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Innocent D.H.

Innocent D.H.

Les deux hommes âgés de 19 ans ont été arrêtés en possession d’un crâne humain, exhumé au cimetière de Njoumassi dans l’arrondissement de Garoua Ier. Leur interpellation a été rendue possible grâce à la collaboration du comité de vigilance local.

 

Il s’agit de Pascal Douboua (alias Abdoulaye) et de Robert Sen, deux présumés trafiquants d’ossements humains qui viennent de tomber dans la nasse de la Gendarmerie nationale, dans l’arrondissement de Garoua Ier. « Nous cultivions le champ non loin du cimetière, un monsieur est venu nous demander si nous ne voulons pas devenir riches au lieu d’être au champ. Nous avions dit oui, après, il nous a donné des conditions indiquant qu’il va nous mettre dans une secte illuminati. Il nous a dit de lui apporter la tête d’un cadavre et a insisté que si nous refusons, nous serons transformés en chats ou chiens », confie l’un des présumés coupables.

L’arrestation de ces présumés criminels concrétisée grâce aux actions menées par les éléments de la Gendarmerie nationale qui ont bénéficié de la collaboration des membres du comité de vigilance de Njoumassi. « En date du 14 de ce mois, nous avons été saisi par le comité de vigilance du quartier Kongoré, nous informant qu’il y a des individus qui seraient aperçus tard dans la nuit transportant un sac suspect. Après une fouille domiciliaire, on a découvert un crâne. On a requis un médecin qui a déterminé qu’il s’agit du crâne d’un homme dont l’âge varie entre 40 et 50 ans qui serait décédé, il y a environ 4 mois des suites d’un traumatisme crânien », explique le capitaine Housseini, commandant la compagnie de gendarmerie de Garoua Ier.

Pour le sous-préfet de cet arrondissement, Ismaïlou Adama, il s’agit des bons points à mettre à l’actif de l’union sacrée contre l’insécurité dans la capitale régionale du Nord. « Depuis que les autorités ont interpellé les chefs traditionnels et les comités de vigilance pour leur redynamisation, nous avons remarqué une reprise en main dans la collaboration », se réjouit l’autorité administrative.

Innocent D H 

En date du 14 août dernier, le Président régional de l’Association pour le Développement culturel des Mbororos du Cameroun (Mboscuda) a adressé une correspondance au ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, Henri Eyébé Ayissi. Dans sa lettre, Ousmane Biri dénonce la concession cette importante parcelle de terre accordée en 2018 à un investisseur.

 

La lettre Ousmane Biri a pour objet, « situation des éleveurs Mbororos et agriculteurs vivant à Mbakana, dans l’arrondissement de Tignère, département du Faro et Déo ». Le Président de Mboscuda au nom de sa communauté s’inscrit en faux contre la concession de 100.000 hectares de terre accordée à un investisseur. Environ 100 familles d’éleveurs et agriculteurs Mbororos exploitent depuis des décennies cette dépendance du domaine national. Celles-ci n’entendent pas l’abandonner, apprend-on.

Dans la correspondance adressée au Ministre Henri Eyébé Ayissi, on peut lire, « courant 2018, ils (éleveurs Mbororos) ont été surpris de voir Abdoulahi Aboubakar déployer d’énormes moyens matériels et humains sur le terrain (querellé, Ndlr), en vue de l’édification d’une clôture. Les différentes tentatives de résolution de ce litige au niveau du lamidat de la sous-préfecture et de la préfecture ont été vaines et les menaces d’expropriation persistant. D’où la plainte portée contre le susnommé devant les tribunaux de première et de grande instances de Tignère et dont le verdict est attendu ».

Selon les informations relayées par nos confrères du trihebdomadaire régional, l’œil du Sahel, la sortie du Président de Mboscuda est consécutive à une correspondance adressée récemment à l’investisseur Abdoulahi Aboubakar par le préfet du département du Faro et Déo. D’après le journal, Auguste Essomba avait écrit, « j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir saisir le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières pour l’attribution d’un site en concession, conformément aux dispositions de l’article 7 du décret N°76-166 du 27 avril 1976 fixant les modalités de gestion du domaine national qui énonce que les concessions de moins de 50 hectares sont attribuées par arrêté du ministre chargé des domaines. Celles de plus de 50 hectares sont attribuées par décret présidentiel ».

