Dans l‘hommage qu’il a rendu à Me Charles Tchakoute Patie, Maurice Kamto a émis le souhait de voir les chantiers initiés par le défunt être réalisés.
Ce n’est pas parce que Me charles Tchakoute Patie s’est éteint, que toutes ses actions doivent s’arrêter. C’est ce que le Pr Maurice Kamto pense. Aussi dans l’hommage qu’il a rendu au désormais défunt président de l’Ordre des avocats du Cameroun, il souhaité que ses chantiers puissent voir le jour.
«Nous saluons la mémoire du Bâtonnier Tchakoute Patie Charles, arraché à la vie en cette période charnière. Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille éprouvée, ainsi qu’au barreau du Cameroun pour la douleur et le vide que son départ crée. Nous émettons le vœu que les chantiers qu’il a pu consolider ou initier pendant son mandat puissent être réalisés en sa mémoire et pour le bénéfice de l’importante profession d’avocat et dans l’intérêt de la justice dont le Cameroun a tant besoin», a écrit le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).
Maurice Kamto dans son hommage, indique que le décès de Me Charles Tchakoute Patie comme de tout autre camerounais est une grosse perte pour le pays. Il pense que c’est au-delà de tout un coup dur pour le grand corps des avocats du Cameroun.
« Le décès de tout citoyen est une perte pour le pays. Cette perte est d’autant plus grande quand la mort frappe une institution aussi essentielle que le bâtonnier de l’ordre des avocats du Cameroun, à un moment où la violence d’Etat tente de réduire avec une barbarie sans précédent le peu d’espace de liberté conquis jusque-là par le peuple », a écrit le professeur de droit.
A titre de rappel, Me Charles Tchakoute Patie est décédé le 4 octobre 2020 des suites de maladie. Il s’est éteint à l’âge de 57 ans.
Liliane N.
Cette manifestation est prévue pour le 17 octobre 2020.
Les organisations suivantes : le Comité des Camerounais de l’extérieur (CCE), le Front républicain du Cameroun (FRC), les Citoyens pour la mémoire du Cameroun (CPMC), la Diaspora action Cameroun (DAC) et l’Omnisport sport et loisirs (OSEL), prévoient de tenir dans la ville de Paris en France, une manifestation de soutien aux institutions du pays. Cette manifestation vise aussi à dénoncer ces personnes qui s’en prennent auxdites institutions et ternissent par la même occasion, leur image. Il est aussi question apprend-on, des organisateurs de l’évènement, de promouvoir le vivre-ensemble, et la paix.
«L’heure est venue de taire les différences, et de constituer un bloc homogène contre les ennemies du Cameroun, de la Paix, et du Vivre Ensemble», font savoir le CGE, le FRC, le CPMC, la DAC et l’OSEL. De ce fait, elles invitent les camerounais et africains épris du Cameroun à se mobiliser le 17 octobre au Trocadero place des droits de l’homme.
La manifestation du 17 octobre prochain doit également être un moment pour non seulement défendre l’Unité nationale, mais combattre aussi toute idée ou acte propice à une ingérence étrangère. «Cette manifestation vise à initier une mobilisation de l’ensemble des Camerounaises, Camerounais et les amis du Cameroun contre le sécessionnisme opportuniste et ses profiteurs aventuriers de la déstabilisation de nos institutions et du « Vivre ensemble » de nos populations dans notre pays, le Cameroun », justifient les organisateurs dans un texte qui circule sur la toile.
Il faut savoir que c’est une manifestation qui s’oppose aussi à toutes celles qui sont généralement organisées par la Brigade anti-sadinard farouchement opposé au régime.
Liliane N.
Joseph Dion Ngute le Premier Ministre demande à tous les acteurs de l‘éducation de se donner, pour que les enfants aient une bonne année scolaire.
L’année scolaire 2019-2020 a été perturbée au Cameroun par la pandémie du Coronavirus. Le gouvernement pour protéger les élèves s’est vu contraint de fermer les établissements scolaires le 17 mars 2020. Ce qui fait que depuis ce temps, une bonne partie d’enfants notamment ceux qui n’étaient pas en classe d’examen, ne retrouve que ce 5 octobre 2020, le chemin de l’école, après près de 7 mois passés à la maison. Dans ce contexte donc brièvement sus présenté, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a cru bon de s’adresser à la communauté éducative à qui revient la charge d’encadrer les enfants.
