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Liliane N.

Liliane N.

Le gouvernement dénonce le fait que cette affiche comporte des jugements de valeur sur les personnes, fondées sur la couleur de leur peau.

Le communiqué de René Emmanuel Sadi le Ministre de la Communication a été rendu public dans la soirée du jeudi 22 octobre 2020. Dans ledit communiqué, le porte-parole du gouvernement fait savoir à la société de fabrication de produits cosmétiques «Carimo», qui lui est donné 48 heures, pour retirer de la place publique son affiche publicitaire «mettez-les à vos pieds».

Cette affiche depuis qu’elle est  apparue sur la place publique a suscité la polémique. Pour certains camerounais, elle émet le message de la suprématie du blanc sur le noir. Pour le gouvernement, elle a des jugements de valeur sur les personnes fondées sur la couleur de leur peau et susceptibles par conséquent, de porter atteinte à leur dignité.

«Par ailleurs, les messages référentiels qui s’en dégagent suggèrent des atteintes à l’éthique et à la morale publique. Le Ministre de la Communication relève que ladite campagne promotionnelle est en totale violation de la loi N°2006/018 du 29 décembre 2006 régissant la Publicité au Cameroun, qui, en son article 23, prescrit «la conformité des messages publicitaires aux exigences de décence et de moralité» et dispose en son article 24 que «les messages publicitaires contenant des éléments de nature à porter outrage à une race ou à une religion», peut-on lire dans le communiqué signé par René Emmanuel Sadi.

Sur la base donc des textes suscités, le gouvernement demande à «Carimo», de cesser cette campagne publicitaire, qui paraît pour lui, illicite et outrageante. L’entreprise de Carine Mongoue doit retirer les affiches de ladite campagne sur tous les panneaux d’affichage également ses comptes réseaux sociaux. Dans le cas où l’entreprise ne se plierait pas aux injonctions du gouvernement, elle s’expose aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur.

Liliane N.   

L’objectif de ce contrat de performances sera de s’assurer de la volonté réelle des pouvoirs publics d’améliorer le climat des affaires, au Cameroun.

 C’est la principale proposition sinon l’unique que le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) a fait à Joseph Dion Ngute le Premier Ministre, au cours de la 11ème session du Cameroon Business Forum (CBF). Célestin Tawamba le président du Gicam recommande «la signature d’un contrat de performances» entre l’Etat et le patronat composé tout naturellement des chefs d’entreprises. Ce contrat de performance va favoriser un cadre pour un dialogue «vrai» entre le secteur public et le secteur privé.

En s’adressant aux personnalités présentes au CBF qui s’est tenu hier 22 octobre 2020 à Yaoundé, Célestin Tawamba a indiqué que les actions des pouvoirs publics jusqu’à ce jour, y compris celle issues des différentes éditions du Cameroon Business Forum, les diverses lois de finance ou même les mesures conjoncturelles à l’instar de soutien prises par le Ministère des Finances face au Covid-19 sont «insuffisantes». Il faut préciser que généralement, le président du Gicam plaide

Le  CBF qui se tient une fois par an permet souvent d’évaluer la mise en œuvre des recommandations suggérées lors des rencontres entre le secteur public et le secteur privé; et d’en prendre de nouvelles.

Pour ce qui est donc des nouvelles recommandations, elles touchent la création d’entreprise, le permis de construire, l’accès à l’électricité, le transfert de propriété, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats, et le paiement des impôts.

Les recommandations du CBF 2020

Création d’entreprise

– Publier les avis de construction des sociétés en ligne de manière systématique et régulière à un coût réduit.  / Délai décembre 2020 / Responsables : Minjustice et Minmesa

– Etendre l’exigence le certificat de mariage aux hommes mariés pour se conformer aux dispositions OHADA à l’effet de supprimer la perception de discrimination. / Délai fin décembre 2020/ responsables : Minjustice et Minmesa

– Réduire le seuil du capital minimum de 100 000 FCFA à 5000 FCFA pour les Sociétés à responsabilités limitées (SARL) n’ayant pas recours au notaire / délai fin mars 2021/ responsable : Minjustice et Minmesa

