Les médecins de la Société des gynécologues et obstétriciens du Cameroun souhaitent que le gouvernement accepte un pratique d’avortement sécurisé, qui se fera par un personnel qualifié, formé et habilité dans un environnement adéquat.
Avant toute chose, il convient de rappeler qu’au Cameroun, le Code pénal en son article 339 autorise l’interruption volontaire de grossesse (Ivg), pour des faits accomplis par une personne habilitée et justifiés par la nécessité de sauver la mère d’un péril grave pour sa santé; en cas de grossesse issue d’un viol, d’avortement médicalisé». L’Ivg fait dans ces cas-là ne sont pas considérés comme une infraction.
Seulement les médecins de la Société des gynécologues et obstétriciens du Cameroun veulent qu’au-delà des cas sus présentés, que le gouvernement admette la pratique de l’avortement sécurisé. Ce plaidoyer, ils le portent à cause du fait qu’ils reçoivent par jour, des cas de complication dû à des avortements non sécurisés. Depuis bientôt deux ans, ils portent ce plaidoyer à travers le projet Advocacy for Comprehensive Abortion Care (Acac). Cette pratique renvoie à un avortement fait par un personnel qualifié, formé et habilité dans un environnement adéquat.
Il faut préciser qu’en mars 2018, le Ministère de la Santé a publié un document sur les normes et les standards en matière de santé de reproduction au Cameroun. Le chapitre consacré à l’avortement thérapeutique rappelle ce qui rentre dans cette catégorie. En plus du cadre défini par la loi, ce document indique que cette pratique est réalisée sous certaines conditions. Au cas où la mère souffre d’un cancer du sein, de l’ovaire ou du col de l’utérus. Pareil pour toute femme sous chimiothérapie, radiothérapie ou tout traitement anticancéreux. La pratique est également recommandée en cas de pathologies médicales graves, de viol ou de troubles psychiatriques. Du point de vue de l’enfant, ce document indique la condition d’une malformation embryonnaire avec des conséquences graves sur l’état de la mère, ainsi que des infections congénitales graves.
Il faut préciser que le Code pénal a défini les sanctions à appliquer aux personnes qui feront des avortements en dehors des cadres autorisés par la loi. « Est puni d’un emprisonnement de 15 jours à un an et d’une amende de 5000 F à 200 000F ou de l’une de ces deux peines seulement la femme qui se procure l’avortement à elle-même ou qui y consent ».
Liliane N.
Patrice Ebemby Mboma le père de Lydienne Taba déclare saisir le Président de la République pour lui faire part des attitudes curieuses, qu’il observe dans le déroulement de l’enquête en rapport avec le décès de sa fille.
Patrice Ebemby Mboma le père de Lydienne Taba ne cache pas son étonnement face à des attitudes qu’il qualifie de «curieuses» dans le déroulement de l’enquête avec l’affaire de sa défunte fille. Ces attitudes qui le poussent a adressé une lettre ouverte au Président de la République concernent entre autres la reconstitution des faits, la disparition du gardien voisin de la résidence de l’ancien Sous-préfet de Lokoundje, le fait que le matelas ayant recueilli le sang de sa fille n’ait pas été mis sous scellé, aucun statut légal de détention de l’autorité suspectée.
«La reconstitution des faits a été faite en empêchant aux membres de la famille de la défunte de poser des questions et surtout sans qu’il ne soit permis aux journalistes d’y accéder. Le rapport de reconstitution des faits n’a jamais été mis à la disposition de la famille ni n’a été portée à la connaissance des avocats du Collectif Fousse qui se sont bénévolement constitués. Le gardien voisin de la résidence du Sous-préfet qui avait entendu la détonation de l’arme à feu est jusqu’à date de ce jour, porté disparu sans qu’on ne puisse savoir pourquoi. Le matelas qui est l’objet ayant recueilli tout le sang de la victime à l’exclusion de tout autre objet n’a pas été mis sous scellé alors que cela aurait été l’élément principal à sauvegarder. A la date de ce jour, aucun statut légal de détention n’est retrouvé dans le dispositif pénal camerounais quant au sort du Sous-préfet depuis la survenance de cet horrible acte…», peut-on lire dans la lettre ouverte adressée au Chef de l’Etat.