Innocent D H  

 

La mise en place de cette infrastructure devra permettre aux artisans d’être à l’abris des tracasseries dans les aéroports et les ports du Cameroun. Ce qui est perçu comme une bonne nouvelle pour la famille des artisans camerounais, a été rendue publique au cours d’un atelier qui vient de s’est tenu récemment à Yaoundé.  

 

 

Bientôt la fin des tracasseries dans les aéroports et les ports du Cameroun pour les acteurs du secteur artisanal. Le pays peaufine la mise en place d’un bureau de facilitation des exportations de produits artisanaux. Il s’agit d’une initiative gouvernementale à travers le ministère des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa). Cette structure sera une sorte de guichet unique permettant aux artisans de se conformer aux procédures administratives relatives aux exportations de leurs produits artisanaux.

Précisons que la mise en place annoncée de ce bureau intervient au moment où l’activité artisanale enregistre un certain dynamisme avec le lancement d’une galerie virtuelle en 2016, pour assurer la promotion de l’artisanat camerounais dans l’espace cybernétique.

En octobre 2019, l’on avait appris que le Cameroun et le Sénégal s’apprêtaient à signer un accord de coopération dans le secteur de l’artisanat. L’information avait alors été révélée au sortir d’une audience de l’ambassadeur du Sénégal au Cameroun, Khare Diouf, au ministère des PME, de l’Economie sociale et de l’Artisanat. Le ministre camerounais Achille Bassilekin avait précisé, « nous voulons nous inspirer de la réussite de la Chambre nationale des métiers et de l’artisanat du Sénégal, pour établir un accord de partenariat avec cette institution. Il s’agit notamment de susciter une collaboration entre cet institut et notre Centre international de l’artisanat et nos villages artisanaux ».

La coopération entre les deux pays devrait impliquer notamment pour le Cameroun, le transport chez lui de l’exemple sénégalais de promotion des entreprises artisanales grâce à un programme gouvernemental doté d’une enveloppe de 30 milliards de FCFA.

Innocent D H     

Ce lundi, 24 août 2020, le ministre camerounais de l’Administration territoriale (Minat) était aux chevet des populations sinistrées de la ville d’Edéa par les récentes inondations dans la région du Littoral.  Paul Atanga Nji leur a remis un « don » du Chef de l’Etat, Paul Biya.

 

Le « don » du Président de la République remis aux sinistrés des inondations du 21 août dernier dans la ville d’Edéa, département de la Sanaga Maritime, région du Littoral est constitué : des couvertures, des matelas, des denrées alimentaires entre autres. En remettant le paquet du Chef de l’Etat, Paul Biya à qui de droit, le ministre Paul Atanga Nji qu’accompagnait le ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena et le Gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, a rappelé aux bénéficiaires que ce « don » représente la constante sollicitude du Président à l’endroit des compatriotes où qu’ils se trouvent affectés.

Le patron de l’Administration territoriale a par ailleurs, appelé les populations à libérer les drains et les voies d’écoulement des eaux à cause des inondations. Occasion également pour le maire de la ville, Albert Emmanuel Nlent qui a remercié le ministre pour ce geste de réconfort et de soutien du Président de la République.

Des sources concordantes, les récentes inondations dans la ville d’Edéa ont fait au moins un mort, un enfant d’une famille déplacée interne de la crise sociopolitique dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun.

Indiquons qu’en fin de la semaine dernière, d’autres régions du pays outre que celle du Littoral ont également connu de fortes précipitations. C’est ainsi que des pluies diluviennes ont été également enregistrées dans la région de l’Ouest. Ce qui a d’ailleurs entraîné la perturbation de la circulation routière sur l’axe Santchou-Dschang à la suite de l’affaissement d’une buse sur le tronçon.

 

Innocent D H

 

 

Les deux Etats ont entamé depuis le 08 août 2020, les travaux d’interconnexion par la fibre optique. Ce projet financé par la Banque africaine de Développement (BAD) à hauteur de 66,5 millions d’euros ambitionne de combler le taux de pénétration d’internet entre le Cameroun et le Congo.

