L’identité des 07 employés de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) concernés vient d’être dévoilée par le ministre camerounais des Enseignements secondaires (Minessec), Pauline Nalova Lyonga. Ces personnes sont accusées de négligence, de fuite et de complicité de fuite des épreuves de l’examen Baccalauréat session 2020.
La session 2020 du Baccalauréat de l’Enseignement général au Cameroun a été émaillée de fuite d’épreuves, notamment pour les épreuves de physique, sciences de la vie et de la terre et de Chimie des séries C, D et TI. Ce qui avait d’ailleurs emmené la Minesec, Pauline Nalova Lyonga à décider de la reprogrammation des épreuves concernées. Après une enquête administrative minutieuse diligentée, le ministère en charge des Enseignements secondaires vient de sanctionner les personnes accusées d’avoir participé à ladite fuite. Il s’agit ainsi de 07 employés de l’Office du Baccalauréat qui sont touchées par cette sanction.
Signalons également que dans le même temps, la Minesec a signé une décision portant suspension de ces personnels qui se recrutaient dans le service de reprographie à l’OBC. A la lecture du texte de Nalova Lyonga, ils sont des fonctionnaires et agents qui occupaient les fonctions de Chef de service, cadres détachés, secrétaires, agents de bureaux et agents de maîtrise
La commission d’enquête administrative mise sur pied a permis de démonter leur implication dans la fuite des épreuves à l’examen susmentionné. Il faut aussi relever dans le même registre que la Minesec a décidé de la suspension pour une période de trois mois, ceux des fonctionnaires ayant été cités dans le scandale. S’agissant des agents de l’Office du Baccalauréat du Cameroun, des mesures disciplinaires seront prises à leur encontre par le Directeur de cette institution, a-t-on appris.
Ces sanctions décidées par le membre du Gouvernement sont appréciées à sa juste valeur par de nombreux observateurs. Ceux-ci y voient une option efficace de dissuasion des personnes qui tenteraient de poser des actes similaires dans l’avenir. Au total, les décisions de Nalova Lyonga montrent clairement que l’impunité n’a pas sa place dans les institutions de la République car l’image du pays en dépend surtout en ce qui concerne les institutions qui s’occupent de la formation des jeunes notamment les Enseignements secondaires.
Innocent D H