L’invite est contenue dans une lettre circulaire signée le 27 août dernier par la Ministre des Enseignements secondaires (Minesec), Pauline Nalova Lyonga adressées aux délégués régionaux et départementaux. Document dans lequel le membre du gouvernement rappelle les modalités d’inscription des élèves dans les établissements scolaires publics .
Dans la lettre circulaire, Pauline Nalova Lyonga fustige le comportement de certains chefs d’établissements qui se livrent à des pratiques peu orthodoxes lors des inscriptions des élèves. « Il m’a été donné de constater qu’à l’occasion des rentrées scolaires, les élèves et leurs parents sont victimes de pratiques éhontées et multiformes de corruption : monnayage du recrutement des élèves, vente des tenues, d’écussons et autres fiches ou carnets non prescrits par les textes officiels (…). Cette situation porte évidemment un lourd préjudice autant à l’image de marque notre système éducatif qu’à la qualité des rendements escomptés aussi bien des apprenants que des personnels d’encadrement ».
Selon les dispositions rappelées par la Minesec, le paiement des contributions exigibles et des frais d’examens, se fait uniquement auprès des banques ou opérateurs agréés. Il s’agit de MTN, Orange, Express Union, Afriland, Campost et Ecobank. Tout établissement scolaire doit disposer uniquement de deux (02) comptes bancaires : le premier destiné à la sécurisation des contributions exigibles et des frais des examens DECC est ouvert au nom de l’établissement.
Le second, est dédié à la sécurisation de toutes les autres contributions volontaires des parents (comptes APEE) est ouvert conformément aux dispositions de la circulaire N°07/08/MINESEC/CAB du 25 février 2008 fixant les modalités de fonctionnement des Associations de Parents d’Elèves et Enseignants au sein des établissements publics d’enseignement secondaire.
Le trésorier de l’APEE fait éditer l’historique du compte chaque mois et en donne copie au Chef d’établissement. Pour ce qui est des recrutements d’élèves des classes autres que celles de 6ème, From 1, 1ère année et classe de 2nde de l’enseignement technique dans les établissements scolaires publics d’enseignement secondaire devront se faire conformément aux dispositions contenues dans l’arrêté du Ministre des Finances du 19 septembre 2001 portant application de certaines dispositions du décret du 19 février 2001 portant organisation des établissements scolaires publics et fixant les attributions des responsables de l’administration scolaire.
Innocent D H
Les priorités du Ministère des Enseignements secondaires (Minesec) qui devraient dans les prochains jours faire l'objet d'une communication spéciale sont de divers ordres. Le Chef de ce département ministériel, Nalova Lyonga entend notamment consolider le concept « Clean School » en cours d'implémentation au Cameroun depuis quelques années.
Outre la consolidation du concept « Clean School » qui prône la conjugaison d’un enseignement de qualité et d’une formation humaine solide à travers une plus grande appropriation des programmes adossés à l’Approche par compétence (APC), figure aussi parmi les priorités du Minesec, la mise en place de nouvelles filières plus propices à l’employabilité des jeunes, à l’instar des arts cinématographiques, de l’esthétique, de la bijouterie ou de l’agriculture. La création de ces filières s’accompagnera d’un coup de fouet à l’enseignement des langues et cultures nationales.
L'on apprend également, qu’une plus grande importance sera accordée à l’enseignement à distance, qui est sorti de l’ornière au cours de l’année scolaire 2019-2020 avec l’avènement de la pandémie de Covid-19 qui a imposé à tous un nouveau mode de vie quel que soit le domaine d'activité. Cette méthode d'enseignement devra d'ailleurs se pérenniser en se posant en véritable alternative à l’enseignement en présentiel.
Le Minesec mettra aussi un accent sur la formation des acteurs de la chaîne pédagogique sur la conduite des apprentissages et de l’évaluation formative ou certificative. Toute chose devant permettre de relever la qualité des enseignements offerts aux apprenants en faisant d'eux de véritables acteurs capables d'impulser le développement à travers leur savoir et savoir-faire reçus.
Innocent D H
C’est le principal message de la déléguée régionale des enseignements secondaires du Nord ce vendredi, 05 février 2021 à Pitoa. Hadidjatou Sadjo a présidé la cérémonie de clôture de la 16ème édition de la semaine nationale du bilinguisme. Occasion pour la communauté éducative de présenter et venter les multiples opportunités qu’offre la maîtrise des deux langues officielles du Cameroun.