« Nos jeunes compatriotes reprennent le chemin de l'école ce jour après une longue période d'interruption due à la survenue de la pandémie du #COVID19. J'invite tous les acteurs de l'éducation à plus d'abnégation pour assurer une bonne année scolaire à nos enfants », a écrit le Chef du gouvernement sur son compte Twitter.
Il faut rappeler qu’avant cette rentrée scolaire, le gouvernement piloté par Joseph Dion Ngute a adopté un certain nombre de mesures visant à pallier au manque qui pourra être observé chez les élèves. Il a été instruit que pour une durée de deux semaines, les élèves bénéficient de cours de remise à niveau.
En tenant compte du fait que le Coronavirus n’est pas fini, le gouvernement a également arrêté des mesures en rapport avec cette pandémie.
« Le principal enjeu de la rentrée scolaire 2020-2021, prévue le 5 octobre 2020, porte sur la maîtrise des effectifs des élèves. Ainsi, leur nombre par salle de classe a été plafonné à 50 et les tables-bancs nouvellement conçus permettent de disposer deux élèves par banc », indique le communiqué final du Conseil de Cabinet du 24 septembre dernier.
Le même document renseigne que « l’approche pédagogique qui sera implémentée repose sur un dispositif à trois niveaux comprenant les cours à plein temps, le système de mi-temps et l’approfondissement de l’enseignement à distance. Par ailleurs, les mesures barrières édictées lors de la reprise des activités pédagogiques seront reconduites pour garantir la sécurité sanitaire dans les établissements de l’enseignement secondaire ».
Liliane N.
Le Pr Jacques Fame Ndongo Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique rappelle au Pr Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, qu’on ne peut accéder au pouvoir suprême qu’en passant par la voie de l‘élection telle que prévue par la loi.
Le Pr Jacques Fame Ndongo n’a pas fini de faire des rappels au Pr Maurice Kamto. Le Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), a publié une nouvelle déclaration qu’il a intitulé «qui a peur des urnes et du débat d’idées ?». Dans cette déclaration, le Pr Jacques Fame Ndongo évoque six éléments à savoir : la Constitution est claire, l’équation à résoudre, Non à l’anarchie, Multipartisme intégral, Concurrence républicaine et le Rdpc quadrille le terrain.
La Constitution
Dans le premier point centré sur la Constitution du Cameroun, le Pr Jacques Fame Ndongo rappelle qu’on ne peut accéder au pouvoir suprême qu’en passant par la voie des urnes.
«La Constitution dispose en son article 3, que «les partis et formations politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils doivent respecter les principes de la démocratie, de la souveraineté et de l’unité nationales. Ils se forment et exercent leurs activités conformément à la loi. La loi fondamentale ne stipule guère que les Partis sont autorisés à marcher, courir, grimper, sauter, vitupérer, vociférer, mentir, pour accéder à la magistrature suprême. La seule voie légale qui confère une légitimité républicaine au détenteur du pouvoir suprême est celle de l’élection prévue par la loi», peut-on lire dans la déclaration du Secrétaire à la communication du Comité central du Rdpc.
L’équation de Fame Ndongo
Parlant de l’équation, le Pr Jacques Fame Ndongo indique que si quelqu’un peut marcher pour conquérir la charge suprême de l’Etat, son voisin aussi peut annuler cet acte par une marche. Et cela pourra se faire jusqu’à l’infini.
«Avec ce raisonnement à l’absurde, le chaos permanent s’installe, car aucune loi (droit positif), différent du «droit imaginaire» ou du «droit fantasmagorique») n’a prévu le cas de figure suivant : marche + illégalité=accession à la magistrature suprême. La seule équation légale et légitime est la suivante : élection présidentielle + majorité (relative ou absolue)=accession à la magistrature suprême», peut-on lire dans la déclaration du Pr Jacques Fame Ndongo.
Pour lui, tout acte qui vise à appeler au départ du Président de la République relève de l’anarchie.
Liliane N.
Après avoir démissionné de l’Union démocratique du Cameroun, Cyrille Sam Mbaka a décidé de continuer son combat politique avec l’Alliance des forces progressistes.
C’est l’une des grandes informations qu’il a communiquées à l’opinion hier dimanche 4 octobre 2020, alors qu’il était invité du programme dominical L’Arène de Canal 2 international. Cyrille Sam Mbaka a déposé ses valises chez l’Alliance des forces progressistes (Afp).
