire dans un message publié sur sa page Facebook.
Ces recruteurs d’un autre genre disposent très souvent d’un stratagème bien ficelé et attrayant afin de piéger leurs victimes. « Recrutement direct », « tout poste confondu », dans l’entreprise, non sans oublier la rémunération plutôt alléchante.
Après avoir collecté des « frais de dossier », généralement élevés à 26 500 FCFA, ils promettent à leur victime de lui obtenir un « numéro, d'envoyer son dossier de candidature à Yaoundé et de lui obtenir un entretien d'embauche ». Une information fondamentalement erronée étant donné que la direction de cette entreprise est située dans la ville de Douala.
La société Eneo a saisi l’occasion pour donner quelques consignes aux chercheurs d’emploi afin d’éviter de tomber dans les pièges des arnaqueurs. Elle indique que toutes ses offres d'emplois sont disponibles sur le site jobsite.eneoapps.com. Elle invite par ailleurs les demandeurs d'emploi à signaler « tout message ou appel téléphonique douteux à notre ligne d'assistance 698 280 000 / web: eneo.ethicspoint.com ».
Il est à noter qu’Eneo Cameroun n’est pas la seule entreprise à être victime de telles ruses. Le Fonds national de l’emploi, Camair-Co et l’agence de transport en commun Finexs Voyages ont récemment emis les mêmes alertes. La pratique semble donc plutôt courante. Aux chercheurs d’emploi de rester sur leurs gardes et de rester attentifs.
Camrail menace de poursuivre en justice, les personnes qui se livrent aux actes d’arnaque.
Camrail le concessionnaire du chemin de fer camerounais affirme qu’il n’a lancé aucun recrutement de 176 cheminots et contrôleurs de tickets. Dans une note publiée sur sa page Facebook, il indique qu’il s’agit tout simplement d’un fake news.
«CAMRAIL informe le public que des individus mal intentionnés, proposent via réseaux sociaux, un supposé recrutement des "aide-cheminots" et des "contrôleurs des tickets". CAMRAIL tient à rappeler que ses offres d'emplois sont uniquement publiées sur son site web www.camrail.net et la page Facebook https://www.facebook.com/camrail.officiel/. Les individus qui se livrent à ces actes d'arnaque s'exposent à des poursuites judiciaires », peut-on lire dans la note de Camrail.
Il faut savoir qu’il y a eu un recrutement. Cependant il remonte à il y a six mois. Le concessionnaire du chemin de fer camerounais avait organisé le 15 décembre 2020, en partenariat avec le Centre de formation professionnelle et continue La Salle, un concours pour le recrutement de 45 candidats à la formation aux métiers ferroviaires de base dont 25 brigadiers de manœuvres et 20 conducteurs de manœuvres. Il s’agit là du tout dernier recrutement. Tout récemment aucun autre n’a été lancé.
Liliane N.
Les listes de la deuxième phase du recrutement spécial dans les Universités d’Etat du Cameroun sont connues depuis quelques heures. Selon ce mouvement par la voix de son porte-parole, les originaires des trois régions septentrionales retenus sont au nombre de 104 sur 549. Ce qui pousse Guibaï Gatama à indiquer que les quotas des Nordistes n'ont pas été respectés dans ce recrutement.
A en croire le porte-parole de ce mouvement, les Nordistes retenus « représentent 19% de l’effectif (une région de ce pays compte à elle seule 118 recrutés, soit 24% de l’ensemble des recrus) ». Guibaï Gatama souligne, « Et ce n’est pas faute pour les Nordistes d’avoir postulé. Ils étaient 170 sur la ligne de départ. En attendant la consolidation des chiffres, si la commission Seraphin Fouda avait respecté le quota de 30% réservé aux régions septentrionales, le compteur aurait affiché : 164 Nordistes », remarque-t-il.
Rappelons que ce n'est pas pour la première fois que le Mouvement dénommé 10 millions de Nordistes dénonce le non-respect des quotas des ressortissants du septentrion dans les opérations de recrutement au Cameroun. Les résultats de la dernière session des concours d'entrée à l'Ecole nationale d'Administration et de Magistrature (Enam), le mouvement a également fait parler de lui. Ses membres s'étaient constitués partie civile en justice pour réclamer l'annulation des résultats toute division et section confondue.
On se rappelle également que les actions du Mouvement 10 millions de Nordistes avaient amené le Ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji à signer un communiqué pour l'interdire tout en relevant son caractère illégal, note le membre du gouvernement. Selon le Minat, les activités du promoteur compromettent le vivre ensemble camerounais.
Innocent D H
Les jeunes concernés par ce recrutement doivent être des camerounais de sexe masculin, âgés d’au moins 18 ans et de 23 ans au plus.
Joseph Beti Assomo en sa qualité de Ministre de la Défense (Mindef) informe la population, du lancement d’un recrutement spécial de 2200 commandos qui vont intégrer les rangs du Bataillon d’intervention rapide (BIR). Dans le communiqué radio-presse signé par le Mindef, il est dit que les opérations relatives à ce recrutement vont se dérouler du 1er février 2021 au 14 mars 2021. Et elles se tiendront dans les chefs-lieux des dix régions administratives du pays.
