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Innocent D.H.

Innocent D.H.

L’annonce a été faite le 19 août 2020 par le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngallé Bibéhé Massena. Selon les explications du membre du Gouvernement, un nouveau support des certificats d’immatriculation des véhicules communément appelés carte grise est en circulation depuis le 17 août dernier. 

 

L’institution de cette nouvelle carte grise pour les transports routiers, est une mutation qui rentre dans le cadre du processus de sécurisation et de modernisation des titres de transport au Cameroun. A en croire les éclairages du ministre des Transports (Mintransport), Jean Ernest Ngallé Bibéhé Massena, ce nouveau support des certificats d’immatriculation des véhicules revêt au moins un double atout. Il est non seulement plus sécurisé, mais aussi et surtout doté de caractéristiques rendant possible « une authentification mobile en temps réel ». Toutefois, les cartes grises sous l’ancien format demeurent valables jusqu’à leurs dates d’expiration, apprend-on dans un communiqué officiel.  

En mai 2020, dans sa dynamique de modernisation et de sécurisation des documents de transport, le Gouvernement camerounais avait déjà institué, une nouvelle vignette de contrôle technique automobile. Plus sécurisée, celle-ci vise à freiner les différents trafics autour de cette pièce. Il faut préciser que depuis quelques années, la visite technique dans le pays s’est dégradée. Des réseaux sont mis en place très souvent avec la complicité des agents des centres de contrôle technique automobile. Ce qui a fait naître des circuits parallèles de délivrance de ce document sans tenir compte de l’obligation de passer la visite technique.

De sources officielles, cette situation entraîne un gros manque à gagner pour le fisc camerounais. Cependant, cette fraude à ciel ouvert est à l’origine de la multiplication des accidents de la circulation dans les pays. Au Cameroun des données crédibles indiquent que 20% des accidents de la route sont causés au Cameroun par le mauvais état des véhicules.

Innocent D H

 

 

L’homme politique camerounais et ancien candidat à la présidentielle de 2018 a eu un de plus ce mardi, 18 août 2020. Saisissant le prétexte de la célébration de son anniversaire, Me Akere Muna a posté ce message sur les réseaux sociaux.

 

Ce 18 août 2020, Me Akere Muna a soufflé sur sa 68ème bougie. Occasion pour l’avocat international et homme politique de demander un cadeau spécial à travers un message posté sur la toile. C’est à juste à ce titre qu’il a écrit pour souhaiter, « un pays dans lequel le pouvoir est moins arrogant et dans lequel ceux qui voient les choses différemment tolèrent les opinions des autres ».

Akere Muna a également profité de la circonstance pour inviter les Camerounais à s’unir pour des causes communes et nobles. « Je souhaite une coalition de conscience pour un véritable dialogue, ne serait-ce que comme l’héritage de nombreuses âmes disparues », a-t-il ajouté. 

A titre de rappel, précisons que l’homme de droit, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 au Cameroun avait spécialement fait parler de lui. En effet, il s’était rétracté à la dernière minute pour soutenir la candidature du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) dont le Président est Maurice Kamto, arrivé deuxième à l’issue dudit scrutin.  

Indiquons également que Me Akere Muna s’est toujours montré concerné par la crise sociopolitique que traverse les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun depuis bientôt quatre années. Il a d’ailleurs mainte fois appelé au dialogue pour un retour rapide de la paix dans cette partie du pays.

C’est sous la bannière du Front populaire pour le Développement (FPD), parti politique basé dans le grand nord du Cameroun que Akere Muna s’était présenté à la dernière présidentielle après une consultation électorale tenue au sein du parti. La candidature de l’avocat international était soutenue par le mouvement « Now ».   

Innocent D H

 

Depuis le 17 août 2020, le ministère de l’Economie de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) organise des conférences élargies à tous les départements ministériels, au Parlement et partenaires au développement. Pendant dix jours, il est question de déterminer la charge des dépenses publiques pour les trois prochaines années, de déterminer les compétences attendues des administrations publiques et de procéder à l’analyse des résultats obtenus au cours des trois derniers exercices (2018, 2019 et 2020).

