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Liliane N.

Liliane N.

Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale affirme qu’il faut multiplier les dialogues tant que dure la crise sociopolitique, qui met en mal les populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

On compte déjà une année que s’est tenue le Grand dialogue nationale convoqué par Paul Biya le Président de la République. Même si la crise anglophone n’est pas finie, Serge Espoir Matomba pense qu’il faut reconnaître, que le Grand dialogue national a tout de même porté des fruits, du fait de ses recommandations adoptées et qui sont déjà implémentées sur le terrain. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 affirme qu’il y a lieu de convoquer d’autres dialogues, cette fois-ci en y invitant les leaders de la crise qui s’assument et qui doivent pouvoir donner des garanties que la violence prendra fin sur le terrain. Parce que les populations sont celles qui paient le lourd tribut de ce conflit.

Retrouvez ci-dessous la tribune de Serge Espoir Matomba

Grand dialogue national, un anniversaire

Il y a un an, le Grand Dialogue National voyait le jour. L’initiative mise sur pied suite aux appels incessants de toutes les forces vives de la nation, se présentait alors comme la principale solution de résolution de la crise du NOSO. Le Président de la République consentait finalement à l’organiser.

Le rendez-vous avait réuni autour d’une même table une part importante de ce que le pays compte comme vitrine. Des personnes influentes et intelligentes au palais de Congrès de Yaoundé. Huit commissions avec pour objectif de proposer des solutions adaptées aux exigences de cette crise.

Sitôt mobilisateur, sitôt boudé par certains leaders du conflit qui justifiaient leur absence par des raisons liées à une défaillance dans le dispositif de sécurité réservée aux participants. A première vue, le projet semblait être animé de bonnes intentions et notre participation correspondait, de notre point de vue, à un gage de bonne foi dans la résolution de cette crise.

Les débats, contributions et autres échanges étaient riches en propositions. Néanmoins, le membre de la commission en charge des questions de l’éducation que je fus, n’hésita pas à partager ses propositions en tant que Premier Secrétaire du PURS avec celles des autres commissions, selon le cas. Pas mal de recommandations ont été extirpées des propositions riches, les unes après les autres.  Nous faisions alors le vœu que celles qui n’avaient été retenues soient transformées en résolutions avec un calendrier pour leur implémentation future. Bien qu’insuffisante, un an plus tard la récolte ne peut être considérée comme étant mince. Une session extraordinaire du parlement a permis l’adoption et la promulgation d’une loi portant Code général des Collectivités territoriales décentralisées accordant un statut spécial aux régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ; un plan de reconstruction des deux régions a lui aussi été adopté. De nombreux prisonniers ont été libérés, et la convocation des collèges électoraux en vue de l’élection des conseils régionaux occupe l’actualité politique du pays en ce moment.

Sur le terrain, la situation demeure critique et préoccupante. Le conflit persiste et perdure comme pour traduire l’insatisfaction et l’impatience des populations concernées. Notre avis est que le problème nécessite d’être bien posé pour être perçu avec humilité. Les opportunités de dialogue doivent se multiplier puisque quelle que soit la durée du conflit et quoi qu’il en soit la convocation d’une autre réunion de conciliation nationale se dégage.

Les leaders de la crise doivent de leur côté s’assumer en présentant des garanties de leur capacité à maîtriser leurs combattants sur le terrain et en faisant preuve d’une réelle volonté de sortir les populations de la spirale infernale dont elles sont otages.

L’extrémisme doit aussi céder la place à la concession, à la souplesse, à la franchise et à la sincérité si tant est vrai que c’est le bien des populations que l’on prétend rechercher. Le peuple n’a que trop souffert ! Surtout qu’une longue souffrance, n’acquitte rien.

En réaffirmant son opposition au projet Camvert, l’Organisation non gouvernementale Greenpeace parle des dispositions légales qui ont été bafouées.

Selon l’Organisation non gouvernementale (Ong) Greenpeace, plusieurs dispositions légales n’ont pas été respectées pendant les phases de conception et de réalisation du projet Camvert. Cela est noté dans le nouveau rapport de l’Ong, publié le 28 septembre 2020. Notre confrère Camerounweb qui traite aussi de cette affaire, rapporte que ledit rapport «indique qu’en novembre 2019, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute a retiré la zone de Camvert du domaine forestier permanent. C’est suite à ce déclassement, que le Ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, Henri Eyebe Ayissi, a approuvé le 6 avril 2020, le défrichage d’une zone initiale de 2500 hectares (ha) sur les 60000 hectares de forêt que Camvert cherche à convertir en plantation».

