Franck Happi a été convoqué à la Police Judiciaire suite à une plainte du Général Pierre Semengue le président de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun.
Ce lundi 16 novembre 2020, Franck Happi le président des clubs d'Elite du Cameroun par ailleurs président de l'Union sportive de Douala passera à la Direction de la Police Judiciaire, précisément à la sous-direction des Enquêtes criminelles de Yaoundé. La lettre de convocation que nous avons consultée et qui est signée par le Commissaire divisionnaire Jacques Dili Directeur de la Police judiciaire indique que, le Général Pierre Semengue a déposé une plainte contre l’interpellé.
La plainte a également été déposée contre le dénommé Owona Gaspard Alexandre et d’autres personnes. Le motif de la plainte est coaction d’organisation d’une manifestation publique après notification de l’interdiction légale et rébellion. Il est dit dans la lettre de convocation que le Franck Happi a le droit d’être assisté par le conseil de son choix.
La plainte du Général Semengue s’inscrit dans la même lignée du conflit que la Ligue de Football professionnel du Cameroun (Lfpc) a avec la Fecafoot. M. Happi et les 17 autres représentants de clubs ayant pris part à la réunion sus mentionnée, disent avoir obtenu l'autorisation du sous-préfet de Mbankomo.
On sait que certains responsables de clubs comme Franck Happi pensent qu’il revient à la Lfpc de se soumettre. Pourtant ; le Tribunal arbitral du Sport l’a réhabilitée dans ses fonctions. Même si tout récemment, la Fecafoot a décidé de lui retirer la gestion et l’organisation des championnats professionnels. La Fifa qui s’est concertée avec les deux parties en conflit doit se prononcer ce lundi 16 novembre 2020.
Liliane N.
Panthère du Nde et Coton Sport de Garoua doivent expliquer à la Fédération camerounaise de football, la raison de leur participation au lancement de la Ligue 1, sans son aval.
C’est un fait inédit au Cameroun et dans le secteur du football local. Seidou Mbombo Njoya le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) requiert des explications de la part des clubs Panthère du Nde et Coton Sport de Garoua, avec qui la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) a ouvert le championnat dimanche dernier. La FECAFOOT semble reprocher à ces deux clubs d’avoir participé à l’ouverture de la Ligue 1 sans son autorisation. On verra donc dans les prochains jours, quelle sera la réaction desdits clubs. Mais pour l’instant, on sait que pour mener une telle action, Seidou Mbombo Njoya a reçu le quitus pour agir de la sorte du Comité exécutif de la FECAFOOT.
Le communiqué qui sanctionne les assises du Comité exécutif de la FECAFOOT indique par ailleurs que Seidou Mbombo Njoya a eu le mandat pour rencontrer les parties en conflit pour une ouverture harmonieuse du championnat. Y aura-t-il deux ouvertures du championnat ? Les jours prochains nous le diront. Pour l’instant, le Général Pierre Semengue président de la LFPC doit être auditionné par la FECAFOOT pour qu’une piste de sortie de crise soit arrêtée en vue du démarrage du championnat.
Réagissant à la crise entre la FECAFOOT et la LFPC, Roger Milla invité dimanche dernier à l’ouverture du championnat par le Général Semengue, a demandé à Seidou Mbombo Njoya de se soumettre à la sentence du Tribunal arbitral du sport (TAS), qui a réhabilité la Ligue dans ses fonctions.
« Je crois qu’une affaire a été portée au TAS. Le TAS a rendu une sentence. Maintenant, la fédération doit se plier. Elle doit permettre à la Ligue d’organiser son championnat. Si la Fédération a signé ses contrats avec d’autres personnes là-bas et elle veut arracher le football camerounais, il faut qu’elle arrête ; nous voulons le football tel qu’on a vu ce soir (dimanche 1er novembre 2020, NDLR). Nous sommes fiers de ce que ces enfants ont présenté comme spectacle sur le terrain. Il faut les respecter ; les laisser jouer, les honorer ; ils méritent », a-t-il déclaré.
Il faut préciser que Panthère du Nde et Coton Sport de Garoua se sont séparés sur un score de 0 but contre 2.
Liliane N.
