Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale dit stop à la barbarie.
Comme les hommes politiques et les membres du gouvernement qui ont réagi jusqu’ici, Grégoire Owona le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale (Mintss) condamne le meurtre des élèves de l’école privée Mother Franscica International. Pour le Mintss, en s’en prenant aux enfants, en tuant les élèves sans défense et qui se trouvaient dans leur lieu d’acquisition du savoir, les auteurs de cet acte barbare sont allés loin. Ils ont dépassé les limites.
« Non non et non ! La ligne rouge a été franchie. Jusqu'où irez-vous ? La ligne rouge a été franchie ! Pas les enfants ! Pas les enfants sans défense ! Les enfants qui voulaient seulement assurer l'avenir du Cameroun en prenant leurs leçons à l'école ! stop à la barbarie. Trop c'est trop ! Stop stop stop!», a écrit le membre du gouvernement sur sa page Facebok.
A titre de rappel, six élèves ont été tué à bout portant le samedi 24 octobre 2020 dans leur école à Kumba, dans la région du Sud-Ouest. Leur établissement scolaire a été attaqué par des hommes armés dont l’identité n’a pas encore été clairement révélée. De graves soupçons pèsent sur les combattants sécessionnistes.
La communauté nationale et international réclame justice pour ces enfants décédés et ceux qui ont été blessés.
Liliane N.
Joshua Osih le vice-président du Social democratic front pense que les Forces de défense doivent être postées devant les établissements scolaires, dans les régions anglophones.
Parmi les points essentiels de sa communication faisant suite au meurtre des élèves de l’école privée Mother Franscisca International Bilingual Academy, on retient l’aspect sécuritaire à revoir pour les établissements scolaires situés dans les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso). Joshua Osih pense qu’en faisant protéger les établissements par les Forces de défense, on garantirait en conséquence, le droit des enfants à l’éducation.
«Les écoles doivent être désormais intégralement protégées par nos Forces de défense et de Sécurité. C’est un impératif qui doit être mis en place pour garantir le droit de nos enfants à l’éducation dans un environnement sûr et sécurisé. Ces mesures doivent également être étendues aux routes principales menant aux écoles pour ainsi en assurer la sécurité», a écrit l’Honorable Joshua Osih.
Pour parler spécifiquement de l’école attaquée par des hommes armés samedi dernier, il se trouve que celle-ci justement, n’avait bénéficié d’aucune mesure sécuritaire. René Emmanuel Sadi dans la communication gouvernementale en rapport avec ce triste évènement, le mentionne. L’école privée «n’a lancé ses activités qu’en ce début d’année scolaire 2020/2021, à l’insu des autorités administratives compétentes, et n’a pu bénéficier des mêmes mesures de protection que d’autres établissements scolaires du Département de la Mémé», a indiqué le Ministre de la Communication.
L’activiste Boris Bertolt affirme pour sa part que la déclaration du Ministre n’est pas juste. Sur sa page Facebook, il présente la plaque de l’établissement scolaire pour montrer qu’il s’agit d’une vieille école en activité depuis.
«Voici la plaque de l’école dans laquelle le carnage a eu lieu ce samedi à Kumba. René Emmanuel Sadi dans son communiqué affirme que cette école est illégale et a ouvert ses portes il y’a juste trois semaines. Donc cette plaque date de 3 semaines?», a écrit l’activiste.
Liliane N.
Tout en condamnant l’assassinat des élèves survenu samedi dernier à Kumba, l’Union européenne et les Etats-Unis réclament des sanctions pour les auteurs.
Tout comme les hommes politiques, les hommes des médias, la société civile, les partenaires du Cameroun à savoir l’Union européenne et les Etats-Unis condamnent, ce qui s’est passé à l’école privée Mother Francisca International Bilingual Academy de Kumba, dans la région du Sud-Ouest le samedi 24 octobre 2020.
