Résolu à laver son honneur « bafoué », l’ancien allié du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a rédigé un document intitulé « SCSI chronologie des faits »
Il revient entre autres sur les raisons pour lesquelles ce fundraising dont la mission officielle était la lutte contre la lutte ainsi que la propagation du corona virus avait été créé ; une histoire inscrite sur 49 pages et qui a commencé en Avril 2020.
Christian Penda Ekoka et les membres qui lui sont restés fidèles font savoir dans ce « Rapport » qu’il y a eu dès le départ, un écart de plusieurs milliers d’euros entre les sommes annoncées et les montants collectés. Un écart qui n’a pas été comblé et qui a atteint la somme de 300 000 euros (215,6 millions de FCFA), objet de la querelle entre les deux « compères ».
Très peu convaincu et sceptique à la limite par l’histoire du bug informatique qui fut la version officielle donnée par Maurice Kamto et les auditeurs de son consortium, afin de justifier la disparition de ces fonds, le président du mouvement Agir Act met par exemple en exergue les responsabilités directes du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun mais plus encore, celles d’Henri Djoko, président du parti dans sa fédération en Europe.
Quelques extraits
« Dans une conversation entre l’initiateur et le président du comité de gestion en toute confiance (on était encore dans ce registre-là) pour expliquer et comprendre la note de synthèse, que contrairement à une affirmation postérieure, l’initiateur n’a pas découvert dans les réseaux sociaux, celui-ci fera la réflexion suivante : « … Si on écrit cela ! Nous sommes morts … » ;
On comprend aisément qu’à défaut de faire changer ce qui est écrit par un expert-comptable, le choix est vite fait et tous les moyens sont bons : Dénigrement d’un audit, déclaration mensongère au sujet d‘une note de synthèse, de la non-accessibilité du Mouvement pour la renaissance du Cameroun aux sous comptes jusqu’au montage d’un fake consortium pour mener un audit défiant l’orthodoxie en la matière et produisant un rapport non signé, dans une langue étrangère aux prétendus auditeurs…. Organiser tout ce qu’il faut pour sauver les soldats MRC de la mort et au diable les alliances ».
Quelle suite après la publication du rapport ?
Impossible à l’heure actuelle d’apporter une quelconque réponse à cette interrogation étant donné que malgré les débats suscités sur la place publique après la publication de l’audit, le leader du Mrc semble avoir clos le débat.
Nicole Ricci Minyem