– Encourager le secteur privé  à recourir aux actes dans la création des SARL / délai fin mars 2021/ Responsables : Comité de suivi et d’application des activités du CBF, Centre de formalités de création d’entreprise, dispositif d’appui à la compétitivité des entreprises

 Permis de construire

– Consolider le guichet unique afin de lui permettre d’assoir une véritable approche de point unique pour les demandeurs d’actes d’urbanisme, de manière à éliminer toute interaction avec une administration autre que le guichet unique / délai fin mars 2021/ responsables: Minduh, Guichet unique,  Mairie de Douala

– Augmenter la fréquence des réunions de la commission d’instruction des dossiers de permis de construire/ délais fin décembre 2020 / responsables : Guichet unique, Minduh, Mairie de la ville de Douala

– Faire respecter les délais de paiement des frais de permis de construire en exigeant que le paiement ait lieu au moment du dépôt du dossier /délai fin décembre 2020/ responsables :  Minduh, Mairie de la ville de Douala

– Publier les statistiques sur le temps de traitement des demandes de permis  de construire ainsi que sur le nombre de permis délivrés /délai fin décembre 2020/ responsables ; Minduh, Guichet unique, Mairie de la ville de Douala

– Autoriser la demande en ligne du permis de construire, version électronique en vue d’un déploiement ultérieur  complet en ligne des permis de construire / délai fin décembre 2020/ responsables : Minduh, Guichet unique, mairie de la ville de Yaoundé

– Réduire de manière considérable les délais d’obtention de la connexion en eau estimé actuellement à 50 jours/délai fin décembre 2020/ responsables : Minee et Camwater

 Accès à l’électricité

– Réduire le temps d’attente pour obtenir un devis de branchement /délai fin décembre 2020/ Responsables : Minee et Eneo;

– Déployer le Scada pour une gestion automatisée des coupures d’électricité / délai fin décembre 2020/ Responsables : Minee et Eneo;

– Publier les statistiques SAIFI et SAIDI relatives à la ville de Douala et Yaoundé pour les années 2019 – 2020  / délai fin décembre 2020/ Responsables : Minee et Eneo.

Transfert de propriété

– Publier les statistiques sur les transactions foncières, les litiges fonciers et les mutations en ligne  /délai fin décembre 2020/ Responsables : Mincaf, Guichet unique, Bureau des opérations et transactions foncières;

– Opérationnaliser le guichet unique pour améliorer l’enregistrement de la propriété /Délai fin décembre 2020 / responsables Mincaf et Guichet unique des opérations et transactions foncières;

– Réaménager les compétences et le volume de travail des conservateurs /Délai fin décembre 2020 / responsables : Mincaf et Guichet unique des opérations et transactions foncières.

 

Commerce transfrontalier

– Supprimer l‘exigence des versions papiers des documents relatifs au commerce, lorsque ceux-ci sont déjà disponibles et accessibles en version électronique /délai 20 décembre 2020/ responsables : Minfi, via la Direction générale des Douanes,  Mint, Via port de Douala, via le Guichet unique de commerce extérieur;

– Mener une réflexion dans la perspective de la réduction des coûts à l’exportation du Cacao et d’importation des pièces détachées des véhicules /délai fin décembre 2020/ responsables : Services du Premier ministre, Conafe, Mincommerce, ONCC;

– Intégrer certaines administrations dans le I-guss notamment le Conader, L’ONCC afin que  les documents qu’elles délivrent : certificat phytosanitaire  etc… à travers le système I-guss /délai décembre 2020/ Responsables : l-guss;

– Mettre en œuvre le système d’inspection basé sur le risque en s’appuyant sur les outils de surveillance informatique /délais fin décembre 2020 / responsable: Minfi.

 Exécution des contrats

– Assurer la publication régulière des jugements rendus dans les affaires commerciales au niveau du tribunal du commerce  de la cour d’appel de la Cour suprême /délai: 20 décembre 2020/ responsable : Minjustice.

 Paiement des impôts

Réduire le minimum de perception des impôts sur le bénéfice qui est de 2,2%  du chiffre d’affaire et envisager la réduction de l’impôt de sociétés qui est actuellement de 33% / délai fin décembre 2020/Responsables : Minfi, Direction générale des impôts.

Liliane N.

Le remboursement des fonds doit commencer ce jeudi 22 octobre 2020.

