Bernard Mbougueng le militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais affirme que le Mouvement pour la renaissance du Cameroun, porte atteinte à l’intégrité territoriale, à l'unité nationale, à la forme républicaine de l’Etat, à la souveraineté nationale et à l'intégration nationale.
Bernard Mbougueng a adressé une correspondance à Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). Cette correspondance a comme objet, «recours gracieux préalable aux fins de dissolution du parti politique dénommé Mouvement pour la Renaissance du Cameroun». Le militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) veut que l’autorité compétente qui est le Minat, dissous la formation politique de Maurice Kamto.
Entre autres choses, Bernard Mbougueng trouve que le Mrc porte atteinte à l’intégrité territoriale, à l'unité nationale, à la forme républicaine de l’Etat, à la souveraineté nationale et à l'intégration nationale, notamment par toutes sortes de discriminations basées sur les tribus, les provinces, les groupes linguistiques ou les confessions religieuses. Il indique que le parti de Maurice Kamto «prône le recours à la violence ou envisage la mise sur pied d’une organisation militaire ou para-militaire, reçoit les subsides de l’étranger ou dont l’un des dirigeants statutaires réside à l’étranger, favorise la belligérance entre les composantes de la Nation ou entre des pays».
Basant son plaidoyer sur les textes, le militant du Rdpc cite l’Article 10 de la loi portant création des partis politiques. Cet article stipule qu’ «il est formellement interdit à un parti politique de recevoir des financements de l’extérieur». Il cite également l’article 17 qui stipule que le Minat peut d'office suspendre par décision motivée pour une durée de trois (3) mois l’activité de tout parti politique responsable de troubles graves à l'ordre public.
Il cite aussi l’article 18 qui stipule que tout parti politique peut être dissous par la volonté de ses membres conformément à ses statuts, par décision du ministre chargé de l’Administration Territoriale agissant en vertu de l'article 17. Et il mentionne en outre l’article 20 qui fait valoir que la dissolution d'un parti politique ne fait pas obstacle aux poursuites judiciaires qui peuvent être engagées contre ses dirigeants.
Liliane N.
Le but de ces deux semaines de cours de remise à niveau est de pouvoir jauger le niveau réel des enfants.
Les élèves doivent avoir deux semaines de cours de remise à niveau dès la rentrée scolaire prochaine. Pauline Nalova Lyonga le Ministre des Enseignements secondaires (Minesec) a déjà donné cette instruction aux différents chefs d’établissements scolaires. Elle l’a fait lorsqu’elle procédait au lancement solennel de la rentrée pédagogique au Lycée bilingue technique de Nkolbisson à Yaoundé.
S’exprimant sur la question sur les antennes de la Crtv, le Pr Catherine Awoundja Epse Nsata a déclaré : «je demande aux enseignants de se mettre résolument au travail dès la rentrée et de se dire que ces enfants viennent de passer beaucoup de temps à la maison, et qu’il va falloir une remise à niveau pendant tout au moins deux semaines. Pendant cette période, ils vont procéder aux activités d’intégration qui leur permettent de jauger le niveau réel de ces enfants. Ils vont ainsi consolider les acquis».
Il convient de rappeler que c’est depuis le 17 mars 2020, que de nombreux enfants ont été contraints de rester à la maison à cause de la pandémie du Coronavirus. Parmi les mesures gouvernementales entrant dans la stratégie de lutte contre la Covid-19, Joseph Dion Ngute et ses collaborateurs avaient opté pour l’arrêt momentané des cours. Et à la date du 1er juin 2020, seuls les candidats aux examens officiels avaient été autorisés à reprendre les classes, pour pouvoir préparer lesdits examens, qui se sont déroulés entre juillet et août.
La décision de faire des cours de remise à niveau aux élèves durant deux semaines dans le contexte sus brièvement présenté, semble donc justifiée.
Liliane N.
Les obsèques du défunt Préfet du département du Mfoundi débutent ce jeudi 24 septembre 2020.
La Nation camerounaise est reconnaissante envers Jean-Claude Tsila le défunt Préfet du département du Mfoundi. De ce fait, la Présidence de la République a décidé de l’élever à la dignité de «Grand cordon du mérite camerounais». Une lettre signée par Samuel Mvondo Ayolo le Directeur du Cabinet Civil a été adressée à Naséri Paul Bea le Gouverneur de la région du Centre.