Contre toute attente, le président de la Ligue de Football professionnel (LFPC) appelle les présidents des ligues 1 et 2 à une Assemblée générale (AG) extraordinaire à Yaoundé dans les prochains jours. Un contrepied du général Pierre Semengue aux présidents de clubs qui projettent d’organiser une Assemblée générale le 29 octobre 2020 pour prononcer la dissolution de la LFPC.
Le Président de la LFPC fixe trois points à l’ordre de l’Assemblée générale convoquée pour le 27 octobre prochain. S’agissant du premier point, il porte sur l’examen de la proposition de modification du délai de candidature pour être membre du Conseil d’Administration de la Ligue de Football professionnelle.
Le deuxième point concerne, la validation des résultats de la saison 2019-2020 organisée par la Fédération camerounaise de Football (Fecafoot) lors de la suspension illégale de la LFPC confirmée par le Tribunal arbitral sportif (TAS). Quant au troisième point à l’ordre du jour, il sera question de l’examen et l’adoption du calendrier de la saison 2020-2021, dont le général Pierre Semengue annonce le lancement pour le 31 octobre prochain.
De sources bien introduites, l’ordre du jour fixé par le général Pierre Semengue ne prend pas en compte le mécontentement au sein de l’institution en charge du football professionnel au Cameroun. L’on se rappelle encore de l’opposition du général de laisser la Fecafoot nommer le secrétaire et le directeur des affaires financières de la LFPC.
Un bras de fer dont semble désapprouver certains présidents de clubs alors que 25 d’entre eux, ont décidé de se retirer de la ligue. Dans le même temps, plusieurs présidents de clubs ont démissionné du Conseil d’Administration de la Ligue de Football professionnel du Cameroun. Selon certaines indiscrétions, l’Assemblée générale du 27 octobre prochain s’annonce houleuse. L’on apprend que ces dirigeants de clubs qui ambitionnent dissoudre la Ligue le 29 octobre 2020, viendront à l’AG convoqué par le général Pierre Semengue avec leur ordre du jour arrêté.
Innocent D H
Franck Happi le président de l’Union Sportive de Douala affirme qu’il est bien beau que la Ligue de football professionnel du Cameroun réclame son indépendance. Cependant, la réalité est qu’elle n’a pas les moyens de sa politique.
Franck Happi a donné son point de vue sur le malaise qui règne actuellement entre la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Le président de l’union Sportive de Douala sur les antennes de Radio Sport Info (Rsi) a semblé être en désaccord avec les positions de la Lfpc. D’abord sur le fait que la Fecafoot ait prolongé le mandat du Général Pierre Semengue jusqu’en juin 2021, Franck Happi trouve qu’il n’y avait pas meilleur moyen pour sauver la face du président de la Ligue. Aussi, pour ce qui est de la nomination du Secrétaire général de la Lfpc faite par la Fecafoot, il trouve que la Fédération a procédé selon ses textes.
«J’ai été touché par ce communiqué du secrétaire par intérim de la LFPC du 30 septembre qui intervient alors que la Fecafoot vient de nommer, conformément à nos résolutions de l’Assemblée Générale (AG Ndlr), un secrétaire à la ligue. Nous pouvons effectivement dire que nous sommes partis encore pour durer dans la crise. Je dois rappeler que les résolutions de l’AG indiquaient qu’à titre exceptionnel le président de la Ligue donc le mandat est échu depuis Juillet 2020, reste en fonction jusqu’au 30 juin 2021. Ces résolutions indiquaient aussi que le verrou de la limite d’âge qui frappait le Général Semengue saute ; Que les membres qui ont perdu qualité pour siéger au conseil d’administration de la Ligue soient remplacés et enfin que le Président de la Fecafoot nomme un Secrétaire Général à la Ligue de football professionnel. Je puis vous assurer qu’il n’y avait pas mieux en termes de résolutions pour sauver l’honneur du Général Semengue et relancer la saison sur des bases sereines», a-t-il déclaré.
Franck Happi affirme que la Ligue qui réclame son indépendance n’a pas les moyens pour organiser tout seul même un championnat de vacance. Dans son état actuel, il aura toujours besoin de l’aide soit de l’Etat, soit de la Fecafoot.
