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Liliane N.

Liliane N.

Les jeunes mis en cause voulaient vendre ce squelette humain à 15 millions de FCFA.

C’est l’un des faits divers qui alimente les réseaux sociaux et les conversations dans la ville de Douala.  Les jeunes Mempeme Youssouf (20 ans),  Abdel Masho (20 ans), Abdou Fataou (20 ans) et Kouo Mouliom (22 ans) ont été arrêtés dans la capitale économique du Cameroun avec un squelette humain mis en vente pour une somme de 15 millions de FCFA.

«Nous avons été mis au courant de ce trafic via Facebook, réseau social par lequel les trafiquants ont communiqué sur leurs activités. Pour l’écoulement des ossements à Douala, ils avaient déjà trouvé un preneur. Ils ont été appréhendés alors qu’ils voulaient vendre le squelette à 15 millions de FCFA», raconte une source à la gendarmerie.

Selon les explications du chef de la Brigade de lutte contre le grand banditisme, la dépouille dont le squelette était mis en vente a été déterrée. Et elle est celle d’un nommé Mezap, décédé il y a trois ans. Le Lieutenant Djiku informe que ces jeunes trafiquants présumés étaient encore à la recherche des preneurs. Ils vendaient le squelette en question à 15 millions de Francs CFA.

Les quatre jeunes ont été présentés à la presse le mercredi 7 octobre 2020, à la légion de gendarmerie du Littoral à Douala. Les gendarmes  font savoir qu’ils faisaient partie d’un groupe de sept personnes spécialisées dans le trafic d’ossements humains à Kouoptamo, situé dans le département du Noun, région de l’Ouest Cameroun. Ils sont même accusés d’avoir exhumé un squelette complet à Kouoptamo.

Liliane N.

 

Defustel Djoko a reçu ce prix lors des Golden Afro Artistic Awards qui ont eu lieu en Belgique.

C’est encore le génie camerounais qui est salué au-delà de nos frontières. Le créateur Defustel Djoko avec sa marque Defustel 74, s’est vu décerné le prix d’«Icône de la mode Afro-européenne». Le prix en question, il l’a reçu lors des Golden Afro Artistic Awards en Belgique. Il convient de noter que les Golden Afro Artistic Award sont en fait une prestigieuse cérémonie qui met en lumière, et surtout valorise le talent des artistes afro-descendants, dont l’histoire est liée à celle de la Belgique. L’évènement est organisé par le magazine Afro-belge Brukmer. Le prix attribué à notre compatriote Defustel Djoko récompense l’ensemble de ses œuvres dans le monde de la mode depuis plus de 15 années.

Pour brièvement parler de Defustel Djoko, il faut noter que son histoire est digne d’une success-story qu’on pourrait adapter au cinéma. Lui, l’enfant pauvre de Baham (Région de l’Ouest Cameroun) qui allait pieds nus à l’école est devenu l’égérie de plusieurs grandes marques internationales.

«C’est cette forme qui m’a mis sur orbite en faisant de moi leur mascotte et leur représentant dans le Benelux (Union entre la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg, NDLR). Donc, c’est la collaboration la plus marquante et déterminante dans mon parcours», affirmait Defustel Ndjoko.

Dans les colonnes du journal Mutations paru en kiosque le 4 août 2016, Defustel Djoko faisait comprendre à l’opinion que sa passion pour la mode est née alors qu’il était enfant.

«Tout petit et sans moyens financiers, je me contentais soit de «louer» des pièces à mon frère ainé contre service ou de me ravitailler au principal marché de Bafoussam au rayon «vêtement de seconde main», se souvient-il. Certaines «belles pièces» qu’il dénichait à la friperie, il allait les revendre à ses camarades de classe. Mais la route vers la gloire n’a pas été facile.

