Le Cameroun et le Congo ont de ce fait signé un mémorandum d’entente.
Avec le pays ami et partenaire le Congo, le Cameroun envisage de procéder à la démarcation de 460 Km de leur frontière commune. Lors de la 3ème rencontre, les patrons du domaine de l’Administration territoriale des deux pays, ont échangé sur le sujet à Douala. L’évènement s’est déroulé du 19 au 22 février 2020. Et c’est au cours dudit évènement, que les deux pays ont matérialisé leur entente pour ce projet en signant un mémorandum d’entente.
« Comme nous le savons tous, notre frontière est délimitée par la convention franco-allemande du 18 avril 1908. La présente rencontre a pour but de clarifier les points de passage de notre frontière commune au niveau des cours d’eau », avait déclaré Paul Atanga Nji, le Ministre de l’Administration territoriale représentant la partie camerounaise.
Il convient de noter que ce projet bénéficie du soutien de la GIZ. En rappel, la GIZ est l’organisme de la coopération allemande. Il est plus clairement question par la démarcation de faire de cette frontière commune des espaces de développement. Un objectif que le patron de la décentralisation du Congo a largement salué. Pour Raymond Zéphirin Mboulou, la frontière ne doit plus être «une ligne de séparation entre nos Etats mais une zone d’échanges et de partage».
Liliane N.
Le président de la République du Congo, a fait cette déclaration à Yaoundé le 22 novembre 2019. C’était lors du sommet extraordinaire de la Cemac.
C’est un fait, la libre circulation des biens et des personnes n’est pas encore une effectivité au niveau de la sous-région Afrique centrale. Comme frein on évoque l’égoïsme des leaders de la Cemac. Le manque d’infrastructure, notamment, routière n’est pas en reste. Présent à Yaoundé ce 22 novembre 2019, le temps d’un sommet extraordinaire de la Cemac, Sassou veut qu’on change la donne.
« Nous remarquons que notre région est surtout paralysée par le manque des infrastructures de base, de transports principalement. Mais aussi de télécommunications et d'énergie. Surtout les infrastructures de transport pour permettre la libre circulation des personnes et des biens, pour promouvoir le développement. Nous avons beaucoup insisté sur la nécessité d'engager des efforts plus importants pour les réaliser », explique le président du Congo.
Dans cette mouvance, il décrie une situation très alarmante. « Je suis ici au Cameroun, on ne s'en rend peut-être pas compte, mais il n’y a aucune voie qui le relie au Congo. Il n’y a pas de routes, pas de chemin de fer, pas de transport fluvial. Il n'y a même peut-être pas de transport aérien. On dirait qu'il y a une route, oui, la mer qui relie Douala à Pointe-Noire. Mais ce n'est pas cela que nous attendons », regrette le numéro un congolais.
Il exhorte tout de même à faire mieux pour davantage densifier la coopération sous-régionale. « Le Cameroun est en quelque sorte coupé du Congo. Nous pouvons dire la même chose pour la Rca, le Gabon, tous coupés du Congo. On peut en dire autant entre ces différents pays. Donc les questions des infrastructures, la libre-circulation des personnes et de leurs biens, sont importantes ».
Le sommet extraordinaire de Yaoundé est une initiative de Paul Biya, président de la République du Cameroun. Il est question ici, de faire le point des reformes engagées depuis 2016. Engagées depuis plus de trois, ces reformes portent les fruits. Les cinq chefs d’Etat présents à Yaoundé se félicitent de cela. Ils savent également que la sous-région traverse une situation économique fragile, mais qu’il faut continuer à fournir des efforts pour assurer le redressement.
C’est le constat fait le 12 novembre dernier par une délégation du ministère congolais de l’Equipement et de l’Entretien routier. Elle venait d’effectuer une visite d’inspection des travaux sur cet axe (Ketta-N’Tam), reliant la République du Congo au Cameroun.
Le projet dont il est question est intégrateur. Financé par la Banque africaine de développement (BAD), il vise contribuer à l’amélioration des conditions de la circulation des personnes et des biens entre les deux pays de l’Afrique centrale (la République du Congo et le Cameroun). Au bout du compte, à travers cette infrastructure routière, il est question d’améliorer les conditions de vie des populations en rendant à celles-ci, accessibles les services sociaux de base, mais aussi réduire considérablement le niveau de pauvreté en procédant à la redynamisation des activités agricoles, minières et touristiques entre autres, dans les zones traversées par ce tronçon.