Opposition de Greenpeace

L’opposition de l’Ong Greenpeace est portée par le fait que pour elle, Camvert est un cas emblématique de projets dans lesquels, on retrouve des choses illégales mais aussi on observe des abus des droits autochtones. Greenpeace voit qu’il y a non seulement une violation des droits des populations autochtones, mais également le non-respect des deux conditions juridiques préalables au déclassement des forêts domaniales au Cameroun.

«Dans son article 28-alinéa 2, le régime des forêts au Cameroun précise que le déclassement total ou partiel d’une forêt domaniale ne peut intervenir qu’après classement d’une forêt de même catégorie et d’une superficie équivalente dans la même zone écologique», rapporte Camerounweb. Greenpeace demande donc un arrêt de travaux, étant donné que Camvert a déjà amorcé le processus de défrichage. Il y a même que la mise en terre des premiers plans de palmiers à huile s’est faite le 12 septembre 2020. L’opération durera un mois, pour un total d’environ 236 mille plants, répartis sur 2600 hectares.

Bienfaits de Camvert

Pour parler en bref de ce projet, il passe pour être le de la plus grande palmeraie d’Afrique centrale. Il a été implanté dans la région du Sud du pays. Cette palmeraie doit s’étendre sur 60 000 hectares de forêt. Il doit générer des emplois et des activités génératrices de revenus. On parle de 8000 emplois directs et 15000 emplois indirects. Il doit permettre entre autres la réduction du déficit structurel en produits gras (180 mille tonnes d’huile de palme et 18 mille tonnes d’huile de palmistes par an); l’appui à la mise en place de 5000 ha de plantations individuelles, collectives et communales, la construction des centrales d’énergies renouvelables, d’une centrale de traitement d’eaux usées pour produire des engrais biologiques et du méthane.

Liliane N.

Ces employés sont licenciés pour faux diplômes et abandon de poste.

L’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (Irad) a décidé de faire le ménage. L’Institut a mis à la porte près de 70 de ses employés. Le Conseil d’administration a autorisé le Directeur général à appliquer cette décision. 40 personnes sont mises en cause du fait de faux diplômes présentés en entreprise et 27 autres subissent cette décision pour abandon de poste.

Le Conseil d’administration d’irad n’a pas que statué sur les employés à licencier. Il s’est également penché sur les salaires des personnels. A ce niveau, il a été conclu qu’une revalorisation des salaires de cet organisme public est nécessaire. A la revalorisation des salaires, il faut aussi ajouter certains avantages des responsables. «Les administrateurs ont noté avec satisfaction que ces revalorisations rendent plus attractif l’environnement socioprofessionnel de l’Institut», indique le communiqué final du Conseil d’administration de l’Irad.

Cette décision du conseil d’administration de l’IRAD intervient dans un contexte particulier. Il faut préciser qu’en effet, le personnel de cet organisme public avait menacé d’entamer une grève le 28 février 2020. Il réclamait, entre autres, «des salaires décents; des primes de relève; une assurance pour le personnel et des mesures de sécurité et de santé».

Liliane N.

 

Le Pr Jacques Fame Ndongo le Secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais rappelle au Mouvement pour la renaissance du Cameroun, que le pays est un Etat de droit régi par des lois et des règlements codifiés.

Dans une déclaration intitulée «le Chef d’Etat n’est pas le valet des anarchistes», le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) sous la plume du Pr Jacques Fame Ndongo indique au Mouvement pour la renaissance du Cameroun du Pr Maurice Kamto, que le pays n’est pas régi par la rue, plutôt par des lois et règlements codifiés. Le parti au pouvoir rappelle au Mrc que ce n’est que par la voie des urnes, qu’on peut arriver à faire partir un Président de la République démocratiquement élu.

