Il a été reconduit à son poste de Directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). C’était lors de la 66ème session extraordinaire du comité des ministres qui s’est ouverte le 14 septembre 2020, à Dakar qui devait permettre la désignation du futur directeur général de cette structure.
Mohamed Moussa continuera donc de diriger l’Asecna. Candidat à sa propre succession, il remporte ainsi le poste avec 10 voix contre ses adversaires. Sur la ligne de départ pour diriger l’Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, le Mauritanien Hassena Ould Ely ancien Directeur général de la Compagnie Mauritania Airlines international, qui a eu 3 voix. Il y avait aussi, le Centrafricain Théodore Jousso qui a obtenu 2 voix, ainsi que le camerounais Engelbert Zoa Etoundi qui s’en sort avec 3 voix. De sources bien renseignées, l’audition de ces candidats a été supervisée par le béninois Hervé Hehomey, suivi d’un vote à bulletin secret.
Il convient de mentionner que le Directeur général élu à la tête de l’Asecna dispose d’un mandat de quatre ans, renouvelable une seule fois. Créée le 12 décembre 1959, cette organisation compte 18 Etats membres dont 17 pays africains que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée Bissau, la Guinée équatoriale, le Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Togo, les Îles Comores et la France.
Missions de l’Asecna
L’Agence pour la sécurité de la Navigation aérienne en Afrique a pour mission d’assurer la sûreté du transport dans l’espace aérien de ses Etats membres, à l’exception de la France, soit une zone de 16 100 000 km². Elle supervise 10 centres de contrôle régionaux, 57 tours de contrôle, 25 aéroports internationaux et 76 nationaux et régionaux. Elle est également chargée de la maintenance de l’ensemble des installations, le bureau de piste et d’information aéronautique, les services de sécurité incendie ou de prévisions météorologique.
Innocent D H
Dans une ordonnance rendue publique ce mardi, la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples demande à l’Etat de Côte d’Ivoire de « lever les obstacles empêchant Guillaume Soro de jouir de ses droits d’élire et d’être élu » à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.
« A l’unanimité », la Cour ordonne à l’Etat ivoirien de « prendre toutes les mesures nécessaires en vue de lever immédiatement tous les obstacles empêchant le requérant Guillaume Soro de jouir de ses droits d’élire et d’être élu, notamment lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 ». Elle demande en outre à l’Etat de Côte d’Ivoire de « surseoir à l’exécution de tous les actes pris à l’encontre de Guillaume Soro », ex-chef de l’Assemblée nationale, et ce subséquemment à l’ordonnance du 22 avril 2020, jusqu’à la décision de la Cour sur le fond de la cause.
Par ailleurs, la Côte d’Ivoire est invitée par les juges, à faire un rapport à la Cour sur l’application des mesures provisoires ordonnées dans la présente décision, dans un délai de 15 jours, à compter de la date de réception. Dans la requête datée du 02 mars 2020, M. Guillaume Soro, ancien Premier ministre, et 19 autres ont eu à saisir la Cour pour « allégations de violations de leurs droits protégés aux articles 7, 12 et 18 de la Charte » et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. La défense de l’ex-Premier ministre rappelle qu’ « au mépris de l’ordonnance de mesures provisoires rendue par la Cour le 22 avril 2020 et qui n’a pas connu un début d’exécution, l’Etat l’a fait juger et condamner le 28 avril 2020 ». La première Chambre correctionnelle du tribunal de première instance d’Abidjan l’a condamné « sans lui notifier au préalable l’acte de saisine du tribunal et les charges pesant contre lui », fait-elle savoir.
Rappelons que, M. Soro poursuivi pour détournement de deniers publics, blanchissement d’argent et recel a été à l’issue de la procédure, reconnu coupable et condamné à 20 ans de prison ferme, et au paiement d’une amende de 4,5 milliards de FCFA, et cinq ans de privation de ses droits civils et civiques.
Pour sa défense, représentée par Me Affoussy Bamba, avocat au barreau de Paris et Me Brahima Soro, avocat au barreau d’Abidjan, cette condamnation pénale inscrite à son casier judiciaire a eu pour conséquence sa radiation de la liste électorale.
