Dans une publication ce 04 septembre 2020 sur sa page Facebook, le militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) qui dénonce la décision de mise sous mandat de dépôt du jeune Kevin par le juge d’instruction. Célestin Djamen appelle à sa libération immédiate et sans condition, étant donné que le jeune âgé de 17 ans est accusé d’avoir partagé les épreuves du baccalauréat sur les réseaux sociaux.
Sur la page de son compte Facebook, Célestin Djamen s’interroge sur l’affaire concernant l’incarcération du jeune Kevin. « Il est particulièrement indécent d’incarcérer un gamin de 17 ans sous le fallacieux prétexte qu’il aurait partagé les épreuves du Bac lancées sur les réseaux sociaux par des mercenaires sans morale et sans aspérité, dévergondés de surcroît par le goût exacerbé du lucre. Combien de candidats ont intercepté ces copies clandestines d’épreuves du bac ? Pourquoi seul Kevin ferait l’objet de cette funeste cabale ? ».
Néanmoins, l’homme politique ne s’empêche pas dans le cadre de cette affaire, de saluer la bravoure et le professionnalisme de Me Emmanuel SIMH qui selon lui, « se bat corps et âme pour libérer cet enfant des griffes de ces sorciers impénitents. Que le barreau et la société en soient honorés. Je lui rends hommage, il a notre soutien total ».
Célestin Djamen relève une double faute dans la décision du juge qui a instruit l’arrestation du jeune. Il dénonce, « monsieur le juge d’instruction vous avez commis une grave faute juridique mais surtout Morale en décidant d’un mandat de dépôt contre le jeune Kevin tout en laissant en liberté les vrais commanditaires. Le milieu carcéral n’est pas un milieu saint, surtout pour un enfant qui risque d’en être traumatisé à vie. Je sais de quoi je parle ». Ce qui amène le militant du MRC à demander, « de lever ce mandat de dépôt inopportun et malveillant. C’est la République qui y gagne en dignité. Effacez-moi cette ignominie s’il vous plaît », exprime-t-il.
Innocent D H
C’est une quinzaine de suspects qui vient de tomber dans les mailles des éléments de la gendarmerie dans la région du Nord. Ainsi se présente ce bilan élogieux de l’opération dénommée Adamaoua-Nord (ADANO) prescrite par le Chef des armés, Paul Biya. Objectif, tordre le coup au phénomène de prise d’otage avec demande de rançons, vols de bétails et autres formes de criminalité dans la partie septentrionale du Cameroun.
L’engagement de la Gendarmerie nationale dans le cadre de l’opération ADANO ne faiblit pas un seul instant. La preuve, une quinzaine de suspects constitués de présumés preneurs d’otages et autres criminels en milieu urbain et rural. Dans les arrondissements de Touroua et Tchéboa, 3 présumés ravisseurs, 05 présumés voleurs de bétails et 3 suspects cambrioleurs ont été interpellés. Ils avaient en leur possession du matériel volé.
« Pendant plus de cinq jours, nous avons pu ratissé plus de trois villages où nous avons pu interpellé plusieurs suspects. Nous avons également eu à mettre la main sur plusieurs motocyclettes volées qui sont utilisées par les malfaiteurs », à en croire Tang Fils, Commandant la compagnie de Gendarmerie de Garoua III à Ngong.
Il faut aussi relever que des opérations de ratissage ont aussi été menées dans les localités de Bibémi, Baschéo et de Dembo. Ce qui a d’ailleurs permis à la compagnie de gendarmerie de Garoua II à Pitoa, de mettre hors d’état de nuire trois présumés preneurs d’otages, et dans le département du Mayo-Louti, d’interpeller trois suspects avec trois armes de fabrication artisanale et d’effets saisis, selon le capitaine Ousmaïla Adji, commandant la compagnie de gendarmerie de Guider. « Dans le canton de Goloza, nous avons démantelé un réseau de preneurs d’otage avec demande de rançons. Nous remercions la population pour la collaboration et les invitons à en faire davantage », confie le commandant Ousmaïla.
Innocent D H
L’instruction présidentielle a été récemment répercutée au Premier ministre à travers une correspondance du secrétaire général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. L’argent dédié à cette reconstruction sera défalqué dans le budget de 15 milliards mis à la disposition du Top management de la compagnie.