La route Ketta-N’Tam est longue de 312 km (côté congolais). Ce tronçon comprend une bretelle entre N’Tam et Alati, le long de la frontière commune. Sont pratiquement achevés, les travaux de construction du Poste de contrôle unique frontalier (PCUF). A en croire les explications de Michel Bakala, responsable à la Délégation générale des grands travaux (DGGT), l’ouvrage a été provisoirement réceptionné en date du 27 septembre 2019. Cependant, il reste « quelques petits défauts à corriger avant la réception finale prévue en 2020 », précise Michel Bakala.
Mentionnons que ce tronçon entre dans le cadre de la réalisation des travaux de l’axe Ketta-Djoum (Cameroun) d’une distance de 504,5 km. Le montant des travaux du chantier est estimé à 424 millions de dollars. C’est une route essentielle de la transnationale Cameroun-Congo qui devrait rallier Yaoundé à Brazzaville.
Innocent D H
A Ouesso au Congo Brazzaville, les ressortissants du Cameroun viennent de saisir l’ambassadeur du Cameroun au Congo par voie de correspondance pour dénoncer disent-ils la manigance du consul visant au finish leur renvoi au pays d’origine.
La qualité des relations entre les Camerounais résidant à Ouesso au Congo Brazzaville et le consul semble se dégrader. Une probable rupture du contrat de confiance qui intervient juste un an après l’installation de ce consul dont le nom est Blaise Isaac Boati. En effet, ces Camerounais l’accusent de manigance. Ils estiment qu’il incite les autorités congolaises à durcir le ton avec eux et vont même jusqu’à parler de manigance pour leurs expulsions. Ces ressortissants du Cameroun viennent de saisir l’ambassadeur du Cameroun au Congo sur cette question par voie de correspondance. Dans ce document datant du 26 octobre 2019, ils font savoir leurs indignations. On peut découvrir : « suite à la note N°000072 de son excellence le consul adressée au préfet de la Sangha, la Direction départementale de la surveillance du territoire envisage un contrôle systématique des Camerounais ».
La voix de la colonie camerounaise
Cette correspondance porte la signature du président de la colonie camerounaise, Tadaha Kemka Machance. Pour lui, le consul ne facilite aucune tâche, il fait plutôt des démarches auprès des autorités congolaises dans l’optique de rompre les accords signés avec l’ambassadeur du Cameroun au Congo. Des accords qui visaient à alléger l’acquisition des documents officiels. Le document précise, « il exige, dans un bref délai, des frais de passeport élevés à 107.000 francs CFA, 5.500 francs CFA pour la carte consulaire et 106.000 francs pour la carte de séjour d’un an. Les Camerounais bénéficient jusqu’ici d’un allègement des conditions de mobilité et de séjour au Congo, matérialisé par l’octroi de laissez-passer à l’entrée et une autorisation provisoire de séjour d’une validité d’un à trois mois ».
Le vent de la déception
Interrogée par Journalducameroun, une camerounaise déplore la situation : « nous sommes déçus que ce soit ce consul qui vous traite comme ça. Quand il arrive, nous nous sommes mobilisés pour l’accueillir. Notre colonie a cotisé de l’argent pour son installation, plus de cent mille francs CFA et nous sommes allés jusqu’à Souanke pour lui souhaiter la bienvenue ».
Innocent D H
C’est dans un rapport dévoilé mardi 6 août, que l'ONG Global Witness accuse, le fils du président congolais Denis Christel Sassou-Nguesso, d'avoir détourné environ 50 millions de dollars d'argent public via des sociétés écrans.
Selon l’information relayée par RFI, entre 2013 et 2014, Denis Christel Sassou-Nguesso, déjà accusé en France pour des affaires de bien mal acquis, aurait détourné 50 millions de dollars d'argent public par le biais de sociétés écrans basées à Chypre. D'après l'ONG Global Witness, Gabox, une société écran aurait bénéficié d'un faux contrat public pour participer à l'élaboration d'une carte géologique de la République du Congo et cette société serait, en fait, la propriété de Denis Christel Sassou-Nguesso.
« Le gouvernement congolais a signé un contrat de 200 millions de dollars avec l’entreprise brésilienne Asperbras et ensuite Asperbras a signé un faux sous-contrat avec l’entreprise chypriote de Denis Christel Sassou-Nguesso qui s’appelle Gabox. Il s’agit en fait d’une société anonyme où le nom de Denis Christel était caché », a expliqué Mariana Abreu, chargée de campagne chez Global Witness.
