Le Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé demande à l’ensemble des pays du monde en général et du continent africain en particulier, de régionaliser la recherche de la paix.
C’est hier lundi 19 octobre 2020, que le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé a présenté sa toute première production littéraire, en tant qu’auteur. L’ouvrage présenté devant ses collègues du gouvernement s’intitule «Solidarité internationale et devoir de paix». Pour ce qui est du fond, il traite des causes des crises conflictuelles entre les Etats, mais aussi entre les peuples d’une même nation. Il interroge également les mécanismes de résolutions des conflits, et propose des voies de sortie de crise.
Cameroon Tribune le quotidien à capitaux publics qui parle aussi de l’ouvrage du Ministre Manaouda rapporte que l’auteur demande à « l’ensemble des pays du monde en général et du continent africain en particulier, à régionaliser la recherche de la paix, pour que de pays en pays, nous puissions ensemble regarder dans la même direction, pour un développement durable de notre continent », s’est-il expliqué chez nos confrères.
C’est un ouvrage d’un volume de 430 pages subdivisé en trois parties de deux chapitres, dans lequel le Ministre de la Santé publique traite aussi de « l’impératif d’une solidarité internationale » face aux problèmes sociaux, à travers une énumération des objectifs de la préservation de la paix. Et lesdits objectifs sont : « la protection des populations civiles et vulnérables, et l’organisation de la sécurité collective ».
Liliane N.
.
Adèle Mballa le Directeur central en charge du suivi éditorial de la Crtv appelle à une réflexion profonde, sur la politique de l’équilibre régional dans le système éducatif camerounais.
Adèle Mballa a consacré toute une de ses chroniques à l’affaire des résultats des concours session 2020 de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam). Au vu du débat en cours portant sur le non-respect des quotas arrêtés par région, celle qui assume la fonction de Directeur central en charge du suivi éditorial à la Crtv appelle à mûrir la réflexion sur la question de l’équilibre régional dans le système éducatif camerounais.
«On pourrait se demander par exemple si les quotas permettent réellement la promotion et l’émergence d’une jeunesse performante, compétente et méritante, écrémée par une sélection rigoureuse pour former l’élite du Cameroun et son administration vers l’émergence et ce, dans moins de 15 ans», a-t-elle déclaré dans sa chronique du 19 octobre 2020.
Dans cette question d’équilibre régional, Adèle Mballa pense qu’il y a un choix à faire. Il faudra choisir «entre le maintien de la paix sociale et des équilibres régionaux et l’inévitable chantier de la modernisation de ces institutions qui devront bien un jour sortir des nimbes de la désuétude et s’assumer comme des creusets dédiés au moulage d’un Cameroun orienté vers la compétitivité et la performance, qui commandent le monde d’aujourd’hui…La République devra bien décider un jour, casser quelques œufs si l’on entend faire cette omelette-là […] comment expliquer à un jeune compatriote qu’il ne peut pas être admis dans l’une de ces prestigieuses institutions avec un 18% de moyenne face à son camarade d’une autre région, allègrement admis à l’entrée avec moins de la moitié de cette moyenne. Difficile de justifier l’iniquité, l’injustice et l’inégalité en République, quand les règles sont fixées à l’avance», soutient Adèle Mballa.
A titre de rappel, le Mouvement 10 Millions de Nordistes fait une sorte de bras de fer avec le Ministère de la Fonction publique au sujet des derniers résultats de l’Enam. Le Mouvement coordonné par le journaliste réclame le respect du quota de 30% accordé aux 3 régions septentrionales. Cependant Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative a justifié le quota de 28% observé dans les résultats de cette session par la prise en compte de la moyenne requise pour accéder à l’Enam.
Liliane N.
Le club marocain du Raja Casablanca et ses supporters accusent Sidi Alioum de n’avoir pas bien arbitré le match livré contre les égyptiens du Zamalek.
Pour le club marocain du Raja Casablanca et ses supporters, ce sont des erreurs impardonnables que notre compatriote Sidi Alioum a commis, lors du match qui les a opposés aux égyptiens du Zamalek le dimanche 18 octobre 2020. Ils reprochent à l’arbitre camerounais de n’avoir pas sifflé plusieurs penalties pour des «fautes» commises par les joueurs du Zamalek, dans la surface de réparation. En outre, ils lui reprochent de n’avoir pas eu recours à la VAR pour confirmer ses décisions.