Danse multiculturelle à n’en point finir dans la cour du lycée bilingue de Pitoa. Sur scène, prestent des élèves du lycée classique de cet arrondissement en symphonie avec leurs camarades des autres établissements des enseignements secondaires de la ville. Le temps de la clôture de la semaine nationale du bilinguisme qui offre l’opportunité à la communauté éducative de la région du Nord de magnifier le vivre ensemble camerounais à travers les deux langues officielles. « Je suis heureuse que mon établissement soit l’épicentre de la clôture de la semaine nationale du bilinguisme par Mme le délégué régional. Je demande à mes élèves d’appliquer les conseils que la haute hiérarchie vient de communiquer, c’est-à-dire être aptes dans toutes les deux langues, le français et l’anglais », conseille Amina Youssoufa, proviseur du lycée bilingue de Pitoa.
La semaine nationale du bilinguisme dans le Nord qui a connu d’intenses activités dans les établissements scolaires s’achève sur une note de satisfaction mais surtout un appel à l’endroit de la communauté éducative dans son ensemble à savoir, continuer de promouvoir l’usage du français et de l’anglais comme outil de communication par excellence au service de l’unité nationale et de l’émergence. « Les activités ont été bien menées dans le strict respect des mesures barrières contre le coronavirus. Nos élèves ont eu à pratiquer nos deux langues officielles, c’est-à-dire le français et l’anglais. Je voudrais les encourager à la pratique des deux langues, le bilinguisme étant une ouverture sur le monde », martèle Hadidjatou Sadjo, déléguée régionale des enseignements secondaires du Nord.
La lecture du discours du ministre des enseignements secondaires à l’occasion de la 19ème édition de la journée nationale du bilinguisme, a permis à l’assistance de s’imprégner davantage des multiples opportunités des deux langues officielles du Cameroun notamment sur le plan de l’insertion socio-professionnelle.
Innocent D H
L’identité des 07 employés de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) concernés vient d’être dévoilée par le ministre camerounais des Enseignements secondaires (Minessec), Pauline Nalova Lyonga. Ces personnes sont accusées de négligence, de fuite et de complicité de fuite des épreuves de l’examen Baccalauréat session 2020.
La session 2020 du Baccalauréat de l’Enseignement général au Cameroun a été émaillée de fuite d’épreuves, notamment pour les épreuves de physique, sciences de la vie et de la terre et de Chimie des séries C, D et TI. Ce qui avait d’ailleurs emmené la Minesec, Pauline Nalova Lyonga à décider de la reprogrammation des épreuves concernées. Après une enquête administrative minutieuse diligentée, le ministère en charge des Enseignements secondaires vient de sanctionner les personnes accusées d’avoir participé à ladite fuite. Il s’agit ainsi de 07 employés de l’Office du Baccalauréat qui sont touchées par cette sanction.
Signalons également que dans le même temps, la Minesec a signé une décision portant suspension de ces personnels qui se recrutaient dans le service de reprographie à l’OBC. A la lecture du texte de Nalova Lyonga, ils sont des fonctionnaires et agents qui occupaient les fonctions de Chef de service, cadres détachés, secrétaires, agents de bureaux et agents de maîtrise
La commission d’enquête administrative mise sur pied a permis de démonter leur implication dans la fuite des épreuves à l’examen susmentionné. Il faut aussi relever dans le même registre que la Minesec a décidé de la suspension pour une période de trois mois, ceux des fonctionnaires ayant été cités dans le scandale. S’agissant des agents de l’Office du Baccalauréat du Cameroun, des mesures disciplinaires seront prises à leur encontre par le Directeur de cette institution, a-t-on appris.
Ces sanctions décidées par le membre du Gouvernement sont appréciées à sa juste valeur par de nombreux observateurs. Ceux-ci y voient une option efficace de dissuasion des personnes qui tenteraient de poser des actes similaires dans l’avenir. Au total, les décisions de Nalova Lyonga montrent clairement que l’impunité n’a pas sa place dans les institutions de la République car l’image du pays en dépend surtout en ce qui concerne les institutions qui s’occupent de la formation des jeunes notamment les Enseignements secondaires.
Innocent D H
C’est la décision qui sanctionne la réunion du 27 avril 2020 du Dr Nalova Lyonga Ministre des Enseignements secondaires avec les délégués régionaux de son département ministériel.