Innocent D H
A la suite de la note de l’ambassade du Cameroun en France annonçant l’ouverture d’un bureau dont la mission est d’accompagner les membres de la diaspora voulant investir au pays, l’expert en question d’économie vient de réagir sur sa tribune. Il affirme que le projet est certes louable, mais la diaspora camerounaise est plutôt la plus agitée sur le plan politique.
Pour Dieudonné Essomba, le projet d’ouverture d’un bureau en France pour accompagner les membres de la diaspora désireux d’investir au Cameroun est incontestablement d’une bonne intention, car la mobilisation des camerounais de la diaspora nationale est un facteur décisif pour le développement dans les économies modernes. « Leur rôle est multiforme : stabilisation macroéconomique à travers les transferts nets des dévises, transfert des compétences, extension internationale de l’économie nationale, etc. Certains pays sont aujourd’hui incapables de vivre sans leur diaspora. Aux Comores, les transferts de la diaspora représentent 80% de toutes les ressources extérieures ! Elle représente un point central dans le développement des pays comme le Sénégal et le Mali et elle a joué un rôle décisif dans le décollage du Maroc », reconnait-il.
L’économiste camerounais pense que l’apport de la diaspora camerounaise sur les recettes extérieures du pays reste très faible. « Au Cameroun le rôle de la diaspora a été reconnu dans la Vision du Cameroun Emergent en 2035, mais son impact reste encore très marginal puisqu’elle ne prévoit guère 3% des recettes extérieures. C’est l’une des diasporas les moins dynamiques sur le plan économique même si elle se signale comme la plus agitée sur le plan politique », note Dieudonné Essomba.
L’expert en question d’économie trouve que l’objectif de drainer les ressources de la diaspora à travers des projets réalisés dans le pays est louable. Toutefois, il estime que le projet est abordé de manière essentiellement bureaucratique. Pour qu’un tel projet réussisse, il est nécessaire de procéder à une analyse soignée de la sociologie des acteurs de leurs motivations et des déterminants de leurs comportements. Et aucun projet ne peut marcher quand il ne répond pas aux comportements effectifs des acteurs.
« La bonne organisation consiste à avoir un Consulat général du Cameroun avec des sections spécialisées, chacune pour chaque segment communautaire. Chaque section encadre sa diaspora, les mobilise, les pousse à investir, à chercher des partenaires et des financements ! », conseille Dieudonné Essomba. L’Etat central n’intervient que pour encadrer, arbitrer, orienter, ajoute l’économiste.
« En définitive, on ne peut obtenir un résultat probant dans la diaspora camerounaise en ignorant la réalité sociologique du Cameroun, et en s’arc-boutant sur des considérations spéculatives d’unité nationale qui en l’occurrence sont faiblement opératoire », conclut Dieudonné Essomba.
Innocent D H
Cette opération a été lancée le 10 septembre dernier par la direction générale des douanes (DGD) du ministère des Finances. Elle va s’étendre sur une période de trois mois renouvelables et vise entre autres, à lutter efficacement contre le blanchissement des bois nationaux.
Le nom de baptême de cette opération spéciale de contrôle de la régularité des exportations du bois lancée il y a quelques jours par la DGD est : « Fight illegal timber trade export », en abrégé « Filttre ». Sur les objectifs visés à travers le lancement de cette opération, à en croire la direction générale des douanes du ministère des Finances (Minfi), trois aspects sont à souligner : la lutte contre le blanchissement des bois nationaux à travers le faux transit comme mode opératoire, l’optimisation de la sécurisation des recettes d’exportation, ainsi que l’amélioration des statistiques du commerce extérieur.
Cette opération va se décliner sur le terrain en activités de contrôle dans les bassins de production de la région forestière et minière de l’Est (Belabo, Yokadouma, Mouloundou etc.), puis à Douala et à Kribi. Il convient de relever ici que, ces deux villes des régions du Littoral et du Sud Cameroun abritent sur leur territoire, deux principales plateformes portuaires du pays.