«Quelle est la règle (dans notre arsenal juridique), qui permet de «marcher» voire de «courir», pour «chasser» du pouvoir un Président démocratiquement élu par le peuple camerounais libre, souverain et maître de son destin? Au Cameroun, aucune règle, en matière de droit positif n’accorde ce droit. Le RDPC veut qu’on lui prouve le contraire, en s’appuyant sur les lois et règlements de la République. Seules les urnes permettent de faire partir du pouvoir un président de la République élu démocratiquement. Celui qui « chasse » un chef d’Etat démocratiquement élu, en faisant fi des lois et règlements de la République, court le risque d’être, à son tour, « chassé » le lendemain ou le même jour, dans un tohu-bohu infernal et tonitruant (l’anarchie appelle l’anarchie)», peut-on lire dans la nouvelle déclaration du Secrétaire à la Communication du Comité central du Rdpc.

Crise anglophone et Code électoral

Le Mrc de Maurice Kamto ayant demandé la réforme du Code électoral, le Pr Jacques Fame Ndongo lui fait noter qu’il faut être au Parlement pour procéder à de tel changement. Et pour ce qui est de la résolution de la crise anglophone, le Pr Jacques Fame Ndongo fait constater que le sujet a fait l’objet d’un examen lors des assises du Grand dialogue national.

«Si quelqu’un veut changer la loi (le code électoral, en l’occurrence) qu’il se fasse élire au Parlement (ce que le MRC a refusé de faire le 09 février 2020) et soumette à l’Assemblée Nationale une proposition de loi (le projet de loi, lui, émane du gouvernement). Mais, encore faut-il qu’il puisse obtenir la majorité des voix (article 70 de la loi du 9 septembre 2014 portant règlement intérieur de l’Assemblée Nationale). Mieux, il faut que la proposition de loi soit déposée au Bureau de l’Assemblée Nationale. La recevabilité de ce texte est décidée par la conférence des présidents (article 38 du règlement  intérieur de l’Assemblée Nationale). Quant à la question anglophone, elle a été examinée, avec rigueur et méthode lors du Grand Dialogue National (sans sujet tabou) par les divers segments sociaux du Cameroun (Partis politiques, haute administration, société civile, Camerounais de l’intérieur et de la diaspora etc)», a écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.

Liliane N.

  

 

Le Général Pierre Semengue dénonce une nomination «anti-statutaire».

Décidément la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc) n’ont pas encore fini avec les désaccords. Alors qu’on pensait que le verdict prononcé par la Tribunal arbitral du sport (Tas) allait mettre fin au conflit, une nouvelle affaire vient de surgir. Elle porte sur la nomination du Secrétaire général (Sg) de la Lfpc. La Fecafoot a décidé de nommer Paul Mebizo’o, l’ex-responsable du département des compétitions de la Fédération. Seulement, le Général Pierre Semengue parle d’une «nomination anti-statutaire». Le président de la Lfpc ne réfute pas à la Fecafoot le droit de procéder à cette nomination. Cependant elle relève qu’il y a eu non-respect d’un point.

«La procédure de nomination du Secrétaire général de la LFPC est régie par l’article 40 alinéa 9 des statuts de la FECAFOOT qui dispose que le comité exécutif de la FECAFOOT a le pouvoir *de nommer ou de révoquer les secrétaires généraux des Ligues de football professionnel, de football féminin, de football des jeunes, régionales et départementales sur proposition de leurs conseils d’administration respectifs», souligne Pierre Semengue dans le communiqué qu’il a sorti à cet effet.

Il en est donc que si on s’en tient à la sortie du Général Pierre Semengue que le conseil de la Lfpc ne s’est pas réuni, et n’a pas émis de proposition dans ce sens. Pour le Général, la Fecafoot qui est la tutelle de la Ligue cherche à fouler au pied la sentence du Tas du 14 septembre 2020. Et il n’envisage pas de se laisser faire. Il entend faire respecter ladite sentence «tous les moyens de droit en sa possession».

Liliane N.

 

 

 

Abdoulaye Harissou a créé le «Fonds Urgence Afrique» avec le Sénégalais Amadou Moustapha Ndiage.

