Le ministre en charge de l’Industrie, Gabriel Dodo Ndoké, a procédé ce 7 juillet 2021 à Yaoundé, à l’ouverture officielle de la 7ème édition de ce rendez-vous sous régional de la production post récolte qui a en réalité ouvert ses portes depuis le 5 juillet, et les refermera le 11 juillet prochain.
Comme les éditions précédentes, pour cette 7ème édition du Salon international de l'industrie agroalimentaire de Yaoundé (Sialy), ce sont des milliers de visiteurs qui sont attendus au Musée national dans le cadre de ce grand rendez-vous sous régional.
L'événement est articulé autour d’une foire-exposition, des conférences, des ateliers et des rencontres B to B. Pendant une semaine, les participants donneront à voir les atouts du Cameroun dans l’agro-alimentaire, et débattront des voies et moyens pour doper cette activité, au lendemain du démarrage de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement (SND30), document qui met en exergue la transformation locale de la production agricole et d’autres matières premières pour définitivement impulser l'émergence du Cameroun
Le Sialy qui a été lancé en 2010, a pour objectifs d’« assurer une meilleure visibilité des actions des pouvoirs publics dans le secteur de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire ; de promouvoir le renforcement des capacités matérielles, techniques et financières des opérateurs du secteur de l’industrie agroalimentaire ; de promouvoir les inventions et le savoir-faire tant dans le domaine de l’agriculture que de la transformation ; et de développer les relations commerciales entre les acteurs du secteur agricole et de l’industrie agroalimentaire camerounais et étrangers », confient les promoteurs.
Innocent D H
Gabriel Dodo Ndoke le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique a suspendu la société SANO pour une durée de 6 mois, au motif de non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement des bouteilles et des bonbonnes d’eau destinées à la consommation du public.
Gabriel Dodo Ndoke le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT) a décidé de sévir. Il vient de sanctionner la société SANO. L’arrêté qu’il a signé indique que SANO est suspendu pour une durée de 6 mois pour «non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement des bouteilles et des bonbonnes d’eau destinées à la consommation du public, en application des dispositions des arrêtés 95, 213 et suivants de la loi no 2016/017 du 14 décembre 2016 portant Code minier».
La suspension de SANO étant provisoire, le MINMIDT a conditionné la reprise de ses activités par la réalisation d’un plan du site qui doit faire ressortir clairement le périmètre de sécurité des points de captage, la présentation d’un rapport de décontamination totale du site, réalisée par une structure agréée par le Ministère de la Santé, la présentation d’un plan de gestion des déchets approuvé par l’administration en charge de l’environnement, la mise en place des lignes de conditionnement automatisées pour toutes les gammes, la modification sur l’étiquette de la dénomination «eau minérale» en «eau SANO» et la présentation des résultats satisfaisants des analyses physico chimiques et microbiologiques complètes réalisées par un laboratoire agréé par son département ministériel ou celui dirigé par le Dr Malachie Manaouda.
Il convient de souligner que des consommateurs ont souvent décrié la qualité d’eau produite par la société SANO. Ils ont parfois indiqué que cette eau est très salée. Raison pour laquelle, la décision du Ministre des Mines est saluée.
A titre de rappel, SANO est au Cameroun depuis 2013. L’entreprise est classée troisième parmi les sociétés qui font dans l’eau minérale. SANO est devancée premièrement par Supermont ensuite par Tangui.
Liliane N.
Gabriel Dodo Ndoké le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique informe l’opinion du piratage de l’un de ses numéros par des personnes qui s’en servent à des fins d’arnaque.
C’est par un communiqué rendu public le mercredi 7 octobre 2020, que Gabriel Dodo Ndoké le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement (Minmidt) a informé l’opinion du piratage de l’un de ses numéros de téléphone. Dans le communiqué parvenu à notre rédaction, le membre du gouvernement précise que le fait a été commis hier. Il fait aussi savoir que les auteurs de ce forfait se servent de son numéro pour des fins d’arnaque via les réseaux sociaux et les transferts électroniques.
«Il invite par conséquent tous ses contacts à la vigilance et à ne donner suite à aucune sollicitation financière ni aucun crédit à toutes publications équivoques venant de lui», peut-on lire dans le communiqué du Minmidt.
Le Ministre Gabriel Dodo Ndoké indique par ailleurs que toutes les dispositions seront prises pour mettre la main sur les auteurs du forfait ci-haut mentionné.
Liliane N.
L’annonce a été faite récemment sur les antennes de la Cameroon Radio Television (Crtv) par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoké. Ce n’est pas pour la première fois qu’une entreprise basée dans le chef-lieu du département de la Kadey est sanctionnée par le ministère en charge des mines pour activités d’exploitation minière illégales.
Parmi les entreprises concernées par cette sanction du ministre camerounais en charge des mines, il y a Dynasty Mining SARL, une société minière basée à Batouri qui ne pourra plus exercer d’activités sur toute l’étendue du territoire national pendant 06 mois. Plusieurs infractions sont reprochées à ces entreprises dont « des activités d’exploitation minière illégales, des activités minières exercées dans une zone interdite ainsi que des infractions aux règles relatives à la santé publique, à la sécurité du travail, à l’hygiène et à la protection de l’environnement », à en croire les mobiles évoqués par Gabriel Dodo Ndoké.