«Bref, on est allé d’évolution en évolution dans la pensée du président de la Ligue(…) Néanmoins, ce qu’il est important de dire à tous ceux qui aiment le foot, c’est que la Ligue aujourd’hui n’a pas les moyens de sa politique. C’est bien beau de clamer son autonomie et son indépendance mais après il faut assumer sauf qu’à ce jour la ligue de football professionnel du Cameroun n’a même pas les moyens d’organiser un championnat de vacances ! La ligue n’a pas d’argent », a affirmé le président de l’union Sportive de Douala.
Liliane N.
Le Général Pierre Semengue en réaction du verdict du Tribunal arbitral du sport qui donne gain de cause à la Ligue professionnelle de football du Cameroun qu’il dirige, affirme qu’il a toujours voulu être légaliste.
C’est dans l’édition de ce 15 septembre 2020, que le Général Pierre Semengue président de la Ligue professionnelle de football du Cameroun (Lfpc) a réagi après que l’instance qu’il dirige ait été réhabilitée par le Tribunal arbitral du sport (Tas). Il affirme que dans cette affaire qui opposait la Lfpc à la Fédération camerounaise de football, il a toujours voulu être légaliste dans la procédure qu’il a initiée.
Pourtant les gens ont pensé qu’il allait agir comme un militaire. Il convient de rappeler qu’après la suspension de la Lfpc, le Général Pierre Semengue a fait appel à la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun. Le 17 octobre 2019, cette chambre a jugé « irrecevables » ses requêtes de conciliation et d’arbitrage. C’est après épuisement des voies de recours internes, qu’il a décidé de saisir le Tas, le 18 février 2020.
« J’avais promis lors d’une conférence de presse que j’irai jusqu’au bout. Les gens pensaient que j’allais agir comme un militaire. Je n’ai pas voulu agir comme un militaire, encore qu’un militaire doit rester dans la légalité. Donc j’ai voulu suivre les lois et les règlements, jusqu’au Tribunal suprême, en matière de Sport », a déclaré le Général Pierre Semengue.
Aujourd’hui que le Tas a annulé la suspension prononcée par la Fecafoot, le Général Pierre Semengue dit vouloir que l’instance faîtière du football camerounais réhabilite la Lfpc dans ses prérogatives. Et il attend premièrement que le Fédération annule tous les actes pris depuis le 18 octobre 2019 par le Comité technique transitoire de l’instance nationale du football.
« Je voudrais que la FECAFOOT prenne acte des décisions prises et que tout soit rétabli en bonne et due forme. Et qu’elle annule tout ce qui avait été fait à cet effet à savoir, la mise en place d’un Comité technique transitoire. Il faudrait même que je discute avec la FECAFOOT, parce qu’ils ont suspendu la ligue, y compris les clubs. Ça veut dire que les clubs étaient suspendus. Comment a-t-on alors organisé un championnat avec les clubs suspendus ? Voilà une autre chose. Donc je voudrais vraiment qu’on s’asseye avec la FECAFOOT pour régler le problème, sans faire beaucoup de bruits. Ils ont perdu, ils ont perdu. Quand on perd un procès, on le perd dignement. Je suis prêt à relancer la saison. Il faudrait tout simplement que toute l’organisation soit très rapidement, mise sur pied », a ajouté le Général Pierre Semengue.
Liliane N.
Le Tribunal arbitral du Sport déclare «illégale» la suspension de la Ligue de Football professionnel du Cameroun par la Fédération Camerounaise de Football.
Le verdict du Tribunal arbitral du Sport (Tas) dans l’affaire qui oppose la Ligue de Football professionnel du Cameroun (Lfpc) du Général Pierre Semengue à la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) de Seidou Mbombo Njoya est tombé ce lundi 14 septembre 2020. La haute juridiction du sport trouve illégale la suspension de la Lfpc depuis le 18 octobre 2019. Elle indique par ailleurs que cette suspension prend fin à la date de ce jour. Aussi la Fecafoot est tenue de verser la somme de 5000 CHF (Cinq mille Francs Suisses), soit un peu plus de 3 millions FCFA à la LFPC, «à titre de contributions à ses frais de procédure et d’avocat», peut-on lire dans la sentence arbitrale d’une trentaine de pages, rendue publique par le juge unique Pascal Pichonnaz.