En Europe, «Defustel a dû faire la plonge, être cuisinier ou travailler au noir avant de «percer». Une détermination à toute épreuve qui l’également amené à travailler comme manager logistique dans une boite de télécoms», révèle Mutations. «Je suis comme beaucoup de Camerounais: un exemple de détermination et d’envie de s’en sortir», affirmait Defustel Djoko qui à cette époque déclarait avoir un projet de livre sur le vestimentaire masculin africain.

 

Liliane N.

 

  

 

Le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun a décidé d’exclure Emmanuel Wakam le président de la Fédération Camerounaise de Karaté et Disciplines Affinitaires, de toutes activités sportives, pour violation du code éthique, suite aux accusations d’harcèlement sexuel qui pèsent sur sa personne.

Emmanuel Wakam va devoir se tenir loin de toute activité sportive durant une période de huit années. C’est la sanction à lui infligée par le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (Cnosc). Le Cnosc s’est réuni en session extraordinaire le mercredi 7 octobre 2020 à Yaoundé.

Il convient de préciser qu’Emmanuel Wakam écope cette sanction qui prendra fin 2028 à cause des accusations d’harcèlement sexuel qui pèsent sur lui. Tout a commencé avec un rapport du Cercle des Ceintures noires du Centre. L’affaire ayant été connue de Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), celui-ci avait alors prescrit une enquête pour en savoir davantage. Le Minsep avait aussi de décider de suspendre le président de la Fédération Camerounaise de Karaté et Disciplines Affinitaires à «titre conservatoire». L’enquête instruite par le patron des Sports au Cameroun avait conduit à l’audition de certaines personnes. Parmi ces personnes, on retrouvait pour l’essentiel, des plaignantes, des accusés, des membres du Cercle des ceintures noires.

Aujourd’hui donc, les sanctions commencent à tomber. Car en plus d’Emmanuel Wakam le président de la Fédération de Karaté, le quotidien Le Jour paru en kiosque ce jeudi 8 octobre 2020 rapporte que quatre autres responsables de la fédération cités dans ce scandale ont également été sanctionnés. Il s’agit de maitre Jean Bobda, le Directeur technique national-adjoint n°2, de Jean Francis Esse, l’entraîneur principal de la sélection nationale juniors de karaté, de Germain Ambani, l’entraîneur adjoint de la sélection nationale juniors, et de l’athlète Christian Ndougsa, qui écopent également de huit ans de suspension chacun.

Liliane N.

 

Gabriel Dodo Ndoké le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique informe l’opinion du piratage de l’un de ses numéros par des personnes qui s’en servent à des fins d’arnaque.

C’est par un communiqué rendu public le mercredi 7 octobre 2020, que Gabriel Dodo Ndoké le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement (Minmidt) a informé l’opinion du piratage de l’un de ses numéros de téléphone. Dans le communiqué parvenu à notre rédaction, le membre du gouvernement précise que le fait a été commis hier. Il fait aussi savoir que les auteurs de ce forfait se servent de son numéro pour des fins d’arnaque via les réseaux sociaux et les transferts électroniques.

«Il invite par conséquent tous ses contacts à la vigilance et à ne donner suite à aucune sollicitation financière ni aucun crédit à toutes publications équivoques venant de lui», peut-on lire dans le communiqué du Minmidt.

Le Ministre Gabriel Dodo Ndoké indique par ailleurs que toutes les dispositions seront prises pour mettre la main sur les auteurs du forfait ci-haut mentionné.

Liliane N.   

 

Le roman «Les impatientes» de Djaili Amadou a été sélectionné par le Comité d’organisation de la plus prestigieuse des récompenses littéraires en France.

Djaili Amadou poursuit sa marche vers la victoire. L’écrivaine camerounaise vient de franchir la deuxième étape du Prix Goncourt 2020. Son roman «Les impatientes» a été choisi parmi les 8 sélectionnés par le Comité d'organisation du Prix Goncourt. Il avait d’abord été retenu le 15 septembre dernier dans une liste de 14 ouvrages. La troisième sélection aura lieu le 27 octobre prochain et la proclamation du lauréat sera le 10 novembre 2020.