Le Chef de l’Etat camerounais, Paul Biya engagé à redonner à la compagnie aérienne nationale toutes ses lettres de noblesses. Dans le cadre de sa restructuration, il vient d’instruire au Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute, l’achat de deux aéronefs Dash Bombardier Q400. La Camair-Co devra également envoyer en maintenance, l’un des Boeing 737-700 NG et la location de deux moteurs susceptibles de permettre la remise en vol du deuxième Boeing 737-700 NG. Ils viendront ainsi s’ajouter aux MA60 chinois et le premier Bombardier Q400 exploité par la compagnie.
Dash Bombardier Q400 sollicité par le Président de la République est un aéronef crée en 2000, apprend-on. Elle est une fabrication de Havilland Canada (DHC) renommé « Q400 » après acquisition en 1992 de DHC par Bombardier. A sa capacité d’emport de 10 tonnes d’eau ou de retardant en mission de lutte contre les incendies, il est reconnu à cet avion, la capacité de transporter des passagers ou 9 tonnes de frêt. Son système de largage est composé d’une soute, réservoir de 10 000 litres plaqué sous le fuselage, d’un calculateur commandant deux portes permettant un large dit constant flow (débit constant) afin d’assurer l’arrosage au sol quantitatif et qualitatif choisi par l’équipage.
Précisons aussi que le Q400 offre un assez grand espace par passager qui, combiné au NVS, rend le voyage nettement plus confortable et plus agréable que sur les autres avions turbopropulsés régionaux. Sont aussi caractéristiques du Bombardier Q400, la capacité d’embarquer 70 à 90 passagers. La version de 74 passagers comporte 8 places en Business Class et 66 en Economy Class. Sont seulement en Economy, les configurations 82 et 90 sièges.
Innocent D H
Le principal pays d’où proviennent les importations du Cameroun au cours de cette période reste l’empire du milieu avec 823 350 tonnes de produits. Ce qui représente 16,1% du volume global des importations enregistrées par le pays durant l’exercice 2019.
Des données fournies par l’Institut national de la Statistique (INS) dans sa récente note sur le commerce extérieur en 2019 renseignent que le Cameroun a dépensé 621,8 milliards de FCFA. Un niveau qui se situe légèrement en dessous de la performance de l’empire du milieu en 2018. En effet, durant cette année, les importations en provenance de la Chine s’élevaient à 736 474 tonnes pour 628,7 milliards de francs CFA.
Ainsi, la même source révèle un déficit de la balance commerciale du Cameroun qui s’est davantage creusé pour atteindre 1.464,2 milliards de FCFA. Un déficit qui était en augmentation de 171,3 milliards de FCFA, soit 13,3% par rapport à l’exercice 2018.
Figurent parmi les produits chinois exportés par le Cameroun en 2019 : les machines et appareils électroniques dont le taux d’importation se situe à 16% ; les machines et appareils mécaniques de l’ordre 11% ; les produits céramiques qui ont atteint 8% ; les voitures automobiles, tracteurs et cycles qui représentent 6%. Comparativement à 2018, l’importation des machines et appareils électriques chinois vers le Cameroun était de 20% ; 12,8% des machines et appareils mécaniques ; 6,8% des fontes, fer et acier ; 6,2% des fontes, fer et acier, 6% des produits divers des industries chimiques ; 5,2% des voitures automobiles, tracteurs, cycles ; 4% des poissons et crustacés, mollusques, pour ne citer que ces produits.
Après l’empire du milieu
L’on apprend que derrière la Chine, se classe la France avec 8,1% des importations pour l’année 2019. Ce qui correspond à 505.446 tonnes dont la valeur est estimée à 311,6 milliards de FCFA, contre 8,3% en 2018 pour 402.097 tonnes dont le montant est de 281,3 milliards de nos francs. Concernant l’Hexagone, les produits essentiellement exportés sont entre autres, des céréales notamment le froment de bétail (14%) ; les produits pharmaceutiques (11%), des machines et appareils mécaniques (8%) ; des machines et appareils électriques (8%) ; les hydrocarbures, exclusivement les carburants et lubrifiants (8%).
