Le Président russe a fait cette annonce lors d’une vidéo-conférence avec des membres du Gouvernement retransmise à la télévision. Vladimir Poutine assure par ailleurs que le vaccin développé donnait une « immunité durable ».
La nouvelle est tombée ce matin. Pour la première fois au monde, un vaccin contre le nouveau coronavirus a été enregistré, à en croire les propos du président russe. Vladimir Poutine se dit savoir que le vaccin est « assez efficace, qu’il donne une immunité durable ». Une découverte que corrobore Alexandre Baradez, responsable de la recherche marchés chez IG France. « Le premier vaccin contre le Covid-19, développé par l’institut Gamaleya, a été validé par le ministère de la Santé en Russie ». L’on apprend que la fille du Président a été même vaccinée. Sa température aurait toutefois quelque peu grimpé, « et c’est tout », précise Poutine.
Avancée sur le front des traitements contre le coronavirus, l’on se rappelle que début août dernier, la Russie indiquait tabler sur la production de « plusieurs millions » de doses de vaccin dès le début de 2021. Trois entreprises biomédicales seront à mesure de produire dès septembre et de manière industrielle un vaccin développé par le laboratoire de recherche en épidémiologie et microbiologie Nikolaï Gamaleïa, fait savoir Denis Mantourov, ministre russe du Commerce. Selon le registre national des médicaments du ministère de la Santé consulté par les agences de presse russes, ce vaccin sera mis en circulation le 1er janvier 2021.
Préoccupation récente des scientifiques étrangers
Dernièrement, des scientifiques étrangers ont exprimé leur préoccupation face à la rapidité de la mise au point du vaccin russe et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait appelé au respect de « lignes directrices et directives claires » en matière de développement de ce type de produits. Une étude sur la pandémie avait averti que la mise au point d’un vaccin efficace à long terme promet d’être perdu. En effet, l’immunité basée sur les anticorps, acquise après avoir guéri du Covid-19, disparaît la plupart du temps en quelques mois. Dr Stephen Griffin alertait, « les vaccins en cours de développement devront soit générer une protection plus forte et plus durable par rapport aux infections naturelles, soit être administrés régulièrement ». Pour sa part, le Dr Katie Doores, principale auteure de l’étude dans le Guardian, « si l’infection vous donne des niveaux d’anticorps qui diminuent en deux à trois mois, le vaccin fera potentiellement la même chose » et « une seule injection ne sera peut-être pas suffisante ».
Innocent D H
Le Président Paul Biya vient de signer un décret portant nomination d’une nouvelle présidente du Tribunal criminel spécial (TCS). Selon l’acte présidentiel, il revient désormais à Annie Noëlle Bahounoui Batende de diriger cette juridiction spéciale.
Le décret du Président Paul Biya intervient juste après la réunion du Conseil supérieur de la magistrature tenue au Palais de l’Unité ce 10 août 2020. Annie Noëlle Bahounoui devient ainsi la première femme à gérer cette institution juridictionnelle spéciale. Agée de 58 ans, elle remplace à ce poste Emmanuel Ndere muté à la Cour suprême.
La nouvelle présidente du TCS est native de Ndiki dans le Mbam et Inoubou, région du Centre. Pour de nombreux observateurs, elle a le profil du poste car ayant par exemple connaissance des dossiers sensibles à l’instar de la « liquidation Camair », affaire dans laquelle est impliquée Yves Michel Fotso. Annie Noëlle Batende titulaire d’un Dess obtenu à l’Université de Paris-Malakoff était d’abord vice-présidente de la Cour d’Appel du Sud à Ebolowa avant sa nomination comme vice-présidente du TCS le 28 avril 2012.
De sources bien renseignées, elle est la fille du feu Bahounoui Batende qui fut directeur des douanes, directeur général de la défunte Banque camerounaise de développement, puis député Rdpc du Mbam et Inoubou. L’auteure du livre « Le contentieux foncier en matière pénale », paru en 1990, est au-devant de la scène avec la signature de la mise sous mandat de détention provisoire de l’ancien ministre de l’Enseignement secondaire Louis Bapès Bapès.
En rappel, le défunt ministre Louis Bapès Bapès avait recouvert sa liberté vers 17 heures, le 1er avril 2014 après que le juge d’instruction ait donné mainlevée du mandat. Dans cette circonstance, la double décision de la magistrate Annie Noëlle étaient encadrée par les articles 218, 219 et 220 du Code de procédure pénale camerounais étant entendue que le juge d’instruction est un juge indépendant.