Il faut savoir que «Les impatientes» (éditions Emmanuelle Colas, septembre 2020) est la version rééditée en France du livre Munyal, les larmes de la patience. Publiée la première fois, l’année dernière, au Cameroun aux éditions Proximité, le roman a permis à Djaïli Amadou Amal de remporter le Prix Orange du livre en Afrique 2019. Le livre dénonce les violences conjugales, physiques et morales liées à la condition de la femme dans le Sahel.

«Ce sont trois femmes confrontées à la violence qui prennent tour à tour la parole pour exprimer ce qu’elles ressentent. Il y a d’abord Ramla, qui subit un mariage précoce et forcé avec un homme d’une cinquantaine d’années. Il y a sa sœur Hindou, mariée le même jour avec un cousin drogué et alcoolique, avec le silence complice de toute la famille qui espère ainsi canaliser la violence du jeune homme. Enfin, il y a Safira, à qui son mari impose une co-épouse plus jeune que sa fille après vingt ans de mariage. Cette co-épouse est justement la jeune Ramla», raconte Djaïli Amadou Amal.

L’écrivain Patrice Nganang, plusieurs fois primé à l’international, a réagi à l’avancée de Djaïli Amal. «Félicitations à notre sœur, Djaili Amadou Amal! Aussi longtemps que je me souvienne, aucun écrivain d'Afrique au sud du Sahara, n'a pu aller aussi loin qu'elle, être dans la seconde sélection du Goncourt, le prix de littérature le plus prestigieux de France et de tout l'espace francophone donc. Si je me trompe, écrivez les noms de ceux-là qui ont atteint son niveau en dessous. Félicitations !», a-t-il déclaré.

Liliane N.

 

 

La femme politique Anne Féconde Noah affirme que si les résultats du concours 2020 de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature sont vrais, alors on est en face du plus gros scandale de cette école d’Etat.

 

Anne Féconde Noah se refuse à croire que les résultats dits du concours 2020 de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) qui circulent sur la toile sont vrais. Elle préfère encore penser qu’il ne s’agit d’un fake document. Parce que s’il s’avère qu’ils sont vrais, alors l’Enam aurait son plus gros scandale. Etant donné la supercherie qu’on y voit facilement.

Pour mieux comprendre la tribune d’Anne Féconde Noah, il convient de souligner que depuis le début de cette semaine, les internautes ont découvert un document présenté comme les résultats de cette session 2020 du concours d’entrée à l’Enam. Et dans ledit document, on voit des noms de l’actuel Directeur général de cette grande école d’Etat. Pour la porte-parole de Cabral Libii, s’il s’agit réellement des résultats du concours 2020, il va falloir annuler et le reprogrammer.

Découvrez ci-dessous la tribune d’Anne Féconde Noah

ENAM 2020 : SI AVÉRÉ, ALORS C'EST RIDICULEMENT SCANDALEUX!

Si les résultats du concours de l'ENAM en circulation sur les réseaux sociaux, et mettant en exergue un recrutement massif voir insolent des membres de la famille du Directeur Général sont avérés, alors c'est scandaleux! Abject! Complètement irresponsable!

Comment nos gouvernants peuvent continuer d'oser des comportements aussi ignobles, au moment même ou les citoyens présentent des signes de ras le bol et aspirent à vivre dans un pays amélioré? Comment ne comprennent-ils pas que c'est la problématique de l'injustice sociale la véritable poudrière?

Encore une fois, si avéré - parce que j'ai du mal à le croire tellement c'est grossier-

Ce serait sans doute le plus gros scandale de cette école, après celui de feu le compatriote qui fut proclamé major de sa promotion, bien que décédé avant les épreuves orales.

C'est pour éviter des injustices aussi criardes que le projet de société du PCRN prévoit que, des quotas  de recrutement des proches soient imposés aux dirigeants des entreprises et établissements publics. Ce concours doit tout simplement être annulé et repris et l'actuel DG de l'ENAM doit démissionner.   