Il convient tout de même de faire la précision selon laquelle, Dinasty Mining SARL n’est pas la première entreprise minière basée à Batouri sanctionnée par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique. En septembre 2017, la société Métalicom avait aussi eu à écoper de six mois d’interdiction d’exploitation dans le domaine des mines. C’était à la suite du décès d’un enfant de 12 ans pour noyade dans un lac artificiel dans une des excavations que cette société n’avait pas refermée dans la zone de Kambélé après exploitation comme le recommande le code minier. Cette société avait été condamnée à la réhabilitation de tous les sites détruits du fait de son activité dans la zone sus évoquée.
Une plainte avait d’ailleurs été déposée par la famille du défunt contre Métalicom au parquet des tribunaux de Batouri. La partie demanderesse était accompagnée dans sa démarche, par l’association Forêts et Développement Rural (FODER), une ONG chargée de la mise en œuvre du projet dénommé Projet Mines-Environnement-Santé-Société (ProMess) qui assure la promotion de la gouvernance minière depuis 2015. Cette organisation non gouvernementale qui bénéficie de l’appui de l’Union européenne et de Transparence international dans le cadre de ses activités.
Innocent D H
Elles doivent se conformer à cette obligation sous peine de retrait de leur permis d’exploitation. Il s’agit d’une liste d’entreprises que vient de publier Gabriel Dodo Ndoke, le ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique.
Ces entreprises sont tenues de restaurer les sites où elles viennent d’achever l’exploitation minière, ceci à compter du 1er avril 2020. L’inobservance de cette mesure gouvernementale expose principalement celles en activité dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua, au retrait de leur permis d’exploitation artisanale ou semi-mécanisée des minerais au Cameroun.
Il est déploré que sur les sites miniers, les trous béants laissés après exploitation engendrent la dégradation de l’environnement et cause parfois de morts. Début 2018 en l’occurrence, dans un rapport rendu public, l’ONG Forêt et Développement (Foder) révélait que 43 orpailleurs ont perdu la vie du fait des trous non fermés par des entreprises minières dans la région de l’Est du pays.
Le Droit positif camerounais est pourtant clair, les exploitants des sites miniers, sont tenus à l’obligation de procéder à la fermeture immédiate des trous et autres tranchées au terme de leur exploitation.
Innocent D H
Le Premier ministre, chef du gouvernement, le chef du gouvernement, le Dr Joseph Dion Ngute, a présidé le 25 juillet 2019 à Yaoundé le Conseil de Cabinet qui s'est principalement concentré sur des présentations sur des sujets liés à la gestion des terres, le secteur minier et un rapport sur la création d'une unité de production d'asphalte au Cameroun pour faciliter la construction routière.
Le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, Henri Eyebe Ayissi, a présenté un exposé sur le thème : « Numérisation du système d'enregistrement foncier et sécurisation des terres publiques de l'Etat ainsi que des documents fonciers pour le développement des activités économiques ».
Le ministre a expliqué que les aspects ciblés visaient à assurer une protection adéquate du patrimoine immobilier des pouvoirs publics et des particuliers, en vue d'une gestion rationnelle par toutes les personnes concernées. En ce qui concerne l'enregistrement foncier, il a déclaré que le gouvernement doit sécuriser physiquement les détenteurs de titres fonciers et a assuré que le processus d'acquisition des titres fonciers est régulier pour éviter l'annulation des titres déjà établis.
Le ministre Eyebe Ayissi a déclaré la numérisation de la délivrance des documents techniques, le travail sur l'éthique professionnelle afin que le personnel travaillant sur le processus, permettrait d'éviter les problèmes qui agitent le système. Il a déclaré que toutes les réformes visent à créer des facilités et des conditions favorables aux projets économiques, notamment dans les secteurs agricole et minier et à l'utilisation des certificats fonciers à tous les niveaux par les détenteurs.
Le ministre Gabriel Dodo Ndoke des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique a présenté le deuxième exposé sur le thème : « Les réalisations et perspectives du Projet de renforcement des capacités dans le secteur minier (PRESCASEM) ».
En informant les membres du cabinet sur le PRESCASEM, le ministre a déclaré que l'idée de sa mise en place est apparue en 2010 dans un contexte où le secteur géologique et minier au Cameroun était à son point le plus sombre. Pour remédier à la situation, le gouvernement a invité la Banque mondiale.
En conséquence, la Banque mondiale a approuvé la stratégie d'assistance pays du Cameroun (CAS) en avril 2010. Il était axé sur l'objectif de gouvernance et incluait des thèmes stratégiques tels que l'accroissement de la compétitivité du Cameroun et l'amélioration de la prestation de services.
Dans le cadre de cette stratégie, le gouvernement et la Banque mondiale ont convenu de mettre sur pied un projet de renforcement des capacités dans le secteur minier et ont négocié un financement avec l'Association internationale de développement (IDA). Le PRESCASEM vise donc les réformes et le renforcement des capacités de structuration des investissements dans le secteur minier au Cameroun. Ses composantes opérationnelles sont l'accès aux ressources minérales et la gouvernance de l'exploitation minière ainsi que l'intégration minière dans le développement local et régional.
