Le ton a d’ailleurs été donné ce Lundi soir, par Billy Akele qui a manifesté devant le domicile du président national du Mrc, lui faisant ainsi comprendre que s’il refuse d’arrêter les éléments de la brigade anti sardinade qui agressent l’institution Camerounaise représenté par le Président de la République, il n’aura plus droit à aucune quiétude
C’est dans la même logique que s’inscrit Sismondi Barlev Bidjocka, qui, sur sa page facebook, a promis aux « amis de Maurice Kamto » que leur leader va subir le même sort que celui qu’ils réservent au Chef de l’Etat :
« Il faut dire aux amis de Kamto que Paul Biya a aussi droit de temps en temps à deux semaines ou un mois de congés. S’ils s’amusent à déranger Paul Biya là-bas, nous allons faire la même chose à Kamto ».
Et, ils sont nombreux, les Camerounais qui sont dans la même dynamique, car, ils affirment en avoir « Assez de ces manifestations de violence gratuite parce que certains individus sont engagés à tout mettre en jeu afin d’imposer Maurice Kamto à la tête de ce pays… ».
Peut être convaincus qu’ils sont plus intelligents, plus éveillés que tous ceux qui trouvent qu’il existe une certaine relation incestueuse entre ces deux entités, les responsables du mouvement pour la renaissance du Cameroun ont rédigé un communiqué ce Lundi, afin de menacer de poursuites judiciaires, tous ceux qui menaceraient de mort, leur leader.
Avec des mots dont ils ont seuls le secret, ils n’ont pas, entre autres manqué de traiter tous ceux qui défendent âprement l’Institution Camerounaise de « misérables manipulateurs à mal de reconnaissance par le régime dictatorial de Yaoundé… ».
« Des misérables manipulateurs à mal de reconnaissance par le régime dictatorial de Yaoundé tentent d'établir un lien entre le Mrc, son leader et des groupes d'activistes camerounais en Europe.
Dans l'espoir d'attirer l'attention du régime et de se faire adouber par celui-ci afin d'obtenir de lui des subsides, ces derniers profèrent des menaces au Pr Maurice Kamto en représailles aux menaces des activistes qui ont annoncé leur intention de perturber le séjour de Paul BIYA en Europe.
Face à ces tentatives désespérées de ces délinquants dont le but est d'alimenter les clivages et la haine entre les camerounais après la condamnation ferme de ce cancer social par le Pr Maurice Kamto, nous demandons à tous les sympathisants et militants du Mrc de ne prêter aucune attention à de telles manœuvres et de ne pas céder à la provocation.
Le Mrc se réserve le droit de traduire devant les juridictions compétentes ceux qui profèrent des menaces de mort à son président… ».
Au moins maintenant, les choses sont claires pour tous. Il est temps que les uns et les autres comprennent que l’accession à la magistrature suprême du Cameroun ne se fait qu’à travers les urnes et qu’il n’existe aucune école dans laquelle on apprend la barbarie.
Le Vert – Rouge – Jaune représente un pays et l’homme qui est à la tête de ce dernier ne peut plus être impunément trainé dans la boue, sous de fallacieux prétextes par ceux qui croient que « c’est leur tour de diriger le Cameroun après l’obtention d’un quelconque diplôme ».
Nicole Ricci Minyem
La manifestation anti-régime Biya est prévue pour le samedi 3 juillet 2021, à Paris.
Depuis des jours déjà, voire des semaines, des camerounais connus pour être de véritables pourfendeurs du régime Biya annoncent la tenue d’une grande manifestation à Paris en France. Ils invitent les compatriotes de la diaspora à y prendre massivement part. Valsero rappeur engagé explique que cette manifestation, a pour but de dénoncer la corruption et les détournements de fonds au Cameroun, ainsi que les atteintes à la dignité de la femme.
«Nous sommes tous d’accord, que voir voler 180 milliards de FCFA destinés au COVID est horrible. Nous sommes tous d’accord que les coupables doivent payer. Nous sommes tous d’accord que nous ne pouvons pas laisser les gens qui ont volé et humilié notre pays continuer de vivre tranquillement…Le 3 juillet à Paris, le peuple camerounais, tous bords confondus, qui est au moins d’accord sur ce point, devra se retrouver Place de la République pour manifester son indignation. Cette manifestation aurait eu plus de poids, encore plus de force si elle avait eu lieu au Cameroun. Mais au Cameroun, les gens focalisent encore sur ceux qui les divisent au lieu de focaliser sur ce qui les unit. Un groupe de cyberpornographie, dangereux pour la vie des jeunes filles au Cameroun, a été mis à nu. Une fille, une enfant, une camerounaise a été humiliée et exposée sur les réseaux sociaux. Nous sommes au moins d’accord ensemble que les responsables doivent payer de leur crime. Pour ça le 3 juillet à Paris, les Camerounais de la diaspora vont se lever pour marcher. Voler les milliards de la CAN est une humiliation, les Camerounais vont se lever pour dire non au braquage à ciel ouvert», a déclaré Valsero dans une vidéo postée sur la toile.
Wilfried Ekanga le militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun dans un post fait sur sa page Facebook, a tenu à préciser que cette manifestation n’est pas organisée pour magnifier Maurice Kamto, le président de son parti politique.