Le texte publié le mardi 6 octobre 2020 de l’écrivain Achille Mbembe est intitulé «la communauté des captifs».

 

C’est un véritable choc épistolaire que nous livrent les textes de l’écrivain, philosophe Achille Mbembe et du Pr Jacques Fame Ndongo. Le premier affirme qu’alors que le temps poursuit son bonhomme de chemin ailleurs, il s’est plutôt littéralement arrêté au Cameroun. La faute à l’actuel régime à qui, le peuple laisse faire. Pour Achille Mbembe, le peuple camerounais qui refuse de se sauver, s’est réfugié plutôt dans le tribalisme. Un point de vue fermement rejeté par le Pr Jacques Fame Ndongo qui affirme que le peuple camerounais est plutôt lucide et mûr. Par ailleurs il n’a pas besoin de se libérer ayant acquis son indépendance depuis l’année 1960.

Nous vous proposons ci-dessous le texte intégral d’Achille Mbembe

 LA COMMUNAUTE DES CAPTIFS

Alors que partout ailleurs il semble évoluer à une vitesse accélérée, le temps s'est littéralement arrêté au Cameroun.

Invente il n'y a pas longtemps par les Allemands, puis administre pendant près d'une quarantaine d'année par les Français et les Anglais, cette contrée d'une richesse insondable est tombée sous la coupe de tyrans locaux depuis 1958. Depuis à peu près 40 ans, elle est systématiquement mise à  sac  par un vieux satrape, grabataire qu'entoure une armée de sicaires et de brigands.

Pendant ce temps, le peuple, frappe d'ankylose, se vautre dans la boue et se gave de sa propre bêtise et de sa lâcheté. Tournant le dos à  la dignité, il a opté pour le tribalisme. Il attend que quelqu'un vienne le sauver à sa place. Fausse conscience? Calcul intéressé? Bienheureux celui ou celle qui pourra déchiffrer l'énigme et démonter les ressorts de cette monstrueuse abdication.

Comme plusieurs autres," j'en ai marre" et souhaiterais être loin de tout cela. De cette spirale démoniaque. Très loin de la puanteur. Ecrire mes livres. Apporter ma petite contribution à l'éveil de l'Afrique là où celle-ci est sollicitée. Vivre ma petite vie avant de m'éclipser à mon tour, comme tous ceux et toutes celles qui sont parties avant nous.  Le Cameroun a refusé de renouveler mon passeport camerounais. Il cherche à me déchoir de ma nationalité. Mais au lieu de se débarrasser franchement de moi, il ne me lâche pas. Il  me suit partout et me colle sur la peau comme une part damnée.

Ce matin encore, comme cela est arrivé un certain nombre de fois dans le passe et comme cela arrive de plus en plus régulièrement, je reçois un autre appel en faveur d'un autre prisonnier détenu sans procès dans les geôles d'un régime sous lequel la prison est devenue une condition. Et chaque citoyen africain un captif potentiel.

Je ne suis ni un militant, ni un activiste. Et je n'ai aucune vocation à en devenir un, ou à faire de la politique un métier. Mon champ d'action, c'est l'écriture et la réflexion. J'ai consacré tout un chapitre de mon dernier livre, BRUTALISME (La communauté des captifs) a tous les prisonniers camerounais qui, depuis quelques années, frappent régulièrement à ma porte, je ne sais pourquoi. Et ils sont très nombreux. De plus en plus nombreux.

Un seul individu ne peut pas s'occuper de toutes ces causes. Elles ne sont pas individuelles. Elles sont politiques. Dans tous les mouvements de résistance, le passage par la prison a toujours été un moment clé du "cycle initiatique qui mène à la libération. Encore faut-il qu'une communauté se forme et prenne en charge le fait de la captivité comme un élément décisif de la dynamique de libération.

Aux Camerounais et aux Camerounaises de bonne volonté, je voudrais donc poser une seule question. Est-il possible de faire corps et d'initier, ensemble, un vaste mouvement international, dont l'objectif unique serait de braquer toute la lumière du monde sur le sort des captifs de notre peuple?