Le dernier rapport de l’Institut national de la Statistique (INS) sur le commerce extérieur du Cameroun, en 2019, le bois a rapporté au pays 10,6% de ses recettes d’exportation, dont 7% pour les bois sciés et 3,6% pour les grumes de bois.
Récemment, une vingtaine de sociétés forestières ont été suspendues d’activités au Cameroun pour exploitation illégale du bois. C’était à la suite de deux décisions signées le 04 septembre dernier par le ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo. Parmi ces entreprises, il y a 14 unités de transformation de bois dans la région du Littoral, du Cameroun, « en raison de leur caractère illégal, des activités de blanchissement et d’empotage illicite du bois d’origine frauduleuse qui ont été constatées » dans leurs parcs.
Innocent D H
Le consultant média et grand analyste de la scène politique camerounaise émet une série de questionnements. Il essaye ainsi de comprendre pourquoi le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) reste présent dans le jeu politique malgré les multiples bavures qui lui sont reprochées.
Sur la page de son compte Facebook, l’analyste du landerneau politique camerounais rappelle : « Les gens du pouvoir au Cameroun et tous leurs alliés claironnent à longueur de journées et depuis quelques années, que le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, parti politique dirigé par Maurice Kamto, est très violent, qu’il menace en permanence l’ordre public, et prépare une insurrection ». Charles Mongue-Mouyeme est convaincu que les autorités camerounaises détiennent une liste des faits incriminant le MRC de plusieurs actes illégaux. Ce qui confirme selon lui, que le parti de Maurice Kamto soit dangereux pour la paix et la sécurité au Cameroun.
Ainsi, le consultant média formule des questionnements. « Pourquoi le pouvoir de Yaoundé, qui serait donc en possession de preuves patentes du caractère violent, dangereux, et donc nuisible du MRC pour le pays, ne dissout pas purement et simplement ce parti politique alors que la loi lui en donne le pouvoir ? », veut comprendre Charles Mongue-Mouyeme. L’analyste politique se démande également, « Qu’est-ce qui retient le Minat, depuis que le MRC est réputé violent avec des velléités insurrectionnelles, de le dissoudre, au lieu de mobiliser des moyens colossaux en hommes, en équipements, en argent et en temps pour contrecarrer la moindre de ses actions ? ».
Au lendemain de la présidentielle de 2018 au Cameroun, le MRC s’est illustré par des démarches anticonstitutionnelles notamment la proclamation d’une victoire fictive de Maurice Kamto avant le verdict du Conseil constitutionnel. A cette atteinte, s’ajoute l’organisation d’une manifestation aux mépris des lois et règlements en vigueur. Ce qui avait d’ailleurs poussé le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji à envisager la dissolution de ce parti politique. Cependant, deux ans plus tard, le MRC reste présent dans le jeu politique camerounais. Seule une tolérance administrative large pour justifier la continuité des activités du parti de Maurice Kamto sur la scène politique camerounaise.
Innocent D H
Ce message de l’activiste est contenu dans une vidéo qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux depuis quelques heures. Le leader de la Brigade anti Sardinard (BAS), Thaim Abdoulaye alias « Calibri Calibro » menace ainsi d’incendier l’ambassade du Cameroun à Paris au cas où la manifestation insurrectionnelle projetée le 22 septembre prochain par Maurice Kamto venait à enregistrer des blessés dans les rangs des manifestants. Ce qui laisse donc désormais découvrir en mondovision, la collusion entre Kamto et les incendiaires du 26 janvier 2019.
« Je le dis haut et fort, aux yeux et au su des autorités françaises : le sang d’un camerounais coule, l’ambassade du Cameroun à Paris prend feu. Je le dis et ce que Calibri dit, il le fait. Que je sois accompagné ou tout seul. Atanga Nji a dit, quand on touche une ruche, il faut être prêt à courir. Mais, on extrait aussi du miel avec du feu et avec de la fumée », lance le leader de la BAS dans cette vidéo devenue virale sur la toile.
A travers cette posture, Taim Abdoulaye alias « Calibri Calibro » menace d’incendier l’ambassade du Cameroun à Paris, au cas où la manifestation insurrectionnelle projetée le 22 septembre 2020 par Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), enregistre des blessés dans les rangs des émeutiers.