Aussi pour concourir, le Ministre Joseph Beti Assomo précise que le recrutement concerne les jeunes de nationalité camerounaise. Ils doivent avoir un âge compris entre 18 ans au moins au 1er janvier 2021 et 23 ans au plus au 31 décembre 2021. «C’est-à-dire être né entre le 31 janvier décembre 1988 pour les plus âgés et le 1er janvier 2003 pour les plus jeunes», peut-on lire dans le communiqué du Mindef.
Toujours dans le cadre des conditions à remplir, le Ministre indique que les candidats attendus ne doivent pas avoir d’enfants. Ils ne doivent jamais avoir été condamnés. Ils doivent avoir une bonne moralité. Ils doivent être aptes physiquement pour passer les épreuves sportives, morales et écrites. Ils doivent également être détenteurs d’au moins du CEP ou du FLSC ou d’un diplôme équivalent. Cependant, ils sont tenus de présenter leurs diplômes les plus élevés. En plus de tout ce qui est suscité, les candidats doivent avoir une taille minimale de 1,66 mètre.
Le Ministre Joseph Beti Assomo attire également l’attention des candidats sur le fait qu’ils ont une interdiction de se marier avant 3 années de service effectif. Ils doivent présenter les diplômes authentiques sous peine de poursuite judiciaire. Et ils sont tenus de concourir dans leurs régions d’origine. Tout aussi important, les candidats qui seront retenus vont devoir présenter avant l’entrée dans le Centre d’instruction Commando des BIR, l’original de leur Carte nationale d’identité, sous peine de renvoi.
Liliane N.
Les épreuves écrites vont se dérouler dans quatre centres d’examen à savoir Yaoundé, Bamenda, Garoua et Buea.
Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) vient de rendre public un communiqué, relatif au recrutement spécial de la première vague des traducteurs et interprètes, ordonné par le Président de la République. Joseph Le convie les personnes ayant déposé les dossiers de candidature à passer dans son département ministériel ou dans les délégations régionales pour consulter les listes provisoires des candidats autorisés à passer les épreuves écrites.
« Il rappelle aux candidats ayant choisi le centre d’examen de Yaoundé qu’ils composeront sur le site de l’Ecole d’administration et de magistrature et à ceux des trois autres centres qu’ils seront informés du lieu du déroulement desdites épreuves par les autorités régionales », peut-on lire dans ledit communiqué de presse. Aussi Joseph Le fait savoir aux candidats que l’appel se fera à 7 heures dans les salles d’examen. Et chaque candidat doit avoir une carte nationale d’identité et le récépissé du dossier de candidature. Il faut noter que ces épreuves permettront de retenir les 100 premières personnes à recruter dans la Fonction publique.
A titre de rappel, c’est après les assises du Grand dialogue national qui ont eu lieu l’année passée, que le Président de la République a ordonné le recrutement de 500 traducteurs et interprètes dans la Fonction publique. Cette mesure fait partie des recommandations de ce dialogue visant à mettre fin à la crise socio politique qui sévit dans les régions anglophones. La date du dépôt des dossiers prévu pour le 31 janvier 2020 a été repoussée au 28 février. La raison étant que depuis le lancement de l’opération de recrutement le 3 janvier 2020, « à peine 47 dossiers de candidature » avaient été enregistrés dans les services compétents.
Liliane N.
Au Cameroun, c’est le Ministre Délégué à la Présidence de la République chargé de la défense qui s’occupe de ce recrutement.
Les Ecoles françaises de formation d’Officiers viennent de donner la possibilité aux jeunes camerounais qui désirent intégrer les rangs de leur armée. Cette possibilité est manifeste par le recrutement qui a été lancé. Il sera piloté par le Ministre Délégué à la Présidence de la République chargé de la défense. Dans un communiqué rendu public depuis le 12 décembre 2019, les Ecoles françaises de formation d’Officiers précisent les modalités à suivre.
Il faut donc savoir que le recrutement concerne les camerounais de sexes féminin et masculin. Il y aura une phase de présélection. Ceux des candidats qui passeront ladite phase, vont affronter les épreuves écrites du 18 au 19 janvier 2020.
Pour ce qui est des conditions générales du recrutement, le candidat doit d’abord avoir la nationalité camerounaise. Ensuite, il doit être célibataire. Il ne doit pas avoir d’enfant. Puis il doit jouir de ses droits civiques. Il doit être indemne de toute maladie infectieuse. Il doit être reconnu apte par un médecin militaire et maitriser la langue française. Le communiqué relatif au concours parle aussi des conditions spécifiques à remplir par le candidat. Elles varient en fonction de l’Ecole voulue.