Pr Fame Ndongo à Achille Mbembe: «Le peuple Camerounais n’est ni « Bête », ni « Lâche », ni « Tribalistes»

  

En sa qualité de Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, le Pr Jacques Fame Ndongo a tenu à répondre à l’historien, philosophe et écrivain Achille Mbembe à qu’il est attribué un texte, dans lequel il est dit que le Cameroun est tombé sous la coupe de tyrans locaux depuis 1958.

 

Depuis hier mardi 6 octobre 2020, circule sur la toile, un texte intitulé «la communauté des captifs». Ce texte présenté comme étant d’Achille Mbembe n’a pas du tout réjouit le Pr Jacques Fame Ndongo Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Dans une déclaration de 3 pages, le cadre du parti au pouvoir laisse entendre que le texte de l’écrivain camerounais s’en prend à Paul Biya, le Président de la République.

«Le Pr Achille Mbembe rêve-t-il d’être le Cicéron camerounais ? Il vient d’écrire une «catilinaire» contre le Chef de l’Etat et le régime «satanique» (dixit) de Yaoundé. Cicéron avait rédigé quatre discours contre Catilina («les catilinaires») : j’attends donc les trois autres textes incendiaires de celui qui veut «libérer le peuple camerounais» sans dire quand, où et comment ? Va-t-il libérer le Cameroun ex nihilo, avec des marches imaginaires ou des slogans loqueteux ? (la praxis et l’éthos sont souvent éloignés du logos). «Rassemblement de la diaspora. Et quid des camerounais de l’intérieur ? Sont-ils tous «tribalistes», «bêtes» et «lâches» selon le postulat de M. Mbembe ?», peut-on lire dans la déclaration du Pr Fame Ndongo.

Les camerounais pas dupes

Poursuivant dans sa réponse, le Pr Jacques Fame Ndongo qui affirme que le peuple camerounais n’est pas bête ni lâche et encore moins tribaliste, déclare qu’il est plutôt lucide, mûr, responsable et intelligent, voire inventif et créatif. Il souligne que le peuple sait très bien distinguer les artifices des réalités. «Le peuple n’est pas dupe. Il sait bien discerner la vanité de la vérité. Il sait faire la différence entre les raccourcis et les voies démocratiques. Pour gagner la confiance du peuple, il faut le convaincre et non le terroriser» (S.E Paul Biya, Yaoundé, le 4 octobre 1991)», rapporte le Pr Jacques Fame Ndongo.

Peuple libre

Le Secrétaire à la Communication du Comité central du Rdpc trouve  que le philosophe, écrivain Achille Mbembe n’a pas raison lorsqu’il appelle à la libération du peuple.

« Le point de vue de M. Mbembe est anachronique : Libère-t-on un peuple qui est libéré depuis le 1er janvier 1960 (indépendance du Cameroun d’expression française) et le 1er octobre 1961 (Indépendance du Cameroun d’expression anglaise et réunification avec le Cameroun d’expression française) ? Quant à la parole et au paysage politique, ils ont été libérés avec les lois du 19 décembre 1990 promulguées par le Président Paul Biya… » écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.

Choc épistolaire: ce texte d'Achille Mbembe qui dérange le Pr Fame Ndongo

 

Liliane N.

 

 

 

Cet appui financier entre dans le cadre de son programme Projets innovants des sociétés civiles et coalition d’acteurs».

La France par le biais de son ambassade fait bénéficier à 10 organisations de la société civile camerounaise, un appui financier estimé à 251 millions de FCFA. Cet appui financier faut-il encore le rappeler s’inscrit dans le cadre de son programme « Projets innovants des sociétés civiles et coalition d’acteurs » (PISCCA). Ledit programme a comme objectif, soutenir leurs initiatives de participation citoyenne active et de protection de l’environnement.