Innocent D H
Dans les marchés de Maroua, la capitale régionale de l’Extrême-Nord les prix de céréales connaissent une hausse au fil des jours. A en croire les informations relayées par nos confrères du trihebdomadaire régional l’œil du Sahel, se procurer un sac de maïs, de sorgho ou de mil dans cette partie du pays est devenue une équation difficile à résoudre alors que ces céréales font partie des habitudes alimentaires des régions septentrionales du pays.
Selon notre source, dans les marchés de Maroua, le prix du sac de 120 kg communément appelé L8 de maïs est passé de 18 000 à 24 000 FCFA, soit une hausse de 6 000 FCFA. Si l’on se trouve à Kousseri, le chef-lieu du département du Logone et Chari, frontalier avec le Tchad, il faut désormais débourser 27 000 FCFA contre 17 000, il y a quelques jours. Ainsi, l’on note une augmentation de 10 000 FCFA. Quant au sac du mil, le prix du sac a atteint 23 000 FCFA alors qu’il était prenable à 12 000 FCFA il y a un mois seulement.
Raisons de la flambée des prix
Les commerçants eux, pointent du doigt le renchérissement des coûts du transport entre les villes et les principaux bassins de production de la région du fait de l’impraticabilité des routes en saison des pluies. A cette cause s’ajoute les grossistes soupçonnés de créer des pénuries artificielles, pour des fins de spéculation pendant la période de soudure.
Pour la délégation régionale du Commerce de l’Extrême-Nord, cette situation est due aux effets combinés de l’accès difficile aux bassins de production ; la période de soudure caractérisée non seulement par l’épuisement des dernières récoltes mais aussi les achats massifs des Organisations non gouvernementales (ONG) qui opèrent dans les zones en conflits. C’est du moins ce qui ressort dans ces explications du délégué régional, Boubakari Abdoulaye à nos confrères de l’œil du Sahel : « les ONG achètent en masse ces denrées alimentaires pour satisfaire la demande des populations des zones de conflits. (…) Cette année, nous-mêmes ne sommes pas encore sortis des affres de Boko Haram, mais ces ONG approvisionnent les zones les plus lointaines, notamment les régions de l’Adamaoua et de l’Est, dont les populations ont les mêmes habitudes alimentaires que les nôtres (…). Bien plus les ONG vont jusqu’à approvisionner une partie des zones de conflits de notre voisin, le Tchad, mais également du Soudan ».
Innocent D H
L’homme politique camerounais a tenu à féliciter tous les contributeurs au fonds Survie Cameroun Survival initiative (SCSI) après que la cagnotte ait atteint la barre d’un million d’euros. C’était ce dimanche, 09 août 2020 dans une publication via la page de son compte twitter.
Pour le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), initiateur de cette levée de fonds, il s’agit d’un exploit qui mérite d’être félicité. C’est pourquoi le Pr. Maurice Kamto écrit : « nous avons franchi le cap du million d’euros. Félicitations aux contributeurs. Nous avons relevé le défi, contre vents et marées. Cela montre ce que les Camerounais sont capables de faire ensemble, lorsqu’il y a un cap clair et des leaders crédibles ».
La publication de l’homme politique intervient après le bilan de la première phase de collecte de fonds de Survie Cameroun Survival présenté récemment par le président du Comité de gestion, Christian Penda Ekoka. Le Comité a également annoncé le lancement de la deuxième phase de l’opération tout en promettant un bilan détaillé à la mi-août 2020.
La mise sur pied de l’opération Survie Cameroun Survival initiative par Maurice Kamto remonte au mois d’avril 2020. Elle a vocation de récolter des fonds au Cameroun et à l’étranger afin de mener des actions de lutte contre la Covid-19.
Il faut rappeler qu’à sa création, l’association SCSI a été qualifiée d’illégale par le ministre de l’Administration territoriale (Minat). En outre, Paul Atanga Nji avait adressé deux correspondances aux directeurs généraux d’Orange Cameroun et de MTN Cameroon. En effet, le membre du Gouvernement leur demandait de procéder « sans tarder » à la clôture du compte Mobile Money et le gel des fonds de l’association. Le Minat mettait d’ailleurs en garde les opérateurs de téléphonie mobile en leur précisant, « je relève à votre attention qu’en maintenant actif ledit compte, vous êtes susceptibles d’être considérés comme co-auteur ou complice de cette activité illégale ».
