Il s'agit de la ligne de transport qui s'étend du site de ce barrage d’une capacité de production de 420 MW, à Nyom II, une banlieue de la région du Centre. L’information a été révélée dans une interview accordée au quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune par le directeur de la construction de cette infrastructure hydroélectrique.
De sources bien renseignées, au Cameroun, seulement 50% de la population a accès aux 1400 MW d’électricité disponibles. C'est sans doute, pour accroître le taux de production actuelle et de desserte que l’exécutif a opté pour la politique des barrages. Celui de Nachtigal augmentera d’un tiers les capacités énergétiques installées du pays. Selon Justin Ntsama, directeur de la construction de ce barrage hydroélectrique, la ligne de transport d'une capacité de production de 420 MW qui s'étend du site du barrage, jusqu'à Nyom II sera livrée en juillet 2021.
A en croire cette source, les travaux confiés à la société Bouygues Energies & Services ont été lancés en début d’année 2020 et aboutiront à la construction d’une ligne de transport d’énergie longue de 50,8 km. Grâce à 123 pylônes de 10 à 80 tonnes, hauts de 40 à 65 mètres, cette infrastructure permettra d’injecter l’énergie produite à Nachtigal dans le réseau interconnecté Sud, qui couvre six des 10 régions que compte le Cameroun (exception faite des trois régions septentrionales et de l’Est).
Démarré le 11 septembre 2020, la mise en place du premier des 123 pylônes de cette ligne de transport d’énergie, « située dans le village de Nkol Nguem, s’est achevée le 21 septembre 2020 », informe Nachtigal Hydro-Power Company (NHPC) l’entreprise du projet.
Le projet du barrage hydroélectrique de Nachtigal, c'est un investissement d’un montant total de 786 milliards FCFA. Il devrait permettre d'injecter ses premiers mégawatts dans le réseau électrique camerounais en 2023, apprend-on. Ce qui va augmenter d’un tiers les capacités énergétiques actuellement installées dans le pays qui ne permettent pas de résorber le déficit actuel en énergie électrique observé au Cameroun.
Innocent D H
L’instruction est contenue dans une note de service signée le 16 décembre dernier par le délégué régional du Ministère de l’Education de Base (Minedub) pour le Centre et adressée aux responsables départementaux. Selon Jean Blaise Tsanga, cette année, il n’y aura pas de faste habituelle qui accompagne la cérémonie d’arbre de Noël en raison de la funeste pandémie de Covid-19.
« Compte tenu du contexte sanitaire actuel lié à la pandémie de la Covid-19 et en vue de préserver la petite enfance du préscolaire de toute contamination, la célébration de l’arbre de Noël se déroulera sans festivités et avec renforcement des mesures barrières », martèle le délégué régional du Minedub pour le Centre.
Et la note du délégué aux responsables départementaux est claire : « La présence des parents d’élèves ne sera pas acceptée dans l’enceinte de l’école ». Il s’agit ainsi, d’une mesure qui vise notamment à éviter l’affluence, cette cérémonie drainant généralement grand-monde avant le départ en congé du premier trimestre. Elle a également pour objectif, d’éviter que les écoles préscolaires (maternelles) ne deviennent des foyers de contamination au coronavirus, alors que des clusters ont été découverts dans des lycées et collèges dans les régions du Littoral et de l’Ouest. A date, selon les chiffres communiqués le 11 décembre dernier par le ministre de la Santé publique (Minsanté), Dr Manaouda Malachie, le Cameroun enregistre officiellement 25 087 cas positifs confirmés, dont 23 851 guérisons et 443 décès.
En rappel, d’ordinaire au mois de décembre de chaque année, les directeurs d’établissements scolaires publics et privés d’enseignement maternel organisent une cérémonie de l’arbre de Noël. Cette cérémonie marque généralement le départ des congés pour le compte du premier trimestre. Les écoliers arborant leurs beaux atours, s’illustrent par des chants, des ballets, des sketches, des déclamations de poèmes, etc., sous le regard de leurs parents et proches.
Innocent D H