Les obsèques officielles de Jean-Claude Tsila vont débuter ce jeudi 24 septembre 2020. La levée de corps va se passer à l’hôpital général de Yaoundé. Elle sera suivie d’une messe à la Cathédrale Notre Dame des Victoires. La veillée aura lieu en soirée dans sa résidence de fonction qui se trouve au quartier Bastos. Le cortège funèbre va prendra la route le vendredi 25 septembre 2020 pour son village et le samedi 26 se sera son inhumation au cours de laquelle, il sera élevée à la dignité de «Grand cordon du mérite camerounais».
A titre de rappel, Jean Claude Tsila est décédé le 12 août 2020 des suites de maladie, à l’âge de 63 ans. Il a occupé pendant dix années, le poste de Préfet du département du Mfoundi, qui était assumé avant sa nomination par Joseph Beti Assomo l’actuel Ministre de la Défense.
On retient de Jean Claude Tsila, sa lutte contre le désordre urbain, à l’exemple des sauveteurs de la Poste Centrale de Yaoundé, ou encore les conflits entre la Police municipale et les conducteurs de motos-taxis.
Liliane N.
Serge Espoir Matomba le Premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale affirme que la démocratie a des principes et mécanismes connus par tous.
Pour un internaute follower de Serge Espoir Matomba ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, le récent tweet de ce dernier lui vaudra des accusations de pion du régime. Pourtant le Premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) n’a que faire exprimer son point de vue sur ce qui fait actuellement l’actualité au Cameroun. Comme annoncé par Maurice Kamto les marches d’appel au départ qui cependant n’ont pas drainé la foule ont eu lieu dans quelques petites localités du pays. Ces marches qui suivant les déclarations et injonctions du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), n’ont pas réussi à faire l’unanimité au sein de la population et des hommes politiques, visiblement déplaisent à Serge Espoir Matomba.
Dans son récent tweet, il semble dire que la rue n’est pas le lieu approprié pour s’offrir et revendiquer par la suite une certaine légitimité. «La légitimité ne s'autoproclame pas mais se construit, se constate et se vit dans la réalité. La démocratie ne se nourrit pas de réflexes de conquête illégale du pouvoir comme règle. Elle a des principes et mécanismes bien connus sur lesquels il faut travailler», a écrit Serge Espoir Matomba.
Ce tweet de Serge Espoir Matomba se rapproche d’une des déclarations faites par le Pr Jacques Fame Ndongo Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. «Pourquoi «marcher» pour conquérir le pouvoir alors que dans toutes les facultés de droit du monde, les professeurs enseignent que la vraie démocratie procède des urnes et non pas des «raccourcis anti-démocratiques». Qui veut tromper qui ? Le peuple camerounais n’est pas dupe. Il est mûr, lucide et responsable. Il sait distinguer les facéties de la réalité», avait-il écrit.
Liliane N.
Tous ceux qui veulent être candidat à la présidence de la Confédération africaine de football ont jusqu’au 12 novembre 2020 pour déposer leur candidature.
Alors que la présidence de la Confédération africaine de football (Caf) est ouverte, Ahmad Ahmad le successeur d’Issa Hayatou n’a toujours pas dévoilé ses intentions. Le malgache va-t-il briguer un second mandat à la tête de la Caf ? On ne saurait le dire pour l’instant. Il faut rappeler que pour sa première candidature, il avait déposé son dossier avant le délai imparti. Fera-t-il la même chose pour un second mandat ? On va devoir attendre pour avoir la réponse à cette question.
Tout compte fait il faut rappeler comme le rapporte le quotidien à capitaux publics Cameroon tribune, que «tous les dossiers de candidatures seront soumis à un contrôle d’éligibilité. Selon l’article 18 des statuts de la CAF, une candidature au poste de président doit être proposée par au moins une association nationale membre. Celle-ci doit être soutenue par écrit par au moins trois associations nationales, dont impérativement, l’association membre du candidat concerné. En plus, il est précisé que tout candidat ne doit pas excéder l’âge de 70 ans. Il est également exigé de jouer un rôle actif dans le football durant au moins deux des cinq années précédant sa candidature».
Les candidatures sont donc attendues jusqu’au 12 novembre prochain. Et avant la fin de ce processus, Cameroon tribune fait savoir que «la Caf va procéder à la communication des noms des candidats à toutes associations nationales membres. Selon le chronogramme arrêté, cette étape va intervenir le 11 janvier 2021. Pour l’heure aucune annonce officielle de candidature n’a été dévoilée».
Pour revenir au malgache Ahmad Ahmad qui a mis fin au règne d’Issa Hayatou, il a été élu le 16 mars 2017 à Addis-Abeba en Ethiopie.