Du fait de ces reproches sus rapportés, Abou Fadi Adil Hamraoui, un membre du Comité directoire du Raja Casablanca a proféré des insultes racistes en langue arabe contre l’arbitre camerounais sur Facebook. Des insultes qu’il s’est ensuite empressé de supprimer, après le tollé qu’elles ont provoqué. «N’achetez pas d’esclave si vous n’avez pas de bâton pour les battre avec… Pour toutes ces raisons, je déteste les arbitres noirs … 4 penalties», a-t-il écrit. La réaction de la Confédération Africaine de Football reste attendue. Le match querellé s'inscrivait lors de la 2e demi-finale aller de la Ligue des Champions africaine.
Il convient de noter que notre compatriote Sidi Alioum est considéré comme l’un des meilleurs sifflets sur le continent africain. Il a connu une année 2019 exceptionnelle. Pour corroborer cette saison de rêve, il a été honoré par un classement publié par l’International Federation of Football History and Statistcs. Selon ce classement, il occupe la 17ème place du classement général des meilleurs arbitres en 2019. Un classement fait et publié par l’IFFHS.
Notons qu’à la CAN 2019, Alioum Sidi a dirigé plusieurs rencontres dont les plus phares. Le match d’ouverture entre l’Egypte et le Zimbabwe et la finale qui a opposé l’Algérie au Sénégal.
Liliane N.
Nourane Foster le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale est persuadé du fait que la mobilisation de ses compatriotes, peut permettre à Camair-Co de retrouver ses lettres de noblesse.
Chaque camerounais doit apporter sa pierre à la reconstruction de la Camair-Co. C’est le message que l’Honorable Nourane Foster du Parti Camerounais pour la Réconciliation (Pcrn) adresse à ses compatriotes. Celle qui est également connue comme femme d’affaires et plus jeune entrepreneur du pays, affirme qu’en voyageant par la compagnie aérienne, les camerounais contribueront à faire de celle-ci, une fierté nationale. Attentive à la reprise des activités de Camair-Co, la Député Nourane Foster s’est même permis de faire la publicité de l’étoile du Cameroun.
« Au moment où notre compagnie Aérienne Nationale (CamairCo) redécolle, j'aimerais vous inviter à faire preuve de patriotisme afin qu'ensemble nous puissions faire face aux nouveaux challenges…N’hésitez pas de faire pareil pour vos voyages sur Garoua, Maroua, Yaoundé et Douala à partir de 39.000 Fcfa ! Désormais le billet peut être payé via Momo et OM et par simple appel ! Je rêve d'un Cameroun où notre compagnie Aérienne rend le peuple fier. Nous devons jouer notre partition », a-t-elle écrit.
A titre de rappel, c’est le dimanche 18 octobre 2020, que Camair-Co a finalement repris ses vols après plus d’un renvoi et près de 8 mois sans activités. La compagnie reprend à compter de ce mardi, 20 octobre 2020 avec un programme permettant d’assurer 42 vols hebdomadaires desservant quatre capitales régionales sur les 10 que compte le Cameroun. La compagnie qui n’opère désormais que sur les lignes domestiques, a annoncé pour le 19 octobre, c’est-à-dire hier, quatre vols desservant les villes de Yaoundé, Douala et Maroua.
Liliane N.
L’homme politique Hervé Emmanuel Nkom demande la réforme de l’Ecole d’administration et de magistrature.
Intervenant sur les antennes d’Abk radio, Hervé Emmanuel Nkom a plaidé pour une réforme de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam). Pour le militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), cela permettrait de mettre fin au scandale devenu récurrent dans cette école grande école d’Etat et de revoir ce qu’on attendait d’elle.
«Au minimum il faut réformer l’Enam à défaut de faire autre chose. L’Enam est un projet pour donner à l’administration des cadres qu’il lui fallait pour reprendre la direction des affaires qui étaient avant entre les mains de la puissance coloniale, mais aujourd’hui je pense qu’on est en train de dévoyer ce centre de formation», a-t-il déclaré.
Qualité de la formation
Allant un peu plus loin dans son intervention, Hervé Emmanuel Nkom a douté des produits qui sortent de l’Enam. La raison étant qu’il trouve que, l’école actuellement au cœur d’une polémique au sujet des résultats de la session 2020, fonctionne mal.