La date du 01er juin 2020 a été choisie comme celle de la reprise de l’école au Cameroun. Il faut préciser que c’est depuis le 17 mars 2020, que les établissements scolaires ainsi que les universités sont fermées dans le pays, à cause de la pandémie du Coronavirus. Ne voulant pas prendre de risque et évitant que le Covid-19 ne se propage, le gouvernement a instruit cette mesure.
Au vu des données à la disposition des autorités, il a été décidé que les portes des salles de classe vont se rouvrir le 1er juin prochain. Tenant compte de cette échéance qui arrive à grand pas, le Dr Nalova Lyonga Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) a tenu une réunion en visioconférence avec les délégués régionaux de son département ministériel. Il en est sorti que le Minesec interdit qu’à la reprise des cours, qu’on retrouve des classes avec plus de 24 élèves.
Cette décision est justifiée par le souci du respect de la mesure de distanciation sociale prônée par l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Pour parvenir à l’implémentation de ladite décision, Nalova Lyonga a prescrit à ses collaborateurs de dresser les statistiques des élèves des classes d’examen de leurs établissements respectifs. Elle a également demandé qu’il y ait un réajustement des emplois de temps des enseignants. Le but de ce réajustement étant qu’ils parviennent à couvrir tous les groupes d’élèves des classes.
Cameroun - Corona Virus : Les cours reprennent à la date indicative du 01er Juin 2020
Par ailleurs, Nalova Lyonga a instruit à ses délégués régionaux de transmettre les statistiques des élèves des classes d’examen ainsi que les listes par groupe constitué, par voie électronique, au plus tard ce 29 avril 2020 aux délégués départementaux. Une fois à leur niveau, ils se chargeront de transférer les synthèses départementales au Sous-directeur des affaires générales au plus tard le 30 avril 2020 pour synthèse régionale et transmission au Minesec. Rien n’a été dit pour les classes intermédiaires.
Liliane N.
Cet atelier aura pour de rechercher des solutions aux problèmes de sécurité rencontrés par les enseignants et les élèves au sein des établissements scolaires.
Dans le communiqué qu’elle signe, Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) indique que dans les prochains jours, un atelier qui va traiter des violences en milieu scolaire sera organisé. Comme sus mentionné, lors de cet atelier, il sera question de trouver des solutions aux problèmes d’insécurité auxquels font face les enseignants dans l’exercice de leur fonction. Mais aussi les élèves dans les enceintes des établissements scolaires.
Il convient de préciser que l’idée de l’organisation d’un atelier sur la question de la violence en milieu scolaire, est la résultante de la rencontre que le Minesec a eu avec des syndicats des enseignants. Cette rencontre elle-même, a été initiée du fait du mécontentement et le ras-le-bol des enseignants devenus depuis quelques temps, des cibles de leurs propres élèves. Seulement, le Collectif des enseignants indignés du Cameroun (Ceic), n’a pas été convié à la rencontre. Pourtant c’est ledit Collectif qui a porté les revendications des professeurs après le meurtre de leur confrère Boris Kevin Tchakounté, poignardé par son élève de la classe de 4e au Lycée classique de Nkolbisson.
« Nous n'y avons même pas été conviés. On devait normalement avoir une rencontre avec le ministre lundi dernier (03 février) mais elle ne l’a pas respecté. Maintenant nous avons été surpris de constater sur les réseaux sociaux qu’elle a eu un entretien avec certains syndicats d’enseignants. Nous n'en savons rien », a-indiqué Elong Ngando François, vice-président du Ceic, dans les colonnes du journal Le Messager.
Toutefois, il faut noter que Nalova Lyonga a convenu avec les syndicats qu’elle a rencontré de la tenue périodique des concertations entre le Minesec et eux.
Liliane N.
Le Ministre des Enseignements secondaires pense que cette mesure pourra permettre d’éviter que, les élèves se retrouvent dans les salles de classe avec des armes blanches.
Il n’y a pas que les vidéos de surveillance que Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) prescrit aux établissements, dans le cadre de la lutte contre la violence en milieu scolaire. Le Minesec instruit aussi de dresser la cartographie des zones à risques à l’intérieur de l’établissement, la tenue régulière de réunions avec les enseignants pour discuter des problèmes de discipline. Après l’assassinat du professeur de mathématiques Brice Kevin Tchakounte par son élève au Lycée classique de Nkolbisson, le Ministre a entrepris de faire une descente dans les établissements scolaires. Elle était hier 16 janvier 2020 dans la ville de Douala.
