Ils méditent leurs sorts depuis quelques jours dans les cellules de la brigade de gendarmerie de Soa, banlieue dans laquelle l’assassinat a été perpétré.
Le corps sans vie de Christophe Rémy Holtzer, un architecte français âgé de 54 ans a été retrouvé gisant dans une mare de sang coagulée le 25 février dernier dans le studio qu’il louait à la cité universitaire « Alpha 30 » à Soa.
Selon des éléments d’enquête, la victime aurait succombé à un coup de gourdin reçu au crane. Plus macabre encore, Christophe Rémy Holtzer aurait été sodomisé par ses bourreaux. Leur forfait commis, ils emportaient avec eux, les deux téléphones de l’architecte français, divers documents liés à des transactions financières et une somme de quatre millions de francs CFA.
Les autorités de la localité de Soa aussitôt saisies, avec l’appui des éléments de la Division de la sécurité militaire de la Gendarmerie nationale ont engagé auprès des opérateurs de téléphonie mobile les réquisitions d’usages. Ce sont ces dernières qui permettront de mettre la main sur la présumée commanditaire du meurtre vivant au quartier du Lac à Yaoundé. Ce n’est nulle autre que la copine de la victime, une jeune demoiselle âgée de 19 ans. A sa suite à également été interpellé un jeune homme de 17 ans avec qui avons-nous appris, elle vivait maritalement.
La jeune demoiselle selon l’adjudant-chef major Roger Noa Awono, commandant de la brigade de Soa, a contribué à l’arrestation de Yacouba Simon, 22 ans, un repris de justice, chef de gang qu’elle a sollicité pour la cause. Dans la même lancée, elle a permis aux éléments de la gendarmerie de mettre la main sur l’un des utilisateurs d’un des téléphones de la victime. Un jeune homme de 20 ans, élève en classe de seconde. Toujours selon le commandant de la brigade de Soa, Trois autres suspects impliqués dans cette macabre affaire courent toujours.
Si jeunes mais déjà des CV de délinquants bien fournies. Ce qui suscite de nombreuses questions. Que se passe-t-il dans notre société ? Qu’arrive-t-il à nos enfants ? Qu’est-ce qui les motives dans leurs agissements ? Mais où pardi prennent-ils ce courage pour commettre des actes aussi effroyables ?
Dans le même registre criminel, Camer.be nous apprend que samedi dernier à Yaoundé, a été démantelé un réseau de fabricants de fausse monnaie. Trois suspects ont été appréhendés par les éléments du Groupement de gendarmerie territoriale de Yaoundé. Le cerveau de la bande est toujours en fuite mais un important matériel servant à la contrefaction des billets a été saisi.