Les doléances
Patrice Ebemby Mboma dit avoir des doutes sur le fait que la justice sera rendue dans l’affaire relative au meurtre de sa fille. Il demande par ailleurs au Président de la République d’ordonner qu’il y ait de nouveau une reconstitution des faits, cette fois-ci en présence de leurs conseils, que la famille soit entendue sur la plainte déposée par leurs avocats, que soient mis sous scellés le matelas et la douille qui a ôté la vie à leur fille. Aussi, il demande que les menaces proférées contre leurs conseils cessent.
Liliane N.
Les attaques de la secte terroriste Boko Haram, la pandémie du Coronavirus et les inondations plongent la région de l’Extrême-Nord dans une situation d’extrême vulnérabilité.
Pour les Organisations non gouvernementales (Ong) à l’instar de Première Urgence Internationale, il faut agir au plus vite pour les populations de la région de l’Extrême-Nord. La situation humanitaire se dégrade de plus en plus de ce côté-là, font-elles savoir. Les causes sont premièrement les attaques de la secte Boko Haram, deuxièmement la pandémie du Coronavirus et troisièmement les inondations dues aux pluies diluviennes.
Pour parler spécifiquement des attaques de Boko Haram, on apprend qu’entre le 1er août et le 14 septembre 2020, il y a eu trois attentats suicides commis dans des camps de réfugiés et des localités qui accueillent des personnes déplacées à l'intérieur du pays. Le bilan de ces attaques est qu’il y a eu 30 civils tués et plus de quarante blessés.
«Les survivants de ces attaques sont contraints de fuir, laissant tout ce qu’ils possèdent derrière eux, pour sauver leur vie. Souvent, ils n'ont pas d'endroit où dormir et quasi aucun accès à l’eau et aux soins», déclare Fabienne Mially de l’ONG Première Urgence Internationale, qui mène par ailleurs le Mécanisme de Réponse Rapide dans cette région. «Il est inacceptable que des populations passées par de telles violences et un tel désespoir ne reçoivent pas le soutien dont elles ont besoin», ajoute-t-elle.
Il convient de rappeler que Paul Biya le Président de la République, a instruit la mise en place d’un programme spécial de reconstruction de la région de l’Extrême-Nord. Le Chef de l’Etat a demandé à Joseph Dion Ngute le Premier Ministre, de prendre toutes les dispositions urgentes et nécessaires pour la mise en place dudit Programme.
Liliane N.
Les séparatistes refusent l’exécution de l’hymne national dans les établissements scolaires situés dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Pour qu’ils laissent les enfants aller librement à l’école et fréquenter normalement, les séparatistes posent au gouvernement, les conditions suivantes. «Aucune école gouvernementale ne rouvrirait à moins qu'elle ne change de nom en «écoles communautaires », «les écoles doivent respecter les jours de villes mortes» , «pas de chant de l'hymne national camerounais dans les écoles», « pas d'enseignement de l'histoire du français et du Cameroun français dans les écoles», «l’enseignement des langues maternelles doit être encouragé» et enfin, «toutes les écoles doivent prendre des mesures adéquates pour protéger les élèves et les enseignants du Covid 19 », peut-on lire dans la déclaration qu’ils sont sortie. Dans ladite déclaration, les ambazoniens menacent ouvertement les parents qui enverront leurs enfants dans les écoles gouvernementales. Ils leur font savoir qu’ils seraient dans ce cas, responsables de tout ce qui arriverait à leurs enfants.
Il faut rappeler que la rentrée scolaire 2020-2021 est prévue pour le lundi 5 octobre 2020. Elle a été fixée à cette date à cause de la pandémie du Coronavirus qui a conduit à l’arrêt momentané des cours. En adoptant les mesures visant à limiter la propagation de la pandémie, le gouvernement a décidé de fermer momentanément écoles, lycées et universités. Maintenant où la situation épidémiologique du pays a changé positivement, ce sont les séparatistes qui viennent créer un climat de terreur autour de la rentrée tant attendue par les élèves las de rester dans les maisons.
Liliane N.
