Selon Joseph Emmanuel Ateba, secrétaire national à la communication du Mrc, tout ce qui se dit et se fait autour de l’opération Suvival Cameroun n’a pour unique objectif que de distraire les militants et donateurs de cette formation politique :
« Celui à qui profite le crime est soit l'assassin, soit le commanditaire. L'unique bénéficiaire de la crise autour de l'initiative SCSI est le régime de Yaoundé pour l'avoir combattu avec violence à sa naissance et tout au long de son exécution.
Entretenir une crise autour de SCSI a pour objet d’étouffer son succès éclatant contrairement à la gestion des centaines de milliards destinés à la lutte contre la covid-19 qui ont fini dans les comptes bancaires de quelques individus.
À cet effet je demande aux militants et sympathisants du MRC, à tous les donateurs et bénévoles de ne plus se laisser distraire et d'être fiers d'avoir contribué d'une manière ou d'une autre à une initiative qui restera dans les anales de notre pays comme un modèle d'humanisme et de solidarité ».
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Une particularité du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, dont le leader, les militants n’assument jamais rien ; tout ce qu’ils rencontrent comme échec demeure la faute des autres.
Le rapport publié il y a quelques heures par Christian Penda Ekoka, longtemps exigé avec insistance par ceux qui estiment que le bug informatique présenté par Kamto Maurice comme une vérité absolue est pourtant clair. Les responsabilités des uns et des autres sont établies et, il a été présenté dès l’entame de cette opération comme le coordonnateur.
Peut-il lui aussi être considéré comme membre du « Régime de Yaoundé » ? Alors qu’il y a très peu de temps, il était présenté à tous comme le coordonnateur de l’opération Survie Cameroun.
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Sur la toile également, l’on n’a pas manqué de voir des captures d’écran, présentant des échanges parfois houleux entre militants et défendeurs très passionnés du Mouvement pour la renaissance du Cameroun discuter à propos du détournement qui a eu cours au cours tout au long de ce processus soi disant mis en place pour soutenir et apporter du réconfort aux personnes exposées au Covid 19.
Le détournement des fonds alloués à la lutte contre le corona virus, dont se seraient rendus coupables quelques membres du Gouvernement doit-il, peut-il justifier celui qui aurait eu cours lors de l’opération Survie Cameroun ? Que chacun assume ses responsabilités et en payent les conséquences.
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Nicole Ricci Minyem
La journée mondiale de la protection civile se célèbre ce lundi, 1er mars 2021. Cette journée, commémore le jour où la constitution de l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC) est entrée en vigueur en tant qu’organisation intergouvernementale. Il s’agit d’attirer l’attention de l’opinion publique sur l’importance de prévenir les catastrophes. Au Cameroun, il est récurrent que l’on enregistre des cas de catastrophes notamment les inondations et les mouvements de terrain dont les conséquences sont très souvent aggravées à cause des actions humaines.
A l’échelle mondiale, environ un millier de grandes catastrophes « naturelles » sont annuellement recensées par le Bureau des Nations unis pour la réduction des risques de catastrophe. Ces catastrophes sont en majeure partie provoquées par les crues, évènements naturels les plus fréquents et les plus destructeurs. L’origine de ces crues est météorologique à savoir : les moussons, les cyclones tropicaux, et tempêtes. Leurs effets sont les inondations et les mouvements de terrain notamment les destructions d’ouvrages comme les barrages, les ponts, les immeubles entre autres.
Au Cameroun, les cas de catastrophes les plus connus sont les inondations, éboulement de terrain et les tremblements de terre. Précisément dans le registre des inondations, l’on se rappelle encore de la forte pluviométrie enregistrée en 2012 dans la partie septentrionale du Cameroun. A l’origine, la furie en furie qui avaient causé d’importantes pertes aux populations. Pour ce qui de l’éboulement de terrain, l’impact de la catastrophe de Ngouaché en octobre 2019 dans la région de l’Ouest est aussi jusque-là frais dans les mémoires.
La responsabilité humaine
Outre les causes naturelles de ces catastrophes, leurs effets sont très souvent aggravés par l’activité de l’homme. Aux rangs des facteurs humains : les réductions voire suppressions des zones inondables, forestières, agricoles ; extensions des zones d’aménagement, de construction ; ouvrages inadaptés ; non-respect des règles de prévention etc. Et dans ce chapitre, comment ne pas déplorer le fait qu’au Cameroun certaines populations continuent d’occuper des zones à risques (pieds de montagnes, les abords du fleuve Bénoué en l’occurrence dans le Nord par exemple).
Notons également que les actions humaines provoquent régulièrement d’autres formes de catastrophes. Il s’agit surtout des incendies et des accidents. A ce niveau, il n’est pas rare de de constater que des personnes s’installent non loin ou pire encore sous des pilonnes, des poteaux électriques de haute tension. Résultat de course, des cas d’électrocution et d’incendies sont légion. Pour les accidents de la circulation, ils adviennent le plus souvent à cause de la négligence de l’homme dans l’entretien des routes.
Face à cette situation, pour minimiser les risques liés à la survenance des catastrophes sur l’ensemble du Cameroun, les populations sont donc appelées à être plus responsables dans l’exercice de leurs activités quotidiennes.
Innocent D H