«Aujourd’hui nous sommes en pourparlers avec des associations, d’autres partis politiques… Mais comme vous vous voulez que je vous le dise, mon dévotion est l’AFP qui va donc jumeler avec des associations, d’autres partis politiques…Je ne vais pas évoquer les noms de ces différentes associations et les partis politiques parce que c’est encore ouvert. Nous sommes encore en train de travailler », a déclaré l’ancien vice-président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc).
Le choix porté sur l’Afp, Cyrille Sam Mbaka a expliqué qu’il a été motivé par une conversation du défunt fondateur de l’Udc Adamou Ndam Njoya et le défunt Bernard Acho Muna.
«Cette conversation qui a duré tout un après-midi m’a énormément appris. J’ai réfléchis et je me suis dit : il faut que j’entre dans une famille politique avec quelque chose de nouveau parce que continuer à faire des partis politiques ne sert à rien. (…) En plus de cela vous ne pouvez pas donner une coloration à l’AFP. C’est rare au Cameroun. J’estime que c’est comme une sorte de continuité. Mais le plus intéressant c’est que beaucoup des gens ont compris que ça ne sert plus à rien de créer des partis politiques», a-t-il expliqué.
A titre de rappel, Cyrille Sam Mbaka a démissionné de l’Udc le 10 septembre 2020. Il présenté comme motif de sa démission, des dérives qui ont actuellement cours dans la formation politique actuellement dirigée par Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, la veuve d’Adamou Ndam Njoya.
Liliane N.
Le bâtonnier Charles Tchakoute Patie est décédé le dimanche 4 octobre 2020 des suites de maladie.
C’est à l’âge de 57 ans, que Me Charles Tchakoute Patie quitte ce monde. Le président de l’Ordre des avocats du Cameroun est mort hier dimanche 4 octobre 2020 après avoir été malade. La nouvelle de son décès laisse sans voix de nombreuses personnes qui l’ont connu. Pour Martin Camus Mimb, l’avocat Charles Tchakounte Patie était un homme avec une humilité incroyable.
«Non! Maitre Patie...Non M. Le Bâtonnier ! Vous ne pouvez pas faire ça. Mon grand, d'une incroyable humilité. Où vas tu? C'est quoi cette année 2020?», a écrit le journaliste par ailleurs promoteur de la Radio sport info (Rsi), sur sa page Facebook.
Le confrère Cameroon info net rapporte que selon des sources proches du Barreau, Me Charles Tchakoute Patie serait décédé dans un hôpital en France. Il faut savoir qu’il a 26 années de profession. Il a été élu comme président de l’Ordre des avocats du Cameroun, le 25 novembre 2018 au cours d’une Assemblée générale élective. Il succédait à Me Jackson Ngnie Kamga. Il était le 11e bâtonnier de l’histoire du Barreau au Cameroun.
S’exprimant lors d’un point de presse donné le 16 mai 2019 en prélude à la rentrée du Barreau, Me Charles tchakounte Patie avait demandé qu’on ne confonde pas l’Ordre des avocats du Cameroun à un parti politique.
«Le Barreau est une institution professionnelle qui n'est pas un parti politique. Il ne faut pas faire de confusions avec le rôle du Barreau et un parti politique qui a pour vocation de conquérir le pouvoir politique… Il ne faut pas d’ambiguïté. Le Barreau joue un rôle important dans la défense dans la société. Et nous pouvons aussi exprimer (notre) opinion sur tout ce qui se passe dans ladite société. Le Barreau n’a pas pour vocation de jeter de l’huile sur le feu. Sous ma mandature, je veillerai à ce que le Barreau ait un esprit de construction, en même temps qu’elle adresse des propositions constructives à la bonne marche du pays », avait-il déclaré.
Liliane N.
Le parlement suisse a voté en faveur du Chef de l’Etat.
Paul Biya doit-il être déclaré Chef d’Etat «persona non grata» en Suisse ? 43 pour cent de voix contre 27 du Parlement Suisse ont répondu par la négative. Le conseil du Canton de Genève a examiné la pétition lancée par le député suisse Sylvain Thevoz pour interdire la venue du Président de la République dans son pays. Et le Rapport de la commission des pétitions chargée d’étudier cette pétition, a été présenté par Mme Lena Strasser.
Il faut savoir que c’est en juin 2019 que le Député Sylvain Thévoz a lancé cette pétition, qui avait déjà près de 15 000 signatures. C’est arrivé à la suite de la plainte pour violences déposée contre des hommes du service de sécurité du Président Paul Biya. La plainte avait été déposée par Adrian Krause, un journaliste de la Radiotélévision Suisse (RTS). On se souvient que ce journaliste couvrait une manifestation d’activistes camerounais qui sont farouchement opposés au régime. Ces activistes voulaient entrer à l’hôtel Intercontinental de Genève, où le Chef de l’Etat et sa suite séjournaient.