Malgré les actions des séparatistes qui visent à empêcher la tenue des classes dans les régions anglophones, le Sud-Ouest a enregistré le taux de réussite le plus élevé, à l’examen officiel du Probatoire de l’enseignement général.
Pour cette session 2020, la région du Sud-Ouest enregistre un taux de réussite de 55,24% au Probatoire de l’enseignement général. Selon l’Office du Baccalauréat du Cameroun (Obc), il s’agit du taux de réussite le plus élevé pour cet examen officiel enregistré dans tout le Cameroun. Le Sud-Ouest en dépit de la crise anglophone a présenté 403 candidats inscrits. Et selon les résultats de l’Obc, 216 ont été déclarés admis. En regardant donc les données de l’Obc on se rend compte qu’il est le seul à avoir un taux de réussite qui atteint et dépasse 50%.
C’est une avancée comparée à l’année dernière 2019. Le Sud-Ouest avait été classé 3e. Et la première place était occupée par la région du Nord-Ouest, qui cette année, est classée 2e, avec un taux de réussite évalué à 46.89%. Sur 154 candidats en course dans cette région, seulement 68 ont été admis. La 3e place du classement est occupée par la région du Centre, qui totalise 36.22%. Pour la deuxième année consécutive, l’Extrême-Nord est la lanterne rouge de ce classement, avec un taux de 19.94%, considérablement en baisse, alors qu’il était de 33.27% en 2019. Sur 23 667 candidats inscrits, seuls 4662 ont été déclarés admis.
Il faut noter que de façon générale, il y a eu un échec massif à cette session 2020 du Probatoire de l’enseignement général. 31, 22 % est le taux de réussite de la session 2020. En clair, sur 202 295 candidats, seulement 62 300 viennent de décrocher le probatoire de l’enseignement général de l’ère Covid-19. Comparé à l’année dernière, le taux d’admis a chuté de 12,6%.
Liliane N.
Célestin Djamen le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, affirme que son parti politique a recruté un avocat idiot.
Célestin Djamen ne cesse de critiquer les stratégies dernièrement mises en place par Maurice Kamto et le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Après avoir affirmé que les marches du 22 septembre 2020 initiées par le président de son parti politique ont connu un échec, le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mrc, s’en est pris à l’avocat Robert Amsterdam, dont les services de son cabinet ont été requis pour la défense des manifestants arrêtés lors des marches suscitées.
L’erreur du Mrc
Sur le plateau de la chaîne privée de télévision Info Tv, Célestin Djamen a affirmé que son parti politique a fait une erreur. Pour lui, Robert Amsterdam est un idiot. La raison se trouvant dans La lettre ouverte qu’il a adressée à Paul Biya le Président de la République. Dans ladite lettre, il a menacé de porter plainte contre le Chef de l’Etat et certains membres du gouvernement auprès des instances juridictionnelles appropriées au niveau national, régional ou international. «En outre nous sommes prêts à plaider en faveur de l’imposition de sanctions économiques et autres, contre les responsables qui violent les droits fondamentaux de M. Kamto, des militants du Mrc et de ses partisans», peut-on lire dans ladite lettre ouverte.
Pour Célestin Djamen, cette lettre de Robert Amsterdam prouve qu’il est un idiot. «Le Mrc en recrutant cet avocat américain a fait une erreur parce qu’il a recruté un avocat idiot. De quel droit il se permet de donner des ordres à un peuple ? Est ce qu’il a contrôlé ce que ces frères américains font en Israël, en Palestine, en Afghanistan ? De quel droit ce monsieur se permet de donner des leçons aux Camerounais. Il faut respecter le peuple camerounais », a déclaré sur Info Tv, le dimanche 27 septembre 2020, le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mrc.