A en croire ledit rapport dont RFI a fait mention, ces « fonds transférés à Gabox ont ensuite été transférés dans différents pays européens comme la Suisse, l’Espagne et la France. On pense qu’il est très probable que cet argent visiblement volé au Trésor public congolais a été dépensé de façon extravagante pour des choses luxueuses ».
Au cœur de cette affaire, un sulfureux intermédiaire portugais : José Veiga, un ami de la famille Sassou-Nguesso, à la tête de la filiale congolaise du groupe brésilien Asperbras. En 2013, une filiale américaine d'Asperbras conclut un contrat de 675 millions de dollars avec l'État congolais. Deux semaines après, José Veiga crée une société basée cette fois à Chypre, il s'agit de Gabox, elle obtient d'abord un contrat de sous traitance pour établir une cartographie géologique du Congo. Puis cette société chypriote reçoit deux virements d'Asperbas, 44,5 millions et un million et demi de dollars.
La police portugaise a depuis établi que Gabox était détenue intégralement par Manzapo. Une deuxième société crée par José Veiga, également basée à Chypre. Manzapo aussi a reçu de la filiale américaine d'Asperbras, 4,4 millions de dollars, l'année suivante en 2014. Rapporte RFI. Le dernier échelon dans ce montage financier, c'est une troisième société chypriote : Alicero. A sa tête, on retrouve Denis-Christel Sassou-Nguesso, à qui José Veiga aurait discrètement cédé « toutes ses actions », selon Global Witness.
Denis Christel Sassou-Nguesso n'a pas encore réagi à ces accusations.
Danielle Ngono Efondo
Si le FMI n’a pas encore rendu public le communiqué relatif à la réunion de son conseil d’administration au sujet de la République du Congo, ce 11, la Primature a quant à elle déjà annoncé la conclusion de l’accord tant attendu pour un arrangement financier au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC).
« Cet accord, d’un montant de 448,6 millions de dollars, sur trois ans, doit permettre à la République du Congo de retrouver une stabilité macroéconomique et de poser les bases d’une croissance plus forte et plus inclusive », estime le FMI dans un communiqué, selon nos confrères de Jeune Afrique. Une première tranche, de 44,9 millions de dollars, doit être immédiatement débloquée.
Un bol d’oxygène, qui va constituer un répit de taille pour ce pays d’Afrique centrale englué dans une dette estimée à 10,7 milliards de dollars : « Cette décision devrait avoir un impact sur les dépenses de l’État et les revenus. Le pays devrait de nouveau pouvoir faire appel aux créanciers internationaux », souligne-t-on à l’OCDE.
Deux ans de négociation
La signature qui s’est faite en présence du ministre des Finances Calixte Ganongo, met un terme à plus de deux ans de négociations entre Brazzaville et l’institution de Bretton Woods. Les discussions, engagées en mars 2017, avaient en effet été suspendues quelques mois plus tard, après la découverte par le FMI de l’ampleur de la dette du pays. Le FMI avait depuis conditionné son retour à une politique de rigueur budgétaire et d’assainissement des finances publiques, ainsi qu’à une renégociation de la dette du Congo auprès de ses principaux créanciers.
Début mai, la dernière mission de l’institution financière internationale avait rouvert la porte à un nouveau programme, saluant notamment l’accord conclu le 29 avril à Pékin entre les autorités chinoises et congolaises sur le rééchelonnement des quelque 3,15 milliards de dollars de dette congolaise détenus par la Chine, ce qui correspondrait à 35 % de la dette totale. Cet accord, dont le contenu n’avait pas été rendu public, a fait couler beaucoup d’encre, y compris parmi les conseillers du gouvernement congolais, Matthieu Pigasse, patron de la Banque Lazard et, Dominique Strauss – Khan, de la société Parnasse, qui souhaitaient s’assurer qu’il s’agissait bien d’une réelle restructuration et non d’un simple aménagement de dette
Poursuivre les efforts en matière de gouvernance
Le FMI avait également demandé à ce que Brazzaville fasse des progrès sur les négociations liée à sa dette (environ 30 % du total) contractée par la Société nationale des pétroles (SNPC) auprès des deux traders que sont Trafigura et Glencore. D’autres groupes s’estiment eux aussi lésés, comme Commisimpex, une société de construction dirigée par Mohsen Hojeij. Ce dernier estime à 1,2 milliard de dollars la dette que lui doit le Congo-Brazzaville : «Le FMI a demandé au Congo de négocier avec les deux autres groupes de créanciers importants avec lesquels il est en défaut.