Elle s’est rendue au Lycée technique de Douala-Koumassi. De ce côté il a été rapporté à Nalova Lyonga, que le 19 novembre 2019, un élève de l’établissement avait été poignardé par son ami qui l’attendait hors du portail, pour un problème financier. Le Minesec a été également entre autres au Lycée bilingue de Bepanda. Elle a noté que la vidéo surveillance était déjà de mise de ce côté.
« Certains responsables gèrent bien leurs établissements, mais le Proviseur du Lycée bilingue de Bepanda est excellent. Dans ce Lycée, nous avons un Proviseur qui fait tout jusqu'à la surveillance. Les autres établissements ont des problèmes de planning, surtout quand il s’agit des établissements d’enseignement technique. C’est des établissements qui ont besoin d’équipements lourds. Lorsque vous avez un atelier avec des machines en panne, quel type de formation pouvez-vous dispenser ? Quand je reviendrai, j’aimerais voir le budget qu’ils ont mis de côté pour le renouvellement de leurs équipes », a-t-elle déclaré face à la presse.
Les drames qui se sont récemment produits dans les établissements scolaires étant à la base de la visite du Minesec, celle-ci a déclaré à ce propos « au sujet des incidents et actes de criminalité dans les établissements, c’est un problème malheureux pour la société et pour l’école. Rappelez-vous que les couteaux, les machettes viennent des maisons. Les parents ont abandonné le contrôle de leurs enfants. Les parents ne doivent pas abandonner l’éducation de leurs enfants car les établissements scolaires ne peuvent pas remplacer les parents ».
Liliane N.
Dans une lettre ouverte, ils estiment que madame Pauline Nalova Lyonga en les invitant au calme, en leur promettant de prendre des mesures pour leur sécurité, n’a pas véritablement répondu à leurs attentes.
« Madame le Minesec,
Nous avons reçu et lu avec consternation votre communiqué au sujet du décès tragique de notre jeune et talentueux collègue, Njomi Tchakounte Boris Kevin des suites d'une agression de son apprenant (en attendant les résultats de l'enquête comme toujours).
Vous nous invitez au calme en nous rassurant que les mesures sont prises. (Oui, nous sommes calmes.)
De quelles mesures parlez-vous quand les enseignants sont victimes de toutes sortes de violence ?
Aujourd'hui, le jeune Boris Kevin a payé le prix de son engagement professionnel, de son amour à former la jeunesse camerounaise. Oui, il n'était qu'un enseignant, comme vous, certes du secondaire, ECI de surcroît, ce vocable qui colle sur la peau des enseignants et qui est devenu leur deuxième patronyme.
Madame le Minesec, vous qui représentez ceux qui nous gouvernent dans le secteur éducatif, nous attendons des mesures fortes et des moyens financiers en terme de primes de risque pour continuer à garder le calme. Oui, les risques, nous les en prenons chaque jour que nous entrons dans l'enceinte d'un établissement scolaire, dans une salle de classe.
Oui, nous prenons des risques quand nous voulons correctement faire notre travail comme nous le demande l'éthique et la déontologie.
Oui, nous prenons des risques quand nous voulons seulement faire le travail qui dépasse certains parents à savoir éduquer lesquels parents nous regardent d'en haut.
Oui, nous prenons des risques quand vous estimez qu'un enseignant doit mettre un, deux, trois ans voire plus avant de toucher son premier salaire pendant que les autres en reçoivent étant encore en formation.
Oui, nous prenons des risques quand nous vous supplions de signer les avancements sans parler d'effets financiers qui restent un long serpent de mer.
Oui, nous prenons des risques dans ce pays où l'enseignant n'a pas droit à une mission par an comme les autres fonctionnaires.
Oui, nous prenons des risques lors des examens officiels, stressés de peur de faire une moindre erreur. Faute qui nous coûtera l'humiliation d'entendre notre nom à la radio.
Oui madame le Minesec, vous êtes une maman, je vous demande de vous mettre à la place de cette mère qui a perdu son fils, peut-être le seul espoir de sa famille.
Oui, le jeune Boris Kevin était affecté quelque part à l'ouest, (loin d'encourager ceux qui abandonnent leurs postes de travail), comment devait-il se rendre et vivre là-bas si les simples frais de relève ne lui étaient pas donnés ?
Oui madame le Minesec, imaginez votre enfant à la place de ces milliers de jeunes que le système que vous incarnez violente tous les jours.
Oui, les enseignants sont en pleurs. Ils l'ont toujours été mais cette fois-ci c'est grave.
