Franck Happi le président de l’Union Sportive de Douala affirme qu’il est bien beau que la Ligue de football professionnel du Cameroun réclame son indépendance. Cependant, la réalité est qu’elle n’a pas les moyens de sa politique.
Franck Happi a donné son point de vue sur le malaise qui règne actuellement entre la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Le président de l’union Sportive de Douala sur les antennes de Radio Sport Info (Rsi) a semblé être en désaccord avec les positions de la Lfpc. D’abord sur le fait que la Fecafoot ait prolongé le mandat du Général Pierre Semengue jusqu’en juin 2021, Franck Happi trouve qu’il n’y avait pas meilleur moyen pour sauver la face du président de la Ligue. Aussi, pour ce qui est de la nomination du Secrétaire général de la Lfpc faite par la Fecafoot, il trouve que la Fédération a procédé selon ses textes.
«J’ai été touché par ce communiqué du secrétaire par intérim de la LFPC du 30 septembre qui intervient alors que la Fecafoot vient de nommer, conformément à nos résolutions de l’Assemblée Générale (AG Ndlr), un secrétaire à la ligue. Nous pouvons effectivement dire que nous sommes partis encore pour durer dans la crise. Je dois rappeler que les résolutions de l’AG indiquaient qu’à titre exceptionnel le président de la Ligue donc le mandat est échu depuis Juillet 2020, reste en fonction jusqu’au 30 juin 2021. Ces résolutions indiquaient aussi que le verrou de la limite d’âge qui frappait le Général Semengue saute ; Que les membres qui ont perdu qualité pour siéger au conseil d’administration de la Ligue soient remplacés et enfin que le Président de la Fecafoot nomme un Secrétaire Général à la Ligue de football professionnel. Je puis vous assurer qu’il n’y avait pas mieux en termes de résolutions pour sauver l’honneur du Général Semengue et relancer la saison sur des bases sereines», a-t-il déclaré.
Franck Happi affirme que la Ligue qui réclame son indépendance n’a pas les moyens pour organiser tout seul même un championnat de vacance. Dans son état actuel, il aura toujours besoin de l’aide soit de l’Etat, soit de la Fecafoot.
«Bref, on est allé d’évolution en évolution dans la pensée du président de la Ligue(…) Néanmoins, ce qu’il est important de dire à tous ceux qui aiment le foot, c’est que la Ligue aujourd’hui n’a pas les moyens de sa politique. C’est bien beau de clamer son autonomie et son indépendance mais après il faut assumer sauf qu’à ce jour la ligue de football professionnel du Cameroun n’a même pas les moyens d’organiser un championnat de vacances ! La ligue n’a pas d’argent », a affirmé le président de l’union Sportive de Douala.
Liliane N.