Le troisième pays vers lequel le Cameroun a importé des produits durant l’exercice 2019, c’est un pays africain à savoir le Togo. 585.259 tonnes, c’est le volume de produits importés pour 253,8 milliards de FCFA et d’un poids d’importations de 6,6%.
Innocent D H
C’est le résultat d’une opération de saisie menée par le Commissariat central N°4 de la ville de Yaoundé, la capitale camerounaise. La fausse monnaie interceptée se présente en coupure de 2.000 FCFA et 10.000 FCFA, apprend-on.
Si l’on s’en tient aux informations relayées par la Radio nationale (Crtv) ce mercredi, 02 septembre 2020 au journal grand format 17-18, cette fausse monnaie a été récupérée par le Commissariat central N°4 de Yaoundé grâce à un système de renseignement d’appoint. Christine Irène Mindjom, commissaire divisionnaire explique : « c’est un crime qui porte sur la contrefaçon de la monnaie, sur la production de la fausse monnaie. En effet, sur des informations, nous avons appris que le nommé Ngweth Dieudonné qui est actuellement en cellule, était un fournisseur de fausses monnaies au nommé Allassa ».
Le nommé Allassa aurait été interpellé en possession d’une somme de 444.000 FCFA en coupure de 2.000 FCFA qu’il restait des 03 millions déjà distribués. A en croire la commissaire divisionnaire : « en remontant encore la piste, on a découvert que celui-ci s’apprêtait à passer une commande de 12 millions de FCFA en fausse coupure. Continuant nos investigations, nous avons aussi interpellé le nommé Mama en possession d’une somme de près de 05 millions en coupure de 10.000 FCFA. L’enquête a permis qu’on interpelle certains de leurs distributeurs ».
Il convient d’indiquer que, ce n’est pas pour la première fois que des personnes sont interpellées par les forces de sécurité et de maintien de l’ordre en possession de fausses monnaies dans la ville de Yaoundé. En avril 2019 par exemple, trois faux monnayeurs avient été arrêtés par les éléments du groupement territorial du Mfoundi. Des informations puisées à bonnes sources, ces individus essayaient d’injecter 200. 000 FCFA en fausse coupure dans le circuit économique.
Innocent D H
C’est dans le cadre d’un séminaire que préside ce jeudi, 03 septembre 2020 à Yaoundé, la ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Minette Libom Li Likeng. Un séminaire qui rentre dans le cadre des activités du lancement de la campagne nationale pour la promotion de la culture de la cybersécurité et l’utilisation responsable des réseaux sociaux récemment annoncée.
Selon l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic), les banques du Cameroun ont perdu 03 milliards de FCFA en 2015 à cause de la cybercriminalité. A en croire les explications du Directeur général de l’Antic, Ebot Ebot Enaw, ces pertes résultent du « Skimming », une pratique cybercriminelle qui consiste à « pirater des cartes magnétiques à l’aide des dispositifs spéciaux insérés dans des guichets automatiques de billet de banque ».
Antic explique également que, les effets néfastes du « Skimming » sur les banques sont un moindre mal par rapport aux ravages causés par l’utilisation des simbox dans le secteur de la téléphonie. En effet, ce dispositif permettant à des personnes installées à l’étranger de passer des appels à des tarifs locaux, est à l’origine d’importantes pertes financières aussi bien pour les entreprises que pour le Trésor public camerounais.
En octobre 2015, au cours d’un forum consacré aux enjeux et perspectives de la lutte contre la fraude par Simbox au Cameroun, les quatre opérateurs de téléphonie en activité au Cameroun avaient déjà perdu plus de 18 milliards de FCFA depuis le début de l’année, contre un peu plus de 04 milliards de FCFA pour l’Etat, du fait des fraudes à la Simbox, a-t-on appris.
Le Minpostel veut sans doute mieux armer les entreprises opérant au Cameroun sur les moyens leur permettant d’inverser cette tendance. C’est d’ailleurs l’une des principales raisons de l’organisation de ce séminaire sur les questions de cybercriminalité ce jeudi à Yaoundé. Minette Libom Li Likeng avait déjà annoncée le lancement de la campagne nationale pour la Promotion de la culture de la cybersécurité et l’utilisation responsable des réseaux sociaux au Cameroun.