Il est manifestement injuste que le FMI semble favoriser un groupe de créanciers au détriment des autres », s’est plaint l’un de ses avocats dans un récent courrier adressé au nouveau patron intérimaire de l’institution financière. Au-delà de la renégociation de la dette, le changement d’attitude du FMI a été conditionné par les progrès du Congo dans la réduction de son déficit budgétaire, passé de 12,5% du PIB en 2017 à 4 % aujourd’hui.
« Cette amélioration est due en partie à la hausse de 13 % des recettes liées au prix du pétrole mais aussi à la baisse de 24 % des dépenses budgétaires dans le cadre de la consolidation budgétaire de la Cemac », détaille Arthur Minsat, chef du bureau Europe, Moyen-Orient et Afrique à l’OCDE, ajoutant qu’il faut prendre aussi en compte « la reprise des IDE dans le champ pétrolier du Moho Nord qui a permis des retombées financières pour le gouvernement, au même titre que des investissements dans les transports et l’énergie. Reste à savoir si en temps de restriction budgétaire, le gouvernement va continuer à investir ».
À présent sous haute vigilance, le Congo-Brazzaville aura l’obligation de continuer ses efforts sur le plan de sa gouvernance et sur la transparence dans la gestion de la dette. Le pays se situe au 165e rang sur 180 dans le classement 2018 de Transparency International qui mesure la perception de la corruption. Il sera également attendu au tournant sur sa capacité à mener la diversification de son économie, qui tire encore aujourd’hui 80 % de ses ressources budgétaires dans l’or noir.
NRM
La salle des conférences de l’hôtel Hilton, choisie pour abriter ce rendez vous entre les Hommes des médias et l’écrivain, qui est par ailleurs ministre d’Etat au Congo Brazzaville était comble samedi dernier.
Ils se sont déplacés pour venir découvrir la richesse littéraire, que renferme les ouvrages que proposent Henri Djombo, encore en plein exercice de sa carrière, comme l’a souligné Mukala Kadima – Nzuji, son éditeur, invité à présenter l’homme et son œuvre: « Le discours d’escorte ou les considérations critiques qui l’accompagnent sont souvent condamnés à être dépassés ou démentis aussitôt produits, étant donné que toute esthétique, en se remettant constamment en question. Quelle serait la validité du discours que je vais tenir sur l’œuvre de notre auteur lorsque je sais qu’elle ne cesse de s’enrichir et de se renouveler » ?
Un auteur qui fait dans une littérature thématique
Au-delà de la thématique de la gestion des entreprises publiques en Afrique, il manifeste un intérêt accru sur les conditions de préservation de la vertu dans un monde corrompu.
C’est ainsi que l’homme d’état, économiste de formation entre autres casquettes fait son entrée en littérature en 1989, en publiant aux éditions Héros dans l’ombre, un premier roman : Sur la Braise, revu et corrigé et qui plus tard, est paru aux éditions Hemar, en gardant le même titre même si quelques retouches ont été faites après les guerres civiles que Brazzaville a connu dans les années quatre vingt dix.
Il n’est pas évident de revenir sur tous les ouvrages qu’il a rédigé depuis lors sous forme de romans ou proposés comme pièces de théâtre, néanmoins, nous allons en citer quelques uns :
« Sur la Braise », titre « oxymorique » selon son éditeur, qui traduit la complexité du sujet africain écrasé sous le poids des indépendances bâclées « avec des dirigeants ubuesques, en mal de puissance mais incapables de se délester des tares du passé… ».
« Lumières des Temps Perdus » dans lequel il aborde sans atermoiement et de manière vigoureuse, la problématique de l’alternance politique en Afrique.
Avec « Sarah, ma Belle – Cousine », l’auteur ne se détourne point de ses thématiques devenues familières dans son œuvre, tout comme dans la « Duplicité de la Femme », Henri Djombo porte critique aux pratiques politiques, la corruption et l’incurie des cadres. C’est le lieu pour lui d’aborder également la question du statut des immigrés africains en Europe de même que les difficultés de réinsertion sociale qu’ils rencontrent dès lors qu’ils prennent la décision de revenir dans leur pays.
« L’Avenir est dans ma Tête » : Dans cet ouvrage, l’auteur conte l’histoire de l’enfance, les années d’apprentissage, l’ascension sociale et, les aventures amoureuses d’un jeune cadre congolais qui se voit profondément divisé contre lui-même parce que partagé entre ses convictions politiques, morales et, les programmes de développement engagés par l’organisme qui l’emploi, mais aussi entre les exigences de son épouse et, le don de soi de sa maîtresse brésilienne…
Le théâtre et Henri Djombo
Afin de mieux s’ouvrir et de communiquer ses émotions, son état de conscience, ses pensées et sa vision du monde au plus grand nombre, l’auteur dans l’aspect théâtre a choisi d’emprunter deux principales voies : Créer et Adapter.