Pour l’Union européenne, l’acte barbare constitue une violation du Droit international sur les populations civiles. « La Délégation de l'Union Européenne au Cameroun condamne l'attaque contre des élèves au sein du Mother Francisco Memorial College à Kumba (région du Sud-Ouest) et adresse ses condoléances aux proches des victimes. Cette attaque constitue une violation du droit international sur les populations civiles. Les responsables devront répondre de leurs actes », peut-on lire dans sa déclaration.
Les Etats-Unis, le meurtre des élèves de l’école suscitée est un acte odieux et méprisable. Il « montre un dédain envers les vies innocentes qui représentent l’espoir d’un avenir positif. La violence doit cesser dorénavant et les enfants devraient pouvoir exercer leur droit d’aller à l’école sans craindre pour leur sécurité. Les auteurs de cette attaque doivent être tenus pour responsables et traduits en justice », affirment les américains.
Dans leur communiqué parvenu à notre rédaction, les américains ont présenté leur condoléance aux familles des enfants décédés et exprimé leur soutien à celles dont les enfants ont été blessés. Ils ont témoigné leur gratitude à tous ceux qui fournissent des soins médicaux aux blessés.
A titre de rappel, selon le bilan officiel, six élèves ont été tués par des hommes armés. Ils étaient âgés entre 9 et 12 ans. 13 enfants sont blessés et 7 le sont grièvement.
Liliane N.
Sisiku Ayuk Tabe affirme que les hommes armés qui ont tué les élèves à Kumba samedi dernier, sont dirigés par Sako Ikome.
C’est depuis la prison principale de Kondengui dans laquelle il est incarcéré, que Sisiku Ayuk Tabe l’ancien président autoproclamé de la république imaginaire a réagi, après le meurtre de six élèves de l’école privé Mother Franscisca. En condamnant cet assassinat, Ayuk Tabe pointe du doigt Sako Ikome un autre leader séparatiste.
«J'ai vu des vidéos troublantes de l'attaque barbare contre une école à Kumba. Ces criminels qui ont assassiné nos enfants sont dirigés par Sako Ikome, et non le vrai gouvernement intérimaire de notre révolution», a écrit Sisiku Ayuk Tabe.
Du peu qu’on sait, on peut dire que Samuel Ikome Sako est un pasteur âgé de 64 ans. Après l’arrestation et l’incarcération de Sisiku Ayuk Tabe c’est lui qui a pris les rênes du combat pour la sécession. Depuis un certain temps, les rapports entre ces deux leaders sécessionnistes se sont fissurés. Et cela n’est pas sans conséquence sur le terrain. Après des assassinats comme celui de samedi dernier, les deux factions se rejettent la faute.
Il faut aussi rappeler que Sisiku Ayuk Tabe avait été arrêté au Nigéria, pays depuis lequel il conduisait la lutte sécessionniste. Avec ses compagnons il est écroué à la prison principale de Kondengui depuis janvier 2018. Il a été condamné en août 2020 à la prison à vie pour «terrorisme» et «sécession». Cette peine a été confirmée en appel en septembre 2020.
Liliane N.
Denis Nkwebo le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun appelle à une mobilisation de tous pour dire non, au sécessionnisme ambazonien.
On doit condamner le sécessionnisme ambazonien. Et on doit le faire unanimement. C’est ce que pense Denis Nkwebo qui a fait un tweet ce samedi 24 octobre 2020, en rapport avec le meurtre des élèves survenu à Kumbo.
«Pour que la guerre et les tueries cessent au NOSO, le sécessionnisme ambazonien doit être unanimement condamné. Il faut se liguer contre une horde de fanatiques qui tuent, volent et violent. Que toute personne qui soutient ces buveurs de sang quitte mon compte», a écrit Denis Nkwebo.
Tout comme le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun, Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique a demandé une union pour la fin du sécessionnisme ambazonien.
«Les entreprises criminelles se nourrissant du sang d'enfants innocents doivent être énergiquement condamnées. STOP à cette barbarie. Mobilisons-nous contre le comble de l'horreur et le règne de la terreur. #EndAmbazonianterrorism», a tweeté le Ministre Mouelle Kombi.