Après la décision de suspendre les activités de Mekit Invest prise par Naséri Paul Bea le gouverneur de la région du Centre, les responsables de la structure veulent rembourser les fonds de leurs souscripteurs. Ils ont de ce fait dans un communiqué appelé ceux-ci à venir dès ce jeudi 22 octobre 2020. Toutefois ils précisent que seules les personnes ayant souscrites à la période du 3 août au 14 octobre 2020 pourront rentrer en possession de leur argent. Il est dit que «toute personne ayant souscrit avant cette période est à ce jour rentré dans son investissement». Et c’est à l’agence Tropicana à Mvan que les choses se passeront.

Selon le communiqué que signe Raymond Barre Mekamba Mekamba le responsable de la communication de Mekit Invest, il est prévu que les remboursements se déroulent aussi dans les autres agences de la ville de Yaoundé en novembre et décembre 2020. Aussi la structure sur laquelle pèse un soupçon d’escroquerie indique qu’elle informera les investisseurs par sms ou par voie de presse des jours et dates auxquels ils devront venir récupérer leurs fonds.

Il convient de noter que la police a lancé un avis de recherche contre des responsables de la structure au motif d’«escroquerie en bande». Il se trouve que celle-ci ne parvenait plus à payer chaque semaine les acomptes de ses clients. La situation durait depuis le 11 septembre 2020. Elle a fini par provoquer la colère des souscripteurs qui ont pris d’assaut le bâtiment abritant le bureau de l’entreprise à Yaoundé.

Naséri Paul Bea le Gouverneur de la région du Centre a noté que Mekit Invest exerçait alors qu’il ne disposait d’aucun agrément de la Commission de surveillance des marchés financiers (Cosumaf). Il avait appelé les souscripteurs à retirer leurs fonds. Selon les autorités, 1900 clients avaient déposé plus d’un milliard et demi de Francs CFA dans les comptes de Mekit Invest.

Liliane N.

L’environnement des affaires à l’épreuve du Covid-19 est le thème sur lequel les échanges entre le gouvernement et le secteur privé se feront.

C’est aujourd’hui jeudi 22 octobre 2020, que la 11ème session du Cameroon Business Forum (CBF) s’ouvre. Cette session sera présidée par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre. Le thème retenu pour la session est en accord avec les défis actuels entraînés par la pandémie du Coronavirus. Il s’agit de «l’environnement des affaires à l’épreuve du Covid-19 ».

Selon nos sources, les échanges de la 11ème session du CBF seront également meubles par d’autres thèmes qui seront développés par les experts, comme le livre blanc de l’économie camerounaise que Célestin Tawamba le président du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) a remis le 19 octobre au Premier Ministre. Ledit livre donne des propositions du secteur privé pour la réforme de notre économie.  

Les attentes

Il est attendu des acteurs publics et privés, qu’ils se penchent sur les conséquences économiques des pandémies, l’impact du coronavirus sur les entreprises, les stratégies du secteur privé face à la crise pandémique, les mesures d’accompagnement gouvernementales en matière fiscale et financière face à la crise sanitaire ; la résilience et les perspectives de l’économie camerounaise face au Covid-19.

Comme à l’accoutumée, au terme des travaux, une feuille de route du Cameroun Doing Business 2020-2021 sera lue et adoptée. Le CBF pourra alors évaluer si les recommandations souvent faites au cours de cette grand-messe du monde des affaires sont appliquées.

A titre de rappel en 2019, Joseph Dion Ngute a fait savoir qu’au cours de ces dix dernières années, le CBF a conduit à l’adoption de près de 200 recommandations, dont 150 ont été effectivement été exécutées et près de 90 ont abouti à des réformes déterminantes.

En bref

Le CBF a été créé en janvier 2009 avec le concours de la Société financière internationale du groupe de la Banque mondiale. Etant la principale instance de dialogue entre le gouvernement et le secteur privé, il a comme mission la promotion du renforcement de la concertation entre les pouvoirs publics et les milieux d’affaire. Il y a aussi, l’amélioration du climat des affaires et l’appui au développement du secteur privé.

Liliane N.

 

Le sujet de discorde entre Patricia Tomaino Ndam Njoya et Donatien Boyomo reste la création de la police municipale dans la Commune de Foumban.