Djamen pour l’expertise locale
Pour Célestin Djamen au lieu de se retourner vers l’extérieur, Maurice Kamto aurait dû avoir recours à l’expertise locale, pour cette affaire des marches du 22 septembre 2020. «S’il y avait à choisir un avocat, j’aurais choisi un avocat proche du Mrc parce que je les ai fréquentés. Ils sont beaucoup meilleurs que ces Américains qui viennent donner des leçons au Cameroun. Est-ce que l’Amérique est un peuple exemplaire pour donner des leçons au Peuple camerounais…On n’avait pas besoin de lui, pas plus qu’on n’avait pas besoin de M. Dupont Moretti. Nous avons des avocats d’exception au Cameroun (…) Je demande en mondovision à monsieur Amsterdam d’arrêter ces stupidités, ces inepties. Même la loi américaine ne lui donne aucun droit d’empêcher quelqu’un s’il veut voyager d’entrer aux Etats Unis», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Le Ministère de l’Education de base a adopté cette mesure à cause de la pandémie du Coronavirus à laquelle le Cameroun fait encore face.
Le corps médical et les autorités compétentes en la matière n’ont toujours pas déclaré que la pandémie du Coronavirus est finie dans notre pays. D’ailleurs à la date du 24 septembre 2020, le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé faisait savoir par le biais d’un tweet, que le Cameroun compte 20 712 cas confirmés pour 418 décès, 19440 guérisons et 838 cas actifs. Pour ce qui est des pourcentages, le patron de la santé a indiqué que le taux de guérison est de 94 %, le taux de létalité à 2 %, le taux de sévérité à 0,1 % et le taux d’occupation lits à 0,9 %.
Tenant donc compte de la présence de cette pandémie, le Ministère de l’Education de base (Minedub) de Laurent Serge Etoundi Ngoa a décidé d’interdire désormais les points de vente habituellement installés dans les écoles. «Il va falloir (…) porter des restrictions sur ce que nous faisions déjà avant l’arrivée du Covid. Nous n’aurons probablement plus de points de vente de nourriture à l’intérieur des établissements», a-t-il déclaré.
En plus des points de vente de nourriture qui ne sont plus voulus dans les établissements scolaires, le Minedub a décidé de limiter le nombre d’élèves par classe. «Pour les établissements de l’arrière-pays en général, le problème ne se pose pas. Les effectifs sont des effectifs normaux. Au niveau des villes et surtout des grandes métropoles, où nous avons des effectifs assez importants par classe, il va falloir procéder à un système de rotation que nous appelons vulgairement un système de mi-temps», a expliqué le Ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa.
Il faut rappeler que la rentrée scolaire 2020-2021 aura lieu le 5 octobre 2020.
Liliane N.
Ibrahim Sherif le Directeur central du pôle TV à la CRTV, affirme que les institutions de la République sont bâties sur du solide.
Ibrahim Sherif en service à la Cameroon radio television (Crtv) pense que les marches initiées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), étaient carrément un échec. Le Directeur central du pôle Tv à la Crtv note que les villes étaient quasiment calmes le jour de la manifestation. Les populations ont suivi les recommandations du Pr Jacques Fame Ndongo et de Grégoire Owona qui ont recommandé qu’elles vaquent plutôt à leurs occupations quotidiennes.
«Maroua, Garoua, Ngaoundéré, Bertoua, Bafoussam, Buea, Bamenda, Douala et Yaoundé étaient calmes. C’était « business as usual». D’une manière générale, les populations ont vaqué à leurs occupations. Les administrations et entreprises publiques et privées étaient ouvertes. Fonctionnement normal, ni plus, ni moins. (…) Les forces de maintien de l’ordre étaient présentes dans les principales artères des grandes villes. Ils avaient pour mission de dissuader tout acte de violence d’où qu’il vienne», a déclaré Ibrahim Sherif.
Le journaliste en service à la Crtv fait savoir qu’au lieu de porter leur attention sur la rue, les camerounais avaient gardé leurs préoccupations, qui tournent autour de la rentrée scolaire, la lutte contre le Coronavirus entre autres. Le présentateur du programme dominical «Actualités hebdo» affirme qu’il en faut beaucoup pour renverser le régime. Selon lui, ce ne sont pas des badauds utilisés à Ndokoti qui arriveraient à renverser le régime Biya.
«Il ne suffit pas de faire descendre quelques dizaines de badauds à Ndokoti à Douala ou ailleurs pour faire tomber le pouvoir démocratiquement installé du président Paul Biya. N’en déplaise aux auteurs des appels à l’insurrection, les institutions de la République sont bâties sur du solide. Et cela se voit chaque jour !», déclare Ibrahim Chérif.