Innocent D H
Cette quantité de carburant de la contrebande a été appréhendée au quartier Bonabéri par les éléments de l’Opération Halte au commerce illicite (HALCOMMI) zone 1 de la Douane le 07 août dernier lors d’un contrôle de routine.
C’est un camion contenant une centaine de bidons de 200 litres, soit 12.000 litres de carburant frelaté saisi à Douala par les éléments de la Douala. Selon les sources douanières, les auteurs du trafic ont dissimulé le produit illicite entre les sacs de sciure de bois. Transférée sous escorte à l’ancienne direction de la douane de Bonanjo, la cargaison va être acheminée à la délégation régionale de l’Eau et de l’Energie du Littoral pour la suite de la procédure, apprend-on des mêmes sources. C’est aussi ce que confirme le délégué régional de l’eau et de l’Energie, Fidèle Makonda qui précise, « nous allons effectuer des analyses de ces produits et si la qualité est bonne, ils seront vendus aux enchères et l’argent de la vente reversée au trésor public ».
Rappelons que le 29 juin dernier, c’était la Marine nationale qui avait saisi une cargaison de carburant frelaté au large de Limbe dans la région du Sud-Ouest. En effet, une pirogue transportant à son bord 58 fûts de 250 litres chacun, soit 14. 000 litres de carburant frelaté. L’embarcation avait été escortée vers le port de Limbé et sa marchandise prohibée a été saisie, puis remise aux autorités compétentes conformément à la règlementation en vigueur, renseignait la Cellule de la communication de la Marine nationale.
Il faut dire que la contrebande et la contrefaçon sont à l’origine de nombreux préjudices pour l’Etat. Elles polluent non seulement l’environnement des affaires, mais également freinent les opérateurs économiques du domaine qui œuvrent dans la légalité. Des chiffres officiels, ces deux délits sont responsables d’au moins 100 milliards de FCFA de pertes annuelles de taxes à l’Etat du Cameroun.
Innocent D H
Douala, la capitale économique du Cameroun était le 05 août dernier, l’épicentre d’une rencontre qui a connu la présence de près d’une dizaine de responsables religieux. Issus de toutes les confessions religieuses confondues à avoir échangé avec les responsables du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Au cœur des échanges entre ces responsables religieux et ceux du Programme des Nations Unies pour le Développement, la faisabilité et la crédibilité du plan de reconstruction des deux régions anglophones adopté par l’organisme onusien. Cette délégation d’hommes de Dieu d’obédiences religieuses confondues conduite par le Cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala apporte officiellement leur soutien à l’initiative de reconstruction du Nord-Ouest et du Sud-Ouest portée par le Président Paul Biya.
Ces responsables religieux observent que ce fameux plan de reconstruction va faire bénéficier directement à la population touchée par la crise qui secoue les deux régions anglophones du pays depuis bientôt quatre années. A l’unisson, ils lancent un appel à l’endroit de la population qui doit coopérer dans le processus de mise en place des différentes phases du programme.
C’est à Paul Tassong, le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie que revient la tâche de conduire ce plan sur très hautes instructions du Chef de l’Etat, Paul Biya. Le membre du Gouvernement camerounais s’est rendu dans les régions concernées en juillet dernier. Il était question pour lui, de procéder à l’évaluation sans complaisance de ce projet dont les travaux vont coûter plus de 100 milliards de FCFA, selon des sources crédibles.
Certains avis recueillis auprès des populations, le Plan présidentiel de reconstruction du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a été favorablement accueilli. C’est du moins ce qu’a pensé le Dr Ndikum, président des parents d’élèves du sous-système anglophone. « Les gens sont ouverts à ce programme et disent qu’ils ne veulent plus la guerre sur le sol. Si tout le monde enlève cette idée de sécession de sa tête et se dit assez c’est assez, alors cette histoire va finir le même jour », faisait-il savoir.
Il ajoutait par ailleurs, « en clair, l’œuvre de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est une bonne mesure pour faire sortir le peuple des griffes de ces terroristes qui ont intérêt à nous voir souffrir en attendant l’intervention des puissances occidentales pour renforcer leur indépendance ».