 

La cérémonie y afférente s’est tenue à Ntam au Congo. Elle a vu la présence de Léon Juste Ibombo, le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, ainsi que de Mohamadou Saoudi, le secrétaire général du ministère camerounais des Postes et Télécommunications. Ces travaux interviennent après la visite effectuée sur les sites techniques et le tronçon pilote de ce projet de télécoms par Michel Ngakala, le coordonnateur par intérim du projet Central Africa Backbone (CAB). Cette dernière qui a lieu du 27 juin au 01er juillet 2020 avait été jugée positive.

Dans les détails, l’on apprend que le projet Central Africa Backbone s’étend sur 347 kilomètres. Prenant sa source dans la localité congolaise d’Ouesso, le projet sera déployé jusqu’à la frontière avec le Cameroun, des points d’intersections à Paris, Biesse, Sembé, Souanké jusqu’à Ntam. 66,5 millions d’euros, soit 43,6 milliards de FCFA, c’est le coût des travaux financé par la BAD. Il est question de combler un déficit, car selon les experts de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), le taux de pénétration d’internet atteint à peine 12% dans la sous-région.

Ce linéaire de fibre optique Congo-Cameroun sera exécuté per deux entreprises chinoises que sont la China Communications Services International (Ccsi), spécialisée dans la fourniture de service de télécommunications et de services intégrés de soutien aux télécommunications, qui se charge de la construction de l’infrastructure télécoms à haut débit et Huawei qui devra s’occuper de la fourniture équipements de transmission du signal optique et d’énergie.

Innocent D H

 

En effet, les grandes pluies qui s’abattent sur certaines villes camerounaises et qui provoquent des inondations ont entraîné l’affaissement d’une buse sur cet axe routier. Informé de la situation, le Gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine a pris des mesures pour éviter le déclenchement d’une catastrophe.

 

« Aux usagers et transporteurs, d’éviter l’axe carrefour Bamougoum-Dschang-Santchou-Melong qui jusqu’à nouvel ordre est interdit aux gros porteurs ; d’emprunter uniquement l’axe carrefour Bamougoum-Bafoussam-Batie-Bafang-Melong », découvre-t-on dans une note du patron de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine après l’affaissement de la buse sur la route Santchou-Dschang.

A la suite des pluies diluviennes devenues récurrentes ces derniers temps dans villes du Cameroun, l’autorité administrative a également demandé aux populations de l’arrondissement de Santchou, notamment celles situées non loin de la rivière Elienti, de prendre toutes les mesures pour se mettre à l’abri des flancs d’eaux afin de parer à la déferlante des précipitations en provenance du département du Lebialem.

Depuis la fin de la semaine qui s’est écoulée, les populations de certaines villes camerounaises ont les pieds dans l’eau à cause des grandes pluies qui ont provoqué des inondations.

Dans la région du Littoral, notamment à Douala vendredi dernier, la situation était aussi grave au point où le Gouverneur de la région, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a demandé aux populations de quitter les zones à haut risque. Le numéro 1 du Littoral a par ailleurs appelé à la solidarité envers celles sinistrées par les eaux en furie.

Notons que ces inondations dans la capitale économique du Cameroun ont perturbée la circulation entre les villes de Yaoundé et Douala. A en croire les déclarations d’un habitant de Douala à l’AFP, « ça fait presque vingt ans, on n’a jamais vu cela. Honnêtement nous sommes dépassés, nous sommes débordés, comme on dit ». Un autre habitant faisait état, « d’enfants dans l’eau » et « gros serpents ».

 

Innocent D H

 

Le chinois China First Highway Engineering Company Ltd (CFHEC) négocie une troisième prolongation des délais de livraison des travaux de la première phase de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala. Ce qui suppose que les premiers 60 kilomètres de cette infrastructure ne seront pas livrés au 30 décembre 2020 comme prévu par le calendrier actualisé des travaux.