«Comme convenu, ce sera donc ce samedi 3, que des hordes de Camerounais hostiles à ce régime malfaisant déferleront sur la capitale française, pour manifester leur désir d’avoir un pays jouissant d’au moins le semblant de liberté que ceux dans lesquels ils vivent. La mobilisation n’a pas pour socle l’adoration de Maurice Kamto, mais la démonstration de notre ras-le-bol devant les velléités de tribalisme d’Etat, de banditisme gouvernemental, de tortures policières, d’assassinats de bébés, de viols, de chantage administratif, de passation sur gré à gré…», a-t-il écrit.
Liliane N.
L'ambassadeur du Cameroun en belgique a été convoqué par Lejeune Bella Bella, ministre des Relations Extérieures afin répondre de l’agression orchestrée par les éléments de la brigade anti sardinards (BAS) dans les locaux de la mission diplomatique Camerounaise à Bruxelles à l’Avenue Brugmann.
C’est lundi dernier que quelques individus, se réclamant de cette « association de malfaisants » s’y sont rendus afin, arguent – ils de réclamer la libération de Clément Bonda qui a proféré des insultes contre les parents du Chef de l’Etat mais aussi des membres du Gouvernement.
Conduits par Olivier Tchanang, dont les outrances ne sont pas inconnues, les membres de la bas n’ont pas manqué d’exiger que les usagers présents au sein de l’ambassade s’en aillent car, parce qu’ils voulaient inciter les employés et les diplomates à « assumer leurs responsabilités et intervenir pour que les insulteurs de l’Institution du Cameroun et de certains ministres soient dans les plus brefs délais remis en liberté : « Aux tortures que subit toute la jeunesse opprimée et séquestrée de notre pays, qui n’a plus le droit de s’indigner, de crier sa colère face à la misère croissante qui la détruit considérablement… ».
Olivier Tchanang et ses compères, comme pour donner plus de poids à leur manifestation, ont hélé les diplomates en insistant sur le fait que « les membres du Gouvernement dont les noms sont cités dans le covidgate soient traduits en justice afin de répondre de la disparition des 180 Milliards cités dans cette affaire ».
Que peut-on attendre du tête à tête entre Lejeune Bella Bella et Eric Jacquemin ?
Peut être l’interpellation de ces éléments de la brigade anti sardinards et leur convocation devant les juridictions compétentes afin qu’ils répondent eux aussi de leurs actes, comme c’est le cas actuellement pour leurs camarades qui pensaient trouver un refuge dans certains pays de l’hexagone.
Les Camerounais, tout autant qu’ils sont, méritent que justice leur soit rendue
Il est évident qu’ils n’aspirent qu’à cela car ils en ont assez de ces multiples détournements de déniés publics. Ils sont fatigués d’être pris comme des pions irréfléchis à qui on peut servir tout et n’importe quoi parce qu’on est détenteur d’une petite parcelle de pouvoir. Ils doivent et méritent de connaître la vérité par rapport à cet autre scandale lié aux montants querellés du Covid 19, pour ne citer que cet exemple mais pas à n’importe quel prix.
Malheureusement, certains se sont arrogé le droit de proférer des insultes contre ceux qu’ils considèrent comme les responsables de leur malheur, les parents de leurs « ennemis » se voient traîner sur la place publique, leurs parties intimes décrites avec des mots qui défient tout sens moral et certains estiment que le mal être peut justifier de tels comportements.
Nicole Ricci Minyem
Cette manifestation est prévue pour le 17 octobre 2020.
Les organisations suivantes : le Comité des Camerounais de l’extérieur (CCE), le Front républicain du Cameroun (FRC), les Citoyens pour la mémoire du Cameroun (CPMC), la Diaspora action Cameroun (DAC) et l’Omnisport sport et loisirs (OSEL), prévoient de tenir dans la ville de Paris en France, une manifestation de soutien aux institutions du pays. Cette manifestation vise aussi à dénoncer ces personnes qui s’en prennent auxdites institutions et ternissent par la même occasion, leur image. Il est aussi question apprend-on, des organisateurs de l’évènement, de promouvoir le vivre-ensemble, et la paix.
«L’heure est venue de taire les différences, et de constituer un bloc homogène contre les ennemies du Cameroun, de la Paix, et du Vivre Ensemble», font savoir le CGE, le FRC, le CPMC, la DAC et l’OSEL. De ce fait, elles invitent les camerounais et africains épris du Cameroun à se mobiliser le 17 octobre au Trocadero place des droits de l’homme.
La manifestation du 17 octobre prochain doit également être un moment pour non seulement défendre l’Unité nationale, mais combattre aussi toute idée ou acte propice à une ingérence étrangère. «Cette manifestation vise à initier une mobilisation de l’ensemble des Camerounaises, Camerounais et les amis du Cameroun contre le sécessionnisme opportuniste et ses profiteurs aventuriers de la déstabilisation de nos institutions et du « Vivre ensemble » de nos populations dans notre pays, le Cameroun », justifient les organisateurs dans un texte qui circule sur la toile.
Il faut savoir que c’est une manifestation qui s’oppose aussi à toutes celles qui sont généralement organisées par la Brigade anti-sadinard farouchement opposé au régime.
Liliane N.