Liliane N.
Le document en question est intitulé «Stratégie de conservation du pouvoir au Cameroun, de générations en générations par le régime Biya-RDPC».
C’est un document de 8 pages qui indique que les Forces de maintien de l’ordre avaient reçu la consigne de «procéder aux arrestations au faciès Bamiléké et colorier seulement avec les autres tribus», lors des marches du 22 septembre 2020. Le Pr Jacques Fame Ndongo le Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a apporté hier jeudi 24 septembre 2020, un démenti au sujet dudit document qui porte le logo du parti au pouvoir. Le cadre du Rdpc est ferme. Ce document à caractère tribal n’appartient pas au parti du Renouveau.
«Ce document sans entête…circule à travers les réseaux sociaux depuis ce jour (24 septembre Ndlr), après l’échec historique des marches illégales projetées le 22 septembre 2020 au Cameroun, par le Mrc (qui redoute les urnes, passage obligé pour conquérir le pouvoir dans une démocratie avancées). Le Rdpc rappelle que la politique noble et authentique ne s’accommode guère du viol des consciences, de la désinformation et de l’intoxication», peut-on lire dans le démenti du Pr Jacques Fame Ndongo.
Le document réfuté par le Rdpc traitant des marches du 22 septembre 2020, il convient de préciser que celles-ci ont été initiées par Maurice Kamto et le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) opposés à l’organisation des élections régionales prévues pour le 6 décembre 2020. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 et son parti politique demandent la résolution de la crise anglophone et la réforme du code électoral avant la tenue de toute élection au Cameroun.
Revenant donc au document tribal, le Rdpc demande à l’opinion de n’y accorder aucune importance. «Camerounais de l’intérieur et de la diaspora ce document est faux. Il s’agit de ce que l’on appelle, dans la nouvelle communication, une «infox» (néologisme communicationnel récent, par rapport à intox qui est plus ancien ou, encore, Fake news). N’y accordez aucune considération», peut-on lire dans le démenti du Rpdc.
Liliane N.
Le Pr Shanda Tonme plaide pour une réconciliation avec les compatriotes qui ont appelé entre autres au soulèvement.
Le Pr Shanda Tonme s’est toujours montré opposé aux appels à manifestation publique du Mouvement pour la renaissance du Cameroun. Cependant, dans sa récente tribune, il fait remarquer qu’on le veuille ou pas, il faudra toujours associer même ceux des compatriotes qui ont lancé des appels à soulèvement et prêché la violence explicite.
Retrouvez ci-dessous la tribune du Pr Shanda Tonme
Donnez un conseil à enfant, il ne comprend pas, et vous clamerez que les enfants sont tous ainsi, que lorsqu’il grandira et sera plus responsable, il comprendra. Mais donnez un conseil à un adulte, il ne comprend pas et persiste dans la mauvaise direction, et vous devenez embarrassé, troublé, dépassé. Mais quand coincé et mis devant les inéluctables conséquences, et ayant réalisé son erreur, il aura de la peine à revenir vers vous, ne lui fermez jamais la porte, et même s’il ne vient pas, allez vers lui, essayez, essayez et essayez, encore et encore, toujours et toujours, parce que dans les rapports humains, dans la vie des groupes, des familles et des nations, les uns et les autres n’ont pas un égal attachement à la paix et à la sérénité, ni une égale passion pour le dialogue et la réconciliation.
Beaucoup de personnes meurent parce qu’elles mettent en avant malgré les rapports des forces et les réalités incontournables des situations, un amour propre imbécile. Hélas ! Nos compatriotes qui ont prêché le soulèvement, la violence explicite, tenu des langages de trouble, développé des injures et des provocations de toute nature, imploré et convoqué des soutiens étrangers, demeurent nos compatriotes, nos frères et nos sœurs, des membres de famille. C’est ensemble, avec tout le monde, les bons et les mauvais, les éveillés et les réveillés, les sages et les moins sages, que nous réussirons l’exaltante tâche de construction de notre pays, de la maison et de la famille Cameroun./.