Cette attaque faite par ces activistes camerounais avait été condamnée au pays par les hommes politiques de tous les bords. La plupart indiquait que ces derniers ne s’étaient pas attaqués à Paul Biya, mais à l’institution de la Présidence de la République qu’il incarne.
Liliane N.
Le Conseil des Camerounais de la Diaspora n’accepte pas les positions de Célestin Djamen sur les derniers évènements organisés par l’opposition notamment les marches du 22 septembre 2020.
Au lendemain des marches du 22 septembre 2020 initiées par Maurice Kamto, Célestin Djamen le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a déclaré qu’elles se sont soldées par un échec cuisant. Pour c’était un flop qui allait impacter négativement l’image de l’opposition camerounaise. L’ancien militant du Social democratic front (Sdf) a laissé entendre qu’il n’avait pas été écouté.
« Si on m’avait écouté, on ne serait pas devant un échec aussi cuisant, parce que c’était un flop. Quand vous avez un flop, deux flops, trois flops, quatre flops, cinq flops, là c’est votre image, votre propre considération qui est mise en jeu. Vous sortez de la considération même des gens pour qui vous aviez de l’estime et qui ont de l’estime pour vous. Aujourd’hui, je me rends compte qu’à part, bon on a mis un plan focal à Ndokoti, même à Ndokoti il y avait des bendskineurs qui vaquaient à leur travail ordinaire », a-t-il déclaré sur les antennes d’Afrique media.
Allant même un peu plus loin, Célestin Djamen a indiqué que des fake vidéos ont été utilisées pour faire croire ce qui ne s’est pas passé.
«Par ailleurs, je n’ai jamais compté autant de fake vidéos. J’en ai compté au moins 4. Alors pourquoi avoir recours aux fake vidéos si la réalité ne nous déçoit pas. Parce que la réalité nous a déçues par rapport à ce que nous escomptions, que nous avons recours aux fake vidéos. Parce que devant c’est le vide sidéral. Je pense que l’opposition à l’avenir doit être digne, je veux dire digne d’une opposition du 21ème siècle. Elle doit savoir faire son adjiornamento ça veut dire savoir se mettre en cause. Et quand on n’observe pas ce principe simple, on court à la catastrophe. Aujourd’hui, ce flop-là, cet échec-là, malheureusement va porter un coup terrible sur l’image de l’opposition au Cameroun. Ca veut dire que ceux qui sont en face de nous, vont se dire mais regardez, le peuple personne ne peut mourir pour vous. Vous êtes dans la fausse piste chers amis, vous êtes sur un mauvais chemin », a ajouté Célestin Djamen.
Ces déclarations n’ont pas pu plu au Conseil des Camerounais de la Diaspora qui a décidé de l’éjecter de ses rangs.
Retrouvez ci-dessous la sortie du Conseil des Camerounais de la Diaspora
Le CCD et la Diaspora Révolutionnaire ont été une fois de plus choqués par la dernière sortie médiatique de Monsieur Célestin Djamen, le mercredi 23 septembre 2020. Selon toute vraisemblance, cette prise de position ne visait qu'un but: faire échec au réveil historique du peuple camerounais et briser ses velléités de libération, après tant d'années de paupérisation.
Le CCD dont Monsieur Célestin Djamen était jusque-là membre d'honneur, s'offusque de ses multiples postures dont on se demande si elles ne visent pas une déstabilisation pure et simple des forces combattantes.
Le Conseil des Camerounais de la Diaspora, organisation dont Monsieur Célestin Djamen est l'un des membres fondateurs en 2005 et au sein de laquelle il a été vice-président de 2009 à 2010, avant de décider courageusement d'aller sur le terrain encourager le peuple à se mobiliser pour arracher sa liberté face à la tyrannie de Paul Biya, peine à comprendre les multiples revirements spectaculaires de ce compatriote manifestement à la croisée des chemins politiques. Eu égard aux égarements à répétition de Monsieur Célestin Djamen devenu la principale risée sur la scène socio-politique camerounaise, le CDD, par souci de préserver sa fierté, décide de se désolidariser de Monsieur Célestin Djamen et de le déchoir de sa qualité de membre d'honneur.