Innocent D H
Présent au Cameroun depuis plus de 30 ans, l’organisation humanitaire dans ses missions de principe doit jouer un rôle noble. Elle devrait fonder sa mission sur l’impartialité qui donne sens à ses activités. En contexte de crise, Médecins Sans Frontières (MSF) apporte une assistance médicale aux populations dont la vie ou la santé sont menacées. Toutefois, des déviances sont quelques observées quand MSF rend compte de ses activités, s’éloignant ainsi de sa mission essentielle et aggravant au passage les crises socio-politiques au lieu de leur trouver une thérapie salvatrice.
Commençons par rappeler les Missions du MSF au Cameroun afin que nul n’en ignore. Il convient de préciser de prime à bord qu’il ne s’agit pas d’une mission isolée dans la mesure où cette organisation humanitaire a des missions universellement reconnues. Depuis près de cinquante ans, elle s’est fixé pour engagement d’apporter une assistance médicale aux populations dont la vie ou la santé sont menacées, en France ou à l’Etranger : principalement en cas de conflits armés, mais aussi d’épidémies, de pandémies, de catastrophes naturelles ou encore d’exclusion de soins.
La médecine en contexte précaire est au cœur de l’activité de Médecins Sans Frontières, qui peut mettre en œuvre un large éventail de soins : consultations, hospitalisations, interventions chirurgicales, soins psychologiques, soins médico-nutritionnels etc. MSF peut aussi apporter des secours matériels etc. L’Organisation peut également apporter des secours matériels et sanitaires pour améliorer les conditions de vie de personnes affectées par une crise.
L’impartialité est le fondement de la mission de Médecins Sans Frontières. Pour cela, elle doit distribuer ses secours sans discrimination en portant la priorité vers les personnes les plus immédiatement en danger. Ainsi, elle ne prend pas parti en cas de conflit armé. Elle peut toutefois être amenée à dénoncer et critiquer publiquement les entraves à son assistance humanitaire et les manquements aux conventions internationales.
C’est en principe sur la base de cette mission noble que MSF doit également mener ses activités au Cameroun. Présente dans le pays depuis plus de 30 ans, elle intervient depuis 2011 dans les crises à l’Extrême-Nord et dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest depuis 2018.
Crise dans l’Extrême-Nord
Selon le rapport international d’activités 2017 du MSF au Cameroun, « depuis 2011, le conflit entre groupes d’opposition armés et armée nigériane a forcé des centaines de milliers de personnes du nord-est du Nigéria à se réfugier au Cameroun, au Tchad et au Nigéria et au Niger. Ces trois dernières années, la violence a de plus en plus débordé du Nigéria dans ces trois pays, provoquant de nouveaux déplacements. En fin d’année, le Cameroun comptait environ 88.000 réfugiés et 24.000 déplacés internes ». MSF rapporte avoir alors intensifié des soins médicaux d’urgence aux victimes de violence. « Depuis les premières attaques-suicides sur le sol camerounais, à Maroua, en 2015, les bombardements ont été fréquents dans la région de l’Extrême-Nord. Rien qu’en 2017, MSF a recensé plus de 58 attaques de ce type dans la région, soit plus d’une par semaine. MSF a donc multiplié ses activités de chirurgie d’urgence et augmenté sa capacité à traiter les grands nombres de victimes de ces attaques. Dans la ville de Mora, près de la frontière nigériane, MSF a remis en état le bloc opératoire et mis sur pied un service d’ambulance pour transporter les patients à l’hôpital local. L’équipe a stabilisé des patients et transféré à l’hôpital de Maroua ceux qui avaient besoin des soins chirurgicaux spécialisés », découvre-t-on dans ce rapport.
Crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest
« Alors que l’insécurité et la violence dans le Nord du Nigéria voisin continuaient de pousser des milliers de réfugiés nigérians et de résidents locaux vers le sud, des tensions sociopolitiques dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont dégénéré en un conflit armé qui, en fin d’année, avait déplacé plus de 435.000 personnes. La plupart ont fui dans la brousse et vivent sans abri, sans nourriture, sans eau ni service de santé de base », avait révélé MSF dans son rapport de 2018. Ce qui va l’amener à apporter son secours d’urgence dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun. « En juin, MSF a ouvert des cliniques mobiles temporaires à Kumba, dans la région du Sud-Ouest, pour offrir des consultations en soins primaires aux déplacés. Les équipes ont assuré 366 consultations ambulatoires rien que pour la première semaine, et soigné surtout des cas de paludisme, des infections respiratoires et des diarrhées. MSF a également étendu ses activités à Buéa, ainsi que dans le Nord-Ouest à Bamenda », a-t-on appris.
Si l’on s’attarde à ses interventions, MSF est parfaitement dans son rôle. A l’analyse, cette organisation humanitaire rend compte de ses interventions. Elle communique publiquement pour témoigner du sort des populations auprès desquelles elle intervient, et pour informer sur l’ampleur, l’efficacité ou les objectifs des secours ou les objectifs des engagés. Et c’est là où très souvent le bas blesse.
Au Cameroun notamment, ces dernières années l’organisation semble se livrer à un jeu trouble. Ses rapports s’écartent régulièrement de la réalité vécue sur le terrain, compromettant ainsi le caractère neutre de ses interventions. Quelquefois, on a même du mal à reconnaître au nom de qui agit MSF ainsi que d’autres ONG de défense des Droits de l’Homme opérant dans les zones en crise au Cameroun. Certains observateurs soupçonnent très souvent leurs connexités avec les groupes armés sur le théâtre des opérations.
Pour redorer leur blason et rester crédibles, ces ONG doivent faire leur travail en toute neutralité afin que leurs interventions participent véritablement à l’édification de la paix et non plutôt à jeter de l’huile sur le feu.
Innocent D H
C’est le bilan d’une vaste opération menée récemment dans cette ville de la région du Nord-Ouest par l’armée camerounaise. L’information a été rendue publique ce lundi, 31 août 2020 par le ministère de la Défense.
L’efficacité de l’armée camerounaise dans la crise anglophone ne faiblit pas. Son déploiement à Boyo dans la région du Nord-Ouest fait tomber 17 ambazoniens et 07 séparatistes mis aux arrêts, à en croire des sources proches de l’armée.
L’armée fait aussi savoir que cette opération dénommée Boyo 1 s’est déroulée dimanche dernier, 30 août 2020. C’était à Fundong, une autre localité de la région du Nord-Ouest du Cameroun. Une opération conduite par le commandant de la 5ème région militaire, le général Valère Nka.
Occasion pour le haut gradé de l’armée camerounaise de rappeler l’importance de la collaboration qui gagnerait à être encouragée. « Nous avons besoin de la collaboration de la population dans la conduite de nos missions sur le terrain », souhaite le général Valère Nka. Il convient de préciser ici que, cette opération de l’armée intervient dans un contexte où les crimes et les assassinats perpétrés par les séparatistes ambazoniens sont récurrents nomment envers les travailleurs humanitaires.
En juin dernier, l’armée camerounaise avait également eu à mener plusieurs opérations dans la région du Nord-Ouest. C’était dans les localités de Batibo, Bali Widikum qui abritent des bases séparatistes opérant dans cette région. « 13 séparatistes ont été neutralisés lors de la première opération », avait déclaré Valère Nka sur les ondes de la Crtv. La seconde opération menée à Mbokam, un village de la localité de Jakiri, les forces armées ont arrêté « 11 séparatistes et récupéré une dizaine d’armes », avait pousuivi l’officier supérieur de l’armée camerounais. Ces opérations militaires avaient alors permis de démanteler de nombreux camps de sécessionnistes et de récupérer d’importants stocks d’armes après les combats qui ont duré plus de 72 heures, avait-on appris.
Innocent D H
Parmi les dégâts causés par la pluie qui s’est abattue dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun dans la nuit du 30 août 2020, il y a l’affaissement d’un pylône électrique sur le réseau alimentant toute la région. Ce qui a provoqué la rupture de la fourniture de l’énergie électrique dans plusieurs villes notamment à Maroua, la capitale régionale.
