Le but de ces deux semaines de cours de remise à niveau est de pouvoir jauger le niveau réel des enfants.
Les élèves doivent avoir deux semaines de cours de remise à niveau dès la rentrée scolaire prochaine. Pauline Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) a déjà donné cette instruction aux différents chefs d’établissements scolaires. Elle l’a fait lorsqu’elle procédait au lancement solennel de la rentrée pédagogique au Lycée bilingue technique de Nkolbisson à Yaoundé.
S’exprimant sur la question sur les antennes de la Crtv, le Pr Catherine Awoundja Epse Nsata a déclaré : «je demande aux enseignants de se mettre résolument au travail dès la rentrée et de se dire que ces enfants viennent de passer beaucoup de temps à la maison, et qu’il va falloir une remise à niveau pendant tout au moins deux semaines. Pendant cette période, ils vont procéder aux activités d’intégration qui leur permettent de jauger le niveau réel de ces enfants. Ils vont ainsi consolider les acquis».
Il convient de rappeler que c’est depuis le 17 mars 2020, que de nombreux enfants ont été contraints de rester à la maison à cause de la pandémie du Coronavirus. Parmi les mesures gouvernementales entrant dans la stratégie de lutte contre la Covid-19, Joseph Dion Ngute et ses collaborateurs avaient opté pour l’arrêt momentané des cours. Et à la date du 1er juin 2020, seuls les candidats aux examens officiels avaient été autorisés à reprendre les classes, pour pouvoir préparer lesdits examens, qui se sont déroulés entre juillet et août.
La décision de faire des cours de remise à niveau aux élèves durant deux semaines dans le contexte sus brièvement présenté, semble donc justifiée.
Liliane N.
L’identité des 07 employés de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) concernés vient d’être dévoilée par le ministre camerounais des Enseignements secondaires (Minessec), Pauline Nalova Lyonga. Ces personnes sont accusées de négligence, de fuite et de complicité de fuite des épreuves de l’examen Baccalauréat session 2020.
La session 2020 du Baccalauréat de l’Enseignement général au Cameroun a été émaillée de fuite d’épreuves, notamment pour les épreuves de physique, sciences de la vie et de la terre et de Chimie des séries C, D et TI. Ce qui avait d’ailleurs emmené la Minesec, Pauline Nalova Lyonga à décider de la reprogrammation des épreuves concernées. Après une enquête administrative minutieuse diligentée, le ministère en charge des Enseignements secondaires vient de sanctionner les personnes accusées d’avoir participé à ladite fuite. Il s’agit ainsi de 07 employés de l’Office du Baccalauréat qui sont touchées par cette sanction.
Signalons également que dans le même temps, la Minesec a signé une décision portant suspension de ces personnels qui se recrutaient dans le service de reprographie à l’OBC. A la lecture du texte de Nalova Lyonga, ils sont des fonctionnaires et agents qui occupaient les fonctions de Chef de service, cadres détachés, secrétaires, agents de bureaux et agents de maîtrise
La commission d’enquête administrative mise sur pied a permis de démonter leur implication dans la fuite des épreuves à l’examen susmentionné. Il faut aussi relever dans le même registre que la Minesec a décidé de la suspension pour une période de trois mois, ceux des fonctionnaires ayant été cités dans le scandale. S’agissant des agents de l’Office du Baccalauréat du Cameroun, des mesures disciplinaires seront prises à leur encontre par le Directeur de cette institution, a-t-on appris.
Ces sanctions décidées par le membre du Gouvernement sont appréciées à sa juste valeur par de nombreux observateurs. Ceux-ci y voient une option efficace de dissuasion des personnes qui tenteraient de poser des actes similaires dans l’avenir. Au total, les décisions de Nalova Lyonga montrent clairement que l’impunité n’a pas sa place dans les institutions de la République car l’image du pays en dépend surtout en ce qui concerne les institutions qui s’occupent de la formation des jeunes notamment les Enseignements secondaires.
Innocent D H