 

Rendu à la troisième journée des assises, l’on peut dire sans risque de se tromper que les priorités de l’action gouvernementale se précisent.

Figurent parmi les principales charges publiques de l’Etat pour les trois prochaines années : la poursuite de la réforme agricole ; le développement d’une industrie locale ; la transformation structurelle de l’économie ; le renforcement des mécanismes de protection sociale ; la mise en place des régions dans le cadre de la décentralisation ; le renforcement du système de santé dont les failles ont été mises à nues par la pandémie du coronavirus ; l’opérationnalisation de la couverture santé universelle ; l’amélioration de l’accès à l’eau et à l’énergie, l’achèvement et la mise en service des projets de première génération, l’avènement des projets lancés dans le cadre du Plan triennal pour l’accélération de la croissance et du Plan triennal spécial jeunes ; le parachèvement des chantiers du Chan 2021 et de la Can 2022 ; la mobilisation des ressources en faveur des collectivités territoriales décentralisées.

Infrastructures

Sur le plan infrastructurel, une liste de quarante projets d’infrastructures est dressée par le Minepat, Alamine Ousmane Mey. Il s’agit des projets qui devront faire l’objet d’une attention particulière durant ces conférences étant donné que trente de ces projets sont implantés sur le territoire national avec des avancées jugées mitigées jusqu’ici.

L’on note par exemple au niveau de la construction du barrage de Bini à Warak d’un coût de 195,369 milliards de FCFA, dont les travaux piétinent du fait d’un défaut de paiement par le Cameroun de sa contrepartie, soit 15% du financement. Est aussi évoqué, le parachèvement du barrage de Lom Pangar d’un coût de 238 milliards de FCFA qui évolue aussi au ralenti à cause des difficultés du Gouvernement à mobiliser sa contrepartie.

Est également remis au goût du jour, la construction de l’autoroute Douala-Yaoundé. L’on apprend que la première phase de ce projet (Yaoundé-Bipondi, 60 Km) démarré en octobre 2014 pour une durée de 48 mois, n’est achevé que sur 40 Km.

Innocent D H

Alors que le Président malien se trouvait dans sa résidence de Sebenikoro à Bamako, il a été arrêté par des militaires mutins vers 16 heures 30 minutes, heure locale. Des informations concordantes filtrent qu’il était en compagnie son Premier ministre Boubou Cissé, et de son fils, le député Karim Keïta. Tous laissent ainsi à croire qu’il s’agirait d’un coup d’Etat dont les contours se précisent.

 

C’est par un message lu sur les antennes de la chaîne nationale (Ortm1) que celui qui est désormais comme ancien homme fort de cet Etat situé en Afrique de l’Ouest s’est adressé à ses compatriotes. Une sortie de 04 minutes 57 secondes au cours de laquelle il a annoncé son départ, la dissolution de l’Assemblée nationale ainsi que celle du gouvernement.

Le film des évènements tel que relayés par les médias ce 18 Août, ainsi que de l’avis des analystes politiques interrogés sur la situation sécuritaire au Mali, présageait d’une fin pareille pour celui qui a vécu en maître absolu au Mali depuis 2013.  

Les appels au dialogue n’ont pas donné les résultats escomptés et, après la destitution d’Ibrahim Boubakar Keita, l’on annonce pour les prochaines heures, l’arrestation par les insurgés des plus proches collaborateurs du président déchu.

Un militaire ayant préféré de s’exprimer sous anonymat confie, « nous pouvons vous dire que le Président et le Premier ministre sont sous notre contrôle. Nous les avons arrêtés chez lui ». A en croire une autre source militaire dans le camp des mutins, « le Président Keïta et son Premier ministre sont dans un blindé en route pour Kati », camp militaire de la banlieue de Bamako, la capitale malienne où la mutinerie a débuté dans la matinée.

Rappelons que mardi, les Etats membres de la Cedeao s’étaient clairement opposé à l’idée d’un changement politique qui serait contraire à la loi fondamentale du pays. Ils ont eu à dénoncer une mutinerie « mutinerie » en cours à Bamako et appelé les militaires maliens à « regagner sans délai leurs casernes ». C’est ainsi que dans un communiqué la Cedeao rappelle « sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel et invite les militaires à demeurer dans une posture républicaine ». L’organisation communautaire ouest africaine ajoute par ailleurs, « en tout état de cause, elle condamne vigoureusement la tentative en cours et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel ».

