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Morceau choisi de la déclaration du Ministre camerounais de la Communication (Mincom), Porte-parole du Gouvernement à l’occasion de la célébration ce lundi, 03 mai 2021 de la Journée mondiale de la liberté de la Presse. Le membre du Gouvernement a saisi le prétexte étayer la lanterne du public sur la situation de la Presse au Cameroun qu’il présente comme un véritable marqueur de l’évolution démocratique grâce à la volonté du Président Paul Biya.

 

Dans sa déclaration, le Ministre René Emmanuel Sadi commence par faire écho d’un constat selon lequel, la célébration ce 03 mai 2021 par le Cameroun de concert avec le reste de la planète, de la Journée consacrée à la liberté de la Presse, est l’expression d’une aspiration collective à la liberté, mais davantage l’expression d’une volonté politique, celle du Président de la République, Paul Biya.  Si l’on se réfère aux propos du Mincom, le Chef de l’Etat, « dans sa clairvoyance reconnue, a décidé de rompre avec un passé monolithique, peu propice à l’éclosion et à la manifestation des libertés publiques ».

Vu cette volonté inébranlable de l’homme lion de faciliter la mise en place d’une Presse libre dans son pays, le Porte-Parole du Gouvernement qui jette un regard sur la situation des hommes et femmes de médias dans le pays, est d’accord sur une chose, c’est que la liberté de la presse est une réalité palpable au Cameroun. « Oui, le Cameroun est aujourd’hui un pays démocratique où s’exerce la liberté de la Presse. C’est au Président que nous le devons. Et c’est le lieu une fois encore, de lui rendre l’hommage qu’il mérite », souligne le Mincom.

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Cartographie de la liberté de la Presse

Le Patron des médias, note que trois décennies après la déclaration de Windhoek le 03 mai 1991 par l’Unesco que la cartographie de la liberté de la presse dans le monde demeure bien contrastée.

« Si dans de nombreux pays, des efforts considérables ont été accomplis pour améliorer les conditions d’accès à une information libre et crédible, dans bien d’autres, la situation demeure préoccupante.

En effet, dans plusieurs pays, des journalistes et professionnels de médias font encore l’objet de sérieuses entraves, voire des sévices de toutes sortes, dans le cadre de l’exercice de leur profession.

Cet état d’insécurité qui hante le quotidien des hommes et femmes de médias préoccupe à plus d’un titre, tous les Etats démocratiques dont le Cameroun qui se veut respectueux des droits humains et des libertés fondamentales.

C’est dire que notre que notre pays, n’aura pas attendu Windhoek et le 03 mai 1991 pour affirmer son option en faveur de la liberté de la Presse et du droit des citoyens à l’information. C’est en effet, à la faveur de la loi N° 90/052 du 19 décembre 1990 relative à la liberté de Communication sociale, que le Cameroun a amorcé son immersion dans le champ des libertés spécifiques aux médias », indique René Emmanuel Sadi.   

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L’on apprend ainsi officiellement du Ministre que le Cameroun compte aujourd’hui plus de 600 titres qui paraissent régulièrement pour ce qui est de la Presse écrite, près d’une centaine de stations de radios diffusion, environ une trentaine de chaînes de télévision et une presse cybernétique dont le foisonnement est fort impressionnant.  

« Au plan éditorial, on observe à l’évidence une liberté de ton particulièrement marquée, sans aucune autre restriction que celle prescrite par les règles éthiques et déontologiques ou par la loi. Il n’y a donc aucun doute à cela : l’ensemble des acteurs médiatiques dignes de ce nom, exerçant sur le territoire camerounais, le font en toute liberté et en toute indépendance », remarque le Patron des médias au Cameroun.

« A tout ceci s’ajoute hélas, l’instrumentalisation dont les médias et journalistes font de plus en plus l’objet de la part de lobbies et autres acteurs tapis dans l’ombre. Une pratique particulièrement nocive qui a fait naitre une presse à gage dont l’action se montre particulièrement nuisible à l’image de la profession et partant, à celle du Cameroun, à l’intérieur comme à l’extérieur. Certes, il convient de reconnaitre que, la Presse camerounaise évolue dans un environnement particulièrement difficile en termes de viabilité économique de ses structures et de valorisation de ses ressources humaines. Le Gouvernement est parfaitement conscient », remarque-t-il en outre.

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Thème de cette édition

Le Ministre de la Communication a également saisi cette tribune pour partager avec les journalistes et autres professionnels de médias, une réflexion sur le thème de cette édition de la Journée mondiale de la liberté de la Presse retenu par l’Unesco à savoir, « l’information comme bien public ».

« Pour le Gouvernement, garant de tous les biens publics, cet intitulé met en lumière le fait que l’information est une denrée précieuse qui doit être défendue par tous. En tant que bien public, l’information est ainsi la source qui permet aux citoyens d’être renseignés sur les grands sujets de la vie publique.

Bien plus, ce faisant, elle doit mettre chacune et chacun en sécurité. Pour sa part, le Gouvernement, sous la Très Haute Impulsion du Président de la République S.E Paul Biya, s’emploie au quotidien à fournir à nos citoyens une information crédible et transparente sur la vie de la nation, au travers de nos médias qui sont des partenaires indéniables voire incontournables, dans l’atteinte de cet objectif.

Pour ce faire, le Ministère de la Communication continuera de tout mettre en œuvre, pour l’émergence d’une véritable Liberté de la Presse et d’une Presse de qualité au Cameroun. A cet égard et de manière générale, la mise en application des résolutions des Etats généraux de la communication de 2012, demeure une de nos priorités. Ces recommandations constituent sans aucun doute, une base qui nous permettra d’assainir durablement l’environnement de la presse », déclare René Emmanuel Sadi.  

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Innocent D H

 

Published in Institutionnel






Sunday, 05 June 2022 11:01