Dans sa logique, Calibri Calibro appelle lâchement des renforts. « J’appelle mes frères de l’Allemagne, de Belgique. J’appelle mes frères de Youke, de Washington, de partout dans le monde à suivre l’exemple. Si les camerounais ne peuvent pas s’exprimer, c’est un droit constitutionnel, s’ils ne peuvent pas s’exprimer et qu’au-delà de cela, on les tue et on les blesse, les torture, alors il va falloir que nous prenons notre responsabilité », déclare-t-il.
L’activiste prend l’exemple du Général de Gaulle qu’il cite comme un exemple dans la lutte pour le changement en France. « Le Général de Gaulle a bafoué les lois pour changer la France et on ne l’a pas mis en prison. Il a bafoué les lois, aujourd’hui, c’est un héros. Tous ceux qui ont répondu à l’appel du général de Gaulle sont des héros. Il s’est battu contre l’oppresseur et je me bats contre la dictature », ajoute-t-il.
En écoutant religieusement Calibri Calibro, personne ne peut s’empêcher de découvrir la collusion entre Kamto et les incendiaires de l’ambassade du Cameroun à Paris.
En effet, le 26 janvier 2020, une cinquantaine de manifestants qui se présentaient comme des opposants au Président Paul Biya ont envahi la représentation diplomatique du Cameroun dans la capitale française à la suite de l’interpellation des militants du MRC au Cameroun, auteurs d’une manifestation non autorisée. Maurice Kamto était alors soupçonné d’être l’instigateur du saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris.
Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a toujours réfuté en bloc une telle idée. Aujourd’hui, des observateurs avertis pensent que le temps donne finalement raison aux partisans d’un tel soupçon car comment comprendre que le leader de la BAS encourage la démarche insurrectionnelle projetée pour le 22 septembre prochain sous les auspices de Maurice Kamto, alors que l’homme politique a toujours mordicus refusé d’avoir un lien avec les activistes de la Brigade anti Sardinard ? Dans un tel contexte, difficile de parler d’une coïncidence, car comme le dit si bien l’adage, « Il n’y a pas de fumée sans feu ».
Toutefois, une chose devrait faire au moins l’unanimité. C’est que le Cameroun qui évolue avec assurance sur la voie de son émergence sous l’égide du Chef de l’Etat, Paul Biya, n’a pas besoin des antipatriotes. Il ne sert donc à rien de toujours revendiquer, même quand l’on s’inscrit délibérément dans une démarche illégale (manifestation non autorisée par exemple).
Chaque camerounais sans distinction de chapelle politique ni ethnique, avant de réclamer, devrait d’abord avoir la clairvoyance de reconnaître les acquis du système en place et de se demander en toute circonstance, qu’est-ce que je peux moi aussi faire pour construire le pays plutôt que de le détruire par des revendications aveugles ?
Innocent D H
Il y a quelques jours, les échanges épistolaires peu amicaux ont semblé rythmer de nouveau les rapports entre le Directeur général (DG) de la Camair-Co et son adjoint (DGA). En effet, en début septembre, Louis Georges Njipendi Kuotu (DG) a servi une demande d’explication à son adjoint Max Constant Mve Minsi. Celui va sans tarder répondre à son chef hiérarchique par une correspondance dont l’objet est : « Lettre d’observations ».
« Par message téléphonique en date du 27 août 2020, vous m’avez tenu informé de la signature par vos soins, des bons de commandes N° 4119233 établis en faveur de l’entreprise Avic international, relatifs à l’acquisition des pièces de recharge pour la remise en service des aéronefs de type MA 60 de la Camair-Co. Pourtant, compte tenu de l’évolution de ce dossier, notamment l’absence de visibilité sur l’opérationnalité à brève échéance desdits aéronefs, des instructions fermes vous avaient été données pour la mise en suspens des bons de commande, en attendant d’obtenir plus d’éclaircissements de la part d’Avic sur la situation réelle de ces avions », a adressé le DG de la Camair-Co, Louis Georges Njipendi Kuotu à son adjoint, le 04 septembre dernier.