L’émissaire américain pour le Sahel, Peter Phan a lui aussi indiqué que les Etats-Unis s’oppose à tout changement de gouvernement en dehors du cadre légal, y compris par l’armée. Rappelons que c’est depuis juin dernier que le Mali traverse une grave crise socio-politique. Cette mutinerie et arrestation viennent tout simplement rendre la situation plus complexe surtout quand on sait que le mouvement d’opposition du 05 juin réclame le départ du Président IBK au pouvoir depuis 2013.

 

L'intégralité du message d'Ibrahim Boubacar Keïta 

« Officiers – Officiers supérieurs – Officiers généraux de l’armée malienne, pendant sept ans, j’ai eu le bonheur d’essayer de redresser ce pays, du mieux de mes efforts car, dès ma première mission de chef de gouvernement de ce pays, je suis convaincu, des efforts fabuleux qu’il fallait mettre en œuvre pour redonner corps et vie à l’armée malienne. D’où cette idée d’une programmation et d’une orientation militaire…

Je pense qu’à chaque moment, sa vérité. Si aujourd’hui, après des semaines de turbulence, les manifestations diverses qui ont fait hélas des victimes devant lesquelles je m’incline, que je n’ai jamais souhaité, chacun dans ce pays le sait mais lorsqu’on est dans la rue, on ne sait jamais ce qui peut en résulter, le bien ou le mal mais hélas, le pire en a résulté.

Si aujourd’hui, il a plu à certains éléments de mes forces armées de conclure que cela devait se terminer par leur intervention, ai-je réellement le choix ? Me soumettre car je ne souhaite qu’aucune goutte de sang ne soit versée, pour mon maintien aux affaires.

Pourquoi ?

Je voudrais, en ce moment précis, tout en remerciant le peuple malien de son accompagnement le long de ces dernières années, de la chaleur, de son affection vous dire de ma décision, de quitter mes fonctions, toutes mes fonctions à partir de ce moment. Et, avec toutes les conséquences de droit, la dissolution de l’Assemblée nationale et celle du gouvernement.

Qu’Allah aide et bénisse le Mali.

Je n’éprouve aucune haine vis-à-vis de personne. L’amour pour mon pays ne me le permet pas, que Dieu nous sauve ».  

 

Innocent D H  

 

 

Une situation due en grande partie à la prolifération des moustiques pendant cette saison des pluies, accentuée en cela par la non utilisation des moustiquaires imprégnées dans certaines familles. Cas pratique à l’Hôpital régional de Garoua où environ 85% patients en pédiatrie souffrent du paludisme grave.

 

La prolifération des moustiques en cette saison des pluies, mais aussi la non utilisation des moustiquaires imprégnées par certaines familles, sont citées comme principaux facteurs favorisant la hausse de la prévalence du paludisme dans la région du Nord surtout chez les enfants. Selon le docteur Irène Nzoteu Wabo, médecin généraliste. « Nous avons reçu environ 85% des patients qui souffrent du paludisme grave. Le taux de décès augmente par jour et par semaine car sur cinq patients nous avons environ trois décès des suites d’anémie sévère ».

En fonctions des symptômes présentés, les enfants atteints de la malaria sont pris en charge. « On leur fait un examen pour déterminer le résultat. Quand c’est positif, nous cherchons à savoir combien de parasites nous avons. Quand c’est plus de 25 000, on pourra dire qu’il s’agit d’un paludisme sévère, aussi en fonction des symptômes que le patient va nous présenter. Si le patient est tellement asthénique c’est-à-dire tellement fatigué, il n’arrive pas à s’asseoir, ne parle pas, a une altération de la conscience, s’il vomit beaucoup, convulse ou fait une anémie sévère, nous le prenons en charge comme un paludisme grave », précise en outre, Dr. Irène Nzoteu.

