L’illustre footballeur camerounais en a manifester la volonté ce dimanche sur les antennes de la CRTV. De l’avis de nombreux camerounais, ce ne serait qu’un juste retour des choses.
Ses déclarations
« Je l’ai déjà dit à toute ma famille et à tout Japoma. Si ce n’est pas fait pendant mon vivant, jamais après mon décès », a-t-il déclaré en autre.
« La construction d’un stade à Japoma me touche particulièrement parce que c’est dans mon village, c’est mon fief. Maintenant je ne sais pas s’il portera le nom du stade de Japoma ou il sera baptisé stade Roger Milla. Le peuple de Japoma a écrit au premier ministre et au chef de l’État aussi pour que le stade porte mon nom. Si c’est le cas, ce sera une juste récompense pour tous les footballeurs. Il y a déjà le stade Mbappe Leppe qui est à Douala », a expliqué l’ancien goléador des Lions indomptables du Cameroun.
« J’en serai ravi, je ne vous le cache pas. C’est tout le monde qui me dit dehors qu’on espère que le président de la République va le baptiser stade Roger Milla. Moi je n’oblige personne, nous sommes tous en attente. Je ne souhaite pas que ce soit après ma mort qu’on baptise ce stade au nom de Roger Milla. Je l’ai déjà dit à toute ma famille et à tout Japoma. Si ce n’est pas fait pendant mon vivant, jamais après mon décès. C’est au chef de l’Etat de décider, je lui ai toujours fait confiance, et je continue de lui faire confiance tant que je suis en vie », a-t-il conclu.
Paul Biya et Roger Milla
Le moins qu’on puisse dire est que Paul Biya, à l’égard de Roger Milla, a toujours tenu à sa parole. Déjà à l’origine de sa sélection pour le mondial Italien de 1990, de retour de ce dernier, il lui disait : « Je vous verrai ». Cette « vision » s’illustra quelques temps après par la nomination du célèbre goléador au prestigieux poste d’ambassadeur itinérant à la présidence de la République.
Concernant le nom de baptême du stade de Japoma, à moins de lire dans la boule de cristal, Paul Biya, le très avare en parole ne s’est encore prononcé. Ce dossier est-il seulement sur sa table de travail ?
Néanmoins, pour de nombreux camerounais rencontrés, baptiser ce stade au nom du meilleur joueur africain du 20ème siècle ne serait qu’un juste retour des choses pour celui qui, par amour pour sa patrie et grâce à son talent a rehaussé et c’est peu de le dire, l’image de marque du football camerounais et partant du Cameroun tout entier.
Quelle parfaite reconnaissance ce serait !