«D’abord, je ne suis pas sûr qu’ils forment les meilleurs et je ne suis pas sûr que dans son organisation, ce soit un objectif qui n’ait pas une contre-productivité en termes de conséquences. Je vous donne un exemple. Pour avoir été dans une école d’administration en France, on ne forme pas au même endroit des gens qui peuvent se retrouver dans une position de conflit d’intérêt. C’est-à-dire que vous ne pouvez pas, dans la même année, au même endroit former les inspecteurs des impôts, les inspecteurs des douanes, les inspecteurs de l’administration du travail et les magistrats. Si vous vous trouvez dans une ville comme Douala, cela peut être le cas et cela a parfois été le cas, le Procureur de la même promotion que le Préfet ou le Sous-préfet, qui est de la même promotion que le trésorier payeur général, le receveur municipal de la ville ou de telle commune d’arrondissement. Vous voyez que ce genre de relation, même entre gens comme vous et moi qui avons eu la morale finissent par déboucher sur des conflits, des confusions ou des complicités», explique l’homme politique, banquier de formation.
France
Prenant exemple sur la France, Hervé Emmanuel Nkom a retracé la formation du compatriote le Pr Alaka Alaka.
«En France, les inspecteurs des impôts sont formés à Clermont-Ferrand, c’est le cas du professeur Alaka Alaka. Quand il lui a fallu parfaire sa formation, il est allé à Clermont –Ferrand. L’ENA n’est même plus à Paris, elle a quitté la rue universitaire et est maintenant à Strasbourg. Les inspecteurs des douanes sont formés à Neuilly, les commissaires de police à Lyon, les officiers de gendarmerie sont formés à Melun. L’école militaire de Saint-Cyr se trouve en Bretagne. On ne forme pas les cadres au même endroit afin d’éviter de créer des syndicats de malfaiteurs et autres», a ajouté le militant du Rdpc.
Liliane N.
La rencontre entre Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et la presse aurait dû se tenir dans la soirée du 15 octobre 2020.
Dans son édition parue en kiosque le 19 octobre 2020, le quotidien Messager parle d’une rencontre entre Joseph Le le Ministre de la Fonction publique et la presse qui a été annulée. Le journal du défunt Pius Njawe dit tenir d’une source bien introduite l’information selon laquelle, l’annulation de ladite rencontre faite à la dernière minute, était un ordre de la Présidence de la République. Pourtant le dîner de presse devait porter sur le processus général d’organisation des concours administratifs au Cameroun.
La dernière sortie du Ministre Joseph Le à propos des résultats du concours de l’Enam session 2020, aurait offusquée des dignitaires des trois régions septentrionales à savoir le Nord, l’Adamaoua et l’Extrême-Nord, rapporte Le Messager.
Quelle déclaration du Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative a pu bien choquer les dignitaires dont parle le quotidien Le Messager. Serait-ce le fait d’avoir dit dans une note d’information en réponse aux dénonciations du Mouvement 10 Millions de Nordistes, que la moyenne requise compte aussi pour l’admission à l’Enam ? Germain Nnanga analyste politique intervenant dans les colonnes du journal l’atteste.
«Lorsque le MINFOPRA a expliqué que le pourcentage habituel n’a pas été respecté parce que les candidats de ces régions n’avaient pas bien travaillé, les élites du septentrion ont trouvé cela très condescendant, voire calomnieux», déclare-t-il.
A titre de rappel, le Mouvement 10 Millions de Nordistes a demandé l’annulation desrésultats des concours de l’Enam session 2020 au motif, de ce que le quota d’admission de 30% réservé aux régions septentrionales suscitées n’a pas été respecté. Et reconnaissant toutefois que c’est vrai, le Ministre Joseph Le a indiqué que le quota de 28% observé dans les résulats se justifie par la prise en compte des notes des candidats.
Liliane N.
Cabral Libii le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale suggère au Président de la République de traiter aussi le problème de l’admission des nordistes, à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature.
L’Honorable Cabral Libii a tenu à saluer la décision de Paul Biya le Président de la République qui annule la taxe sur les téléphones et les tablettes. Sur son compte Twitter, il a laissé un message qui démontre, que l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, sait faire la part des choses. «Nous saluons l'écoute du Président de la République pour l'annulation de l'imputation de la collecte des droits de douanes sur le téléphone de contrebande, au consommateur», a-t-il écrit.