Cette hausse de la prévalence du paludisme grave est aussi observée chez les patients adultes. « En cette période la proportion des patients qui sont dans notre service d’hospitalisation tourne autour de 50% dû au paludisme. C’est le paludisme grave que nous hospitalisons car le paludisme simple n’arrive pas à notre niveau », confie Sorelle Tchoffo, major au service de médecine à l’Hôpital régional de Garoua.

Pour lutter efficacement contre le paludisme, les experts conseillent aux populations, l’utilisation effective et convenable de la moustiquaire imprégnée à longue durée d’action (Milda).   

Innocent D H

L’identité des 07 employés de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) concernés vient d’être dévoilée par le ministre camerounais des Enseignements secondaires (Minessec), Pauline Nalova Lyonga. Ces personnes sont accusées de négligence, de fuite et de complicité de fuite des épreuves de l’examen Baccalauréat session 2020. 

 

La session 2020 du Baccalauréat de l’Enseignement général au Cameroun a été émaillée de fuite d’épreuves, notamment pour les épreuves de physique, sciences de la vie et de la terre et de Chimie des séries C, D et TI. Ce qui avait d’ailleurs emmené la Minesec, Pauline Nalova Lyonga à décider de la reprogrammation des épreuves concernées. Après une enquête administrative minutieuse diligentée, le ministère en charge des Enseignements secondaires vient de sanctionner les personnes accusées d’avoir participé à ladite fuite. Il s’agit ainsi de 07 employés de l’Office du Baccalauréat qui sont touchées par cette sanction.

Signalons également que dans le même temps, la Minesec a signé une décision portant suspension de ces personnels qui se recrutaient dans le service de reprographie à l’OBC. A la lecture du texte de Nalova Lyonga, ils sont des fonctionnaires et agents qui occupaient les fonctions de Chef de service, cadres détachés, secrétaires, agents de bureaux et agents de maîtrise

La commission d’enquête administrative mise sur pied a permis de démonter leur implication dans la fuite des épreuves à l’examen susmentionné. Il faut aussi relever dans le même registre que la Minesec a décidé de la suspension pour une période de trois mois, ceux des fonctionnaires ayant été cités dans le scandale. S’agissant des agents de l’Office du Baccalauréat du Cameroun, des mesures disciplinaires seront prises à leur encontre par le Directeur de cette institution, a-t-on appris.

Ces sanctions décidées par le membre du Gouvernement sont appréciées à sa juste valeur par de nombreux observateurs. Ceux-ci y voient une option efficace de dissuasion des personnes qui tenteraient de poser des actes similaires dans l’avenir. Au total, les décisions de Nalova Lyonga montrent clairement que l’impunité n’a pas sa place dans les institutions de la République car l’image du pays en dépend surtout en ce qui concerne les institutions qui s’occupent de la formation des jeunes notamment les Enseignements secondaires.   

Innocent D H

 

Le plan de relance de la Société de développement du Coton (Sedecoton) soutenu par le Gouvernement camerounais dès 2016 porte déjà des fruits. La preuve pour la campagne cotonnière 2019-2020, cette entreprise parapublique a enregistré un chiffre d’affaires de 140 milliards de FCFA. « Un record jamais réalisé depuis 16 ans » à en croire les informations confiées par un responsable de cette société.

 

Selon des sources officielles, les pertes cumulées enregistrées par la Sodecoton durant les campagnes cotonnières en quatre années (2013-2014, 2014-2015 et 2015-2016) avaient atteint 35 milliards de FCFA. Une situation difficile qui avait poussé le Gouvernement camerounais à mettre 30 milliards de FCFA à la disposition de l’entreprise dans le cadre d’un plan de relance. Avec un chiffre d’affaires de 140 milliards de FCFA obtenu pendant la campagne de 2019-2020, la Sodecoton dirigée par Mohamadou Bayero Bouno (Directeur général) connait une véritable période d’embellie. Ainsi, elle a pu enregistré à la faveur de cette campagne, une production de 330 000 tonnes de coton, soit une hausse de 10 000 tonnes par rapport à la campagne 2018-2019 clôturée à 320 000 tonnes avec un chiffre de 130 milliards de FCFA.