Liliane N.
Cabral Libii le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale affirme qu’aucune cause ne serait justifier le meurtre des élèves.
Cabral Libii l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 condamne le meurtre des élèves de Kumbo. Sur son compte Twitter, il a indiqué que la paix n’a pas de prix.
« Quelle cause au monde justifie la décapitation des enfants ? Quelle cause au monde justifie la décapitation de ses propres enfants ? AUCUNE ! AUCUNE ! Aucune cause criminelle ne peut être entendue! La paix n'a pas de prix! La guerre n'a pas d'issue ! », a écrit le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN).
Tout comme le président de son parti le PCRN, l’Honorable Rolande Ngo Issi condamne le meurtre de ces élèves de Kumba.
« Je condamne avec la plus grande et profonde énergie les atrocités commises sur les élèves à KUMBA j'exige que les responsabilités soient établies et que les responsables soient punis. L'éducation c'est un droit fondamental. #stopviolenceNOSO# », a-t-elle écrit.
A titre de rappel, des séparatistes armés ont fait irruption dans l’école Mother Francisca International Bilingual Academy à Fiango, dans la région du Sud-Ouest. Ils ont tué au moins huit élèves et fait des blessés.
Liliane N.
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale demande des châtiments pour les auteurs du meurtre des élèves, survenu ce samedi 24 octobre 2020, dans la ville de Kumba, région du Sud-Ouest.
Alors que la nouvelle du drame survenu ce samedi 24 octobre 2020 à Kumba se répand comme une traînée de poudre, les réactions des hommes politiques ne cessent aussi de se multiplier. Au premier rang des dites réactions, il y a celle de Serge Espoir Matomba l‘ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018. De façon ferme, il réclame justice pour ces enfants qui ont été pris pour cible par des séparatistes opposés au fonctionnement des écoles dans les régions anglophones.
«Halte au massacre des enfants à Kumba! Encore un drame insupportable. Refusons la banalisation de la violence. Aucune excuse et aucun pardon pour les coupables. Ils doivent être châtiés», a écrit Serge Espoir Matomba.
Rappel
Il convient de rappeler que depuis que les groupes armés ont vu le jour dans la crise anglophone, les séparatistes se sont toujours opposés à ce que les enfants aillent à l’école. Ils ont brûlé les écoles publiques et même confessionnelles. Ils s’en sont pris aux enseignants. Certains ont été kidnappés. D’autres ont été tués.
Rentrée scolaire 2020-2021
Au début de cette rentrée scolaire, les séparatistes ont posé des conditions au gouvernement. Ils ont demandé entre autres que l’hymne national du Cameroun ne soit plus exécuté dans les établissements scolaires situés en zone anglophone.
«Aucune école gouvernementale ne rouvrirait à moins qu'elle ne change de nom en «écoles communautaires », «les écoles doivent respecter les jours de villes mortes» , «pas de chant de l'hymne national camerounais dans les écoles», « pas d'enseignement de l'histoire du français et du Cameroun français dans les écoles», «l’enseignement des langues maternelles doit être encouragé» et enfin, «toutes les écoles doivent prendre des mesures adéquates pour protéger les élèves et les enseignants du Covid 19», ont écrit les séparatistes dans une déclaration rendue publique.
Liliane N.
La Confédération africaine de football a choisi notre compatriote malgré la colère des supporters et des dirigeants du club marocain Raja Casablanca.
C’est l’international camerounais Alioum Sidi qui va arbitrer la finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (Caf). L’instance faîtière du football africain a choisi notre compatriote en dépit de la polémique que les supporters et dirigeants du club marocain Raja Casablanca ont créé après la défaite à domicile contre le Zamalek en demi-finale aller de la ligue des champions. Ils en veulent à Alioum Sidi. Ils affirment que celui-ci n’a pas sifflé de nombreux penalties lors du match suscité. Et pour eux, Alioum Sidi aurait dû se référer à la VAR pour une confirmation de ses décisions.