Pour le démarrage donc des projets qui ont été retenus, les bénéficiaires ont été briefés ce 6 octobre 2020 à Yaoundé sur les attentes du donateur. Et parmi les 10 projets, six sont porteurs des projets visant à accompagner le processus de décentralisation de l’Etat en améliorant la participation citoyenne dans la gestion des affaires locales. On peut citer pour ce 1er groupe, Afroleadership ; l’association Moto Action Cameroun pour son projet de sensibilisation des populations des grands carrefours urbains de Yaoundé ; les associations SEKAKOH et AMMCO pour des projets ayant pour objectif de préserver la biodiversité d’Aires Protégées au Lac Ossa et au Parc National de Mpem et Djim.

Les quatre autres associations ont des projets qui ont pour but de rétablir le dialogue et promouvoir la paix en région anglophone. L’ambassade de France au Cameroun indique que chacune des quatre organisations va bénéficier d’une subvention d’environ 25 millions de FCFA. Pour un total de près de 98 millions de FCFA.

Il a été laissé un délai d’un an à ces 10 organisations de la société civile pour rendre leurs copies. Et pour ce qui est de la mise en œuvre de leurs projets, elles bénéficieront de l’apport du service de la coopération de l’ambassade de France au Cameroun.

Liliane N.

 

 

Franck Happi le président de l’Union Sportive de Douala affirme qu’il est bien beau que la Ligue de football professionnel du Cameroun réclame son indépendance. Cependant, la réalité est qu’elle n’a pas les moyens de sa politique.

Franck Happi a donné son point de vue sur le malaise qui règne actuellement entre la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Le président de l’union Sportive de Douala sur les antennes de Radio Sport Info (Rsi) a semblé être en désaccord avec les positions de la Lfpc. D’abord sur le fait que la Fecafoot ait prolongé le mandat du Général Pierre Semengue jusqu’en juin 2021, Franck Happi trouve qu’il n’y avait pas meilleur moyen pour sauver la face du président de la Ligue. Aussi, pour ce qui est de la nomination du Secrétaire général de la Lfpc faite par la Fecafoot, il trouve que la Fédération a procédé selon ses textes.

«J’ai été touché par ce communiqué du secrétaire par intérim de la LFPC du 30 septembre qui intervient alors que la Fecafoot vient de nommer, conformément à nos résolutions de l’Assemblée Générale (AG Ndlr), un secrétaire à la ligue. Nous pouvons effectivement dire que nous sommes partis encore pour durer dans la crise. Je dois rappeler que les résolutions de l’AG indiquaient qu’à titre exceptionnel le président de la Ligue donc le mandat est échu depuis Juillet 2020, reste en fonction jusqu’au 30 juin 2021. Ces résolutions indiquaient aussi que le verrou de la limite d’âge qui frappait le Général Semengue saute ; Que les membres qui ont perdu qualité pour siéger au conseil d’administration de la Ligue soient remplacés et enfin que le Président de la Fecafoot nomme un Secrétaire Général à la Ligue de football professionnel. Je puis vous assurer qu’il n’y avait pas mieux en termes de résolutions pour sauver l’honneur du Général Semengue et relancer la saison sur des bases sereines», a-t-il déclaré.

Franck Happi affirme que la Ligue qui réclame son indépendance n’a pas les moyens pour organiser tout seul même un championnat de vacance. Dans son état actuel, il aura toujours besoin de l’aide soit de l’Etat, soit de la Fecafoot.

«Bref, on est allé d’évolution en évolution dans la pensée du président de la Ligue(…) Néanmoins, ce qu’il est important de dire à tous ceux qui aiment le foot, c’est que la Ligue aujourd’hui n’a pas les moyens de sa politique. C’est bien beau de clamer son autonomie et son indépendance mais après il faut assumer sauf qu’à ce jour la ligue de football professionnel du Cameroun n’a même pas les moyens d’organiser un championnat de vacances ! La ligue n’a pas d’argent », a affirmé le président de l’union Sportive de Douala.

Liliane N.







Sunday, 05 June 2022 11:01