Mesures engagées

Parmi les mesures urgentes engagées par le Gouvernement camerounais, il y a la rénovation du matériel roulant ; la réhabilitation des équipements de production ; la limitation des pertes liées à la mouille des graines ; l’amélioration des conditions de travail des employés ; l’assainissement du circuit de commercialisation des huiles et autres produits ; la facilitation de la délivrance des agréments ; l’acquisition de 60 camions de ramassage poly-bens ; la mobilisation de 500 véhicules légers, camions et engins lourds ; l’augmentation des capacités de l’unité de production ; la distribution des crédits d’engrais, pesticides et insecticides aux producteurs entre autres. Il faut aussi mettre à l’actif de la Sodecoton en cette campagne cotonnière, la réalisation d’un bénéfice de plus de 05 milliards de FCFA contre 1,3 milliards lors de la campagne précédente.

Créée en 1974 sous la forme d’une Société de développement, la Sodecoton a un capital de 23, 643 milliards de FCFA, reparti entre l’Etat du Cameroun (59%), Geocoton (30%), SMIC (11%). Avec 1974 salariés permanent, 2 500 à 3 000 employés saisonniers et temporaires par an, elle dispose de 09 usines d’engrenages d’une capacité cumulée de 320 000 tonnes de coton graine, et 121 000 tonnes de fibres par an. La Sodecoton dispose également de 02 huileries d’une capacité de trituration de 121 000 tonnes de graines de coton par an, avec une production annuelle de 14 à 17 millions de litres d’huile de table par ans.

Innocent D H 

 

 

 

 

 Les épreuves du baccalauréat tchadien ont débuté ce lundi, 17 août 2020. A en croire les informations véhiculées par la télévision nationale (Crtv), plus 1 000 camerounais vont à l’assaut de ce diplôme. Toutefois, l’on apprend qu’il a fallu cette année une autorisation spéciale du gouvernement tchadien pour ces élèves, à cause de la pandémie du coronavirus. 

 

Décidément, le baccalauréat tchadien ne cesse de faire courir des élèves camerounais. Ils sont plus de 1 000 élèves de nationalité camerounaise qui affrontent cet examen depuis ce lundi. Cependant cette année avec la pandémie du coronavirus, il a fallu à ces élèves camerounais de monter patte blanche. Il s’agit ainsi de l’autorisation spéciale du gouvernement tchadien. Le pays d’Idriss Déby Itno a levé à titre spécial la mesure de fermeture de frontières. Il répond ainsi favorablement à une demande formulée par l’ambassade du Cameroun au Tchad.

Selon les informations dignes de foi, près de 3 000 jeunes camerounais avait déjà traversé la frontière. Partis de Yaoundé, de Douala et des villes septentrionales du pays, d’autres candidats camerounais ont regagné Ndjamena ce dimanche en transitant par Kousseri, le chef-lieu du département du Logone et Chari dans l’Extrême-Nord Cameroun.

Contexte de la Covid-19 oblige, avant de traverser le pont Nguéli, les candidats sont soumis au préalable à la prise de température et au test PCR. L’Office tchadien des Examens et concours a quant à elle décidé de l’alternance des jours de composition par série. Pour cette journée de lundi, ce sont les candidats des séries scientifiques qui sont face à leur destin, ceux des séries littéraires entrent dans la danse le mardi. Afin de faire respecter, la distanciation, le Tchad a multiplié des centres d’examen.

Rappelons qu’en mois de mai dernier, le Cameroun avait aussi accordé une autorisation spéciale aux étudiants tchadiens. Ce qui leur avis permis de rejoindre le Cameroun pour la reprise des cours dans les universités de Maroua et de Ngaoundéré, le 01er juin 2020.

Innocent D H   

La société Aéroports du Cameroun S.A (ADC) a réceptionné le 14 août dernier à l’aéroport de Douala, deux loaders de 07 tonnes et 01 troisième de quatorze tonnes pour l’assistance en escale des aéronefs et la manutention du fret aérien. L’achat de ces matériels par l’entreprise aéroportuaire camerounaise rentre dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique d’investissement 2017-2020.  