Patricia Tomaino Ndam Njoya le Maire de Foumban et Donatien Boyomo le Préfet du département du Noun ne s’accordent pas toujours au sujet de la création d’une police municipale. Le ton entre les deux autorités est encore monté. Un haut cadre de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) qui s’est confié au confrère Cameroon Info Net rapporte qu’il y a eu tension a l’ouverture d’une session de formation relative à la mise en place de la police municipale au sein des communes du syndicat des communes du Noun. Cette session s’est ouverte le mercredi 21 octobre 2020 dans la ville de Foumban, région de l’Ouest.

Selon ledit cadre de l’Udc susmentionné, le Préfet du Ndé a fait interrompre cette session de formation. Et il «a interpellé l’ensemble des formateurs qu’il a maintenus captifs dans les locaux de la préfecture», écrit Cameroon Info Net.

«Mme le Maire qui était à la mairie au moment des faits a été informée de la situation, et s’est rendue à la préfecture question d’en savoir un peu plus. Sur place, elle n’a pas été reçue, et n’a pas non plus eu accès aux formateurs qui ont été enlevés par le Préfet», raconte ce haut cadre du parti créé par le défunt Adamou Ndam Njoya. Le Préfet du Ndé dément la thèse de la séquestration de l’édile de la ville et l’empoignade verbale.

Pour mieux comprendre la situation, il convient de rappeler que le Préfet est opposé à la création de la police municipale parce que, « ledit service ne saurait exister car en violation des dispositions prévues à l’article 216 (3) de la loi du 24 décembre 2019 portant code général des collectivités territoriales décentralisées ».

Cet article stipule que la délibération pour la création d’un service de police municipale doit être soumise à l’approbation du ministre de la Décentralisation et du Développement local. Mme le Maire de Foumban avait affirmé qu’elle a informé le Ministre de la Décentralisation et du  Développement local, du projet de création de la police municipale.

Liliane N.

Me Thomas Dissake l’époux de Me Dorette Dissake se refuse de baisser les bras, tant qu’il ne sait pas ce qui est réellement arrivé à son épouse, le 21 octobre 2016.

Tant qu’il n’a pas les réponses à ses questions, Me Thomas Dissake va continuer de chercher son épouse Me Dorette Dissake. Celle-ci fait partie des personnes qui étaient à bord du train N°152 de Camrail, qui a déraillé le 21 octobre 2016, au niveau d’Eséka. Quatre années après la survenue de ce drame qui a ôté la vie à 79 personnes, la famille du notaire principalement son époux ne renonce pas.

«Je suis toujours sans nouvelles d’elle. Je continue de chercher ma femme. Croyez-vous que quatre années suffisent pour qu’on abandonne les recherches d’une personne qu’on ne voit pas ? Moi je continue de la chercher», a-t-il déclaré lors d’une interview au quotidien Le Jour.

L’époux de Me Dorette Dissake rapporte qu’il y a eu exhumation d’un corps à Lobo dans le département de ma Lékié le 10 mars 2020. Cela vient du fait qu’après le drame ferroviaire, des enquêtes ont été ouvertes. Toutefois, il s’est avéré qu’il ne s’agit pas de la dépouille de sa femme.

«A la suite celle-ci, les médecins de la police ont fait des prélèvements qu’ils ont envoyés à un laboratoire français de génétique à Nantes avec les éléments de ma fille et de sa fille. Les conclusions de cette analyse ont dit qu’il ne s’agit pas de mon épouse. Il n’y a pas de compatibilité entre cette dame qui est couchée et ma fille. En ce qui me concerne, cela relance la recherche à zéro», soutient-il.

Il convient de rappeler que par le passé, Me Thomas Dissake a saisi Paul Biya le Président de la République, Issa Tchiroma à l’époque du drame Ministre de la Communication, d’autres autorités camerounaises, les responsables de l’entreprise Camrail et même Yves Le Drian le Ministre des Affaires étrangères de la France. Il croit qu’aujourd’hui pour avancer dans ses recherches, il doit se retourner vers les médias.