Dans son communiqué le Ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la défense au Cameroun, mentionne que les Etablissements qui offrent les places à travers ce concours. Il s’agit de «l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr à Coetquidan, l’Ecole de l’Air de Salon de Provence, l’Ecole Navale de Lanveoc-Poulmic et l’Ecole des Commissaires des Armées». Les jeunes camerounais désireux de poser leur candidature pourront avoir des informations complémentaires à la Direction des ressources humaines du ministère de la défense. Les dossiers sont attendus jusqu’au 13 janvier 2020 délai de rigueur.
Liliane N.
La spécialité de ces réseaux d’arnaque des parents découverts était la rédaction de fausses lettres de recommandations.
Ils avaient pris gout à faire parvenir au Proviseur du Lycée bilingue de Bobongo-Petit Paris, de fausses lettres de recommandations pour le recrutement de leurs enfants. Cameroon tribune le quotidien gouvernemental qui relaie cette information, rapporte que les réseaux découverts ont été motivés par les problèmes de scolarisation rencontrés par les parents des régions anglophones. Ils ont cherché à profiter des instructions relatives au recrutement systématique des déplacés internes et orphelins des soldats tombés sur différents fronts. Ces « arnaqueurs ont conçu de fausses lettres de recommandation aux fins de faire recruter des enfants dits «vulnérables» dans les lycées», écrit le quotidien.
Le pot-aux-roses a été découvert grâce au flair d’André Marie Tchoumi Ndjafang le proviseur du lycée bilingue de Bobongo-Petit Paris. Il se trouve qu’en début de semaine dernière, un individu s'est présenté au lycée avec une lettre de recommandation. Cette lettre avait une signature attribuée au Directeur adjoint des ressources humaines de la Délégation générale à la Sûreté nationale.
« Nous vous prions de bien vouloir recruter les élèves dont les noms suivent de nos valeureux soldats tombés par les balles des sécessionnistes au Nord-Ouest et Sud-Ouest », peut-on lire sur la partie introductive de la lettre. Il y avait donc quatre noms d'enfants mentionnés. Jeudi dernier donc, André Marie Tchoumi Ndjafang le proviseur a fait venir l'enfant qu'il a admis pour vérification d'informations. « Questionné, au sujet de son père, l'élève a déclaré que ce dernier était allé au travail. Une affirmation contradictoire au contenu de la « lettre de recommandation ». L'absence du cachet officiel de la Dgsn, l'entête de la correspondance d'apparence douteuse en plus des propos de l'élève au sujet de son père sont des indices qui feront penser à une fausse correspondance », rapporte notre confrère.
En dépit de tout, le Proviseur a décidé de ne pas exclure l’élève sus mentionné.
Liliane N.
En fait c’est un plaidoyer que porte la Dynamique des jeunes du septentrion (Dyjes) à l’attention des autorités. Ledit plaidoyer milite pour la cause de 80 enseignants titulaires du Doctorat Phd qui souhaitent faire partie du personnel qui sera recruté dans les Universités d’Etat. La Dyjes a donc à cet effet publié un document qui présente ces enseignants qui viennent des régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord. Le Dyjes indique que le Grand Nord ne représente que 8% de la demande d’où la volonté des jeunes de voir leurs frères être tous recrutés.
« Notre objectif est que les 80 Docteurs originaires du Grand-Nord soient tous recrutés dans cette première vague. Le Président de la République pour cette année a demandé de 1000 enseignants. Nos calculs sont simples même s’ils sont recrutés pour le compte des deux Universités du Grand-Nord, qui ont ouvert 232 postes cela fera le tiers des effectifs réclamés. L’objectif est qu’à travers nous, les cadets continuent avec les études. Nous sommes des modèles pour nos jeunes frères », Mazi Sanda le président de la Dyjes.
A titre de rappel, en réponse aux plaintes des enseignants titulaires du Doctorat Phd qui avaient manifesté l’année dernière, devant le Ministère de l’Enseignement supérieur, le Président de la République avait instruit le recrutement dans les Universités d’Etat de 2000 personnes. Au mois de février dernier, le Ministère de l’Enseignement supérieur a lancé la première phase de ce recrutement qui ne concerne que 1000 enseignants titulaires du Doctorat Phd. D’après le calendrier officiel, la liste des candidats sélectionnés sera publiée le 31 juillet prochain. Après cela, il y aura une deuxième phase de recrutement de 500 enseignants en 2020 et 500 autres en 2021. Pour cette première vague, les Camerounais de l’étranger peuvent aussi postuler.
Chaque candidat devra déposer son dossier dans l’Université de son choix le 21 mai 2019 au plus tard. Ledit dossier devra contenir un engagement sur l’honneur, un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois mois, les photocopies certifiées conformes des diplômes, un exemplaire de la thèse de Doctorat ou du PHD, entre autres.
Les postes à pourvoir sont répartis comme suit. L’Université de Bamenda doit recruter 132 enseignants, l’Université de Buea 130, l’Université de Douala 127, l’Université de Dschang 109, l’Université de Maroua 102, l’Université de Ngaoundéré 130, l’Université de Yaoundé I 130, l’Université de Yaoundé II 100, quota de régulation académique 40.
Liliane N.