Dans cette correspondance, le DG de la compagnie aérienne nationale poursuit : « En agissant ainsi, vous avez engagé la compagnie sans avoir obtenu au préalable mon accord, alors que j’étais physiquement présent à Douala. Y faisant suite et au regard de la gravité de ces faits, je vous demande de bien vouloir me fournir dans les délais, des explications sur les raisons de tels agissements ».
Réaction du DGA
Dans une lettre dont l’objet est : « Lettre d’observations », le DGA de la Camair-Co, Max Constant Mve Minsi réagit. « Monsieur le directeur général, j’accuse bonne réception de votre lettre d’objet suspension et de référence N° 434/QC/DG/08-2020 du 26/08/2020. Y faisant suite, tous les griefs y relatés contre ma personne seraient la conséquence de la détérioration de la collaboration et la communication désormais avérée que je déplore (…) je vous apporterai ultérieurement des éclaircissements sur chacun des griefs », répond-il.
Pour conclure, le DGA écrit à son supérieur hiérarchique : « Pour l’instant, et à regret, votre demande de me ressaisir démontre à suffisance votre grande incompréhension de ma respectueuse démarcha, à savoir ma sollicitation du rétablissement de la sérénité, de la communication et de la collaboration entre nous et s’il faille me répéter, pour le seul bien de la Camair-Co ».
Ce climat délétère à la direction générale de la Camair-Co survient alors que l’entreprise prépare à relancer ses activités après avoir connu des difficultés financières, surtout après avoir été en arrêt pendant plusieurs mois.
Rappelons que le Chef de l’Etat, a récemment instruit au Gouvernement de la République, d’envisager la reprise du transporteur aérien au cours du mois en cours (septembre).
Innocent D H
Le banquier camerounais vulgarise en ce moment le versement des espèces auprès des machines de dépôt. Le métier de « caissiers » pourrait ainsi connaître des mutations chez Afriland First Bank. L’institution bancaire explique qu’au lieu du caissier traditionnel assis derrière un bureau, le client va plutôt se présenter devant l’automate pour l’opération de « cash deposit ».
L’automatisation du versement des dépôts vers laquelle se tourne le banquier camerounais, Afriland First Bank va obéir à une démarche précise. Au préalable, le client prépare les espèces à verser en coupures de 5 000 et 10 000 FCFA bien rangées. Le client qui aura désormais en face de lui, un automate pour l’opération de « cash deposit », suivra les instructions de la machine, il est demandé à l’usager de renseigner des informations telles que : le nom de la partie versante, l’origine des fonds (économies, tontines, salaires, épargne…), le nom du déposant, le montant à déposer, etc.
Dans l’étape suivante, lorsque la machine valide la transaction (vérification des coupures et des informations demandées par l’automate), l’usager reçoit un coupon physique. Il s’agit ainsi d’une preuve de l’effectivité du dépôt.
Pour certains observateurs, cette automatisation pourrait être préjudiciable pour l’avenir du métier de caissiers. Alors que du côté de l’institution bancaire, le service revêt un atout indéniable. Il permet de réduire les pertes de temps et d’éviter les longues files d’attente qui peuvent se former devant les guichets de dépôt.
En janvier 2018, la troisième banque la plus importante du Cameroun annonçait l’exportation de son produit « Flash-Cash » en côte d’Ivoire après le Congo. Selon les explications de l’établissement de crédit, le nouveau produit est un certificat de dépôt et moyen de paiement, créé et émis par les banques d’Afriland First Group, permettant à son porteur de transporter du cash en toute sécurité et d’effectuer le règlement de ses transactions financières. Ceci sans avoir à manipuler de l’argent en espèces, en grand volume. Pour ce faire, le Flash-Cash est disponible en coupures de 5 000, 25 000, 50 000, 100 000, 300 000, 500 000 et 1 million de FCFA.
Innocent D H
C’est ce que laisse découvrir une vidéo qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux depuis ce dimanche 13 septembre 2020. Ces conducteurs de mototaxis auraient été enlevés dans la capitale économique camerounaise vendredi dernier aux environs de 17 heures.