Il convient de noter qu’effectivement hier 19 octobre 2020, la Présidence de la République a fait parvenir une correspondance au Premier Ministère. Le message de ladite correspondance adressé au Secrétaire général du Premier Ministère, est que le Chef de l’Etat Paul Biya a donné des instructions pour faire surseoir à la mise en œuvre de la collecte par voie numérique des droits de douane et taxes sur les téléphones et les terminaux importés. Le Président de la République a demandé à avoir un autre mécanisme plus approprié, qui permettrait de recouvrir ces ditsdroits de douane et autres taxes.
ENAM
Toutefois, profitant de l’instant, le Député Cabral Libii a requis l’attention du Chef de l’Etat Paul Biya pour le problème d’admission des nordistes au concours de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), session 2020. Il requiert du Président Biya, une instruction pour déclarer admis les nordistes sur les listes d’attente. «Nous proposons aussi à l'ENAM, que les nordistes dans les listes d'attente soient proclamés admis», a écrit le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale.
A titre de rappel, depuis des semaines déjà le Mouvement 10 Millions de Nordistes coordonné par le journaliste Guibaï Gatama affirme dénoncer le non-respect, cette fois encore, des quotas des régions septentrionales au concours 2020 de l’ENAM.
«Seulement 75 candidats originaires des trois régions septentrionales ont été admis à ces concours sur les 417 nouvelles recrues ; soit un taux de 17,9%, très loin des 30% de places affectées à cette partie du pays par les textes en vigueur organisant les concours d’entrée à la fonction publique au Cameroun», relève Guibaï Gatama.
Le Ministre de la Fonction publique
En réponse à cette dénonciation du Mouvement 10 Millions de Nordistes, Joseph Le le Ministre de la Fonction publique a indiqué que la moyenne requise pour les concours, compte également pour l’admission à l’Enam.
«Le quota des 28% des places attribué à ces (03) régions découle de la prise en compte des notes obtenues par les candidats qui en sont originaires et la répartition des quotas par région», peut-on lire dans la note d’information du Ministre de la Fonction publique.
Liliane N.
Le prêtre jésuite Ludovic Lado affirme qu’il laisse tout le mois de novembre 2020 aux parties prenantes de la crise anglophone, pour remédier à la situation qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le père Ludovic Lado ne met pas fin à son pèlerinage. Dans une tribune qu’il a rendue publique, il affirme qu’il le suspend tout simplement. Les raisons de cette suspension sont déjà l’interruption de sa marche par la police au niveau d’Edéa le 13 octobre 2020. Et plus important encore, le désir de donner du temps aux parties prenantes de la crise anglophone pour qu’elles trouvent des solutions devant ramener la paix au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.
Retrouvez ci-dessous la tribune du père Ludovic Lado
PELERINAGE DE LA FRATERNITE ET DE LA REPARATION :
C’EST QUOI LA SUITE ?
Chers compatriotes, amis de la fraternité et de la paix,
Comme vous le savez, la police d’Edéa, sur hautes instructions, a violé mes droits civiques et politiques le 13 octobre dernier en me reconduisant manu militari à Douala alors que j’étais au deuxième jour d’un pèlerinage que j’avais engagé pour prier et faire pénitence pour la paix, le dialogue et la réconciliation au Cameroun, particulièrement dans le NOSO. C’est quoi la suite ? J’interromps mon pèlerinage sur Yaoundé et donne de nouveau aux belligérants et à mon Eglise jusqu’à fin novembre pour s’impliquer activement dans la recherche d’une solution négociée à la crise anglophone qui blesse la dignité humaine. Si rien n’est fait à cette date, je reprendrai en décembre mon bâton de pèlerin, cette fois-ci, de Douala à Kumba. Je passerai Noël à Kumba, vivant ou mort. Je lance une vibrante invitation à mes confrères prêtres de se joindre à moi en soutane noire pour cette étape. Je supplie leurs hiérarchies respectives de ne pas s’y opposer. La peur est un mauvais guide. Un disciple du Christ ne se laisse pas guider par la peur mais par la compassion. Je dois bien vivre ma devise d’ordination sacerdotale qui était : « Pourquoi avoir peur, n’avez-vous pas la foi ?» (Mc 4, 40). En effet, « Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte » (1 Jn 4, 18). Je vous remercie de vos multiples prières et de votre soutien. Que Dieu vous bénisse abondamment et fasse de chacun de nous un ami et artisan de la justice, de la paix, de la réconciliation et de la fraternité au Cameroun. «Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. (…) Heureux les persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est eux » (Mt 5, 9-10). Entretemps, je regagne Ndjamena pour m’occuper de mes étudiants, en espérant vivement que je n’aurai pas besoin de revenir en décembre parce que les négociations de paix auront démarré. A nous revoir !
