Selon une source au Ministère des Relations Extérieures, la carrière de Diplomate de S.E Nicolas Nzoyoum, risque de prendre un coup.
Au Ministère des Relations extérieures (Minrex), on ne prédit pas une suite réjouissante à S.E Nicolas Nzoyoum. Une source de Cameroon info net en service au Minrex affirme même qu’avec cette affaire de Jean-Pierre Amougou Belinga le président directeur général (Pdg) du groupe L’Anecdote, l’Ambassadeur du Cameroun en République centrafricaine (Rca) a sali l’image du pays. Et il est possible qu’il perde des plumes à cause de cette affaire. « Il est évident que l’Ambassadeur s’est compromis dans ses relations avec son compatriote, il a terni l’image de notre diplomatie. Sa carrière va en prendre un coup sans doute », a-t-elle déclaré.
Après que l’échange téléphonique houleux entre le Pdg Jean-Pierre Amougou Belinga et l’Ambassadeur du Cameroun en Rca se soit retrouvé sur la toile, Yaoundé par la voix du Minrex a convoqué son Diplomate. Des sources, affirment que cette convocation n’augure rien de bon. Rien n’étant encore officiel, les supputations vont donc bon train. L’avenir nous fera savoir si S.E Nicolas Nzoyoum aura le même sort qu’Alfred Nguini rappelé par Yaoundé, alors qu’il était Ambassadeur du Cameroun en France.
A titre de rappel, dans l’audio qui a circulé sur la toile et qui a mis en mal l’Ambassadeur du Cameroun en Rca, Jean-Pierre Amougou Belinga porte une accusation d’extorsion d’argent. En réponse à cela, S.E Nicolas Nzoyoum dans l’explication fournie à sa hiérarchie le Minrex, a reconnu avoir eu une certaine proximité avec l’homme d’affaires. Cependant, il a réfuté toute accusation en rapport avec une extorsion d’argent.
Liliane N.
Le Tribunal administratif de la Région du Centre n’a pas donné gain de cause au Ministre de l’Administration territoriale, dans l’affaire qui l’opposait à Pierre Baleguel Nkot de l’Union des populations du Cameroun.
Le Tribunal administratif de la Région du Centre reconnaît Pierre Baleguel Nkot, comme le Secrétaire général (Sg) de l’Union des populations du Cameroun (Upc). De ce fait, il suspend les effets de la décision prise le 17 juillet 2018 par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Pierre Baleguel Nkot est ainsi réhabilité dans ses droits.
Pour mieux comprendre la situation, il convient de rappeler les faits. Il se trouve que lors de la période de l’élection présidentielle de 2018, soit précisément à 3 mois de cette échéance, le Minat a décidé de désigner Robert Bapooh Lipot comme le Sg de l’Upc en lieu et place de Pierre Baleguel Nkot, pourtant élu lors du dernier congrès du parti. Paul Atanga Nji indiquera par la même occasion, qu’il est dorénavant le seul habilité à représenter l’Upc. Seulement, Baleguel ne va pas en rester là. Il va se retourner vers la justice.
Le scénario dans l’affaire Pierre Baleguel Nkot contre le Minat est quasi le même avec le cas Edith Kah Walla. Ayant été enlevée à la tête du Cameroon people’s party (Cpp) par Paul Atanga Nji, la femme politique a été réhabilitée par la justice, le 16 juin 2020.
« Le Tribunal administratif vient simplement d’entériner la décision qui a été prise par les militants du Cpp. Le Tribunal administratif vient confirmer que l’acte posé par le Minat était illégal, qu’il a outrepassé ses fonctions...Ça donne un peu espoir, parce qu’on a parfois l’impression que la justice camerounaise est complètement sous le joug du politique. Ça donne espoir qu’il y a encore des magistrats, quelques-uns, qui font leur travail comme il se doit. Ça nous renforce dans notre combat pour une transition politique au Cameroun, parce que dans un Cameroun nouveau, ce type de décision (du Minat, Ndlr) n’aurait jamais été prise, on n’aurait pas perdu de l’énergie et de l’argent pour combattre quelque chose qui était complètement absurde », a-t-elle déclaré.
Liliane N.