«Je pense qu’il faut passer à une campagne de communication, une campagne médiatique par l’affichage. Parce qu’aujourd’hui lorsqu’on fait la recherche d’une personne, l’on publie ses photos, des émissions radio et probablement des émissions télés avec sa photo. Le problème est de savoir si elle est morte, mais qui a vu son corps ? Et pourquoi enlever son corps ? Puisque tous les corps qu’on enlève au moment d’un sinistre sont identifiables tant qu’il n’y a pas eu des déformations vraiment graves. Comment quelqu’un a-t-il pu prendre le corps de ma femme au cas où elle est décédée et considéré que c’est sa personne ?», s’interroge l’avocat.

Liliane N.

 

Cette nouvelle enveloppe de l’Allemagne met à 26,2 milliards de F, sa contribution financière pour la lutte contre la secte terroriste Boko Haram, dans le Bassin du Lac Tchad.

 

Avec le Nigéria, le Tchad et le Niger, le Cameroun va bénéficier d’une enveloppe de 15 millions d’euros soit 9,8 milliards de FCFA de l’Allemagne. L’argent qui va être décaissé pour la lutte contre la secte Boko Haram, sera déposé dans les caisses du Fonds pour la stabilisation de la région du Lac Tchad.

Le Cameroun et les autres pays suscités devront s’en servir de façon précise pour le financement des projets susceptibles d’améliorer la sécurité, de restaurer les infrastructures essentielles endommagées et de fournir des moyens de subsistance aux communautés touchées par les exactions de Boko Haram dans la zone du lac Tchad.

Il convient d’indiquer que pour ce qui est du Cameroun et de l’Extrême-Nord en particulier, le programme de stabilisation opère dans deux communautés qui sont Amchidé et Limani, avec des plans d’extension dans le Mayo Moskota, Fotokol et Blangoua. Le confrère Stopblablacam rapporte que les activités sont implémentées de façon conjointe par les autorités administratives, les forces de sécurité et des organismes de la société civile.

« À Amchidé, par exemple, ils travaillent tous en étroite collaboration pour établir des partenariats en vue d’une paix et d’une stabilité durables, et nous espérons que cela aboutira à l’ouverture du poste-frontière Amchidé-Banki et à la relance du commerce régional. Cela ouvrirait de nombreuses possibilités d’emploi dans la région, contribuerait à stabiliser la région et réduirait le recrutement de jeunes chômeurs par Boko Haram », déclare Dr. Corinna Fricke, l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun, cité par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.

 

Liliane N.

 

 

 

Pour le Pr Shanda Tonme, en décidant d’annuler la taxe sur les téléphones et les tablettes, Paul Biya le Président de la République a démontré qu’il est à l’écoute de ses concitoyens.

 

Tout comme le Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (Pcrn), le Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation (MPDR) salue la décision du Chef de l’Etat, en rapport avec la taxe qui devait être prélevée à l’achat de tout téléphone portable et tablette. Parlant au nom de sa formation politique le MPDR, le Pr Shanda Tonme indique que l’acte de Paul Biya démontre qu’il est à l’écoute de son peuple.

« Le MPDR se félicite de cette célérité du Chef de l’Etat, qui dénote une posture d’écoute et de réactivité salutaires pour le raffermissement de notre système de gouvernance, ainsi que pour la densification de la confiance dans les rapports des citoyens avec les pouvoirs publics », a écrit le Pr Shanda Tonme.

Le président du MPDR trouve que la décision du Chef de l’Etat démontre aussi qu’il est ouvert au dialogue. Aussi, il se réjouit du fait que son parti politique ait attiré l’attention sur la nécessité d’une concertation préalable pour la préservation du vivre ensemble. En saluant la haute sagesse du Président Paul Biya, le Pr Shanda Tonme affirme que le dialogue est possible en tout temps.   

« Il s’agit à n’en pas douter, d’une confirmation de l’esprit sincère et de la volonté ardente qui anime le Président de la République dans la quête permanente du dialogue, de la réconciliation, du pardon et de la paix…Le MPDR voit dans cette décision, une preuve supplémentaire de ce que, le dialogue est possible sur tout, à tout moment, à tous les niveaux et avec tout le monde, à condition de savoir poser les problèmes, de respecter certaines normes protocolaires élémentaires, d’agir dans le cadre institutionnel, et mieux de s’abstenir de recourir à un langage d’invective, d’indexation malveillante, de fracture et de provocation inutiles », a-t-il écrit.

 

Liliane N.