 

Selon les indications du directeur des investissements routiers au ministère des Travaux publics (Mintp), Simon Pierre Mbousnoum, « l’entreprise nous a proposé la date du 31 octobre 2021 ». Cette même source précise que le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi a opposé une fin de non-recevoir à cette requête du constructeur chinois. « Le ministre des Travaux publics entend apprécier jusqu’à la fin des délais contractuels, tous les efforts que doit faire l’entreprise », confie le responsable.

Raisons évoquées

Pour sa part, l’entreprise adjudicataire pale d’un ralentissement des travaux provoqué par les retards dans la libération des emprises et surtout dans le paiement des décomptes. Les impayés des travaux exécutés par CFHEC s’élèvent à 40,742 milliards de FCFA. 38,956 milliards de FCFA de cette somme doivent être décaissés par Eximbank China et de 1,785 milliards de FCFA par l’Etat du Cameroun au titre des fonds de contrepartie, à en croire les chiffres avancés par le Mintp.   

De sources crédibles, le bailleur chinois exige le paiement préalable des fonds de contrepartie et la signature du document consacrant le mécanisme de remboursement du prêt adossé au projet, avant de procéder au décaissement de cette somme. Le ministre Nganou Djoumessi dit avoir soumis ce document aux services du Premier ministre pour sanction le 09 juillet 2020. Il expliquait lors du conseil de cabinet du 29 juillet 2020, « l’opérationnalisation de ce mécanisme est un engagement lié à la convention, qui stipule qu’après 70% de décaissement du montant du prêt, un mécanisme de remboursement doit être signé entre les deux parties avant tout autre décaissement par le partenaire financier ».

Se greffent à ces raisons, l’impact de la crise sanitaire due à la pandémie de la Covid-19, la difficile démolition des masses rocheuses entre PK 40 et PK 60 et les soucis rencontrés dans les travaux de terrassement en cours sur le tracé. L’on apprend que même si CFHEC arrivait à respecter ce calendrier, la mise en service de la première portion de l’autoroute ne se fera pas avant 2022 étant donné que son exploitation est conditionnée par la construction de deux voies de raccordement sur un tracé de 25 km.

Signalons que la première phase de l’autoroute Yaoundé-Douala (196 Km), débutée le 13 octobre 2014 pour une durée de 48 mois, a déjà connu deux prolongations d’abord de 12 mois (du 13 octobre 2018 au 12 octobre 2019), puis de 14,5 mois (du 13 octobre 2019 au 31 décembre 2020).

Innocent D H

Ces saisies ont été réalisées dans la région de l’Adamaoua et du Nord au cours de la semaine du 13 au 20 août 2020. Selon les sources douanières, elles rentrent dans le cadre de l’opération « Halte au commerce illicite » lancée depuis plusieurs mois par la douane camerounaise avec pour objectif de combattre la contrebande et le commerce illicite qui semblent avoir fait leur lit aux frontières du Cameroun.

 

Dans le cadre du déploiement de l’opération « Halte au commerce illicite » dans la partie septentrionale du pays, la douane camerounaise enregistre une fois de plus de bons points dans son combat contre les produits de la contrebande et du commerce illicite.

En effet, les agents du poste de contrôle douanier de Selou Samba, dans la région de l’Adamaoua, ont saisi 05 véhicules de la contrebande, à en croire l’annonce faite par la douane dans sa newsletter. Dans la même période allant du 13 au 20 août 2020, 20 cartons contenant des téléphones portables ont également été saisis dans un véhicule dans la forêt de Pakete, région du Nord.

La contrebande et le commerce illicite semblent sévir à la frontière camerounaise depuis quelque temps. Rappelons par exemple que le 08 mars dernier, la marine nigériane quant à elle avait intercepté 95 000 litres de gasoil de la contrebande, en route pour le Cameroun. L’on apprenait alors que le gasoil transporté dans une embarcation de fortune, s’apprêtait à rejoindre la région du Sud Cameroun. Le produit illicite était conditionné dans 316 fûts contenant chacun 300 litres de produits pétroliers.