Innocent D H
Le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) vient de frapper du poing sur la table pour siffler la fin de la cacophonie à la Fédération camerounaise de karaté (Fecakaraté). En date du 07 août 2020, Narcisse Moelle Kombi a pris deux décisions distinctes. L’une porte suspension de Monsieur Wakam Emmanuel, président du bureau exécutif de l’institution, l’autre suspend des encadreurs techniques.
Dans l’article 1er de la décision de Narcisse Moelle Kombi portant suspension du président de l’institution faitière de Karaté camerounais, on peut lire : « Monsieur Wakam Emmanuel, Président du bureau exécutif de la Fédération camerounaise de Karaté, est à compter de la date de signature de la présente décision, jusqu’à nouvel ordre et à titre conservatoire, suspendu de ses fonctions ».
Une autre décision du Minsep, c’est celle qui concerne la suspension des encadreurs techniques. Il s’agit notamment de : M. Mbopda Jean (directeur technique national N°2) ; de Mme. Ngo Simb II Marie (entraîneur principal de la Sélection nationale Dames seniors de Karaté) ; de M. Esse Jean Francis (entraîneur principal de la Sélection nationale juniors de Karaté) ; M. Ambani Germain (entraîneur adjoint de la sélection des juniors de Karaté) ; M. Bodo Nsioma Stephen (entraîneur régional de Karaté du Centre). L’article 1er de cet acte du Minsep précise que la suspension de ces encadreurs et officiels de la Fecakaraté mis en cause dans les affaires d’atteintes aux mœurs reste également applicable jusqu’à nouvel ordre et à titre observatoire, apprend-on.
Dans une note Narcisse Moelle Kombi informe que les suspensions sus mentionnées sont des mesures administratives. L’objectif recherché est celui de permettre que les personnes concernées soient à l’entière disposition de la Commission d’éthique du Comité national olympique et sportif du Cameroun et de la Justice dans le cadre des procédures relatives à l’affaire du scandale sexuel qui met en mal depuis des semaines, la Fecakaraté. Le Minsup précise par ailleurs dans sa note d’information qu’une décision administrative sera prise.
L’on s’en souvient qu’après la révélation d’un scandale sexuel qui serait produit à la Fédération camerounaise de Karaté, Narcisse Molle Kombi a prescrit une enquête pour faire toute la lumière sur ce qui s’est réellement passé. De sources bien vérifiées, la Commission d’enquête dirigée par Michel Dissake, l’inspecteur général des services du Ministère des Sports et de l’Education physique avait déjà en date du 28 juillet dernier auditionné 50 personnes.
Innocent D H
Le président du Conseil d’administration de la filiale de la firme sud-africaine, la mobil Telecommunications Network (MTN) Cameroon, M. Colin E. Mukete vient d’annoncer que l’entreprise accueille un nouvel homme à la tête de sa direction générale. Il s’agit de Stephen Blewett, choisi le 1er août dernier pour diriger ce géant africain de la télécommunication au Cameroun.
Consolider les réalisations de MTN au Cameroun, renforcer la position de l’entreprise dans le segment des télécoms ; maintenir un cadre de dialogue sain public/privé ; et travailler à la satisfaction des millions des clients du groupe au Cameroun. Telles sont les principales missions inscrites sur la feuille de route de Stephen Blewett, le nouveau Directeur général de MTN Cameroon (Chief executif manager), telles que brossées par le Président du Conseil d’Administration(PCA) de la firme, M. Colin E. Mukete.
S’agissant du profil de Stephen Blewett, il faut dire qu’il s’agit d’un homme pour qui la télécommunication n’est pas étrange. Titulaire d’un diplôme de commerce de l’Université du Kwazulu-Natal en Afrique du Sud, il justifie d’une expérience de 20 ans dans le paysage. Le nouveau DG a occupé les postes dans le domaine de la télécommunication en Afrique du Sud, en Namibie, au Mozambique, au Benin dans des entreprises telles Telkom Mobile, Mtc et MTN.
Précisons que le désormais manager de MTN Cameroon a par ailleurs dirigé le groupe au Benin de 2015 à 2020, où il a été félicité pour les chiffres réalisés. Ce qui lui a valu la reconnaissance de meilleur Dg du groupe pour l’année 2020.
Au nom du Conseil d’administration, le PCA de MTN Cameroon a remercié le Directeur financier, Monsieur Bodylawson Ebenezer pour avoir tenu la barque au cours des trois derniers mois, et a souhaité beaucoup de succès à Stephen Blewett.