 

Marcel Olivier Ndi le responsable de la communication du parti UFP, trouve que le Président de la République s’est montré à l’écoute des populations.

C’est dans les colonnes du quotidien Le Messager n° 5636, que Marcel Olivier Ndi le responsable de la communication du parti politique UFP a analysé la décision du Chef de l’Etat Paul Biya, d’annuler les taxes sur les téléphones et tablettes. On sait que dès le 15 octobre dernier, le gouvernement devait dorénavant prélever 33% de taxe à l’achat de chaque téléphone et tablette.

La mesure n’a pas réjoui les populations qui par divers moyens pacifiques, ont exprimé leur mécontentement. C’est donc en réponse de ce mécontentement des populations, que le Chef de l’Etat a décidé d’annuler ladite taxe. Pour l’UFP, le Président Paul Biya a été à l’écoute des populations. Marcel Ndi qui parle au nom de cette formation politique de l’opposition pense que le Chef de l’Etat avait également le souci d’apaiser les camerounais.

« Donc, c’est une décision politique pertinente qui apaise des esprits exacerbés par la pauvreté et qui refusent une dépense supplémentaire…Manifestement, il s’agit pour le Chef de l’Etat, de réagir favorablement aux refus des populations de soutenir une dépense supplémentaire à leur imposer. Ce d’autant plus qu’elles sont déjà éreintées par la pauvreté ambiante à laquelle s’est additionnée les déboires économiques de la pandémie du Covid-19»,

A titre de rappel, le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale par la voix de son président Cabral Libii a également salué la décision du Président de la République. «Nous saluons l'écoute du Président de la République pour l'annulation de l'imputation de la collecte des droits de douanes sur le  téléphone de contrebande, au consommateur», a-t-il écrit.

Liliane N.

L’accident ferroviaire qui s’était produit à Eséka le 21 octobre 2016 avait causé la mort de 79 personnes et fait 600 blessés.

Depuis l’année 2016, la journée du 21 octobre rappelle à de nombreuses familles camerounaises et compatriotes, de mauvais souvenirs. Car c’est ce jour où certains enfants sont devenus orphelins, certains époux veufs et épouses veuves. Certaines familles ont pu faire le deuil. D’autres comme celle de Me Dorothée Dissake n’ont jamais pu faire leur deuil, ne sachant pas exactement ce qui est arrivé à leur proche.

Les chiffres officiels de ce drame ferroviaire parlent de 79 personnes décédées et 600 blessés. Elles étaient toutes à bord du train N°152 de la compagnie Camrail. Ledit train transportait plus de passagers qu’il n’en fallait en temps normal. On a parlé de plus de 1000 passagers. En fait il convient de rappeler que des personnes voulant à tout prix se rendre dans la ville de Douala, sont parties à la gare routière, parce que le transport interurbain étant impossible, du fait de la route qui s’était effondrée au niveau de Matomb sur la Nationale N°3.

Comme il est d’usage, l’Etat a voulu identifier les causes de cet accident. Et c’est le Cabinet d’expertise Pierre Cerutti qui avait été choisi. Le 9 octobre 2019, Pierre Cerutti a adressé une lettre à Paul Biya le Président de la République. Le président de ce cabinet français faisait savoir au Chef de l’Etat que son rapport est disponible. Mais, il n’a pas été transmis à la justice et aux avocats des victimes.

«Le rapport définitif du cabinet Cerutti du 14 février 2017 n’a jamais été communiqué ni aux magistrats ni aux conseils des victimes. Seul le rapport d’étape du cabinet Cerutti du 21 novembre 2016 a été produit en justice alors que le rapport d’expertise de 70 pages, qui avait été adressé par DHL à la Présidence de la République du Cameroun en 46 exemplaires (23 en langue française et 23 en langue anglaise) à l’attention d’un haut commis de l’État encore en fonction (et réceptionné par ses soins) dont 2 exemplaires de grand luxe à votre attention, a totalement disparu», peut-on lire dans cette correspondance.

En bref le rapport du Cabinet Cerruti pointait des manquements graves de la part de la société CAMRAIL, filiale du groupe Bolloré, depuis la direction générale jusqu’aux équipes opérationnelles.

Liliane N.   

 







Sunday, 05 June 2022 11:01