Selon les données officielles, le commerce illicite fait perdre environ 200 milliards de FCFA à l’Etat camerounais chaque année. L’activité serait plus florissante aux frontières avec le Nigéria notamment dans la partie septentrionale du Cameroun. Il s’agit donc d’un gros manque à gagner pour le pays. L’opération « Halte au commerce illicite » conduite par la douane vise donc à tordre le coup à ce phénomène.

 

Innocent D H

 

La police ivoirienne a interpellé plusieurs manifestantes de l’opposition contre la candidature du Président Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain. C’était ce vendredi à Abidjan non loin de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.

 

A l’origine de cette interpellation policière, une marche interdite des femmes de l’opposition ivoirienne ce vendredi, contre la candidature du Président Alassane Ouattara à la prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire. Des forces de défense et de sécurité ivoiriennes ont d’abord en cette matinée étouffée la marche en érigeant un dispositif impressionnant aux alentours de l’hôtel communal de Cocody, la zone où devrait débuter la marche jusqu’à la Commission électorale indépendante (CEI) sis aux II-Plateaux. Ce sont en effet, les manifestantes qui ont voulu s’entêter à braver le dispositif sécuritaire mis en place par la police, qui ont été interpelées.

Mercredi dernier, le Gouvernement ivoirien a décidé de la suspension des manifestations sur la voie publique, autorisant seulement les rassemblements dans les enceintes closes jusqu’au 15 septembre 2020. Selon les explications de Sidi Touré, porte-parole du Gouvernement aux journalistes, « tirant les conséquences du bilan humain et matériel des dernières manifestations politiques dans le pays et des risques d’ouverture de poches de conflits communautaires, le Conseil a décidé de la suspension des manifestations sur la voie publique ».

Une mesure qui semble donc ne pas être du goût des femmes de l’opposition ivoirienne parmi lesquelles Odette Lorougnon, ancienne députée issue du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo). Ces dames ont maintenu leur marche prévue ce vendredi, 21 août 2020 pour contester la candidature du Président Ouattara à l’élection présidentielle d’octobre à venir en Côte d’Ivoire. Elles protestent également contre le retrait de Laurent Gbagbo, de Guillaume Soro et de Charles Blé Goudé, de la liste électorale rendue publique récemment par la CEI.

Innocent D H

 

Cette ligne a été rouverte le 17 août dernier au cours d’une cérémonie officielle tenue sur le site du port en eaux profondes de Kribi. Dans la matinée de cette journée, la plateforme portuaire accueillait alors le navire CMA CGM Cendrillon qui marque la reprise de la ligne directe Afrique-Asie (Asaf).

 

Suspendu à cause du déficit entre les coûts d’escale des navires et les revenus tirés du fret maritime capté par les escales au Port en eaux profondes de Kribi, aux premières heures de la matinée du lundi dernier, la Kribi conteneurs terminal (Kct) accueillait le navire CMA CGM Cendrillon. D’une longueur de 334 mètres et de 8645 équivalents vingt pieds (Evp), l’arrivée du navire sur la plateforme portuaire camerounaise inaugure la réouverture de la ligne directe Afrique-Asie.  

Selon les informations véhiculées par nos confrères du journal Le Messager, les opérateurs économiques du Cameroun, du Tchad et de la RCA vont bénéficier d’un transit time favorable pour leurs marchandises au départ et à destination de l’Asie. Le Directeur général de Kct, Eric Lavenu fait observer que la réouverture de cette ligne permettra au Port autonome de Kribi, « d’être mieux connecté au reste du monde. Avec la mise en place d’un bureau douanier en 2020 qui complétera l’offre de service existante, nous serons par ailleurs en mesure de diminuer le temps de transit pour un gain de productivité significatif tout en réduisant significativement les coûts ».

Des données crédibles renseignent qu’en 2018 entre les mois de janvier et décembre, les échanges commerciaux entre le Cameroun et l’empire du milieu ont atteint 2,7 milliards de dollars, soit 1 612,4 milliards de FCFA. Dans ce cadre, le service Asaf a effectué 32 escales pour un total de 70 000 Evp, représentant ainsi la moitié du trafic conteneurisé, ce qui correspond à environ 30% du chiffre d’affaires des activités onshore. 

Innocent D H







Sunday, 05 June 2022 11:01