D’après les déclarations d’un conducteur de mototaxis, des personnes non identifiées sont arrivées à bord d’un véhicule non immatriculé et ont kidnappé leurs collègues. Au moment du kidnapping, les conducteurs de mototaxis se trouvaient devant un kiosque à journaux en train de lire et de commenter les parutions du jour, a-t-on appris.
Parmi les 08 personnes enlevées, se trouve Jonas Yimeleu. Son épouse qui est à sa recherche depuis sa disparition est inconsolable. Les larmes aux yeux, elle lance : « mon mari est sorti de la maison, il est sorti de la maison à 09 heures comme d’habitude. Jusqu’à présent il n’est pas rentré. J’ai parcouru tous les postes de police, les gendarmeries, tout, je ne le vois. Je ne sais pas où il se trouve. Aidez-moi s’il vous plaît…j’ai laissé les enfants à la maison ».
« C’est depuis 06 heures que nous sommes dehors. On a parcouru tous les commissariats de Douala on dit qu’il n’est pas là…Moi je suis dépassé », a ajouté cette dame.
Dans la foulée, les collègues des conducteurs de mototaxis enlevés qui fustigent le kidnapping parlent d’une atteinte à la liberté d’expression. Ils disent s’engager à participer aux manifestations dites « pacifiques du 22 septembre 2020 », lancées par l’opposant Maurice Kamto. De sources bien introduites, ils ont déclaré d’une voix unanime : « ce n’est pas de cette façon-là qu’on va faire pour nous intimider. Nous sommes avec le peuple et nous sommes avec tous ceux qui svont sortir. En attendant nous voulons d’abord la libération de nos camarades ».
Précisons que dans la région du Littoral, les manifestations publiques sont interdites. C’est la substance d’un arrêté du Gouverneur, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le 11 septembre dernier. Quelques heures avant, c’était son homologue de la région du Centre Paul Bea Naseri qui a décidé de l’interdiction de toute réunion et manifestation publique non déclarée sur son territoire de commandement jusqu’à nouvel ordre.
Innocent D H
Le Président du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (RDPC), Paul Biya vient de signer un texte portant approbation des décisions prises par la Commission ad hoc de discipline contre certains militants du parti. Il en ressort que plusieurs militants sont temporairement exclus des rangs du parti du flambeau.
Ecopent d’exclusions temporaires au sein du RDPC pour indiscipline : Patrice Amba Salla, l’ancien ministre des Travaux publics ; les maires Emmanuel Nlend, Alex Mimbang ou encore Guy Emmanuel Sabikanda et Saint Eloi Bidoung. Frank Hubert Ateba quant à lui, est définitivement radié de l’effectif des militants du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais.
L’on apprend également que, les militants qui sont passés devant la Commission présidée par l’ancien Premier ministre Peter Mafani Musonge, ont écopé de diverses sanctions. Il s’agit notamment de Charles Atangana Manda et le sénateur Grégoire Mba Mba qui s’en tirent avec un blâme, tout comme une vingtaine d’autres militants du parti du flambeau.
Précisons, Patrice Amba Salla, Alex Mimbang (l’actuel maire de Nguelemendouka) ainsi qu’une dizaine de militants sont exclus temporairement pour une durée de six mois. Pour ce qui est de Saint Eloi Bidoung (ancien adjoint au maire de Yaoundé 6), il écope d’une exclusion de 03 ans. En rappel, plusieurs sources indiquent qu’il avait osé prétendre à la mairie de Yaoundé contre l’avis du RDPC. La même peine s’applique à André Tsala Messi. Frank Hubert Ateba, transfuge du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a été définitivement exclu de la liste des militants du RDPC.
« Déchéance de fonction » ou encore lettre d’observation avec rappel à l’ordre, sont les autres sanctions prononcées par la Commission Musonge. Cette commission avait d’ailleurs été convoquée il y a une semaine pour examiner les cas d’indiscipline constatés à la faveur des élections municipales et législatives de février 2020. Pour les observateurs, les sanctions prononcées ne sont qu’une suite logique.
Innocent D H