Selon les informations fournies par le Bouba Babani, délégué régional Eneo de l’Extrême-Nord, la Société nationale de Transport d’électricité (SONATREL) a informé l’entreprise de la distribution de l’énergie à propos de la « survenue d’un incident majeur hier 30 août 2020 à 22 heures 09 sur la ligne de transport Guider-Maroua. Ce défaut fait suite à un affaissement d’un des pylônes après une forte pluie à Maroua ». Sur la conséquence entraînée par cet affaissement du pylône, le délégué indique, « cet incident a pour conséquence immédiate de mettre hors service le poste de Maroua qui assure la distribution de l’énergie dans toute la région de l’Extrême-Nord ».
Ainsi, l’on assiste à une rupture de la fourniture de l’énergie électrique dans d’importantes villes de la région dont Maroua, mais aussi Mokolo, Mora, Kaélé, Bogo, Maga, Yagoua, Kousseri entre autres, apprend-on par la source sus évoquée.
Le rationnement de l’énergie fait en sorte que l’Extrême-Nord vit désormais au rythme des délestages. « Les centrales de Maroua et de Kousseri ont été mises à contribution pour possiblement reprendre quelques localités. En attendant les réparations du pylône endommagé, Eneo se trouve dans l’obligation de procéder à une distribution rotative de la fourniture », informe également le délégué régional de SONATREL de l’Extrême-Nord.
Signalons aussi que, plus tôt ce lundi, 31 août 2020, le Pont de Palar qui relie Maroua à Kousseri s’est affaissé du fait de la pluie de la veille, c’est-à-dire dans la nuit du 30 de ce mois.
Innocent D H
Une fois de plus, la douane camerounaise fait éviter le pis aux populations. Les agents de la mission Halte au Commerce illicite (HALCOMI) zone 3 Viennent de mettre la main sur cette curieuse cargaison. Le coup de filet a eu lieu à Pakete, dans la région du Nord Cameroun, non loin de la frontière avec le Nigéria.
Selon les informations puisées à bonnes sources, ces engins explosifs improvisés ont été découverts dans une voiture Toyota starlette venant d’un pays voisin et qui a refusé de s’arrêter à un poste de contrôle. La saisie de ces produits illicites s’est déroulée à Pakete, non loin du village Demsa, dans l’arrondissement de Gashiga, région du Nord.
« Cette starlette entrait on l’a stoppée, elle a refusé de s’arrêter, elle venait d’un pays voisin. Nous étions obligés d’utiliser la force. C’est en fouillant cette voiture qu’on a retrouvé ces engins. Cette mission HALCOMI, nous sommes là pour fouiller tout ce qui entre dans le pays et enlever les marchandises prohibées », explique le Commandant de l’Opération HALCOMI zone 3.
Le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i s’est rendu au poste de Commandement de l’opération à Garoua. Il s’est félicité de cet autre bon résultat à mettre à l’actif de la douane camerounaise dans le Nord. « Cette descente avait pour but de venir constater après un renseignement, la saisie par l’opération HALCOMI d’un stock de plus de 200 colis préparatoires explosifs destinées à des activités dangereuses. Nous voulons ici, saluer cette action ».
Pour renforcer le contrôle à la frontière, des dispositifs sont prises à en croire les assurances du Gouverneur de la région du Nord qui vient de signer un arrêté. « A compter de lundi, l’activité des starlettes sur toute la région du Nord, est interdite. Ces mesures pourront encore monter d’un cran si jamais, d’autres venaient à s’incruster dans d’autres activités illicites. Tous ceux qui se livrent dans des activités illicites n’ont qu’à bien se tenir », martèle l’autorité administrative.
L’opération Halte au Commerce illicite zone 3 est déployée dans les trois régions septentrionales du Cameroun à savoir, le Nord, l’Extrême-Nord et l’Adamaoua. Elle a vocation à lutter contre le commerce illicite, la contrebande, et toute forme de fraude douanière. Cette même opération a saisi il y a quelques jours des marchandises d’origine douteuse parmi lesquelles des lingots d’aluminium destinés à la fabrication d’explosifs, 310 sacs de riz précuits frauduleux. La cargaison était transportée à bord d’un camion de marque DINA non immatriculé à destination du Nigéria. Le camion s’est embourbé à cause du mauvais état de la route, avant d’être intercepté à Garoua Windé dans l’arrondissement de Garoua Ier.
Innocent D H