Visiblement vert de colère, Abou Fadi Adil Hamraoui, un membre du Comité directoire du Raja Casablanca a proféré des insultes racistes en langue arabe contre l’arbitre camerounais Alioum Sidi sur Facebook. Des insultes qu’il s’est ensuite empressé de supprimer, après le tollé qu’elles ont provoqué. «N’achetez pas d’esclave si vous n’avez pas de bâton pour les battre avec… Pour toutes ces raisons, je déteste les arbitres noirs … 4 penalties», a-t-il écrit.
Dans notre publication ayant trait à cette actualité, nous disions que la réaction de la Caf était attendue. On pourrait donc croire qu’en décidant de confier l’arbitrage de la finale de sa Coupe à Alioum Sidi, l’instance faîtière du football africain montre quelque peu, sa position. Alioum Sidi sera assisté sur le plan numéro un de son compatriote Elvis Noupue. Le Tchadien Issa Yaya et le gabonais Castane Otogo complètent le tableau des officiels.
Liliane N.
Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense affirme que des enquêtes sont en cours pour avoir plus d’éclaircis.
Des accusations d’écart de comportement à caractère sexuel pèsent sur certains militaires du 6ème contingent camerounais qui est revenu au pays. Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef) qui les a reçus ce vendredi 23 octobre 2020, à la Cour d’honneur de la Brigade du Quartier général, a déploré cela, tout en indiquant que des enquêtes ont été ouvertes pour savoir ce qui en est réellement desdites accusations. Le Mindef a promis des sanctions exemplaires pour tous ceux des militaires, qui seront trouvés coupables.
La cérémonie de ce jour a donné lieu aussi à la restitution de l’Etendard du 6ème contingent camerounais de retour de la Mission multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA). Ce contingent a quitté le Cameroun il y a de cela un an. Il était composé de 750 militaires et 350 gendarmes, pour un total de 1100 éléments. Malheureusement le contingent est revenu au pays avec un effectif moindre. Il y a quatre éléments qui ont trouvé la mort pendant les différentes opérations.
En rendant hommage aux militaires qui sont décédés, le Ministre Joseph Beti Assomo a félicité ceux qui sont rentrés au bercail. «Je transmets ici solennellement, nos vives et chaleureuses félicitations à tout le personnel du bataillon pour avoir fait honneur à notre drapeau national», a déclaré le Ministre de la Défense.
Liliane N.
Le Sultan Mbombo Njoya a convié le Président Teodoro Obiang Nguema à prendre part à pour l’inauguration du musée des Rois Bamouns.
Reçu en audience hier jeudi 22 octobre 2020 à Malabo par Teodoro Obiang Nguema le Président de la Guinée équatoriale, le Sultan Ibrahim Mbombo Njoya l’a invité à Foumban dans la région de l’Ouest. Le Sultan veut que le Chef d’Etat guinéen assiste à l’inauguration du musée des Roi Bamouns.
« Je suis venu voir le Président comme un frère; j’ai été Ambassadeur du Cameroun en République de Guinée équatoriale de 1970 à 1974. Pendant cette période, j’ai rencontré le Président Obiang Nguema Mbasogo, une amitié il y a plusieurs années. De temps en temps, je voyage ici pour dire bonjour à S.E. Obiang Nguema Mbasogo, et nous parlons un peu de tout. J’apprécie le bon accueil qu’il me réserve toujours, je garde beaucoup d’affection pour ce pays, la République de Guinée équatoriale », a déclaré à la presse Ibrahim Mbombo Njoya, au sortir de son audience.
Il convient d’indiquer que le musée des Roi Bamouns a coûté un peu plus de 1,1 milliard de FCFA. Et la Guinée Equatoriale figure sur la liste des donateurs qui ont contribué à bâtir cet important joyau architectural et culturel à la fois.
Liliane N.