Le CCD ne saurait être caution de toutes sorties médiatiques de Monsieur Célestin Djamen dont les prises de position semblent clairement laisser transparaître une volonté de nuire à la résistance et un réel décalage avec les aspirations du peuple avide du vrai changement; un changement pour lequel il s'était aussi pourtant battu bec et ongles jusqu'à une époque très récente. Nous invitons le peuple camerounais désabusé à ne pas céder à cette campagne de sabotage orchestré par Monsieur Célestin Djamen qui s'illustre par une attitude qu'aucune raison politique ne saurait justifier aujourd'hui.
L’artiste musicien Ama Pierrot affirme que pour l’instant, il n’y a pas meilleur que le Président de la République Paul Biya.
C’est un soutien qu’il apporte à Paul Biya Président de la République donné vainqueur de la dernière Présidentielle avec un suffrage de plus de 71%. De passage à l’émission «Entrevue le Mag» diffusée sur la Cameroon radio television (Crtv), l’artiste Ama Pierrot qui n’a pas manqué de souligner que musique et politique ne fait pas bon ménage, a réitéré que son choix reste porter sur le Président de la République Paul Biya. Même avec le fait qu’il ait été interdit de prester en Europe, aux Etats-unis par la Brigade anti-sadinards (Bas), il ne change pas de choix. Pour lui le Chef de l’Etat est le seul qui peut maintenir le Cameroun en paix. Et la paix est essentielle dans un pays.
«Ceux qui nous observent doivent comprendre, l’artiste est comme un avocat. Il défend tout le monde. Vous allez voir, il y a un phénomène qu’on appelle la Bas qui interdit à Ama Pierrot de ne plus jouer en Europe, aux Etats-Unis, au Canada. Que ça soit moi, que ça soit Grace Decca, que ça soit K-Tino et tout ça et Coco Argentée. Je trouve ça injuste. Jouer dans un meeting politique ne veut pas dire qu’on est adepte de ce parti politique. Bon en tout cas moi je prends mes choix et je les assume…J’ai joué au Palais des Sports le 6 octobre 2018 pour soutenir la candidature de son Excellence M. Paul Biya et ça me vaut tous les coups que je reçois aujourd’hui. Je ne changerai jamais de position. Je supporte ce Monsieur parce que je trouve que pour le moment, il n’y a pas meilleur que lui. Au moins, il nous apporte la paix au Cameroun. Nous faisons l’émission là aujourd’hui, nous ne sommes pas dans un contexte où il y a l’arme qui pète par ci par là. Et un pays sans paix, ne vaut rien du tout.
Liliane N.
Le camerounais Rémy Ngono a affirmé dans un direct qu’il a été sommé par le Ministre de l’Intérieur de quitter la France.
L’animateur sportif camerounais Rémy Ngono pourrait bien faire partir des étrangers qui seraient amenés à quitter la France, pour regagner leur pays d’origine. Il a parlé de ce sujet au cours d’un de ses directs faits sur Facebook, hier jeudi 1er octobre 2020.
«Aujourd’hui, c’est mon dernier anniversaire en France et en terre étrangère. Le gouvernement français, par le biais de son Ministre de l’Intérieur, m’a sommé de quitter leur pays. J’ai donc décidé de retourner dans mon pays le Cameroun, reprendre mon poste de directeur de la RTS, et le vrai», a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que le 29 septembre 2020, Gérald Darmanin le Ministre français de l'Intérieur, a écrit une correspondance aux Préfets de département. Dans cette lettre dont notre rédaction a pu se procurer une copie, le Ministre détaille à ses interlocuteurs toutes les mesures d‘expulsion à prendre, pour les étrangers installés en France qui se trouveraient responsables de troubles à l'ordre public ou même qui représentent une menace sérieuse.
«La France fidèle à sa tradition d’ouverture, doit continuer à accueillir sur son sol les personnes ayant vocation à y résider régulièrement, que ces personnes aient besoin de protection ou qu’elles contribuent à la vie économique ou au rayonnement de notre pays. Pour que cette tradition d’ouverture ait une force, nous devons agir avec fermeté contre les étrangers qui, par leurs agissements, constituent une menace grave de trouble pour l’ordre public. Plusieurs évènements survenus récemment doivent en effet vous inviter à la plus grande vigilance et je vous demande de mettre systématiquement en œuvre les procédures à même d’interrompre, dans les meilleurs délais, la présence de ces personnes sur notre territoire», a écrit le Ministre français Gérald Darmanin.
Liliane N.