Le camerounais Abdoulaye Harissou et le sénégalais Amadou Moustapha sont préoccupés par le phénomène d’enfants fantômes, qui touche toute l’Afrique. Pour essayer de lutter efficacement contre ce phénomène, ils ont décidé de mettre sur pied le «Fonds Urgence Afrique». S’exprimant sur leur initiative sur les antennes de Radio France Internationale (Rfi), Abdoulaye Harissou a indiqué qu’il s’agit d’inculquer et d’enraciner la culture de l’état civil dans notre continent. Il a déclaré que 95 millions d’enfants en Afrique subsaharienne n’ont pas d’acte de naissance. Et sur 100 bébés qui voient le jour dans notre continent, il n’y a qu’un maximum de 55 qui sont déclarés.

Pour ce qui est des raisons avancées pour ceux qui n’ont pas d’actes de naissance établis, on parle d’inconscience des parents qui vivent en zones rurales. Ceux-ci pensent qu’il n’est pas toujours nécessaire d’enregistrer les enfants. Il y a aussi le fait que les centres d’état civil sont éloignés, le coût et un manque de volonté politique des Etats.

La conséquence pour un enfant qui n’a pas d’acte de naissance est qu’arrivé à la classe du Cours moyen 2 (CM2), il ne peut pas constituer les dossiers pour le concours d’entrée en 6e. Du coup, il perd sa chance de progresser socialement. «L’élève ne passe pas l’examen et les chanceux vont reprendre l’année, tandis que d’autres se retrouvent dans la rue pour gonfler l’exode rural dans les grandes villes et y devenir des délinquants», affirme Me Harissou.

Pour le notaire camerounais, «cette absence d’acte de naissance crée un déséquilibre entre le Nord et le Sud dans les pays africains parce que c’est souvent dans les zones musulmanes du Nord que les enfants n’ont pas d’acte de naissance, ce qui fait qu’ils ne peuvent pas passer des concours ni dans la fonction publique, ni dans l’armée ou la police».

Liliane N.

 

Les Etats-Unis ont décidé de ne donner que des visas de deux années, aux étudiants de 59 pays. 

Parmi les 59 pays à être concernés par la mesure des Etats-Unis, 38 sont africains. Et parmi ces 38 pays africains, on retrouve le Cameroun. Le visa qui sera désormais octroyé aux étudiants des nations concernées par cette nouvelle mesure aura une durée de 2 ans. Le département de la Sécurité intérieure des Etats-Unis a sorti une note officielle.

En fait les pays frappés par cette mesure américaine sont catalogués comme faisant l’apologie du terrorisme d’une part, et d’une autre part, ceux dont le taux de séjour s’élève au-delà de 10%. Il convient de préciser toutefois, que pour les formations excédant deux ans, les étudiants pourront faire une demande de prolongement de leur séjour en territoire américain, laquelle ne sera autorisée qu’après enquête du département de la Sécurité intérieure.

Les pays africains concernés sont: le Kenya, le Rwanda, l'Ouganda, la Tanzanie, le Burundi, le Soudan du Sud, la Somalie, l'Ethiopie, le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, la République Centrafricaine, le Tchad, la RDC, le Congo, la Côte d'Ivoire, Djibouti, la Guinée équatoriale, l'Erythrée, le Gabon, la Gambie, Le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, la Libye, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, Guinée, le Sénégal, la Sierra Leone, le Soudan, le Togo et la Zambie.

Liliane N.

 

Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale pense qu’il est bien de faire comprendre au peuple qu’on convie à descendre dans la rue, qu’il pourra être tenu pour responsable en cas de débordement.

Serge Espoir Matomba pense qu’il y a un travail préalable à faire en direction du peuple qu’on appelle à descendre dans la rue. Ce travail c’est de le mettre au parfum du fait qu’il pourrait être tenu pour responsable en cas de débordement. Le premier Secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation sociale (Purs) n’est pas contre la tenue des manifestations. D’ailleurs dans son post, il reconnait leur légitimité. Il est tout simplement contre le fanatisme et le fait de garder le peuple ignorant sur ce qu’il risque en cas de débordements.

«Manifester est légitime. Mais, se fanatiser et commettre des débordements est répréhensible par la loi. Le rappeler au peuple avant de le convier dans la rue est tout aussi légitime et participe de son émancipation», a écrit Serge Espoir Matomba sur son compte Twitter.