En plus d'être la risée du reste à cause du traitement inhumain que le système leur inflige, ils doivent maintenant subir toutes sortes de violences surtout physique.
Oui madame, la bouche parle de l'abondance du cœur. Une dernière chose, dites à votre fameuse communauté éducative (puisque nous n'en faisons pas partie) que nous sommes fatigués de nous occuper des enfants abandonnés par leurs parents et la société.
Hommage à Boris Kevin… ».
N.R.M
L’enseignant conduit aux urgences du Centre hospitalier universitaire y a rendu l’âme.
C’est un nouveau drame que le Cameroun enregistre en milieu scolaire. M. NJONI TCHAKOUNTE l’enseignant de Mathématiques a été poignardé par un élève de sa classe de 4 ème. Selon nos sources, le professeur qui dispensait les cours de mathématiques au Lycée de Nkolbisson a donné une note, qui n’a pas plus à l’élève le dénommé Bisse Ngosso Brice. Celui-ci est âgé d’une quinzaine d’années.
Ayant pris un compas, il a bondi sur l’enseignant qui distribuait le reste de copies aux autres élèves. Bisse Ngosso Brice a poignardé à plusieurs reprises son professeur. M. NJONI TCHAKOUNTE qui était vacataire au Lycée de Nkolbisson a été conduit aux urgences du Centre hospitalier universitaire de Yaoundé. C’est là-bas qu’il a rendu l’âme. Ayant été mise au courant de l’affaire, Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) a fait une descente sur le lieu du drame. Le Minesec a annulé sa visite de travail dans le Nkam.
C’est un drame qui rappelle celui qui s’est déroulé au Lycée bilingue de Deido le 29 mars 2019. Le drame a ému toute la communauté. Les camerounais de tous les bords ont donné leur point de vue, en avançant tout un chapelet de recommandations au gouvernement, pour éviter que des tragédies comme celle suscitée se représente. Ousmane Bleriot élève en classe de Terminale a lui été poignardé par un ancien élève de ce Lycée. Un ancien élève qui avait été exclu de l‘établissement scolaire mais qui, a pu avoir accès au Lycée. Ousmane Bleriot poignardé par son bourreau qui a pris la poudre d’escampette, a été conduit à l’hôpital de district de Deido. Malgré l’intervention du corps médical, l’élève est passé de vie à trépas.
Liliane N.
Le partenariat entre le Ministère des Enseignements secondaires et l’Union Bank of Africa est officiel depuis le vendredi 18 octobre 2019.
Le Ministère des Enseignements secondaires (Minesec) a dorénavant quatre partenaires avec lesquels il travaille pour le paiement numérique des frais de scolarité. Après les opérateurs téléphoniques Orange et Mtn, le Pr Nalova Lyonga s’est allié à l’Union Bank of Africa (Uba). Elle a signé au nom de son département ministériel, un mémorandum d'entente entre celui-ci et Union Bank of Africa (UBA). Lors de la cérémonie de signature dudit mémorandum que la ville de Douala a abrité, Uba a été représentée par Marguerite Atanga, son Directeur général adjoint de l'établissement financier.
« Ce mémorandum d'entente vient enrichir le partenariat public-privé. Nous avons quatre partenaires et chacun apporte son savoir-faire. Il y a cependant des points communs, notamment sur la manière dont les données devraient être présentées », explique le Pr. Nalova Lyonga. Pour elle, le paiement des frais de scolarité qui se fait désormais par numérique doit être considérée comme une révolution.
Du côté de l’Uba, on se dit honoré non seulement d’avoir contracté ce partenariat mais de contribuer au développement des paiements numérique engagés par le gouvernement à travers le Minesec. «Le Minesec nous donne là une très grande opportunité de pouvoir contribuer à la révolution qui a été engagée dans ce Ministère. Nous ne pouvions pas rester indifférents face à l'objectif de transparence dans le paiement des frais de scolarité visé par ce ministère», a déclaré Marguerite Atanga.
En prenant la parole lors de la cérémonie sus mentionnée le Pr Nalova a demandé aux responsables de l’Uba d’éviter les mauvaises pratiques. Pour le Ministre, la pluralité des partenaires répond à un souci de proximité avec les parents. «Nos partenaires ne doivent pas aller convaincre les chefs d'établissements pour que ceux-ci leur réservent l'exclusivité du paiement des frais de scolarité. Nous avons pris quatre opérateurs pour diversifier les modes de paiement tout en répondant au souci de proximité», a-t-elle.
Liliane N.