Liliane N.
Très fraternellement
Me Hippolyte Meli le coordonnateur du Collectif d’avocats Sylvain Souop indique que le procès a été reporté pour les écritures des administrations publiques mises en cause qui représentent l’État du Cameroun.
Comme prévu, l’affaire Maurice Kamto contre l’Etat du Cameroun a été appelée hier 15 octobre 2020 au Tribunal de Première Instance (Tpi) de Yaoundé Centre Administratif. C’est M. TIMBA Georges Théophile, le président de cette juridiction qui a dirigé l’audience. Me Hippolyte Meli le coordonnateur du Collectif d’avocats Sylvain Souop dans un compte rendu publié sur la toile, fait savoir que l’audience a été reportée au 29 octobre 2020, pour les écritures des administrations publiques mises en cause qui représentent l’État du Cameroun.
Me Hippolyte Meli fait savoir que le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) n’était pas présent à l’audience. Or les administrations contre qui sa plainte est portée à savoir le Ministère de l’Administration territoriale, la Délégation générale à la sûreté nationale et le secrétariat d’Etat à la Défense étaient bien représentées.
«Le Pr Maurice KAMTO, bien qu’étant demandeur dans la cause, n’a pas pu se rendre à l’audience pour défendre lui-même ses droits, en raison du maintien de la mesure d’ « assignation à résidence de facto » qu’il conteste et demande la levée immédiate sur le fondement juridique de la «voie de fait administrative ». La demande de transport immédiat du Tribunal à Santa Barbara, lieu de son domicile et site du théâtre des actes matériels d’ « assignation à résidence » objets du litige, pour y constater ce que les experts de l’ONU ont déjà constaté, et indiqué dans leur communiqué du 12 Octobre 2020, versé aux débats contradictoires, a été repoussée à plus tard, après le dépôt des écritures de l’État du Cameroun, a indiqué le Président du Tribunal», peut-on lire dans le compte rendu de Me Hippolyte Meli.
Liliane N.
Jean Hubert Bessala, l’ex-Sous-Préfet de Kribi 1er a aussi écopé d’une sanction de 12 mois de prison.
Jean Hubert Bessala ancien Sous-Préfet de l’arrondissement de Kribi 1er et Jean François Vilon l’ex-Préfet du département de l’Océan ont été condamnés tous les deux, à 12 années de prison. C’est le verdict que le Tribunal Criminel Spécial (TCS) a rendu pour le procès des indemnisations des personnes victimes des travaux de construction du complexe industrialo-portuaire de Kribi.
L’hebdomadaire Kalara, parution du 13 octobre 2020 qui rapporte cette affaire indique que «sur les 57 accusés enregistrés sur la ligne de départ, seuls 14 sont déclarés coupables, 4 personnes ont bénéficié de l’extinction de l’action publique pour cause de décès dont l’Italien Alphonse Zanetti, le défunt promoteur du célèbre ‘‘Café de Yaoundé’’. Le reste de la troupe, soit 39 accusés sont acquittés tantôt pour fait non établis, tantôt au bénéfice du doute. Les personnes reconnues coupables ont été condamnées à payer à l’Etat 131 millions de FCFA de dommages et intérêts».
En plus des deux anciens chefs de terre suscités, comme autres personnalités sanctionnées, il y a Louis Nlend Bahanag, l’ex-coordonnateur du projet de construction du Port Autonome de Kribi. Il faut noter qu’étant absent durant le jugement, il a été condamné à la prison à vie comme tous les autres accusés en fuite. En plus du paiement des dommages et intérêts, les 14 condamnés doivent solidairement s’acquitter du paiement de 11 millions de FCFA représentant les frais de justice. La justice les a trouvées coupables de malversations diverses dans le processus d’indemnisations de personnes expropriées dans un domaine de 26 000 hectares pour la construction du port.
Toutefois, 8 personnes ont été acquittées. Elles étaient même déjà en détention. Il convient de noter que la procédure judiciaire pour ce problème d’indemnisations au Port de Kribi était pendante au TCS depuis 2016.
Liliane N.