Liliane N.
Célestin Djamen le Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme, que l’opposition a récolté un flop avec les marches initiées par le leader de son parti politique Maurice Kamto.
Si Maurice Kamto se réjouit de la tenue des manifestations du 22 septembre 2020, Célestin Djamen qu’il a récemment maintenu au poste de Secrétaire national chargé des Droits de l’Homme et de la Gouvernance du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), affirme de façon ferme que l’opposition a enregistré un échec cuisant. Avec le franc-parler qu’on lui reconnaît, l’ancien militant du Social democratic front (Sdf) précise que ce soit à Douala et particulièrement à Ndokoti ou même à Yaoundé, les marches ont échoué.
« Si on m’avait écouté, on ne serait pas devant un échec aussi cuisant, parce que c’était un flop. Quand vous avez un flop, deux flops, trois flops, quatre flops, cinq flops, là c’est votre image, votre propre considération qui est mise en jeu. Vous sortez de la considération même des gens pour qui vous aviez de l’estime et qui ont de l’estime pour vous. Aujourd’hui, je me rends compte qu’à part, bon on a mis un plan focal à Ndokoti, même à Ndokoti il y avait des bendskineurs qui vaquaient à leur travail ordinaire », a déclaré Célestin Djamen sur les antennes d’Afrique media.
Fake vidéo
Au-delà de décrier le fait que les manifestations d’hier, se soient soldées par un flop, un échec de l’opposition, Célestin Djamen dénonce l’utilisation des fake vidéos pour tenter de masquer la réalité. Le cadre du Mrc pense qu’il est nécessaire que l’opposition se remette en question pour ne pas sombrer dans le chaos. Il affirme que les manifestations initiées par le leader de son parti politique ont terni l’image de l’opposition camerounaise.
« Par ailleurs, je n’ai jamais compté autant de fake vidéos. J’en ai compté au moins 4. Alors pourquoi avoir recours aux fakes vidéos si la réalité ne nous déçoit pas. Parce que la réalité nous a déçue par rapport à ce que nous escomptions, que nous avons recours aux fake vidéos. Parce que devant c’est le vide sidéral. Je pense que l’opposition à l’avenir doit être digne, je veux dire digne d’une opposition du 21ème siècle. Elle doit savoir faire son ajournamento ça veut dire savoir se mettre en cause. Et quand on n’observe pas ce principe simple, on court à la catastrophe. Aujourd’hui, ce flop-là, cet échec-là, malheureusement va porter un coup terrible sur l’image de l’opposition au Cameroun. Ca veut dire que ceux qui sont en face de nous, vont se dire mais regardez, le peuple personne ne peut mourir pour vous. Vous êtes dans la fausse piste chers amis, vous êtes sur un mauvais chemin », a déclaré Célestin Djamen.
Liliane N.
Banda Kani affirme que les élections régionales du 6 décembre 2020 vont permettre de consolider la dynamique de la décentralisation.
Son parti politique le Nouveau Mouvement Populaire (NMP) ne va pas prendre part aux premières élections régionales du Cameroun, qui sont programmées pour le 6 décembre 2020. Cependant André Banda Kani encourage les autres formations politiques à concourir. Parce que, pense-t-il, les régionales auront un impact positif dans la dynamique de la décentralisation.
«Nous faisons la part entre les intérêts partisans du NMP et l’intérêt du Cameroun. Et, l’intérêt général du Cameroun exige que les partis qui sont en droit de compétir à ces élections, y aillent pour consolider la dynamique de la décentralisation; ce qui conduira à boucler l’Architecture Institutionnelle de notre décentralisation qui, du point de vue du NMP, est la solution aux problèmes structurels de notre Etat. Vous comprenez donc que le NMP n’est pas pour le fédéralisme. Le NMP est pour un Etat Unitaire Décentralisé», déclare André Banda Kani dans les colonnes du journal Le Messager, édition du 22 septembre 2020 parue en kiosque.
Tout en indiquant que son parti politique ne va pas aux élections régionales pour des raisons qui lui sont propres, André Banda Kani, souligne que le processus de décentralisation a vocation à s’approfondir au fur et à mesure; et l’expérience aidant, il faut explorer toutes les perspectives offertes par la décentralisation.
«Nous sommes à la première génération du processus réel de décentralisation dans notre pays(…) Nous, au NMP, sommes dans cette dynamique d’approfondissement et d’expérimentation du processus, pour booster le plus loin possible, la gouvernance locale dans notre pays. Le NMP ne prendra pas part à ces élections parce qu’en tant que Parti Politique, elles n’ont pas d’enjeu électoral particulier pour nous mais nous encourageons d’autres partis politiques à y aller si il y va de leur intérêt», déclare-t-il.