Les tenanciers de ces commerces doivent également payer une amende de 25 000 FCFA.
David Mafani Namange, le nouveau maire de Buéa vient de sévir. Il a décidé de sanctionner les propriétaires qui ont gardé leur commerce fermé, du fait de l’opération des villes mortes, que les séparatistes imposent aux populations à chaque début de semaine. Du lundi 14 juillet 2020 à ce mardi 15 juillet 2020, avec l’accompagnement des Forces de sécurité et de défense, il a scellé les commerces, 250 au total.
Par cette action, David Mafani Namange veut amener les populations à boycotter le mot d’ordre des villes mortes des séparatistes. « Depuis notre prise de fonction, nous avons entrepris dès le premier mois de sensibiliser les commerçants et hommes d’affaires pour leur faire comprendre l’importance d’ouvrir leurs commerces les lundis. Mais après un constat malheureux, nous avons décidé de sortir et de sceller leurs commerces », a-t-il déclaré sur les antennes de la Cameroon radio television (Crtv).
En plus de sceller les commerces, le nouveau maire de Buéa a sommé les tenanciers de payer chacun, la somme de 25 000 FCFA. Ils doivent également signer un engagement de maintenir leurs échoppes ouvertes en tout temps.
Pour ceux qui se demandaient si David Mafani Namange aura le même charisme que son prédécesseur Patrick Ekema, des éléments de réponse leur sont déjà fournis. Car avec cet acte pris, le nouveau maire de Buéa démontre qu’il entend poursuivre avec le combat mené par le défunt Patrick Ekema Esunge.
Liliane N.
Célestin Tabouli Député du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, sollicite le déploiement du Bataillon d’intervention rapide dans le département du Mayo-Danay, situé dans la région de l’Extrême-Nord.
A en croire le nouveau Député fraîchement entré à l’Assemblée nationale, l’insécurité met déjà en péril les habitants des quatre arrondissements, qui composent le département du Mayo-Danay, à l’Extrême-Nord du Cameroun. Pour l’élu du peuple, il y a lieu de s’inquiéter vu ce qui se passe dans les arrondissements de Datchéka, Kalfou, Karhay et Tchibali. C’est cette inquiétude qui justifie la correspondance qu’il a adressée à Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef).
Dans cette correspondance dont l’objet est «Montée de l’insécurité dans le Mayo-Danay Sud», le Député Célestin Tabouli demande au Mindef d’envoyer le Bataillon d’intervention rapide (Bir) pour sécuriser le département suscité. Les éléments du Bir doivent être déployés dans les chefs-lieux des quatre arrondissements susmentionnés.
Le parlementaire du Rdpc raconte que le dernier cas d’insécurité enregistré remonte à la nuit du 9 juillet 2020. Il affirme que les bandits auteurs des agressions et vols au Mayo-Danay Sud ont particulièrement pris comme cible des hommes nantis. «Ces hors la loi, ciblent nuitamment des citoyens quelques peu fortunés pour s’introduire avec effraction dans les domiciles et les dépouiller de leurs biens. La dernière victime en date est le commerçant Bagamla dit «La santé» de Doukoula qui a reçu la visite de onze brigands armés en cette nuit du 9 juillet 2020 qui, en plus des coups de machette qu’ils lui ont assené, ont emporté une somme de quatre millions de nos FCFA d’après les témoignages recueillis sur les lieux», a-t-il écrit.
L’Honorable Célestin Tabouli indique qu’il y a urgence d’agir. Parce que l’insécurité qui prend des proportions inquiétantes dans les quatre arrondissements mentionnés, a fait perdre le sommeil aux populations.
Liliane N.
Après le verdict du Conseil constitutionnel qui s’est soldé par le rejet du recours du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, les hauts cadres de ce parti politique affirment qu’ils ne lanceront pas d’appel aux troubles.