Les réalisations du PRESCASEM, a déclaré le ministre Dodo Ndoke, se situent dans les domaines des résultats obtenus dans les domaines de la cartographie géologique, de la prospection géochimique et des performances institutionnelles. En ce qui concerne les perspectives, il a déclaré : « Des cartes géologiques à l'échelle appropriée sont disponibles, ainsi que les résultats du levé géochimique ».
Otric N.
Il est attendu que la coopération officiellement matérialisée jeudi dernier à Yaoundé, entre le groupe suisse Barry Calebaut et le Conseil interprofessionnel du Cacao et du Café apporte un souffle nouveau aux producteurs camerounais. Ces derniers pourront désormais envisager une production plus moderne. Car il convient de souligner qu’ils avaient comme problèmes entre autres, leur faible organisation, le vieillissement de certains d’entre eux, le déficit de transformation locale. Dans l’optique de résoudre lesdits problèmes, le Conseil interprofessionnel du Cacao et du Café a élaboré une stratégie basée sur neuf programmes.
Le partenariat avec le groupe suisse permettra audit Conseil de réaliser cette feuille de route qui comporte le rajeunissement de la force de production et l’étude de l’impact du changement climatique sur la production. En outre la présence de la lettre d’intention va permettre de concevoir et de valider un modèle de culture de cacao durable dans le cadre d’un projet pilote tenant compte du programme en cours.
Dans ce partenariat, les producteurs qui vont bénéficier d’un soutien multiforme sont ceux issus du programme New Generation. Ils recevront un appui qui va les amener à diversifier leurs revenus en les aidant à créer des pépinières professionnelles de cacao. « Nous voulons faire venir une génération d’entrepreneurs agricoles qui en s’appuyant sur de meilleures manières de cultiver fasse monter la quantité et la qualité de la production et crée les exploitations rentables et résilientes », a déclaré Antoine de Saint-Affrique le Président directeur général (Pdg) du groupe Barry Calebaut.
A titre de rappel, le souhait de la Suisse de multiplier ses investissements au Cameroun avait été signifié lors du passage du Pdg de Barry Calebaut au Palais de l’Unité où il a été reçu par Paul Biya, le Président de la République. Après cette audience, S.E Pietro Lazzeri l’Ambassadeur de Suisse au Cameroun qui accompagnait Antoine de Saint-Affrique ce jour-là, avait déclaré face à la presse, que le groupe est présent au Cameroun depuis de bonnes décennies, et qu’à l’heure actuelle, son souhait est d’investir dans la formation socioprofessionnelle des jeunes de notre pays.
Rappelons par ailleurs que le groupe Barry Calebaut est le leader mondial dans la transformation du cacao.
Liliane N.
Selon Cameroon Tribune, quelque quinze ex-employés qui, par la même occasion, saluaient le cortège du membre du gouvernement, ont brandi des plaques sur lesquelles on pouvait lire : « Nous réclamons le paiement de nos droits ».
Sur le site principal de l’ex-entreprise, c’est un décor peu reluisant : « un bâtiment administratif presque enfoui dans les buissons. Ensuite, des ruines, des ferrailles. D’énormes structures métalliques aux allures décharnées se dressent péniblement dans la broussaille. La nature a repris ses droits sur ce site qui grouillait d’activité il y a plus de 30 ans », décrit le journal.
Selon Maurice Batiek, ex-délégué du personnel, après la fermeture de l’entreprise suite à deux explosions de ses installations, plusieurs acquéreurs se sont présentés mais aucun n’est parvenu à ressusciter la structure. « La première liquidation a eu lieu en 1986, année au cours de laquelle une société indonésienne avait repris les installations. Une crise survenue dans l’entreprise indonésienne a amené celle-ci à abandonner le projet après 6 ans de fonctionnement », se souvient Maurice Batiek.
« La société française de négoce engagée par la suite pour retrouver un repreneur a bataillé sans succès jusqu’en 2003. Le projet Edéa Technopole qui visait l’installation de plusieurs unités industrielles sur le site s’est également soldé par l’échec », a-t-il conclu au micro de nos confrères.
L’espoir renaît quelques années plus tard avec la mise en place d’une commission interministérielle ayant pour mission d’évaluer les installations pour vendre la ferraille évaluée à près de 5 milliards de F, selon notre source. « Cet argent devait permettre de payer le reste des droits des employés puisque l’Etat avait déjà réglé 10% », a expliqué Maurice Batiek.
Ce nouvel espoir s’est lui aussi évanoui. Le gouvernement avait estimé que les normes de la procédure de passation du marché n’avaient pas été respectées. En attendant, l’usine continue d’être pillée au grand dam des ex-employés, qui ont récemment saisi le Premier ministre et le Minmidt.
« Nous espérons que la visite du ministre va permettre de stopper le démantèlement de l’usine et d’accélérer la procédure de vente des ferrailles pour le paiement de nos 850 millions de droits », espère Maurice Batiek.
Otric N.