Pour revenir aux faits, il faut rappeler que c’est le 22 août 2019, que la Fecafoot a suspendu la Lfpc. En suspendant la Ligue dirigée par le Général Pierre Semengue, la Fecafoot l’avait remplacée par un Comité Technique Transitoire, au cours d’une réunion de son Comité exécutif qui s’était tenue le 3 septembre 2019. C’est ce Comité qui devait dorénavant organiser les championnats Elite One et Elite Two. La LFPC avait été accusée de «violation grave et réitérée de ses obligations». Ne voulant pas en rester là, la Ligue avait fait appel à la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun. Le 17 octobre 2019, cette chambre a jugé «irrecevables» les requêtes de conciliation et d’arbitrage de la LFPC.
C’est après épuisement des voies de recours internes, que la LFPC a décidé de saisir le TAS. C’était précisément le 18 février 2020. La Ligue contestait sa suspension actée lors du comité exécutif du 3 septembre 2019. Il aura fallu attendre sept mois de procédure pour avoir le verdict de la haute juridiction de sport.
Liliane N.
C’est l’une des annonces fortes qui a été faite le 15 octobre 2018, au cours de l’installation du nouveau Secrétaire général par intérim.
La cérémonie d’installation de M. Benjamin Beyeck nouveau Secrétaire général (SG) de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) a servi de cadre pour la diffusion de multiples annonces. L’une d’entre elles porte sur le nombre d’équipes qui vont jouer dans les Ligues à la prochaine saison. «On va jouer à 20 clubs en Ligue 1 et 18 en Ligue 2. Je décide comme ça parce qu’il faut remplir l’autre condition de la Fifa. Pour qu’un joueur ait 50 matchs dans les jambes, il faut porter le nombre de clubs à 20. Ca fait 38 matchs de championnat auxquels on va ajouter les matchs de Coupe du Cameroun et éventuellement sept matchs de la Coupe de la Ligue, qui est prévue. Les joueurs des mauvaises équipes pourront avoir 40 matchs dans les jambes et ceux des meilleures équipes 50 matchs, non compté les rencontres programmées par la Caf. Pour la saison suivante, on ira à 20 clubs en Ligue 2», a déclaré le Général Pierre Semengue, président de la Lfpc.
Le Général Pierre Semengue a aussi saisi l’occasion pour parler de la date d’ouverture de la prochaine saison. «Nous avons alors envisagé de démarrer la saison sportive le 3 novembre prochain. Cette date sera respectée. Maintenant je suis obligé d’assumer la carence du Conseil d’administration et de l’Assemblée générale, puisque ces deux instances vont se réunir après. Les clubs doivent se préparer pour qu’on lance le championnat les 03 et 04 novembre pour la Ligue 1 et le 10 pour la Ligue 2», a-t-il déclaré. En outre le président de la Lfpc a indiqué que l’instance a reçu un oukase de la Confédération africaine de football lui demandant de terminer le championnat au mois d’avril 2019. Pour qu’au mois de mai 2019 la fecafoot puisse clore la saison avec la finale de la Coupe du Cameroun. «On va tâcher de trouver les moyens pour le faire, parce qu’il ne faut pas pénaliser les clubs et le Cameroun. Si on ne termine pas vite le championnat, la Caf peut nous chercher noise. Vous le savez, l’attribution de la CAN total 2019 au Cameroun est toujours un problème où des gens cherchent des failles pour nous nuire», a-t-il ajouté.
Aussi la cérémonie d’installation du nouveau SG de la Lfpc, a été marquée par l’absence de Mme Thérèse Pauline Manguelé admise à faire valoir ses droits à la retraite. Toutefois l’absence de celle qui fut SG de la Ligue n’a pas empêché le Général Semengue de présider ladite cérémonie. «La nomination ou la révocation ou la résiliation des contrats des cadres de la Ligue nécessitent l’intervention du Conseil d’administration. Notifier un cadre de sa retraite est un acte administratif qui ne doit passer devant aucun Conseil d’administration. La réglementation veut que je puisse désigner quelqu’un de la Ligue pour assurer l’intérim au Secrétariat général. En attendant celui qui sera proposé pour être Secrétaire général, avec approbation du Conseil d’administration M. Beyeck Benjamin assurera donc les fonctions de Secrétaire général par intérim», a déclaré le Général Pierre Semengue.
Liliane N.