Même s’ils n’approuvent pas la décision du Conseil constitutionnel dirigé par Clément Atangana, les militants et responsables du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) choisissent la soumission et le calme. Juste après la sentence rendue le 18 octobre dernier, Me Emmanuel Simh, l’un des avocats de Maurice Kamto lors du contentieux a déclaré «on ne peut qu’être déçu, lorsqu’on a perdu un procès de ce niveau. Mais c’est la première fois que le Conseil statue en matière de contentieux électoral présidentiel et je pense que la décision rendue, mais Le juge constitutionnel n’a pas répondu à la question, si l’élection du 7 octobre a été crédible. Ce qui est sûr, on a bousculé nos adversaires, on a bousculé les habitudes, on a bousculé les aprioris pour démontrer que dans ce Cameroun, on pouvait défendre un dossier avec de bons avocats. La décision juridictionnelle a été rendue on s’y soumet naturellement».
Avant Me Emmanuel Simh, c’est Paul Eric Kingue qui a fait une sortie relayée par notre confrère Le Jour dans son édition du 18 octobre 2018. Après la conférence de presse du 8 octobre dernier au cours de laquelle, Maurice Kamto a déclaré avoir tiré le pénalty le jour du vote de l’élection présidentielle, de nombreux messages laissant croire que celui-ci préparait une insurrection fusaient de partout. Cette déclaration avait divisé le corps des avocats. Certains ont trouvé qu’en tenant de tels propos, Kamto s’était non seulement auto proclamé vainqueur de la Présidentielle, qu’il avait par la même occasion enfreint la loi qui prévoit que seul le Conseil constitutionnel est habileté à le faire, et que ces dires n’étaient pas loin de créer des tensions. Eric Kingue ancien maire de Djombe-Penja devenu son Directeur de campagne, a déclaré «le peuple camerounais prendra ses responsabilités parce que c’est lui qui a voté. Nous ne l’appellerons pas dans la rue. On ne va pas faire l’insurrection comme certains disent dans les réseaux sociaux. Cet incident qui s’est passé restera dans l’histoire», a-t-il déclaré dans les colonnes de notre confrère Le Jour.
A titre de rappel, il faut noter que le MRC a introduit un recours pour demander l’annulation du vote dans certaines régions. Le Conseil constitutionnel a jugé cette requête présentée dans ce sens, «non fondée». Au cours du contentieux post-électoral, les avocats de Kamto ont dénoncé aussi la répartition tardive et inégale des sommes prévues pour la campagne électorale (15 millions de Francs CFA), la publication tardive de la liste des bureaux de vote, le refus d’Elecam de retirer les bulletins de vote d’Akere Muna des bureaux de vote après son ralliement avec Maurice Kamto; le votes multiples des militaires dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, l’expulsion des représentants du MRC dans certains bureaux de vote. Le Conseil constitutionnel a trouvé que les griefs n’ont pas été suffisamment justifiés.
Liliane N.
En attendant que le Conseil constitutionnel proclame les résultats du scrutin du 7 octobre 2018, les partis politiques ayant concouru pour cette élection présidentielle, s’informent des tendances.
Contrairement à ce qu’on peut penser, tous les partis politiques qui ont présenté un candidat à l’élection présidentielle de cette année ne sont pas en repos. Trois jours après le vote de dimanche, leurs états-majors ne se sont pas donnés de répit. Au parti politique Univers créé par le Pr Nkou Mvondo l’ensemble des membres de l’état-major regarde avec beaucoup de minutie les Procès-verbaux qui leur viennent du terrain. «Depuis ce matin nous nous occupons à recevoir les Pv qui nous viennent de tout le pays; à réorganiser les équipes, à communiquer et à faire une évaluation de la conduite de la campagne sur le plan logistique, communicationnel, de la mobilisation, de l’action de terrain afin de nous remettre immédiatement au travail puisqu’il y a des échéances à venir les législatives et les municipales qui se préparent dès aujourd’hui», explique Emile Bindzi porte-parole du candidat Cabral Libii, dans les colonnes du 9 octobre 2018 du quotidien Le Jour.
Pour ce qui est des données contenues dans les Pv reçus par le parti politique du Pr Nkou Mvondo, son porte-parole affirme qu’il y a lieu de croire et de rester confiant. Les tendances sont plutôt bonnes. «Les Pv qui nous viennent du terrain les uns après les autres présentent notre candidat en tête pour le moment un peu partout. Loin de ces fakenews, de ces sondages qui participent d’une manipulation des masses, nous avons la vérité en chiffres. Notre candidat sera bientôt proclamé vainqueur à cette élection présidentielle», ajoute le porte-parole du candidat du parti Univers.