C’est ainsi qu’avec le metteur en scène camerounais Osée Colins Koagné par exemple, il a écrit « Le Cri de la Forêt », suivi de « Palabre Electorale au Kinango », « Le Mal de Terre »…
Distinction honorifique
L’auteur congolais a, grâce à son immense talent, a reçu de nombreuses distinctions, à l’instar de Doctorat honoris causa de l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel au Bénin – Prix de la Meilleure Œuvre Dramatique attribué lors du festival Festivert du Sénégal - Prix Séry Bally décerné cette année par l’Association des Écrivains de la Côte d’Ivoire pour l’ensemble de son œuvre …
Nicole Ricci Minyem
La Zone 4, qui regroupe les pays de la sous-région Afrique Centrale aura seulement deux candidats aux éliminatoires des Jeux africains de volleyball Dames. Selon le Comité d’organisation de ce tournoi, le Congo Brazzaville a annulé sa participation, pour des raisons qui n’ont pas été dévoilées. Avec ce forfait de la sélection congolaise, le tournoi opposera la République démocratique du Congo au Cameroun, le pays hôte. Les deux équipes s’affronteront en aller en retour, du 31 mai au 1er juin prochain au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé.
C’est la date définitivement retenue par la Commission en charge de l’organisation de ce tournoi de qualification aux Jeux africains, qui s’est réuni pour la première fois mercredi dernier, au siège de la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley) à Yaoundé. Au cours de cette rencontre présidée par le secrétaire général de la Fecavolley, Charles Kamdoum, les responsables des Commissions ont exposé sur les différents pans de l'organisation. « Nous avons au terme de cette première réunion, un sentiment de satisfaction, parce que tous les membres sont engagés à relever le défi. Compte tenu du fait que nous aurons seulement deux équipes, il nous faut donner le meilleur de nous-mêmes », explique le secrétaire général de la Fecavolley.
Au terme de cette séance de travail, le président de la Fecavolley, Julien Serge Abouem a rappelé aux membres chargés de l’organisation, les enjeux sportifs et marketing liés à la réussite de l'organisation de cet événement. Il les a également invité à travailler avec beaucoup de rigueur pour offrir un spectacle mémorable au peuple camerounais.
Marie MGUE
L’ambassadeur du Cameroun au Congo s’est senti lésé par les propos tenus contre sa personne dans les colonnes du journal l’Avenir. À cet effet, il entend faire rétablir sa « dignité écornée ».
En premier page de ladite parution, en gras et rouge vif, comme pour marquer l’emphase, le journal apprenait au potentiel futur lecteur que l’ambassadeur Komidor Njimoluh s’en donnait à cœur joie contre le président de la République et le Secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Ceci non sans insister sur le caractère planétaire de ce qu’il a nommé scandale.
En contestation de ces propos, le chef de la mission diplomatique camerounaise à Brazzaville a saisi le Conseil national de la communication (CNC) par le biais d’une plainte rédigée le même 08 avril 2019. De source ayant eu accès à la plainte en question, il s’agirait entre autre d’une affaire de « chantage » qui a mal tournée.
En effet, a appris l’Agence Cameroun Presse, Komidor Njimoluh accuse le journal d’avoir publié un dossier sur sa personne « après avoir tenté vainement » de le « faire chanter tout au long du mois de décembre 2018 quand il réclamait de l’argent pour soi-disant couvrir une tribune de dénonciation des Camerounais à Brazzaville contre moi, il est revenu sous son vrai jour le 2 avril dernier pour un ultime harcèlement ». L’ambassadeur aurait produit selon certaines indiscrétions, un élément à charge qui n’est autre qu’un enregistrement d’une conversation qu’il aurait eu avec le journaliste « avant la publication de ces insanités outrageantes ».
Komidor Njimoluh selon notre source qualifie par ailleurs les allégations du journal l’Avenir de « grossières ». Il accuse dans la même plainte le directeur de publication du journal, Zéphirin Koloko « de se faire le colporteur d’un pamphlet sorti de séries d’affabulations, de compilations de délations contre ma dignité ».
Le diplomate espère pour finir, que le Conseil national de la communication engagera contre le journal L’avenir et son patron des actions susceptibles de permettre la réparation des préjudices causés à son endroit.