 

Les loaders acquis par ADC sont conçus pour charger et décharger les containeurs et palettes dont le poids peut atteindre 14 000 Kg pour le LAM 14 tonnes et permettent le traitement de tous types d’avions. « L’acquisition de ces loaders ultra sophistiqués est un grand investissement pour ADC S.A. Pour procurer longue vie à ces équipements, nous sommes actuellement en formation afin d’assurer un suivi et une maintenance de qualité à ce matériel pour une disponibilité sans faille aux utilisateurs. La spécificité que présente ce matériel au niveau de son pont supérieur, qui, prend les charges très hautes nécessite la révision des acquis en ce qui concerne les aspects hydrauliques, électriques, les compartiments de graissage et les interventions lorsque l’engin est coincé sur un avion », explique, Martial Manga Foe, le Chef service logistique aéroport de Yaoundé-Nsimalen s’exprimant sur cette nouvelle acquisition.

Préparation des personnels

Outre cette acquisition, la Société des Aéroports du Cameroun prépare avec sérénité ses personnels pour assurer la reprise normale du trafic aérien, suspendue à cause de la pandémie du coronavirus. C’est ainsi qu’elle a initié depuis le début de l’année par l’entre genre de sa direction des ressources humaines, des formations au profit de son personnel. La formation est axée sur la sensibilisation à la sûreté selon les exigences de l’Oaci (Organisation internationale de l’aviation civile). Concrètement, il s’agit des formations réglementaires, celles des métiers, des conférences et des colloques.

Pour ce qui est plus précisément des formations réglementaires, elles s’effectuent sur les plateformes aéroportuaires de Yaoundé-Nsimalen (actuellement en cours) et de Douala au mois de juin et juillet derniers.

Cette formation de remise à niveau est d’autant plus importante, « qu’elle s’effectue au lendemain d’une période du confinement et de baisses d’activités, deux facteurs néfastes au maintien accru de la vigilance et de certains reflexes », reconnait Franck Oyono, expert.

S’agissant des formations aux métiers, le personnel des Aéroports du Cameroun a subi des recyclages en exécution de chargement, en WorldTracer Desktop et en Load control. Les assistants piste en conduite des loaders ont aussi vu leurs capacités renforcées accompagnées des questions de maintenance.

Innocent D H 

 

Le président du Conseil national de la Communication (CNC) vient d’adresser une lettre d’observation au promoteur de la chaîne de télévision privée Equinoxe. Dans sa correspondance, Peter Essoka s’insurge contre les propos tenus par l’artiste Nyangono du Sud lors de son passage à l’émission « Dimanche avec vous ».

 

Dimanche dernier, au cours de cette émission dominicale de grande écoute, l’artiste Nyangono du Sud aurait fait l’apologie de l’avortement et de l’infidélité. « Parfois quand ma femme part comme ça, comme actuellement elle est au village, je ne peux pas rester seul. Je suis obligé de chercher une femme pour jouer. Je vais faire comment ? C’est ça le fonctionnement (…) N’est-ce pas quand je suis rentré de Chine, je suis venu trouver qu’elle a un retard de 2 mois. Et je l’ai emmenée à l’hôpital. J’ai dit au médecin qu’il faut m’enlever ça ! Le médecin a fait son travail, il a dégagé et j’ai dit à ma femme, allons à la maison », à en croire les propos de l’artiste.

Face à ces déclarations, le CNC dans son rôle de gendarme des médias au Cameroun a décidé de faire son travail de rappel à l’ordre. Le président de l’institution a adressé ce vendredi, 14 août 2020 au président du groupe La Nouvelle expression, Séverin Tchounkeu, une lettre d’observation. 

L’artiste s’est ainsi livré mondovision à un écart de langage que la présentatrice du programme, Esther Maël Meffowe n’a pas pu recadrer. Il faut rappeler qu’au Cameroun, la pratique de l’avortement est condamnable. L’article 337 du Code pénal est fort évocateur à ce propos.

Dans sa correspondance, Peter Essoka a écrit : « j’appelle votre attention au sujet de la nécessité de la bonne conduite des programmes interactifs par leurs présentateurs, qui assument principalement la responsabilité des propos tenus par leurs invités ».

Innocent D H    







Sunday, 05 June 2022 11:01