Dans l’état-major de Joshua Osih du Social democratic front (SDF), l’attention est également portée vers l’examen de fond en comble des Pv. Interviewé par notre confrère Vision 4, Joshua indiquait qu’il y a des choses surprenantes. Par exemple avoir plus de voix dans des zones où on ne s’attendait pas et ne pas en avoir dans les localités qu’on pensait acquises à la cause. Toutefois celui qui a remplacé Ni John Fru Ndi a affirmé qu’il s’agit tout simplement du choix du peuple. Et il faut le respecter. Pour l’instant donc contrairement au parti Univers qui pense déjà aux élections législatives et municipales reportées en 2019, le SDF est plongé et pris par la compilation des résultats des procès-verbaux.
Pour ce qui est du parti Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS) rendu au 8 octobre 2018, les bureaux restent fermés. Serge Espoir Matomba qui donnait une conférence de presse hier, a donné un petit temps de répit aux membres de son état-major. Du côté du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), il faut dire que c’est le parti qui donne jusqu’ici des sueurs froides au gouvernement. Il y a de cela un jour, Maurice Kamto a convoqué la presse nationale et internationale pour révéler qu’il a marqué le penalty. Une déclaration qui a suscité des réactions tout aussi violentes les unes comme les autres.
Le Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (RDPC), le parti politique au pouvoir de son côté, a également la tête dans les Pv. Son état-major analyse les résultats, qui sont par la suite transmis au Secrétaire général de la formation politique.
Liliane N.
Pour remédier au problème, le gouvernement a permis aux acteurs de cette filière d’importer l’huile du Gabon.
C’est depuis le début de cette année 2018, que le gouvernement à accorder aux acteurs de la filière des oléagineux de se ravitailler au Gabon. Cette décision du gouvernement a été motivée par le fait que l’offre nationale ou locale est insuffisante par rapport à la demande. L’objectif souligne l’une de nos sources est de parvenir à approvisionner leurs usines et pérenniser leur production dont l’huile de palme est la matière première. C’est donc au vu du déficit observé, que le Gabon a décidé de venir en aide au Cameroun. C’est 100 000 tonnes d’huile de palme brute et de ses dérivés, que le gouvernement camerounais a autorisé la filière des oléagineux à importer au cours de l’année 2018 courante.
En effet, au cours d’une session du Comité de régulation de la filière des oléagineux, tenue le 2 octobre 2018 à Yaoundé, la capitale camerounaise, Emmanuel Koulou Ada, président dudit comité, a révélé que ces importations proviendront de l’Indonésie et du Gabon, à raison de 50 000 tonnes pour chaque pays. Concrètement, les importations du Gabon seront assurées par le groupe singapourien Olam, le reste devant être le fait « des traders de l’Indonésie », a précisé le président du Comité de régulation de la filière des oléagineux.
Des opérateurs de la filière huile de palme au Gabon ont adressé aux raffineurs et au gouvernement camerounais, une offre d’exportation de leur production, afin d’approvisionner les unités de production d’huiles végétales raffinées en activité au Cameroun, apprend-on de sources internes au ministère du Commerce. L’on se souvient que c’est le 27 octobre 2016, que la raffinerie d’huile de palme gabonaise d’Awala a effectué ses premières exportations en direction du Cameroun. Depuis lors, des raffineurs camerounais ont fait plusieurs achats d’huile de palme au Gabon, lieu d’approvisionnement plus compétitif en matière de coûts de transport que l’Indonésie, par exemple.
Ces exportations gabonaises d’huile de palme sont une retombée du programme de diversification de l’économie de ce pays, lancé il y a quelques années par le Président Ali Bongo, afin de rendre le Gabon de moins en moins dépendant de la production pétrolière. Pour rappel, après avoir longtemps culminé à 100 000 tonnes par an, le déficit structurel annuel en huile de palme brute dont souffre le Cameroun atteint désormais 130 000 tonnes, officiellement. Cette situation, apprend-on, est la conséquence de l’accélération des investissements par les raffineurs, alors que la production locale, elle, stagne.
Liliane N.