Liliane N.
Le Pr Jacques Fame Ndongo convie Maurice Kamto à un débat pour confronter les faits, les visions, programmes et idées de leur parti politique.
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) est prêt à affronter le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dans le cadre d’un débat en mondovision. Dans la nouvelle déclaration qu’il a intitulée «le désordre ne passera pas» et qu’il l’a rédigé en sa qualité de Secrétaire à la Communication, le Pr Jacques Fame Ndongo condamne pour une énième fois les marches initiées par Maurice Kamto et qui ont débuté ce 22 septembre 2020. Indiquant que tout se construit autour d’un débat, le cadre du parti au pouvoir a convié le Pr Maurice Kamto à un échange qui se fera en mondovision.
«Le Rdpc invite le Mrc à un débat en mondovision : Chiffres contre chiffres, faits contre faits, idées contre idées, programme contre programme, stratégie contre stratégie Vision contre Vision…Le débat c’est la force des idées et la force des arguments. La rue c’est la provocation », souligne-t-il.
Revenant sur l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 remportée par Paul Biya candidat investi par le Rdpc, le Pr Jacques Fame Ndongo indique que les revendications du Mrc n’ont pas lieu d’être. «La mystification et les intimidations du Mrc n’auront pas raison du peuple camerounais, libre, souverain et maitre de son destin. Le 7 octobre 2018 ce peuple a porté son choix, en toute liberté, sur le Président Paul Biya le candidat crédité «de la force de l’expérience» poursuit-il.
Pour le Pr Jacques Fame Ndongo le Mrc en choisissant la rue fait dans la provocation. «La rue, c’est la farce du brouhaha pour ceux qui arborent les élections transparentes», a-t-il écrit.
Liliane N.
La marche dans la ville de Bafoussam s’est passée sans heurts.
Les manifestants qui sont descendus dans la rue ce matin de 22 septembre 2020 à Bafoussam dans la région de l’Ouest, n’ont pas demandé le départ du pouvoir de Paul Biya le Président de la République élu à 71%, lors de la dernière élection présidentielle de 2018. Ils ont marché pour demander la fin des violences, dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. La manifestation de ce côté s’est passée sans heurts. Et la police présente sur les lieux, a encadré les manifestants. «Nous sommes des citoyens camerounais. La démocratie ce n’est pas la guerre. Nous sommes camerounais et nous avons nos droits… La démocratie n’est pas obtenue par la guerre», scandait-il.
Certains manifestants qui ont participé à la marche ont trouvé qu’elle était plutôt républicaine. Il s’est agi pour eux de demander au Chef de l’Etat de multiplier les efforts pour un retour de la paix dans les deux régions anglophones suscités. Il n’y a pas eu de slogan «Biya must go». Mais des messages pour témoigner leur soutien aux populations anglophones dont le quotidien est mis en mal par les groupes séparatistes qui réclament la sécession du Cameroun. «L’essentiel des messages brandi était à portée républicaine », a écrit un habitant de Bafang sur Facebook.
Liliane N.
Grégoire Owona le Secrétaire général adjoint du Comité central craint des débordements qui peuvent survenir lors des marches initiées par Maurice Kamto.
Dans une vidéo qui circule sur la toile depuis hier 21 septembre 2020, Grégoire Owona ne cache pas sa préoccupation quant aux débordements, qui pourraient occasionner des dégâts. Le Secrétaire général adjoint du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais appelle ses compatriotes à la réflexion, en se posant des questions essentielles, notamment : qui se chargera de payer la note des dégâts que pourront causer les nouvelles marches du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
«Nous avons vu ailleurs, des marches dites pacifiques s’achever dans des débordements violents. Lorsque les manifestants ont tout brulé, lorsque les manifestants ont tout cassé, qui va payer, qui va réparer, qui va assumer ?», déclare Grégoire Owona.
A titre de rappel, dans une publication faite sur sa page Facebook le 20 septembre 2020, le Ministre Grégoire Owona recommandait aux populations de poursuivre normalement leurs activités.
« Vaquons comme d’habitude à nos diverses occupations, c’est ainsi que nous allons faire notre bonheur et celui du Cameroun pour que la postérité à son tour puisse profiter demain d’institutions fortes et d’infrastructures viables », avait-il écrit.
Liliane N.