Innocent D H
C’est à la faveur de la deuxième édition de la Semaine de l’Innovation numérique (SIN) qui aura lieu à Yaoundé, siège des institutions camerounaises. Organisée par le Ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) sous le parrainage du Président Paul Biya, l’évènement a pour ambition d’encourager les porteurs de projets pour un programme numérique émergent.
Cette deuxième édition de la Semaine de l’Innovation numérique est placée sous le thème : « Jeunesse camerounaise face au défi de l’innovation numérique, en contexte de crise sanitaire ». Dans le cadre des activités liées à cet évènement, un concours d’appel à projets innovants dénommé « concours national du meilleur projet TIC », est organisé du 28 juillet au 28 août 2020. Il est question de détecter, primer et accompagner les meilleures innovations numériques de l’année en cours au Cameroun.
L’on apprend que dans le sillage de ce concours, près de 272 jeunes camerounais porteurs de projets ont postulé au départ et seuls 15 projets ont été présélectionnés, pour 03 places au final. L’initiative portée par le Président de la République, Paul Biya à travers le Minpostel le 28 août 2019, permettra donc de dévoiler cette dernière brochette de startuppeurs.
Plusieurs critères sont mis en exergue dans la sélection des meilleurs projets et les candidats devront s’inscrire dans l’une des 07 thématiques applicatives du concours à savoir : l’e-Santé, l’e-éducation, l’e-Fin Tech, la robotique, la cyber-sécurité, l’e-services et bien d’autres.
Pour encourager la créativité camerounaise et locale, il sera question de cumuler la nationalité camerounaise à la domiciliation permanente du projet sur le sol camerounais. Pour cette compétition, le jury est constitué de de neuf experts. Elle ambitionne de détecter, primer et accompagner les meilleures innovations numériques de l’année au Cameroun présentés par les jeunes afin de stimuler la créativité et la saine émulation dans le domaine du numérique.
En rappel, lors de la dernière édition tous les 11 autres présélectionnés du concours ont été récompensés. Ils ont reçu au moins un chèque de 300 000 FCFA, un ordinateur portable plus un modem et une formation accélérée soit à l’IUT de Genève en Suisse, soit un stage à Orange Cameroun et une incubation à la Sup’PTIC Business Académy.
Innocent D H
331 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés en une semaine au Cameroun, révèle le point de la pandémie ce 06 août 2020. Se confirme ainsi, un net recul de la maladie sur l’ensemble du triangle national même si le nombre de décès est en hausse.
Depuis le 05 mars 2020, le Cameroun a enregistré 393 décès liés au coronavirus, 17 586 cas d’infection et 15 996 guéris. Entre le 29 juillet et le 06 août 2020, 331 nouvelles infections ont été confirmés, 676 guérisons et 06 morts, contre seulement 02 seulement la semaine dernière. Ce sont les principales données rendues publiques à l’occasion de la réunion de veille et d’évaluation de la stratégie nationale de riposte contre la Covid-19. Le Gouvernement faisait ainsi le point de la lutte contre cette pandémie.
Cette réunion a permis de découvrir le message du Gouvernement qui reste l’observance stricte des mesures barrières. L’équipe pilotée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute met l’accent sur l’inclusion des solutions endogènes issues de la pharmacopée traditionnelle.
Le 04 août 2020, l’archevêque métropolitain de Douala, Mgr Samuel Kleda a indiqué devant les journalistes, « le corona est vaincu ! ». Pour l’homme d’église, aucun camerounais ne devrait plus trouver la mort à cause du coronavirus. C’est ainsi qu’il déclare, « si nous nous organisons bien, aucun camerounais ne pourra trouver la mort ».
05 millions de comprimés de chloroquine et 2,5 millions d’azythromicyne ont été déjà fabriqués au Cameroun par l’Institut de Recherche sur les Plantes médicinales (IMPM), a-t-on appris lors de cette importante rencontre. Précisons à titre de rappel que le double Conseil extraordinaire de cet institut tenu sous la présidence du Pr. Rose Gana Fomban avait été sanctionné par plusieurs résolutions parmi lesquelles l’acquisition des tests nécessaires pour la production de l’hydroxychloquine et de l’Azithromicyne. Cette décision résultait de l’autorisation du Chef de l’Etat relayée par un communiqué du ministre de la Recherche Scientifique de l’Innovation (Minresi).
Innocent D H