Grégoire Owona

Ce message de Serge Espoir Matomba se rapproche de celui de Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), qui avait tenté de dissuader les compatriotes à descendre dans la rue le 22 septembre dernier, comme le demandait Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Le Sga du Comité central du Rdpc s’était questionné sur ceux qui porteraient la charge de réparer les dégâts qui pourraient être commis lors des manifestations.

«Nous avons vu ailleurs, des marches dites pacifiques s’achever dans des débordements violents. Lorsque les manifestants ont tout brulé, lorsque les manifestants ont tout cassé, qui va payer, qui va réparer, qui va assumer ?»,  avait déclaré le Ministre Grégoire Owona.

Liliane N.

Le groupe de travail est composé des représentants de la Fédération camerounaise de football, de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun, du Comité national olympique et sportif et du Comité local d’organisation du prochain championnat d’Afrique des nations.

Le Ministère des Sports et de l’Education physique (Minsep) dirigé par Narcisse Mouelle Kombi, a décidé d’intervenir dans l’affaire qui oppose la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (Lfpc). En réalité on ne devrait plus parler d’affaire étant donné que le Tribunal arbitral du sport (Tas) le 18 septembre 2020 a sorti son verdict qui donne gain de cause à la Lfpc dont le président est le Général Pierre Semengue. Et le verdict du Tas réhabilite la Lfpc dans ses fonctions qui avait été suspendue par la Fécafoot.

La décision du Tas jusqu’ici semble ne pas être appliquée par la Fecafoot. Lors de son assemblée générale qui a eu lieu le 25 septembre dernier, a certes réhabilité la Lfpc, cependant en y mettant d’autres points qui enlisent le conflit. Ces points sont par exemple, que la Fécafoot affirme qu’elle accorde une dérogation de huit mois au président de la Lfpc le Général Pierre Semengue pour qu’il achève son mandat. Au motif que son âge (85 ans) a dépassé les 75 ans requis pour être président de la LFPC, suivant le nouveau règlement que la Fécafoot a arrêté en 2019. En déphasage avec celui de la FIFA auquel sont soumis toutes les Fédérations, qui interdit toute exclusion dans le football pour des raisons d’âge, de sexe, de religion ou de race.  

Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique a donc décidé de mettre sur pied un groupe de travail qui va se charger d’appliquer la sentence du Tas. Ce groupe de travail sera piloté par Joseph Yerima le Secrétaire général du Minsep. Pour le membre du gouvernement, le principal enjeu ici est de sauver le Chan. Raison pour laquelle il prescrit le lancement rapide du championnat en vue de préparer les footballeurs pour  cette compétition qui se jouera  à domicile entre janvier et février 2021.

Liliane N.

Paul Eric Kingue le Maire de Djombe-Penja par ailleurs ancien Directeur de campagne de Maurice Kamto, affirme qu’il faut même dissoudre le Mouvement pour la renaissance du Cameroun.

Paul Eric Kingue a fait de nombreux posts sur sa page Facebook ayant un rapport avec les marches du 22 septembre 2020 initiées par Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Il demande au gouvernement de procéder à la dissolution du Mrc de Maurice Kamto, dont il fut le Directeur de campagne, lors de l’élection présidentielle de 2018. Pour lui, dissoudre ce parti politique de l’opposition contribuera à résoudre le problème de haine au Cameroun.

«Je conseille le pouvoir de vite dissoudre le Mrc et frapper ses membres de 20 ans d'inéligibilité. Leur avocat ne fera rien du tout. Dissoudre le Mrc et frapper d'inéligibilité ses dirigeants résoudra 50/100 de haine, d'injures, de mépris pour la nation. J'assume», a écrit le Maire de Djombe-Penja hier 28 septembre 2020.

Evoquant les marches du 22 septembre dernier, l’ancien Directeur de campagne fait remarquer que les proches collaborateurs de Maurice Kamto ne sont pas descendus dans la rue. «Chez les talibans personne ne demande: pourquoi Penda n'a pas marché, Ndoki, Njamen..Pour eux kamto a tjours raison. Fanatisme beat», a écrit Paul Eric Kingue.

Paul Eric Kingue affirme que Maurice Kamto n’est pas capable de garder ses collaborateurs unis.

«Un leader politique incapable de garder la cohésion avec les siens autour de lui, est un roublard..Demandez à Ndoki, Njamen ,Pek,etc..»

Liliane N.







Sunday, 05 June 2022 11:01